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Histoire de pressing

Une histoire de pressing


Dieu que la nuit était froide !
Marchant à petits pas sous les trombes d'eau qui l'assaillaient, Mike tâchait d'avancer dans la nuit parisienne. Avait-il pris le bon chemin, au moins ? Il ne tarderait pas à le savoir. Il y avait ce grand magasin à la devanture noire qui faisait le coin de la rue... Oui, la vitrine se dessinait peu à peu derrière le rideau de pluie.

Quelle foutue idée ç'avait été de garder son linge sale pour cette nuit ! Ce n'était pas tout d'avoir trouvé une laverie ouverte 24h/24 ; il aurait pu changer ses plans en voyant le temps.
Mais il était concentré sur son bricolage, et comme ça le prenait rarement, il valait mieux qu'il aille au bout.
D'ailleurs il aimait bien se promener seul dans les ruelles calmes, traverser le silence irréel après les fracas sonores de la journée. Enfin seul, d'accord, mais seul sous la pluie, c'était beaucoup moins attrayant !

Bien qu'il soit inondé de la tête aux pieds, les gouttes parvenaient encore à ruisseler sur son visage, offrant une prise parfaite au froid. Mike se sentait transi jusqu'aux os.
Son sac de linge ballottait contre son flanc droit, la lanière commençait à lui brûler l'épaule, de sorte que le tableau était complet : il avait froid et en plus, la moitié de ses muscles envoyaient des signaux de souffrance.

Ce voyage solitaire ressemblait à une longue pénitence ; il ne fut pas mécontent de voir la lumière surgir de l'ombre.
Le pressing, enfin ! Il entra au sec et se frotta les pieds sur le paillasson en laissant son sac s'abattre lourdement sur le sol. Instantanément, il frissonna de tout son corps. La chaleur environnante fit ressortir le froid emprisonné dans ses vêtements, et il en avait trop emmagasiné, la fraîcheur refusait de disparaître.
Il s'aperçut soudain qu'il n'était pas seul dans la pièce. Un peu plus loin sur la gauche, une fille s'occupait d'une machine, lui tournant le dos. Mike se dirigea vers la droite, choisit une machine au hasard, y vida son sac. Il jeta la machine et chercha sa monnaie dans sa poche.
Il tremblait de froid et, la seconde fois qu'il croisa la fille du regard, il se sentit irrésistiblement attiré. Ses longs cheveux bruns ondulés formaient un rayon de soleil dans ce paysage gris et fade. Elle lui tournait toujours le dos.

Il s'approcha d'elle, lentement. Elle portait une robe qui descendait sous ses genoux, et même de dos on devinait une poitrine assez généreuse de l'autre côté de son corps. La fille ne réagissait pas à son approche. Quand il l'eut rejoint, il plaqua instinctivement les mains sur ses fesses .
Elle sursauta, prise par surprise, et ne bougea plus.

Dans ce sursaut, Mike prit conscience du corps féminin sous ses doigts. Les fesses plates étaient entourées de formes généreuses, disposées aux plaisirs charnels. Son attente semblait indiquer qu'elle attendait de voir ce qu'il savait faire de ses mains avant de choisir si elle se laisserait aller ou le repousserait.
Mike navigua sur toute la surface de ses fesses, s'imprégnant de la topographie des lieux.
Et pourquoi pas, après tout. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas glissé sa queue dans une chatte douillette. Il remonta vers les hanches, qu'il effleura. Il passa la main sous son pull et chatouilla le nombril par-dessus la robe.

Les fesses qu'il venait de parcourir reculèrent et vinrent frôler la bosse à travers son jean. Son sexe se réveilla furieusement, s'enflammant dans son slip. Le contact était prometteur de délices lascifs. Mike monta s'occuper des seins ; il ne fut pas long à passer sous la robe, et découvrit un élégant soutien-gorge à colombages, surélevé d'une dentelle qui entourait des formes opulentes.
Le corps commença à onduler sous ses caresses. La fille mit les bras en arrière et lui caressa les cuisses, puis les fesses. Mike se colla à elle et ses vêtements humidifièrent instantanément la robe et le pull. Mike se serait cru en pleine mer, en train de caresser une sirène.
Ces seins-là ne devaient pas avoir beaucoup de concurrent dans le coin ; ils valaient la peine qu'on les parcourt longtemps, juste pour être sûr de se rappeler pareille chaîne de montagnes une fois qu'elle aurait disparu de votre vue.
Sa compagne lui frottait le pubis des fesses, manifestant de plus en plus clairement la présence de ses reins cambrés. Elle s'offrait à son désir et Mike ne manqua pas d'en profiter.
Lâchant un sein - mais refusant d'abandonner le second - il souleva le bas de la robe, caressa une jambe puis une fesse. Finalement, il s'accroupit en oubliant les seins ; ce cul plat cachait une autre merveille de lingerie écarlate, qui mettait les hanches très en valeur. Mike lécha les contours de la culotte, flattant la croupe au passage.
Les jambes s'écartèrent un peu plus sous ses caresses. Baissant par à-coups la culotte, il dévoila une chatte timide et bien entretenue ; les lèvres étaient renflées et agréables au toucher.

