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L'Ombre de Dieu, suivi de : Trois vies, et plus... , Contes et Poèmes, Le Mât de Misaine, Bruxelles, 1989 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1987, "Lève-toi et marche" L'Ombre
de Dieu voyagea longtemps dans les déserts célestes (…) Au bout de
mille et quelques jours, bredouille, Elle tomba de haut ou monta de
bas, dans l'orbite de Sa Terre qui justement passait par là. Celle-ci
semblait bien calme. Extrait 96 pages. ISBN 2-87238-001-9 “ Riches et denses, ces contes et poèmes métaphysiques. Et la peinture, par ailleurs remarquable de Monique THOMASSETTIE justifie le recours fréquent à l'image au sens littéral et à la couleur. Trois clés pour la décoder, ses personnages, réels ou éthériques, ses symboles. Le cœur: “Sa forme est une rose : le Nid subtil Contre mon cœur tissé”: la maternité, l'amour. Une philosophie: “le Plaisir purifie comme, chez les mystiques, la prière extatique”. A un pôle, la chair, ses plaisirs et tourments. A d'autres: “l'échelle haute Rongée de lumière lmmaculée”. Psychanalyse: “Il a rejoint une zone interdite d'ombre et d'eau”. Dans le texte, une ombre de boue, d'amnésie, boule terreuse emprisonnant une âme palpitante, boulet dont il est maintes fois question. Beaucoup de points communs avec Gitta MALLAZ et ses “Dialogues avec l'Ange”: la même veine, la même démarche dans une dimension spirituelle de l'art. Une rencontre pour l'anecdote: “Nouvelle Eve sortie d'Adam prolongé”· L'époux de Monique THOMASSETTIE c'est Gérard ADAM, l'auteur de ce remarquable “Arbre blanc dans la Forêt Noire”. Tous deux ont, en Gaume et en Ardenne, plus que de solides amitiés. A lire l'un et l'autre, dans des registres différents, avec une même passion...” Jean Militis "Diffusion Elvar", 1989 “ «Dieu se dit: A Mon tour de Me reposer. «Et sagement, Il s'en fut vers son dimanche. «Quant à son ombre, Elle n'était plus dedans. «Elle était dehors. Et put donc voir». Elle dit. Et c'est son conte, et son poème: «Je ne saurai jamais la fin de ton histoire, Oma... Tout comme Je crains de ne jamais pouvoir Me rappeler tout à fait la Mienne. Dieu, si Tu pouvais Te réveiller, Nous bavarderions de tout ceci. Sans doute voyais-Tu tant de choses au ciel que cette boule-ci T'était lointaine. II fut un temps pourtant où Tu leur parlais. Que disais-Tu ? Que répondaient-ils?» «Je pourrais aussi les mettre en garde, ou les féliciter. Mais à quoi bon? Ils sont indépendants, à présent. Parfois Je souffle doucement quelques mots. Mais Je le fais au-dessus des déserts. Savais-Tu que leurs oreilles avaient changé ?». Mémoire. Monologue en majuscules. Secret qui peut-être questionne. Dieu, à l'Ombre de Dieu. Ici aussi, la terre. Boule de malédiction, de divination. Avec ses fourmillants spectacles quotidiens, ses aventures du passé. Son présent inconnu: «Par la lucarne de sa chambre, J'aperçois une fillette. Elle a douze ans. Penchée sur un cahier, elle écrit du théâtre. "Le marchand d'ombres chinoises." Des ombres, tiens, c'est intéressant. Tu dirais, Dieu, que ce sont des chimères». Le temps. Mais qui ici dirait qui est qui? Qui dirait, ou dira, ou aurait jamais dit la durée coupée par la vie des heures? Le récit? Elle dit encore: «L'amnésique a jeté ses pinceaux. Jette aussi les couleurs sur ses toiles. Les déchire par endroits. Qu 'y a-t-il derrière? Rien. Fermons les trous-fenêtres. Avec du ciment. Avec du goudron. Recousons-les de fil rouge. Le blanc de la toile n'a plus rien d'immaculé. II fait peur!». Les décideurs. Les futuribles. Les stratégies du non-dit. Le tourisme en images. La culture, et le