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Train - touchette

Train-touchette

- Le train 1732 en provenance de Vintimille, à destination de Grenade, va entrer en gare quai n°3. Ce train partira à 20 h 34 et desservira les gares de Marseille, Montpellier, Perpignan, Barcelone, Valence et Grenade. Eloignez-vous du quai, s’il vous plait.

Pour une fois, aucun retard à signaler, les horaires semblent respectés, ce qui est très rare de nos jours, surtout au moment des départs en vacances… On ne va pas s’en plaindre, c’est ce que je me dis en rassemblant mes affaires. Ce départ précipité me plaît beaucoup : en fait, Julie, ma collègue de bureau, m’a appelée en catastrophe hier soir. Vous vous souvenez de Julie ? Je garde d’excellents souvenirs de sa table de cuisine… Elle a loué avec un groupe d’amis une villa à Malaga, en Espagne, pour un mois. Or, une de ses amies est malade et elle a pensé que je pourrais la remplacer au pied levé. J’ai aussitôt accepté et me voici donc sur le quai de la gare, prête à aller passer l’été en Espagne. Nous sommes trois à faire le voyage en train, les autres membres du groupe devant nous rejoindre plus tard, soit en voiture, soit en avion. La compagne de Julie s’appelle Jane. Les présentations ont été vite faites, Jane gère un site Internet, s’occupant particulièrement de sa lettre hebdomadaire. Elle m’a tout de suite plue, et lorsque nous nous sommes embrassées, il m’a semblé que c’était réciproque…

Le train s’immobilise dans un effroyable grincement de freins. Julie ouvre la marche, Jane me suit. Il faut se battre, porter les sacs, jouer des épaules. Nous réussissons à grimper dans le bon wagon. Notre compartiment est assez vite trouvé et nous pouvons enfin respirer un peu. Julie stocke nos bagages dans les filets. Sur la pointe des pieds, les bras en l’air, sa petite robe bleue remonte sur ses cuisses nues et nous laisse entrevoir un joli string bleu ciel. Jane me lance un coup d’œil complice et me sourit. Elle est rousse, ses cheveux mi-longs sont attachés dans son dos, ses yeux verts pétillent de malice. Elle a revêtu un short en jean et un body noir très sexy qui moule une poitrine ravissante. Elle a de longues jambes fuselées et a mis des tennis pour être plus à l’aise. Quant à moi, j’ai opté pour un jean noir et un tee-shirt blanc, j’ai attaché mes cheveux et je me suis très discrètement maquillée, un soupçon de noir pour rehausser mes cils et allonger mes yeux bleus, un rien de rouge à lèvres.

Un coup de sifflet retentit, le train s’ébranle, nous sommes partis… Je commence à respirer, soulagée de la tension du départ. Il faut dire que ça s’est fait très vite et que j’avais besoin de mettre de la distance entre Roxanne, Arnaud et tous les autres…

Le ronron du train est agréable. Notre compartiment est vide, ce qui nous permet de nous mettre à l’aise. Julie enlève ses chaussures et replie ses jambes sous elle, je fais de même, en face d’elle. Jane reste sagement assise au bout de la banquette, près de la porte du compartiment. Nous papotons un peu et j’apprends que nous serons six en tout, trois hommes et trois femmes, à nous partager la villa qui est située au bord de la mer et qui est dotée d’une piscine. Du personnel d’entretien nous évitera toute tâche ménagère, c’est vraiment de vraies vacances de luxe…

- Qu’en dis-tu ? me demande Julie.

- C’est parfait pour moi !

- Et pour moi aussi, rajoute Jane, tu es un ange pour nous avoir organisé de telles vacances… Ça va être génial, une piscine, des mecs, hum… Ils sont mignons au moins ?

- Tu verras ça par toi-même, mais tu peux me faire confiance, n’est-ce pas, Oriane ?

- Oui, pour ça, on peut lui faire confiance…

Nous devons arriver à Grenade vers 7 h 00 demain matin. Au bout d’un moment, je laisse tomber la revue que je feuillette et je ferme les yeux, bercée par le bruit du train. Julie éteint la lumière du compartiment, ne laissant qu’une veilleuse allumée.

