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Des tableaux de nus
Des tableaux de nus

 Des tableaux de nus

 La soirée bat son plein. Les invités ont délaissé la galerie pour venir donner l'assaut au buffet froid qui se dresse dans la salle attenante. J'en profite pour contempler les toiles tranquillement. J'ai l'impression d'être au musée, même si le nombre de tableaux n'est pas si important : ils occupent pourtant toute la grande salle et certains resplendissent comme des bijoux dans leur écrin, savamment éclairés par des spots discrets. J'ai toujours pensé que l'éclairage d'un tableau est très important pour sa mise en valeur.

La peinture représente pour moi un art très difficile, mais j'apprécie énormément la visite d'un tel endroit et c'est avec enthousiasme que j'ai répondu présente à l'invitation de Roxanne. J'ai d'ailleurs eu la joie de croiser beaucoup de personnes que je connais bien : Roxanne et Philippe de Crécy sont là, Lise est également venue accompagnée d'un superbe étalon, Alexandre, mon sauveur, a aussi fait une apparition très discrète en début de soirée. Maintenant la fête se déroule à côté : la galerie est un vieux bâtiment en pierre de taille, qui présente toute une enfilade de pièces. Les tableaux sont exposés dans la plus grande, celle du devant. Les pièces de l' arrière sont réservées aux cocktails et autres manifestations sérieuses. Pour l'instant, je me promène et j'admire.

Le peintre, Elstir, s'est perfectionné dans les nus. De superbes femmes ont posé pour lui et le résultat est splendide. Les poses alanguies mettent en valeur les corps dénudés et il a su exploiter ces beautés dévoilées grâce à tout un jeu de lumières et d'artifices techniques. Le résultat est vraiment superbe et je suis presque jalouse de toutes ces femmes qui me regardent du haut de leur beauté sans faille.

- Elles sont belles, n'est-ce pas ?

Je me retourne, surprise. Un homme se tient derrière moi, un verre à la main. La quarantaine, grand et bien bâti, de longs cheveux gris rassemblés en queue de cheval, et surtout des yeux d'un gris envoûtant et chaleureux.

- Très belles.

- Mais vous êtes également très jolie, me dit-il avec un petit sourire coquin au coin des lèvres. Je me présente, Elstir, l'auteur de ces croûtes. Je vous offre un verre ?

- Croûtes, vous êtes trop modeste. Quant au verre, qu'est-ce que je risque ?

Je le suis vers le bar, excitée de connaître enfin ce grand homme. Il me présente à plusieurs de ses relations et quelques instants plus tard, un verre de Vodka à la main, nous sommes en train de bavarder comme deux vieilles connaissances. J'ai l'impression que je ne le laisse pas indifférent, d'ailleurs il me propose sans détours d'aller vers le fond de la galerie, un endroit bien plus calme. Après tout, pourquoi pas ? Soudain un attroupement se fait dans la salle, tout près de la cheminée. Curieuse, je me laisse guider par le maître des lieux. Elstir fend la foule et nous nous retrouvons aux premières loges.

Les battements de mon cour s'accélèrent lorsque je découvre la cause de l' attroupement : une jeune femme est debout, face au mur, jambes écartées, bras tendus. Ses cheveux noirs et longs offrent un contraste saisissant avec la blancheur des vieilles pierres contre lesquelles elle s'appuie. Elle est vêtue d'un bustier vert piqueté de paillettes et d'une jupe noire en soie. Pour l'instant, sa jupe est retroussée jusqu'à sa taille et nous laisse admirer une superbe croupe. Un homme est derrière elle en train de lui faire l'amour. Il la tient par les hanches et s'enfonce dans son sexe à grands coups de bassin. Ses mouvements sont réguliers et la brune se met bientôt à gémir, la tête rejetée en arrière. Son partenaire glisse les mains sous elle et dégrafe le bustier. Deux seins magnifiques en jaillissent, la pointe tendue. Lorsque les mains de l'homme se posent sur elles, les gémissements deviennent des cris de jouissance pure.
Je suis toute émoustillée par ce tableau qui dégage un érotisme torride. La verge de l'homme qui ressort pour aussitôt s'enfoncer dans la moiteur du sexe offert enflamme mes sens. D'ailleurs je ne suis pas la seule à ressentir ces choses : l'attention silencieuse du public s'est transformée en froissements de tissu, bruits de fermetures Eclair. Quelqu'un a baissé l' intensité des éclairages, favorisant les étreintes et les caresses osées. A ma gauche, une blonde se laisse tomber sur les dalles du sol et prend dans sa bouche un sexe masculin. Plus loin, deux hommes s'occupent d'une invitée : l'un est en train de lui lécher la chatte, la tête sous sa robe, tandis que l'autre a les mains sous son pull et malaxe sa poitrine.
Soudain quelqu'un se colle dans mon dos. Un souffle chaud me caresse le cou tandis que deux mains se glissent sous mon caraco.

