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Soirée bien arrosée

Une soirée bien arrosée

Cela faisait bien trois quarts d'heure que j'étais assise devant mon miroir. La fenêtre de ma chambre dévoilait un ciel recouvert de nuages et teinté de pluie. L'ambiance était plutôt maussade, rien ne me faisait envie, alors j'avais entamé un consciencieux brossage de mes longs cheveux roux, les faisant onduler de la main, la tête inclinée de côté.

Comme cela m'arrive régulièrement, je détaillai mon corps du regard en même temps, pour en contrôler chaque parcelle. Je ne suis pas vraiment un mannequin. Mon mètre soixante me résume assez bien : je suis petite. Petits yeux en amande, nez court, cou très fin et hanches étroites, petits seins aussi - du 90 B, le format étudiante banale - en bref, les mecs me disent souvent que j'ai un corps de poupée.

Je passe inaperçue dans les groupes. J'en profite pas mal, en fait : les mecs lourds ne viennent pas me saouler. Mais je ne crois pas à la beauté innée. Le charme, ça se travaille. Il n'est pas impossible de séduire ceux que l'œil remarque, même les plus beaux, du moment que l'on se tient prête. Cela demande un entraînement régulier, alors devant mon miroir, je contrôle mon allure.
Pas de cernes sous les yeux (ras), la peau légèrement satinée (ras), mon visage reste frais (ras), aucune impureté ni pollution extérieure. Je jette à peine un regard à mon profil ; il demeure fin et élancé, comme il l'a toujours été par-delà les pires excès. C'est ma botte secrète.

J'entraîne mes sourires et mes expressions ; j'accorde une attention toute particulière aux regards. Si je ne peux pas me faire comprendre en un coup d'œil, je cours le risque de perdre un temps précieux - je déteste autant perdre mon temps qu'être mal comprise.

Au final, devant mon miroir un peu trop large pour mon maigre corps assis, j'ai surtout constaté à quel point mon physique évolue peu et admiré la finesse et l'éclat de mes cheveux longuement brossés - c'est beau, d'avoir vingt-quatre ans - jusqu'à ce que mon portable se mette à sonner.

- Salut la chaudasse ! a crié une voix enjouée.(Ça, c'est ma copine Sandy)

- Va chier, grosse truie.

- Sors tes beaux habits, Clara. On sort.

- Hon-hon (grognement négatif). Pas possible, désolée. Je suis occupée.

- On me la fait pas, Barbie girl, je te connais. T'es encore vautrée sur ton parquet à te refoutre du vernis plein les ongles, une connerie dans le genre.

- Tu m'emmerdes, Sandy. Je suis occupée, un point c'est tout.

- Ou alors tu te chatouilles la minette avec ta cuiller en bois, vilaine cochonne.

- Va te faire fourrer, vieille frustrée.

- Si tu restes cloîtrée un Samedi, t'étonnes pas de ne pas avoir une belle queue à ton service.

- Je me procure les queues quand j'en ai besoin.

- Allez, on va tester le pub géant qui a ouvert la semaine dernière. Je t'attends à l'entrée dans vingt minutes. Te fais pas prier !

Sandy a raccroché. Quelle pétasse celle-là, toujours à monter des plans sans demander leur avis aux autres. Je ne supporte pas qu'on entrave ma liberté, j'avais donc la ferme intention de continuer à cajoler mes si jolis cheveux et puis, je ne sais pas ce qui m'a pris. Sur une impulsion j'ai enfilé mon manteau orange, celui avec une capuche, qui me donne l'air d'un lutin farfelu, et je me suis élancée vers le pub. Sandy m'a pris le bras et m'a entraîné à l'intérieur.

L'ambiance était apocalyptique : il y avait un monde fou, produisant un brouhaha insupportable. Sandy et moi avons trouvé une table vers le fond, posé nos culs sur les chaises et prié pour avoir droit à un verre avant la nuit.
On a examiné la déco le temps - interminable - qu'un serveur nous découvre. C'était plutôt réussi : ils avaient disséminé des longues tables bordées de chaises énormes, tout en bois vieilli, entre les murs colorés à l'australienne. Sympa mais un peu trop grand, et dans tout ce bordel il fallait gueuler pour se faire comprendre. Du coup, on a vite renoncé à discuter.