- Je suis énervée, je vais faire un tour dans le couloir, nous dit Jane.

Elle se lève et sort. Dès que la porte se referme, Julie laisse son coin de banquette et vient s’asseoir à mes côtés . Je sommeillais un peu, mais là, je suis tout à fait réveillée. Telle que je connais Julie…

- Comment la trouves-tu ?

- Superbe, j’adore les rousses, et toi ?

- Oh oui…

Sa main se pose sur ma cuisse. Je sens ses ongles crisser sur mon jean. Je devine bien ce qu’elle veut, et comme j’en ai aussi envie…

- Tu as déjà baisé avec elle ?

- Hum, va savoir.. Ses yeux brillent, fugacement éclairés par la lumière du couloir.

- Tu veux me faire plaisir ?

- Pourquoi pas ?

Je l’attire vers moi et colle mes lèvres contre son oreille. Je lui chuchote ce que je veux. Elle hésite un court moment puis se redresse.

- Ok…

Elle se déhanche un peu et son slip glisse sur ses jambes. Je me laisse glisser sur le sol et m’agenouille à ses pieds, le visage à hauteur de son pubis.

- Approche Julie, viens te faire lécher…

Elle obéit. Je relève sa petite robe. Son sexe est déjà trempé. Je remonte lentement le long de sa fente finement ourlée et elle ne peut se retenir de gémir lorsque je débusque la perle nacrée de son clitoris. J’aspire son petit bouton et me mets à le mordiller, à l’agacer entre mes incisives. Julie ne se retient plus. Elle se met à geindre. Elle attrape le filet à bagages de ses deux mains et bascule le bassin vers moi, s’offrant sans aucune pudeur à la caresse de ma langue.

Soudain la porte s’ouvre brusquement. La lumière nous inonde. Jane entre dans le compartiment.

- Tout va bien à ce que je vois, je peux me joindre à vous ?

Sans attendre la réponse, elle referme la porte et s’approche de Julie, toujours agrippée au filet à bagages. Je continue impitoyablement à agir sur son clitoris. En même temps, j’introduis deux doigts dans son vagin et de l’autre main, j’explore ses fesses musclées. Julie pousse de petits cris qui ressemblent à des jappements de chiots apeurés. Jane ne reste pas inactive : plaquée derrière Julie, ses mains s’activent sous la robe de coton et emprisonnent deux seins dont les pointes dardées ne demandent qu’à être caressées. Jane les saisit entre le pouce et l’index et se met à les faire rouler. Une houle agite les reins de Julie. Mon index force légèrement et pénètre dans son anus. Je bouge mes doigts en cadence, ma langue accélère sa pression sur son clitoris inondé de mouille. Elle ne peut pas résister longtemps à un tel traitement et rugit véritablement avant de retomber sur la banquette, anéantie par la puissance de son orgasme.

Je me relève et fais face à Jane. Elle est un peu plus grande que moi et je suis obligée de relever la tête vers elle pour l’embrasser. Ses lèvres sont douces, je savoure leur contact et nos deux langues s’enroulent en un long ballet de sensations. Mes mains caressent ses seins, réveillant les mamelons qui durcissent. Je baisse son bustier après avoir dégagé les bretelles et mets à jours deux fruits superbes. Je sens ses mains qui s’affairent sur les boutons de mon jean et je regrette fugitivement de ne pas avoir opté pour une jupe ou une robe qui aurait facilité un effeuillage rapide. Je me tortille pour lui faciliter la tache. Mes lèvres happent un téton, je saisis l’autre avec une main. Je perçois la caresse de sa main entre mes jambes. Mon jean est sur mes talons, je suis en slip, complètement trempée, prête à jouir tellement je suis excitée de la sentir contre moi. Cette fille me trouble, elle fait naître en moi des sensations grisantes. Sa main rassemble le tissu de ma culotte de façon à n’en faire qu’un filet qu’elle glisse dans la fente de mon sexe et qu’elle se met à faire bouger latéralement. Je prends ses deux seins dans mes mains et les rapproche l’un de l’autre. Leurs pointes ont doublé de volume. Je passe de l’une à l’autre avec ma bouche, titillant , agaçant, mordillant la chair tendre et sensible. Jane se met à gémir et arrête de me caresser, au bord de l’orgasme.

