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Les équipements
d'interconnexions |
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On appelle ainsi les matériels connectés au
réseau, mais qui ne sont pas des hôtes. Ils portent une appellation
différentes selon leur niveau d'intelligence ou le rôle qu'ils jouent.
La différence entre couches protocolaires
est résolue au moyen de deux politiques, soit par insertion d'un
organe de conversion (matériel ou logiciel) soit par encapsulation au
niveau d'une même couche (tunneling). La diversité des matériels (câbles,
fibres optiques, ondes radio, infrarouge,...) et des protocoles
(TCP/IP, IPX/SPX, X.25, ATM,...) rend nécessaire l'utilisation d'organes
d'interconnexion. Ces organes rassemblent un ensemble de ressources
matérielles et logicielles assurant des fonctions de conversion entre
protocole.
On appelle ainsi les matériels connectés au réseau, mais
qui ne sont pas des hôtes. Ils portent une appellation différentes selon
leur niveau d'intelligence ou le rôle qu'ils jouent.
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Répétiteurs |
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Les répétiteurs travaillent au
niveau
1 (physique). Ce sont des appareils relient
deux segments entre eux,
lisent les impulsions électriques sur leur entrée, sur un
type de supports (fibre optique, coax, paires torsadées, etc...) et
génèrent sur leur sortie des impulsions qui sont remises en forme et
amplifiées, après régénération de l'horloge et de la synchronisation.
- Permet d'étendre la longueur du réseau au-delà
des 500m d'un tronçon (4 répéteurs max entre deux
noeuds ) sans dégradation significative du signal.
- Amplifie et régénère le signal
- Isole un tronçon défaillant -
Partitionning - (Câble ouvert, par exemple)
- Adapte deux médias Ethernet différents (Fibre, Coax, Thick Ethernet à Thin Ethernet)
- Tous les segments attachés à un répéteur font partie du même domaine
de collision
On utilise un répéteur dans les réseaux :
Les causes entraînant la dégradation du
signal sont :
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Bridge (pont) |
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Les
ponts travaillent au
niveau 2 (niveau trame) en ce sens qu'ils
maintiennent les messages sur un segment, ou les font transiter vers un
autre, en fonction des adresses "source" et "destination" contenues dans
les trames. Ils permettent notamment d'interconnecter deux réseaux de même
architecture physique. On peut distinguer deux algorithmes de filtrage :
- Spanning Tree
(plutôt
Ethernet)
Le bridge écoute le réseau connecté sur son entrée 1 et construit
une table des adresses (niveau 2) de toutes les station connectées
sur ce réseau. Il fait la même chose sur son entrée 2 de telle
manière qu'il ne transfère de 1 vers 2 (et vice versa) que les
message adressés de 1 a 2.
Le routage dans un réseau multibridge se fait par l'échange entre
bridges, de BPDU (Bridge Protocol Data Unit), trames
d'information dédiées uniquement à cet usage (BPDU) qui permettent à
tous les bridges, de connaître l'existence des autres et de
déterminer celui qui aura la plus haute priorité (root
bridge) ainsi que les priorités relative des autres bridge.
Ainsi la désignation des bridges ayant une priorité plus faible
permet de déterminer les routes principales (designated
bridge) et les routes de secours sur lesquels aucun trafic ne
transite c'est un inconvénient, cependant certains bridge (BROUTER)
utilisent des protocoles "propriétaires" leur permettant de partager
le trafic sur plusieurs lignes.
- Source Routing
(plutôt Token
Ring)
Afin de découvrir la route la plus performante, le bridge qui a
des données à émettre envoi des trames spécifiques "route
discovery". Elles sont reconnues par les bridge intermédiaires
(s'ils sont compatibles) qui y insèrent une information de routage.
La première trame, chargée de cette information qui revient au
bridge d'origine, décrit forcément la route la plus efficace. Cette
information sera insérée dans chaque trame de
données.
Les ponts permettent de
séparer les trafics (segmentation) et de bloquer les parasites et
collisions. Mais les trames "broadcasting" sont diffusées partout (et donc
surchargement les lignes).