Après peut-être dix minutes, subitement, ma chatte s'est mise à chauffer sérieusement. J'ai tenté de me calmer, mais comme il faisait chaud et que les beaux mecs ne manquaient pas, ça ne s'est pas arrangé. Bientôt, j'avais clairement envie qu'une bite toute chaude se glisse entre mes jambes, tout de suite.

Je me suis rendu compte que mon regard restait fixé sur un garçon de belle carrure, seul à sa table dans un coin du pub. Il avait l'air dans la lune. Je me suis demandé à quoi ressemblait sa queue. Je me suis demandé comment ça serait de sentir ses mains sur mon corps, et sa langue sur ma chatte, ça n'a pas tardé à devenir insupportable.

- Sandy, tu peux me rendre un service ?

- Bien sûr ma pute.

- Tu vois le mec dans le coin, à droite ?

- Tout seul à sa table ?

- Va t'asseoir à côté de lui et fais-le parler.

- Tu veux que je le drague, et c'est un service pour toi ?

Je l'ai laissée s'installer avant d'approcher. Je me suis posée à l'autre extrémité de la table. Le mec était surpris que Sandy se soit assise là, il avait l'air de répondre par pure politesse. J'ai fait semblant d'apercevoir un truc par terre pour passer sous la table, et j'ai progressé à quatre pattes vers leurs jambes. Qu'est-ce que j'étais encore en train de faire ? Quand je me tape ce genre de délire, j'ai l'impression d'entendre ma grand-mère, elle me répétait sans cesse quand j'étais gosse " ma jolie Clarina, quelle bêtise prépares-tu cette fois ? ".

Je suis arrivée au niveau du mec. Il avait les jambes très écartées sous la table. Comme s'il m'attendait. J'ai tapoté la cheville de Sandy pour qu'elle comprenne. Après tout ce que je lui ai fait, la pauvre a tilté tout de suite et m'a balancé un coup de pied jaloux. Elle a avancé sa chaise pour que personne ne puisse apercevoir quoi que ce soit.

J'avais soif de sexe, aussi ai-je posé mes mains bien à plat sur l'entrejambe du mec. Il a eu un grand sursaut. Pas moyen de lui laisser le temps de réagir : j'ai déboutonné son jean et baissé le slip. Sa bite s'est dressée sans que j'ai à la toucher. J'ai ouvert ma bouche, l'engouffrant toute grande. Elle frissonnait déjà. Le mec a baissé la tête pour me voir. Il n'osait rien dire ni rien faire. Sandy prenait plaisir à continuer de le faire parler comme si de rien n'était.

Il s'est brusquement avancé pour mieux me dissimuler. J'ai léché sa queue, frôlé ses cuisses. Son membre n'était ni énorme ni minuscule. C'était somme toute une bite raisonnable par laquelle on se laisserait baiser volontiers. Le mec n'en revenait pas. Il n'avait toujours pas décidé comment se comporter. J'ai décidé à sa place.
L'avantage d'être petite, c'est qu'on peut se contorsionner facilement. Je me suis retournée et, prenant appui sur mes bras, j'ai propulsé mon cul en arrière jusqu'à ce qu'il soit sur ses jambes. La table me coinçait le dos. J'ai amené mes lèvres collantes frotter son gland palpitant. D'un grand coup vers le bas, je me suis empalée sur son dard comme on enclenche une cartouche dans un chargeur. Je me suis retrouvée avec une excroissance chaude dans la chatte et ça m'a arraché un cri de contentement - totalement anodin au milieu du chahut ambiant.