Doucement je la repousse en arrière. Julie est restée sur la banquette, sonnée par le plaisir qu’elle a éprouvé, ce qui m’arrange égoïstement car je vais pouvoir profiter pleinement de Jane. Je me déshabille complètement pendant que Jane en fait autant. Elle a un corps superbe, deux seins au galbe parfait, un ventre plat, une légère toison couleur de feu au niveau du pubis et deux jambes longues et finement musclées. J’envie les filles qui ont de beaux seins. Les miens sont petits et ne se font remarquer que par leur pointe brune qui saille sous le coup de l’excitation, comme en ce moment. Je m’avance vers elle jusqu’à ce que nos corps se frôlent. Ma main descend vers la fente de son sexe. J’introduis lentement mon index dans son vagin. Ses chairs sont chaudes, elle est pleine de mouille.

- Tu es belle, lui dis-je.

Ses yeux verts brillent dans l’obscurité du compartiment. Sa peau est douce, mon doigt remonte et se pose sur le capuchon de son clitoris. Je la sens frémir imperceptiblement. Soudain, le train ralentit et traverse une gare endormie. Le wagon tressaute et nous perdons l’équilibre, pouffant de rire, emmêlées sur la banquette. Nous nous retrouvons l’une sur l’autre. Je caresse chaque coin de sa peau, chaque vallée, chaque creux, et me retrouve à cheval sur elle, la tête entre ses jambes.

- Attends, me dit-elle…

Elle se contorsionne, attrape son sac qui traîne sur le sol. Je ne m’occupe plus de rien, entièrement concentrée sur son sexe. J’en écarte tendrement les lèvres, m’enivrant de ses senteurs marines. Je l’investis de deux doigts, entamant les mouvements du coït tout en lapant sa chatte inondée. Jane se met à geindre, unissant ses cris aux miens. Soudain, je sens quelque chose glisser dans la raie de mes fesses. Je n’ai pas le temps de réagir, je suis pénétrée par un objet volumineux. Les parois de mon sexe se dilatent, je suis envahie profondément. L’objet se met à bouger, sortant à la limite de ma chatte et regagnant l’espace abandonné aussitôt. C’est une situation grisante et j’ai du mal à retenir la houle qui monte en moi. Soudain l’objet sort et remonte plus haut. Deux doigts prennent sa place dans mon vagin. L’objet stoppe en face de l’anneau resserré de mon anus, tergiverse et s’enfonce inexorablement. L’étroit conduit se dilate, envoyant une multitude de sensations dans mes reins. Je jouis violemment, lâchant Jane. Lorsque je reprends pied, elle me tend un god noir.

- À toi, me dit-elle.

Je saisis l’objet encore luisant de mes sécrétions et le fais aller et venir le long de sa fente mouillée, m’attardant sur son clitoris, puis redescendant à l’orée de son vagin.. Jane se met à haleter, elle respire de plus en plus fort, son corps se cambre à chaque passage du membre factice sur son clitoris, elle se met brutalement à crier :

- Fuck, fuck me !

J’enfonce le godemiché en elle et, dans le même temps, mes lèvres viennent emprisonner son petit bouton. Jane jouit en m’enserrant brutalement la tête entre ses cuisses.

Lorsque je me réveille, il est un peu plus de cinq heures. Le train avance très vite, le rythme des rails est hypnotique. Je suis tout contre Jane qui dort encore. Julie est couchée sur la banquette d’en face, un duvet la recouvre. J’approche tout doucement mes lèvres de celle de ma nouvelle amie. Je sens un quelque chose de dur me gêner. Je repêche l’objet du délit contre mon dos douloureux : c’est le god noir qui ravive des souvenirs récents entre mes cuisses serrées.

- Allons, me dis-je, ces vacances commencent bien.

 

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