guide des mots... L'origine. «C'est suite à ce malheur qu'Elle apprit à Se taire, et à dormir pour oublier. Mais non... Ce n'est pas ainsi... Sa mémoire défaillante Lui rappela la mémoire défaillante de Dieu. II venait de chercher Femme. II L'avait donc oubliée? Oublié Sa retraite. Elle, à peine S'était-Il manifesté, qu'Elle avait surgi, les yeux grands ouverts. Sans s'étirer chattement, ceci était de l'histoire ancienne. Histoire ancienne... Un doux murmure La tira de son hébétement. Autour d'Elle... non... Cela venait de la boule oubliée dans Ses bras. Elle la regarda». Oui: regarder. Ferait-on des scènes de ménage à Dieu? L'Ombre de Dieu. La fatigue des yeux. L'image des origines de l'image. Des histoires qui tournent court à l' Amour. «Pour qui suis-je belle ?» dit-elle. Elle. Les bouddha, autrefois, avaient pouvoir de faire surgir des îles du néant. Mais, aujourd'hui, la poésie?.. Des îles? Elles mouraient de solitude au fil de l'écriture. Et qu'en pourraient penser les habitants du monde? Elle dit... Le chant du Samadhirajasutra disait: «L 'Eveil est illustré par le sensible et le sensible par l'Eveil. Par une parole inadéquate on enseigne le suprême Eveil»... Mais qu'en liront les habitants du monde?” Rouve Hauser "Le Journal du médecin", 1989 |
Un Voyage ou Journal d'un peintre, Conte, Luce Wilquin, Avin, 1993 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1986, La Sortie À l'intérieur : 5 tableaux et 1 gouache de l'auteur Préface de Michel Joiret "Un road-movie intérieur traduisant la quête d'une artiste", Gilpro 124 pages. ISBN 2-88253-038-2 À
cette époque, un fouillis de sensations et pensées s'entrechoquaient dans mon esprit. Mon chaos aspirait à l'ordre. Nul ne me venant en aide pour séparer mes terres de mes eaux, je décidai de m'y jeter. Ma vision était musicale. À tel point que ce souvenir intense reste encore aujourd'hui imprégné de mouvements romantiques, me persuadant que toute la musique – inépuisable – n'a pas encore été écrite. Extraits Mis en ligne le 6 février 2012 : Un Voyage ou Journal d'un peintre n'a pas été bien compris par ceux qui n'ont voulu voir que le peintre (à cause du titre). Ma peinture, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt de mon écriture. Forêt qui n'a, bien sûr, qu'une seule plume. (5 février 2012) Mis en ligne le 3 janvier 2012 : Le 4ème : ... une tempête menace. (...) L'écervelée brandit le fil arraché à l'horizon. Le fait claquer, comme un fouet. Sa tension le raidit en zigzag. Apparaissent des chevaux sauvages, qu'elle monte avec souplesse. Je ne vois pas qui dompte l'autre. Dans le flou de la vitesse, elle forme avec l'animal l'image d'une centaure. (page 74) Mo. Tho., La ligne d'horizon, 1989 © © © © et plus, car pour moi souffler n'est pas "souffler" au sens de "s'approprier". Cynique et voleur est le "souffle" vénal qui en met plein la vue et l'ouïe. Un jour, dire toute ma déception de ce monde. © Nom de Déesse ! "Le (la) poète a dit la vérité ..." – Guy Béart "Exécutée" ? Je suis immortelle |
Les Seins de lune, Contes, Luce Wilquin, Avin, 1998 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1990, Éclaircie "Le temps qui passe est (…) l'un des thèmes principaux de ce livre, un des éléments qui en font l'unité. Et cela dès l'épigraphe: 'Le temps n'existe pas au fond de l'être'. "… Et puis, il y a l'essentiel; l'écriture. Porteuse d'émotions, évocatrice, maîtrisée, lumineuse. Au premier abord, cette écriture paraît fluide, simple et limpide; puis on y plonge et l'on s'y perd. Écriture de poète pour qui le mot et la phrase sont musique et son, forme et lumière." Liliane Schraûwen, le Non-Dit n° 42 En automne 1995, j'ai donné au Prix du Parlement de la Communauté française de Belgique le manuscrit de mes contes Les seins de lune. Le S majuscule, je le mis au moment de la publication, de même que j'ajoutai alors deux autres contes écrits en 1996. M. Th. 126 pages.ISBN 2-88253-101-x |
