Vivement ce soir
Il était tard et je pressais le pas pour rejoindre
au plus vite mon rendez-vous du soir, fendant la nuit de ma démarche rapide et
de mes souliers effilés. J'étais vêtue d'une jupe noire arrivant à peu près aux
genoux, d'une veste de même couleur, sous laquelle je portais un chemisier de
soie. Un petit vent frais agaçait mes tétons qui se durcissaient sous mon
soutien-gorge, et chaque pas me rappelaient en haut de mes cuisses la limite de
mes bas.
Je me rendais en toute hâte chez un de mes amants,
avec qui je passais souvent des moments d'une grande intensité, et la simple
évocation des nuits passées en sa compagnie suffisait déjà à me rendre humide,
alors que je ne faisais que marcher dans la rue. Le vent s'engouffrait parfois
sous ma jupe, caressant ma chatte nue et me faisant toute entière
frissonner. Une fois dans l'ascenseur, je me suis cambrée au maximum, tendant
à l'extrême le tissu de mon chemisier sur ma poitrine gonflée. Mes yeux étaient
légèrement opaques, et mes lèvres ainsi que mes pommettes rougies par
l'excitation. Le reflêt que me renvoyait le sempiternel miroir était clairement
celui d'une femme prête à s'abandonner à la luxure.
Je suis arrivée à destination et la porte était
déjà légèrement entrouverte, n'attendant plus que moi. Je suis entrée à pas
feutrés, et j'ai tout de suite été happée par deux mains solides, qui ont saisi
mon corps comme s'il s'était agi d'un fétu de paille pour le plaquer contre un
mur sans plus de façons. Je n'ai pas résisté, me livrant avec délice à cette
étreinte à la fois douce et brutale. Mon amant a enfoncé sa langue très loin
dans ma bouche, puis l'a retirée et l'a enfoncée plus loin encore, déclenchant
automatiquement chez moi un intense désir de recevoir sa queue. Il a léché le
pourtour de ma bouche grande ouverte du bout bien dardé de sa langue, et son
souffle semblait délicieusement frais sur mes lèvres recouvertes de
salive. Mes seins étaient plaqués contre sa poitrine, et ses mains l'étaient
sur mes fesses. Je sentais contre moi la barre de sa queue qui bandait très dur
dans son pantalon.
Pendant quelques minutes, nous n'avons fait que
nous embrasser. Sa bouche m'excitait énormément, je n'en avais jamais assez, et
pendant ce temps je remuais doucement le bassin contre sa queue, dont la
proximité me mettait dans tous mes états. J'ai attendu un moment avant de
refermer dessus ma paume avide, et il a gémi alors que j'exerçais une pression
de plus en plus ferme. En même temps, ses mains qui jusqu'alors tenaient mes
fesses prisonnières ont commencé à remonter lentement, très lentement, le tissu
de ma jupe le long de mes cuisses gainées de bas. Ce contact m'a faite
frémir, car au travers des bas toute caresse est magnifiée jusqu'à parfois
devenir presque insoutenable, et j'ai serré plus fort la queue qui ne faisait
que grossir au creux de ma paume.
J'ai attiré mon charmant comparse à ma suite en
une pièce plus accueillante de son appartement, je l'ai fait assoir au fond d'un
canapé, puis je me suis installée à califourchon sur ses genoux. J'ai
commencé à défaire lentement sa braguette, ouvrant d'abord le pantalon, puis le
caleçon. En libérant sa queue de sa prison de tissu j'ai senti le feu s'emparer
de mon ventre. Ma chatte était plus mouillée que jamais, et tandis que je
m'occuppais de son sexe il s'occupait toujours de ma jupe, faisant durer le
plaisir en la remontant vers ma taille.