Sa langue y déclencha des sécrétions goûteuses ; apparemment, le minou n'attendait plus qu'un compagnon de jeu. Mike se redressa et pénétra la chatte avec délicatesse. Le fille eut un grognement de plaisir, qu'il approuva volontiers. Il commença par ne pas s'aventurer trop loin, afin de s'assurer que l'endroit convenait à son dard.
Celui-ci semblait très bien s'entendre avec la propriétaire des lieux. Tous deux poussèrent un soupir de plaisir ; maintenant que les présentations étaient faites, il pénétra plus avant, entraîné par la chaleur intense qui régnait à l'intérieur.

Bientôt, il s'y trouva si bien qu'il serra la fille par les hanches et s'avança à mouvements lents et profonds. Le ventre qu'il visitait était d'une chaleur irrésistible au cœur de cette nuit froide. Sa queue se mouvait dans une antre bien pourvue et confortable ; après la traversée des grandes eaux, rien ne pouvait être plus agréable.
Miky poursuivit sa visite de la caverne, sa partenaire debout devant lui, appuyée à la machine. Elle soupirait de satisfaction.

Après un temps, il eut envie de changer de position, mais il ne voulait pas trahir leur anonymat respectif ; l'idée de l'effraction sexuelle nocturne lui plaisait assez.
Il posa ses mains sous ses cuisses et la souleva de terre. Il put ainsi précipiter le corps charnu sur sa queue. L'effort fatiguait ses bras mais cela ne faisait qu'émoustiller son dard, aussi se força-t-il mentalement à prolonger le mouvement. L'eau qui le couvrait devint brûlante. Le corps qui remontait était une promesse, la descente une source d'infinis délices, et le fait qu'il contrôlât entièrement le mouvement lui faisait perdre la tête.

A la fin, elle avait serré les chevilles autour de son bassin et ses bras faillirent lâcher tant il ne voulait pas arrêter la pénétration. Dans un suprême effort, il réussit à la soulever plus haut et la déposa à genoux sur la machine. Et lui fit coller les fesses sur ses talons, alors il put rentrer à nouveau, les bras noués aux siens.
Elle se pencha complètement en avant, allongeant son corps sur ses cuisses, et il se retrouva à pénétrer une croupe proéminente, il put observer tout son saoul les fesses joliment dessinées, le cul d'une fille qui surveillait sa ligne et mettait ses hanches en valeur. Il la pénétra ainsi à l'horizontale un long moment, comme si elle était un prolongement de sa queue, et quand elle redressait la tête sous l'assaut d'une vague de plaisir, il avait envie de la baiser encore des heures.

Si bien ancré en elle qu'il refusait d'en sortir ne serait-ce qu'une seconde, Miky la tira en arrière, l'empalant complètement sur son pieu étendu. Il la fit reculer, déplier les jambes jusqu'au sol en l'empêchant de se redressée jusqu'à ce qu'elle se retrouve en levrette, le buste allongé sur la machine.
Il sortit furtivement de sa chatte et plongea dans l'anus. Celui-ci était resserré mais il se dilata presque aussitôt. La fille poussa un cri. Il tâcha de progresser encore dans ce territoire plus hostile, sa queue le brûlait et il se plaqua contre les jambes élancées pour pousser encore plus loin.

Elle ne semblait pas trouver ça moins agréable que lui. Ses cris se faisaient plus rapprochés, plus fort, et elle haletait abondamment. Quand ses mains s'égarèrent de nouveau sur ses seins, elle redressa la tête et rejeta un bras en arrière pour lui saisir le cou, comme il était penché au-dessus d'elle. Il poursuivit ses explorations de plus en plus profondément dans le gouffre brûlant.
Le four qui enserrait sa queue promettait qu'il n'y aurait plus de froid, plus de souffrance, plus rien d'autre que plaisir, volupté et chaudes tanières accueillantes pour chaque partie de son corps ; il se refusa à laisser échapper la chaleur quand l'éjaculation vint.

Miky ralentit le mouvement et l'arrêta complètement. Il saisit les seins à pleines mains, respira l'odeur de ses cheveux une dernière fois. Puis il s'aperçut que son linge avait fini de tourner. Il lâcha sa compagne, retourna à sa machine et récupéra les vêtements.
Il prit la direction de la sortie.
Lui tournait-elle toujours le dos ou s'était-elle retournée ? Il pariait qu'elle s'était contentée de remettre ses vêtements en place, face à la machine.
En tout cas, lui n'avait pas l'intention de tenter un regard, même pour vérifier, et il disparut dans la nuit ; la pluie avait cessé.

 

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