Dieu sur le pont, Nouvelle, Chouette Province, Marche-en-Famenne, 1999 | |
À l'intérieur : 2 dessins de l'auteur Naguère,
je me demandais comment fermer les portes de ma maison sans toutefois
colmater les brèches qui avaient fait de mes murs d'invisibles
dentelles. Car s'y glissaient tant d'âmes en perdition, en demande,
mais aimables toujours. Elles finirent par s'agglutiner, révélant
parfois leurs contours, leurs mats reliefs blanc-argent… Extrait 22 pages. D/1999/4025-03/3 Publié avec l'aide du Département des Affaires culturelles de la Province du Luxembourg. |
La Source d'Incandescence, Conte, la Page, Beauvechain, 2004 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1990, "Les Visiteurs du soir" Inde – du Nord et du Sud, Inde, mon amour, ma patrie d'imaginaire, qui demeure en moi, ainsi que tous mes voyages. Dont je revins éblouie et comblée, enrichie de poésie, mais si triste de dieux blessés. Douloureuse et injuste faillite d'une maison d'éditions, qui dut tourner sa dernière page, effaçant ma belle histoire, ma si belle et profonde histoire, mon impérieuse et originelle idée. Ô toi, enfant indien qui me donna ta main confiante, je te ressemble, mendiant autant d'amour que j'en donne. Patrie = "pays du père"... Papa, tu t'en allas peu après mon retour d'Inde du Sud (le Nord, je le visitai en 1978). Ce pays et ta disparition me sont ainsi liés. Parallèlement à ce conte-ci, j'écrivis mon récit autour de ta mort : La Source raphaëlle... Sans toi, Papa, Maman s'est sentie "expatriée"... Et moi, et moi... De nulle part, pour reprendre les mots de Blaise Cendrars, je vais partout... Hommage à la mémoire de Paul Paquay qui me parla de Cendrars – il y a bien longtemps... Partout... Et surtout au-delà de partout... Au-delà de l'ailleurs et de l'ici : au pays de Poésie... Au pays de Poésie / la solitude est loi / et les mots sont mes frères (1994, extrait de mon Triptyque) (M. Th., 18 mars 2009) "En général, la métaphysique poétique est dédaignée ou admirée selon la notoriété des auteurs. Dommage. Un léger effort, et nous entrons dans cet ouvrage écrit, conçu en partie en Inde du Sud, mais dont le premier frémissement est dû à la mort d'un arbre familier contemplé d'une fenêtre avant son abattage. (…) Comme toujours, chez Thomassettie, le peintre et son trait s'ajoutent à celui de l'écriture et sa 'voyageuse', en errance onirique dans une contrée contrastée, est dominée par ce que Élie Faure nomme 'l'esprit des formes et des couleurs' (…) À méditer." Marie Nicolaï, Nos Lettres, août-septembre 2004 106 pages. ISBN 2-87432-007-2 |
La Musique promise, Conte, Eole, La Roche-en-Ardenne, 2004 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1995, Paysage intérieur Ce musicien, elle l'avait à la fois engendré et créé : peint. Ce jeune homme couronné d'orgues, au visage pensif, recueilli sur des airs que son pinceau avait rendus marins, émergeait de vagues émeraude et saphir. En ce monde, des signes nous sont donnés. Mais nous restons là, les yeux grands ouverts et voilés. Le regard aussi émouvant que celui des nouveaux-nés qui ne perçoivent pas encore nettement l'univers… Extraits 96 Pages. ISBN 2-87186-103-X |