Il a posé les mains sur mes fesses et les a caressées, mais je dirigeai. Bloquée par la table, je procédais lentement, faisant descendre mon trou par un mouvement enroulé des hanches. Sa queue faisait finalement un bon diamètre et mon minou est plutôt étroit, elle m'écartait largement les lèvres. Quelle belle idée j'ai eu de venir me frotter sur sa queue ! Les bites sont toujours plus fermes quand on les stimule en public, sous le risque d'être surprises. Ah, qu'est-ce que j'aime la fantaisie ! Les queues y sont de la meilleure qualité.

Les sensations étaient fortes et piquantes. Je me sentais envahie. En plus mes bras fatiguaient, ce qui ajoutait au délice. Le mec avait les jambes qui tremblaient de plaisir. Cette pute de Sandy m'a caressé l'intérieur de la cuisse pour m'émoustiller. Encastrée dans un espace restreint, concentrée sur les décharges électriques engendrées par les entrées/sorties du membre brûlant, je commençais à sentir une jouissance croissante. Mes jambes s'écartaient de plus en plus pour inviter mon visiteur à approfondir sa progression.
D'un seul coup, les mains m'ont repoussé. Le mec m'a mis un doigt dans le cul et juste après, il a amené mon anus vers sa bite où il m'a empalée de nouveau. Les sensations sont devenues explosives. La queue écartait des chairs extrêmement resserrées, c'était aussi douloureux que jouissif. L'étroitesse du lieu ne semblait pas la déranger, elle forçait toutes les résistances qui se dressaient sur son passage. On ne m'avait jamais défoncé le cul à ce point.

La main baladeuse n'a pas tardé à me stimuler le clitoris, et comme Sandy a un long passé dans la pratique du clito les stimulations mêlées m'ont fait jouir en deux minutes. J'ai crié abondamment sous la table.

Au bout d'un moment le mec m'a repoussé et m'a attirée vers lui. Il a agrippé mes cheveux et a éjaculé dessus. Le petit salaud ; je l'avais surpris et mis mal à l'aise, il voulait me gêner à mon tour. Seulement, je suis très attachée à mes cheveux. Pour me venger, j'ai attrapé sa queue et l'ai sucé jusqu'à la moelle. Ma bouche est aussi petite que le reste, c'est vrai ; mais ça n'empêche rien. Surtout que la queue devenait molle et prenait beaucoup moins de place.

Peu importait : j'ai tété sa nouille ramollie pour la réchauffer, je lui ai léché les couilles tout en le branlant, jusqu'à ce que sa bite gonfle à nouveau. Il a cru à son bonheur mais j'aurais le dernier mot : je l'ai sucé à grands allers-retour de gorge, mes mains ancrées dans ses fesses à travers son jean, je l'ai laissé profiter du spectacle de ma chevelure déployée sur son entrejambe, qui ondulait épisodiquement.
Ça a dû le stimuler pas mal, parce qu'il n'a pas été long à éjaculer.

D'abord j'ai pensé boire tout ça. J'avais bien mérité un repas reconstituant. Au lieu de ça, j'ai dirigé sa queue vers son sweet-shirt et l'ai laissé déverser sa semence sur ses fringues. Je me suis retirée à reculons, et à ce moment-là seulement, je me suis rendu compte que Sandy n'était plus là.
Elle m'a expliqué qu'elle était partie pendant ma deuxième sucette. Le gars était en telle extase qu'il avait fermé les yeux et rejeté la tête en arrière. Les clients des tables voisines ont dû bien rigoler en voyant le tapis de cheveux roux sur son entrejambe. Ah, sacrée Sandy ! Elle est marrante, on s'éclate bien toutes les deux.

Bon, faut que je range cette feuille avec les autres. A une époque, j'avais un système de notation pour les classer. Voyons les autres. Faudra que je les compte, un de ces jours. Alors…
Pff, c'est sans espoir, y'a bien deux cent feuilles dans cette boîte. Je renonce. Je les écris bien plus vite que je ne les relis. Ça fera une expérience anonyme de plus dans la pile.


Clara  

© 2006 joviweb

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