Il a doucement carressé les deux globes de mes
fesses, puis a dirigé ses doigts vers ma fente brûlante. J'ai haleté, je
pouvais déjà imaginer ses doigts s'immiscer en moi, caresser doucement mon
clitoris avant d'enfoncer son index dans mon vagin. Il a écarté légèrement
mes grandes lèvres afin de m'ouvrir à ses caresses pendant que je caressais
doucement sa queue. Je le branlais d'un geste lent et ferme, dégageant son gland
et tendant sa peau au maximum puis le recouvrant presque entièrement dans le
mouvement contraire, avant de le dénuder à nouveau, implacable. De l'autre main,
je caressais ses couilles, les massant doucement. Je me suis penchée pour
l'embrasser à nouveau, chavirée par l'expression de plaisir qui se lisait sur
son visage. Plus mes caresses lui plaisaient et plus il enfonçait rapidement
ses doigts en moi, et plus je me mettais à penser que notre position était peu
propice à ce que nous étions en train de faire. D'un bond je me suis dégagée de
son étreinte et je me suis agenouillée devant lui, léchant avec avidité son
gland luisant. Je n'ai pu m'empêcher de parsemer sa queue de baisers désordonnés
avant de l'engloutir entièrement dans ma bouche, resserrant bien mes lèvres et
ma langue autour de la hampe gonflée et palpitante.
Le sucer m'excitait tellement que je me sentais
devenir liquide. J'ai porté une de mes mains à ma chatte et j'ai commencé à
caresser délicatement mes petites lèvres et mon clitoris au rythme auquel je le
suçais. J'étais si mouillée que mes doigts glissaient complêtement sur ma
chair chaude, et je sentais mon coeur battre de plus en plus vite. J'aimais
particulièrement quand ses doigts venaient à la rencontre de mes lèvres
écartelées autour de sa bite, les caressaient, puis s'attardaient sur ma
joue. Mon complice a attrappé ma taille et m'a faite regrimper sur le sofa à
ses côtés. Je me suis cambrée pour suivre le mouvement que sa poigne de fer
imposait à mon corps, tout en ne lâchant pas sa queue dont je me régalais. Il
s'est mis à me doigter la chatte avec trois doigts, et j'ai relevé la tête pour
reprendre mon souffle, mise à mal par l'intensité de cette caresse. Je sentais
ses doigts remuer en moi, habiter ma chatte peu habituée à ce traitement, et
cette sensation était à la fois déconcertante et terriblement excitante. Je
me sentais de plus en plus chaude, et je sentais mes petites lèvres et mon clito
qui gonflaient de plaisir. J'ai tendu la main pour me toucher et toucher ses
doigts, tout recouverts de mouille. J'ai massé mon clitoris et j'ai eu envie
d'enfoncer plus loin sa queue dans ma bouche, de la sentir au fond de ma gorge,
d'avoir les machoires grandes ouvertes, écartelées autour de cette imposante
masse de chair.
Puis il s'est mis à faire aller et venir son autre
index de ma chatte à mon cul, le barbouillant de mouille afin de faciliter
l'intromission de son doigt. Une fois qu'il l'a eu enfoncé de quelques
centimètres, il s'est mis à coordonner le mouvement de ses deux mains, me
prenant de deux gestes complémentaires et jumeaux. J'étais de plus en plus
excitée, et l'idée d'être ainsi offerte à sa vue, les cuisses largement
écartées, les jambes ornées de bas, me gênait un tout petit peu et me rendait
surtout complêtement folle. Dans ma bouche sa queue me semblait de plus en
plus grosse, de plus en plus longue, et à mesure que je sentais venir l'orgasme
j'avais une envie croissante de sentir tout son sperme jaillir comme d'un geyser
au fond de ma gorge. Il me caressait de plus en plus fort, enfonçait ses
doigts loin en moi, me mettait au supplice... Si je n'avais pas eu la bouche
pleine j'aurais crié, mais je ne pouvais émettre que des gémissements
étouffés.
Puis il a murmuré qu'il allait jouir, et ça a été
le coup de grâce: pendant qu'il éjaculait dans ma bouche je me suis mise à jouir
aussi, me laissant aller au feu d'artifice qui explosait dans mon ventre. Je
suis restée un moment la tête sur son ventre, reprenant mon souffle. Ensuite je
me suis réfugiée dans ses bras, m'abandonnant à la douceur de son
étreinte. En songeant que je n'étais pas là depuis beaucoup plus de cinq
minutes j'ai souri, une goutte de liqueur nacrée coulant sur ma lèvre
inférieure.
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