- C'est moi, Alexandre.

Je me décontracte et reporte mon attention sur le spectacle. Un homme s'est rapproché de la brune : il a sorti un sexe impressionnant de son pantalon de smoking et il se caresse, les yeux fixés sur la jeune femme.

- Elle s'appelle Albertine et c'est son mari, me murmure Alexandre.

La brune lève la tête et s'aperçoit de la présence de son conjoint. Elle tend la main vers lui, les yeux noyés de plaisir. L'homme s'approche, elle saisit son sexe érigé et se met à le caresser. Puis elle se casse en deux et ses lèvres se referment sur le sexe de son mari. Sa tête se met à monter et à descendre le long de la hampe rigide. Dans son dos, l'homme qui lui fait l 'amour se met à ahaner.

J'ai de plus en plus chaud. Les mains d'Alexandre sont remontées et se sont refermées sur mes seins. Il aguiche mes tétons qui durcissent. Je sens mon sexe s'ouvrir comme une fleur et mon string s'humidifier. Alexandre bande, sa tige dure s'épanouit dans le sillon de mes fesses et je n'ai aucune difficulté à en percevoir la rigidité à travers le tissu de ma robe.
Devant la cheminée, le trio continue à s'activer : la brune se met à geindre, les coups de boutoir de l'homme dans son dos deviennent de plus en plus violents. Il se retire brutalement d'elle et un jet de sperme vient maculer la croupe de sa partenaire.

La soirée est en train de virer à l'orgie. La vodka qui circule dans mes veines accentue mes sensations. Une ombre surgit devant moi : Elstir. Il se penche sur moi et ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Sa langue agressive envahit ma bouche. Dans l'état où je suis, je n'oppose plus aucune résistance : j'ai trop envie de me faire baiser. Mes mains errent sur sa chemise, défont des boutons, une ceinture. Lorsque je peux enfin m' introduire dans son pantalon, j'y trouve un sexe déjà dressé, prêt à en découdre avec moi. Alexandre caresse toujours mes mamelons érigés. Son sexe est de plus en plus gros. Je soupire de contentement lorsqu'il se décide à abandonner mes seins et à descendre plus bas. Il écarte mon string et s' empare de ma chatte pleine de mouille. Ses doigt explorent mes grandes lèvres sensibles et s'introduisent en moi. Je suis littéralement prise en sandwich entre les deux hommes.
Je repousse lentement Elstir et me penche vers son bas-ventre. Mes fesses se pressent encore plus contre le sexe d' Alexandre qui n'y tient plus. Au moment où mes lèvres emprisonnent la bite d 'Elstir, Alexandre s'introduit en moi d'une poussée rectiligne et violente. Je sursaute sous cette intromission brutale : sa queue est très grosse et distend les parois de mon vagin. Il entame doucement un mouvement de va et vient et au bout de quelques instants, mes chairs trempées se dilatent et accueillent l'intrus de mieux en mieux.

Ma langue s'entortille autour de la hampe du peintre. Je la suce du mieux que je peux et lorsque je la sens palpiter, je me redresse, faisant du même coup sortir de moi le sexe d'Alexandre. Mes deux partenaires sont frustrés. J'enlace Elstir et dans le même mouvement je me suspends à son cou, l' enlaçant de mes deux jambes. Comme il est plus grand que moi, je m'élève le long de son torse et je me laisse doucement descendre sur son sexe, m' empalant le plus profondément possible. Il titube un peu sous mon poids, puis s'accote le long du mur, près d'Albertine.
La jeune femme est en train de subir l'assaut de Philippe, le mari de Roxanne. Elle me sourit, se penche vers moi et nos lèvres se réunissent en un long baiser plein de douceur. Derrière moi, Alexandre s'impatiente. Son sexe se promène dans le sillon de mes fesses et se place en face de l'anneau resserré de mon anus. Il force lentement et me pénètre par là aussi.
Les deux verges me possèdent maintenant totalement. La langue d'Albertine étouffe mes gémissements. Je suis complètement empalée sur ces deux tiges qui me labourent, séparées seulement par une mince paroi qui envoie toutes sortes de sensations affolantes dans tout mon corps. Je me mets à monter et à descendre sur ces pieux. Mon clitoris heurte le pubis d'Elstir chaque fois que je redescends.
C'est très fort. Albertine se rapproche encore plus de moi. Sa bouche explore mon cou et accroche la pointe d'un de mes seins. Ça en est trop. La jouissance me prend par surprise et je crie de plaisir une première fois, violemment. La houle qui agite mon ventre provoque l'orgasme d'Elstir. Je reste accrochée à lui car dans mon dos, Alexandre continue à me sodomiser. Mon fourreau étroit enserre son membre congestionné. Il accélère brutalement et se fiche au plus profond de moi. Je sens un jet brûlant m'inonder et je jouis une seconde fois.

 

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