Au tendre matin d'une éternité, Conte, Eole, La Roche-en-Ardenne, 2005 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1979, Le voile en forme de rose "Résumer un livre de Monique Thomassettie n'aurait pas plus de sens que de tenter de synthétiser une sonate de Scriabine ou un tableau de Jackson Pollock. Le but de l'auteur n'est d'ailleurs pas de nous raconter une histoire mais de nous faire entrer dans un monde presque idéal où vont se rencontrer une femme-poète et son voisin pianiste, rencontre qui se produit grâce à la balle (magique…) d'une enfant, que celle-ci envoie par-dessus le mur mitoyen de leurs jardins (…) L'écriture de ce conte quasi entièrement inspiré par la musique est très travaillée, cherchant constamment à traduire l'indicible, l'invisible, l'essence même d'une entente, d'une communion entre deux êtres faits pour 's'entendre', entre deux arts, celui de la parole poétique et celui de l'harmonie des sons." Michel Ducobu, Reflets Wallonie-Bruxelles, N° 4 100 pages. ISBN 2-87186-17-X |
L'âme dénouée, Contes et pensées, Eole, La Roche-en-Ardenne, 2006 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1997, La Pensée À l'intérieur : 2 dessins de l'auteur “ « Métamorphoser le chaos du monde en un foisonnement imagé » “ Depuis bientôt vingt ans, Monique Thomassettie élabore une des œuvres les plus singulières de notre époque, aux confluents de la poésie, du conte, du récit intérieur et du théâtre, marquée par une spiritualité proche de la mystique, indépendante des dogmes, confrontant avec les sources religieuses une symbolique personnelle profondément vécue. « L’âme dénouée » est un nouveau jalon de ce qui s’amplifie et s’approfondit de livre en livre. Les personnages en sont pour la plupart des artistes. Albine, la poétesse des sonorités (« Un cœur symphonique »), enseigne à des enfants perturbés, les accompagnant sur leur chemin par un dialogue d’âme à âme ; celui-ci inspire à l’une de ses protégées une « gestation interrogative » sous la forme de poèmes (« L’Aile florale ») : « Si je me replie dans l’entre-deux, / je rayonne dans l’entre-multiple / mes tenaces et résistantes / pensées / Le combat de mon rêve. » Une troupe de théâtre met en scène le rêve et la vie, l’espace-temps, le jeu et la réalité du monde, jusqu’à ce que le drame la rattrape… et lui offre le succès (« Denise, de mise »). Musiciens, acteurs et danseurs se jouent autant qu’ils ne jouent (« Un cœur constellé d’ombres et de clartés ») jusqu’à ce que le jeu suscite la vie, et plus encore ce qu’elle cèle. Une conteuse, un sculpteur, une conférencière, une pianiste... Tous sont passeurs de niveaux d’existence. Si l’ouvrage porte la mention « Contes », l’auteur infiltre ceux-ci de poèmes, dialogues, réflexions philosophiques et spirituelles. Certains textes pourraient être qualifiés de nouvelles (comme « Aurore » où l’héroïne, visitant un pays ruiné par la guerre, y découvre l’amour avec son guide improvisé, jadis musicien, aujourd’hui ouvrier du bâtiment, « l’aidant à construire et reconstruire sa propre vie ravagée », tandis que son pays à elle bascule à son tour dans la guerre). En réalité, aucun tiroir ne convient à cette littérature inclassable, d’une richesse foisonnante, méditation poétique sur le rêve et le réel, sur les divers niveaux et sources de la connaissance, qui ambitionne de « métamorphoser le chaos du monde en un foisonnement imagé » « Exister ? Si l’existence est un jeu, le jeu en vaut-il la chandelle ? Quelle chandelle ? Pour quoi éclairer ? » (« Denise, de mise ») « Il n’est pas indispensable de saisir intellectuellement ce qui, en soi, touche ou a été touché. D’emblée, on entend, comprend, on donne ou reçoit, sans devoir d’analyse. / Animation, réanimation intérieure, intime