Quelques témoins du passé
D'abord je voulais remercier Christophe Baldewijns et Jean Fastré qui m'ont donné les photos .
La source principal est la toponomy de V. par Herbillon .
Le perron de Villers-L'Eveque:
Blason aux armes du prince-éveque Charles d'Oultremont ( 1763-1771 ) La pomme de pin et la croix sont une restauration de M. le doyen Fréson .
A Villers fonctionnait une cour de justice dont dépendaient Hognoul et Fooz . Les plaids généraux auxquels les habitants étaient convoqués « alle clocque « , se tenaient trois fois l'an sous le chene, « aux xhammes », ou bancs des échevins en face du presbytère . C'est là que se dressait aussi le « perron » .
Mais au XVIIIe siecle il y avait un litige entre monsieur Lesoyne , bailli de Hesbaye,) et les villersois , parce Lesoyne voulait que les réunions eurent lieu quelque temps « à la barrière de Hognoul « , sur la Paveye devant la maison du bailli Lesoyne .
Le conflit fut Résolu en 1764 par le Prince-Eveque de Liège Charles d'Oultremont qui fit tailler un nouveau perron .
L'église :
L'église actuelle de Villers-L'éveque a été consacrée en 1898 . de l'ancien édifice subsiste l'abside gothique, classée comme monument historique .
La petite porche que vous voyez dans le mur de l'abside date du XII ou XIIIe siècle .
Jusqu'en 1200 , l'église a fait partie de la dotation de l'abbatialité de Notre-Dame-aux-Fonts de Liège ; lors de la reduction du nombre des petites prébendes de cette abbatialité, et du rattachement de leurs titulaires au service de la cathédrale sous le nom de Chanoines de St-Materne, le patronat de l'église passa à ce chapitre . Voici quelques photos de l'ancienne église .
La Dime :
La perception des dimes ( une des plus importantes était celle des laines ) amena plusieurs conflits, notamment avec Libert Lardinois, chevalier de Villers-L'eveque ; avec les enfants Thomas, dit Golar de Hognoul ; avec les masuiers de Villers-L'eveque et de Naveroule . Un accord au sujet de la petite dime est confirmé par un bref papal en 1656 . Inscription ( cour du presbytère ) : Concordia minutae decimae 1656 X febry Romae . Sub forma brevis Alex.PP 7 mo 1670 .
Cour St. Materne :
Le chapitre de St.Lambert possédait une cour foncière appelée « curia St.Materni « en 1305, ou « court les seigneurs de St.Materne de Liège « . On la trouve aussi intitulée : « courte d'Orey condist de Nandren « . Le chapitre de St. Materne avait toutes les dimes de Villers-L'eveque et Hognoul .
Chapelle a Tidje :
Au sud du village, dans la dépendance dite « a Tidje « , s'élève une ancienne chapelle sous l'invocation de la Visitation de la Ste.Vierge . Elle appartenait à une confrérie, citée dès l'an 1427 et appelée : « Confraternité N.-D. et St.Elisabeth « .
D'après la tradition, la chapelle aurait été érigée sous l'invocation de N.-D. de Liesse par les trois chevaliers Hector, Henri et Jehan d'Eppes, à leur retour de Terre-Sainte . Tous les ans, à la fête du village, le dimanche après le 2 juillet , le curé y procède à la mise aux enchères publiques d'un cierge bénit . Cette tradition est rare et me fait penser aux templiers qui donne une grande valeur aux cierges !!! Voyez le retour des trois chevaliers de la Terre-Sainte .
Dans le mur de la chapelle sont quelques pierres encastrées :
Lehault : D. et M. Petrus Le Hault capellan St. Pauli Leod . Deus Virtutum Convertenos .
Bodechon ( Bodson ) : L'an 1627 du Temps, Raes Bodechon, mambour Jean Melotte Mre Sire Thiry Batta at Sollicité la Pnte Chapelle .
Batta : Une pierre de certain Batta est encastrée dans le mur extérieure de la cimétière . Trois battons en haut et trois roses en bas .
La voûte de la chapelle se composait d'un grand nombre de caissons ornés de peintures qui représentaient généralement des armoiries . Tout a été détruit avec la disparition de la chapelle , sauf une armoirie de la famille Henrote .
Brasserie :
Il reste des vestiges d'une dans le rue de l'Yser , aussi appelée « le bressine St. Materne . « Entre Harstaples et Vileir, sous la voie , deleis le grande pieche St.Materne « . Les caves sont très vieux . Sur les mûrs extrérieurs on peut encore voire des traces des caves .
Rues :
Rue de l'Yser :
Rond du Village :
Armoirie de Villers-l'Eveque :
Vairé d'argent et d'azur à un huchet de gueules brochant .
Eustache Frongnet de Villers-l'Eveque, chevalier , troisième fils de Breton le vieux de Waroux, commenca a porter cette armoirie . Le huchet fut la caractéristique du lignage . Eustache Frongnet doit , probablement, être identifié avec Eustache de Fooz qui, en 1218, céda à l'église de Liège, l'avouerie de Villers-l'Eveque .
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