Rencontres-ateliers de développement personnel autour d'un spectacle vivant
Concept des ateliers
Du grec SKOPEIN = « observer », EIDOS = « aspect », KALOS = « beau »
La proposition « KALEIDOSCOPE » vise à observer à l’intérieur d’un cylindre un spectacle de bel aspect, changeant et coloré.
Aujourd’hui, nous prenons le temps de la pause… celui de l’analyse psychologique des psychodrames qui se jouent sous nos yeux et/ou à l’intérieur de nous. Prendre du recul, contempler la scène nue ! dans un faisceau lumineux qui, comme au théâtre, n’est toujours qu’un soleil noir* ; s’arrêter ici et maintenant sur ces êtres en action dans l’œuvre dramatique.
Organisés autour de l’écriture d’un auteur, d’une lecture d’œuvre, d’une représentation théâtrale, les ateliers interactifs « KALEIDOSCOPE » ont pour but d’élargir le champ de la perception, de la connaissance de soi, et du partage des vécus autour d’une problématique choisie.
Dans le fond, ces ateliers sont avant tout affaire de rencontre, de miroir, de face-à-face, comme au théâtre : un metteur en scène face à des publics, des comédiens face à des femmes et des hommes, un public face à eux, face à lui-même !
Samedi 19/2/11 de 14h à 22h
1er atelier : «Ceriseraie et enfant intérieur»
+ spectacle «La Cerisaie» de Tchechov.
Pour se conformer au modèle familial, pour répondre aux attentes parentales, pour survivre, l’enfant en nous a mis des masques, a adopter une personnalité qui l’a coupé de lui-même, de son authenticité.
Retrouver le temps d’un atelier son enfant intérieur… se reconnecter à lui… renouer un dialogue intime avec sa part d’enfant que chacun porte en soi.
La Cerisaie raconte le retour de Lioubov dans la maison familiale qu’elle a précipitamment quittée après la mort de son mari et surtout après la mort de son enfant, de son petit garçon qui s’est accidentellement noyé. Aujourd’hui, il lui faut revenir de France, quitter son amant malade, qu’elle aime et qui la ruine, retrouver sa famille qui lui rappelle autant de merveilleux que de douloureux souvenirs, pour sauver le domaine en péril, la Cerisaie.
Une comédie qui nous interroge sur le voyage sublime et nécessaire à faire pour aller à la rencontre des humains. Quatre tranches de temps réel, faussement simples. Une par saison. La symphonie en quatre mouvements d’un long adieu à la Cerisaie telle que chacun l’a aimée.
Né le 29 janvier 1860, Tchékhov est terrorisé par un père despote. « Dans mon enfance, écrit-il, je n’ai pas eu d’enfance : Chaque matin, je pensais avant tout : serais-je battu aujourd’hui ? »
De 14h à 18h : atelier de développement personnel à Ressourcements
De 18h à 19h30 : repas (chacun apporte un plat)
20h30 : spectacle au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
Vendredi 25/2/11 de 14h à 22h
2ème atelier : «Regard et perception»
+ spectacle «Himmelweg» de Juan Mayorga
Le regard, quel rapport j’établis avec le regard de l’autre ; comment je me regarde et regarde ma vie, les autres, les situations…
comprendre comment j’utilise le sens de la vue dans ma communication non-verbale
Il y a ce que l’on voit, ce que l’on veut bien voir et ce que, saturé d’images, on ne voit plus. Non loin de Berlin, pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp de civils. Ici, un vieil homme se promène, un couple prend l’air sur un banc, des enfants jouent à la toupie. Là, le sourire de bienvenue du maire de ce « charmant ghetto juif ».
Et si tout ceci n’était que mise en scène imaginée par les nazis, macabre artifice destiné au regard du délégué de la Croix Rouge ?
S’inspirant du camp de concentration « modèle » de Theresienstadt présenté à la presse ou à la Croix Rouge comme preuve du caractère humain des traitements des Juifs par les nazis, Juan Mayorga écrit un texte fascinant sur notre étonnante capacité à nous aveugler.
Après Hamelin, nouvelle création en Belgique d’un chef-d’œuvre du grand dramaturge espagnol.
De 14h à 18h : atelier de développement personnel à Ressourcements
De 18h à 19h30 : repas (chacun apporte un plat)
20h30 : spectacle au Théâtre 210 à Bruxelles
Mercredi 30/3/11 de 14h à 22h
3ème atelier : «Amours et dépendances»
+ spectacle «La Puce à l’oreille » de Feydeau
Mars, dieu de la guerre. Venus, déesse de l'amour. En quoi hommes et femmes sont-ils différents? Malgré ces différences, comment peut-on arriver à communiquer, à se comprendre ? Un couple ça fonctionne ou dysfonctionne comment et pourquoi ?
Echanger le temps d’un atelier son vécu d'amour et de désamour… renouer un dialogue intime avec son couple intérieur... un mariage sacré ?
Comment concevez-vous vos pièces Monsieur Feydeau ? « Quand j’écris, je cherche parmi mes personnages quels sont ceux qui ne doivent pas se rencontrer. Et ce sont ceux-là que je mets aussitôt en présence. »
Raymonde Chandebise soupçonne son mari Victor-Emmanuel de la tromper. Sa meilleure amie, Lucienne lui conseille d'en avoir le cœur net et d'user d'un stratagème. Toutes deux lui adressent une fausse lettre, écrite par une belle inconnue lui donnant rendez-vous au « Minet Galant » ! Mais elles ignorent complètement que le garçon d'étage de cet hôtel, un benêt, est le sosie parfait du pauvre Victor-Emmanuel.
Pauvre Chandebise ! Insulté, avili, menacé, roué de coups, qui croit voir son double et que le spectateur ne plaint pas ! La fantaisie sans borne à laquelle le livre son auteur s'apparente à du surréalisme déchaîné. Dans cette "mécanique" du rire, Bernard Lefrancq dirige une impressionnante distribution qui voit Michel Poncelet dans une double composition.
De 14h à 18h : atelier de développement personnel à Ressourcements
De 18h à 19h30 : repas (chacun apporte un plat)
20h30 : spectacle au Théâtre des Martyrs à Bruxelles