Les bridges sont transparents aux protocoles de niveaux supérieurs.
Quand aux mémoires des appareils elles doivent être importantes, car les
bridges étant des éléments "transparents" du réseau (sans adresse) ils
doivent mémoriser les adresse de toutes les stations connectées aux
réseaux.
- Permettent d'isoler des segments d'un même
Subnet IP
- Séparent les domaines de collision
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Les routeurs |
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Ils travaillent au niveau de la couche 3 du modèle OSI, et s'occupent
de routage des unités de données. Ils permettent d'interconnecter deux
réseaux de types différents.C’est ce que l’on fait de
mieux pour acheminer les données. Le routeur est quasiment un ordinateur à
part entière. Il est capable de décoder les trames jusqu’à retrouver
l’adresse IP et de diriger l’information dans la bonne direction. On peut
aussi définir dans les trames le chemin où doit passer la trame, le
routeur peut comprendre tout cela... Le fait de définir ou de diriger une
trame s’appelle « router » une trame. C’est pour cela qu’on les appelle
des routeurs
Voir dossier sur les
routeurs
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Les passerelles
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C'est un terme générique qui désigne un équipement de niveau supérieur
ou égal à la couche 3. Il autorise l'interconnexion "intelligente" de
réseaux hétérogènes. Ce qu'elle font en convertissant les
messages d'un format de
réseau à un autre dans les deux sens.
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Les Hubs |
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Ce petit appareil appelé en français un
concentrateur permet à plusieurs ordinateurs de se connecter entre eux via
un câble Ethernet du type RJ-45. Ces
équipements (Host Unit Broadcast) sont au centre des configurations en
étoile et assurent l'interconnexion des différentes branches de
l'étoile. Les hubs
sont souvent utilisés quand il s’agit de relier quelques ordinateurs
ensemble pour un petit réseau local. Le principe est simple, dès que
quelque chose arrive sur une des prises, il est automatiquement répéter
sur toutes les autres prises.
Un Hub peut être considéré comme un "prisme" électrique: Tous les
paquets émis sur un segment ou appareil connecté à l'un des ports sera
répercuté sur tous les autres ports qui font partie du même domaine de
collision. Les hubs ne regardent pas ce qu’il y a dans les
trames, ils se contentent de répéter l’information. Comme il n’y a aucune
analyse du contenu de l’information, ils travaillent au niveau 1
(physique) du modèle
OSI.
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Les switchs |
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Le switch est un
commutateur, la différence avec le hub c’est
que le switch sait quels sont les ordinateurs qui sont autour de lui.
Ainsi, si il reçoit une trame pour l’ordinateur X, il ne l’envoie qu’à
l’ordinateur X et pas aux autres. Il commute (il branche) l’entrée des
données vers la sortie où est l’ordinateur concerné.
Un switch va filtrer le trafic qui n'est pas
destiné à un segment
donné, de
sorte que le segment aura un
trafic beaucoup plus réduit et
fonctionnera de ce fait
beaucoup mieux.
A noter malgré tout que les switchs font beaucoup de
progrès ces temps-ci, ils sont maintenant presque aussi doués que les
routeurs (que l’on va voir juste après),
certains modèles de switchs sont auto
sensings, ce qui veut dire qu'ils adaptent la vitesse de leurs ports
(10/100 Mbits/s) à celle de l'appareil qui lui est connecté. Chaque port d'un Switch
fait partie d'un seul domaine de collision. Chaque port du Switch apprend dynamiquement les adresses MAC
(Ethernet) des équipements qui lui sont connectés. Les switchs sont capables d’analyser un peu l’information
contenue dans la trame, de repérer l’adresse MAC de la destination et
d’envoyer la trame vers le bon ordinateur. On dit que les switchs
travaillent au niveau 2 du modèle OSI.
- Le Switch fonctionne au
niveau
2 ou 3 du modèle OSI
- Permet de configurer des
VLAN
- Tous les ports d'un Switch sont des domaines de collision différents
- Peuvent êtres auto sensing 10/100
Voir dossier
sur les
switchs |
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