viatique, miracle d’une plus qu’humaine insufflation. / En partie conscient, le créateur ne cerne donc pas toute son expression imagée, ses images vont le dépasser et l’entraîner dans une œuvre qu’il n’avait pas planifiée. Ce dépassement est sa créativité mobile, sa souplesse. » (« L’âme dénouée ») À lire, et surtout à relire, tant il faut passer et repasser par ces chemins de métaphores, les méditer pour s’en imprégner. « Métamorphoser le chaos du monde en un foisonnement imagé » ” Gilpro, CritiquesLibres.com 208 pages. ISBN 2-87186-132-3 |
Un cœur symphonique, Conte, Bibliothèque En Ligne des Auteurs (BELA – Scam), 2006 |
Que n'a-t-elle d'abord écrit sur papier et avant d'allumer son ordinateur ce qu'elle va tenter de se rappeler! Car le bruit de la machine informatique occulte maintenant celui de l'air qu'elle entendait par sa fenêtre ouverte, l'air véhiculant des sonorités estompées de dimanche après-midi… Or, ce sont elles qu'Albine voulait décrire et introduire dans une symphonie volontairement rendue floue par le recul, tel un tableau dont le style impressionniste serait dû à la myopie d'un peintre voulant se passer de lunettes afin d'avoir le regard naturel et nu. Mais ce n'est pas d'un trouble de l'ouïe qu'il s'agit ici (…), c'est du désir d'entendre flou, d'entendre la distance. Extrait 35 pages téléchargeables gratuitement. |
Une Suite mouvante, Nouvelle, Ville de Mons, 2007 | |
…
Dès
son entrée dans la salle peu philosophiquement appelée 'des pas
perdus', une sensation d'errance la gagne. Elle éprouve souvent cela
dans les gares. Leur ambiance agitée lui serre le cœur. Ces départs,
ces arrivées, ces attentes qui mettent entre parenthèses le courant de
vies, plongeant chaque passager dans une sorte d'autisme où les bruits
résonnent désagréablement (…) En vérité, l'espace autour d'elle se
chiffonne et se froisse dans les lieux où les gens passent sans se
rencontrer, enfermés dans un cheminement existentiellement solitaire. Extrait 12 pages |
Mon beau Cygne perlé, Conte, Chloé des Lys, Barry, 2007 | |
1° page de couverture : tableau de l'auteur, 1991, Printemps 4° page de couverture : tableau de l'auteur, 1992, Montagne " (...)
ça bouillonne, ça fuse, ça nous plante une mosaïque de mots, de phrases
courtes et sèches comme des notes prises au vol, qui nous bombardent de
paroles, s’ajustent, se suivent, se heurtent, se chevauchent en un
panorama à donner le vertige, l’inconscient amené à la lumière de la
conscience et démantelé pour être mieux approfondi… en suivant le
parcours initiatique de Philipp Active et Miranda Partage - personnages
aux noms éminemment symboliques. Explorations oniriques, poétiques, philosophiques, puzzle complexe de l’écriture de cet auteur inclassable, qui nous découvre son labyrinthe et nous invite à le décrypter avec elle, pas à pas. Mais comme l’annonce un de ses poèmes, 'le labyrinthe est nœud pensif'. Arriverons-nous jamais au bout du voyage ? (...) " Isabelle Fable, Reflets Wallonie-Bruxelles, N° 15 " Initiation onirique Poétique, tendre, mystérieux, presque magique, ce recueil appelle diverses lectures, celle du conte d'abord, initiatique et lyrique, celle de l'interprétation ensuite, multiple et variable. Tout commence avec l'argile originelle, avec Miranda. Miranda Partage, ainsi nommée par l'Homme. Etre réel et virtuel à la fois, mélange de fantasme et de concept. Miranda Partage écrit un journal original; elle y parle d'un vieil arbre, d'un univers onirique tellement particulier, de la mémoire et de l'oubli, de l'Infini et de Dieu. Dialogue étonnant et percutant entre Miranda et Dieu, des interpellations pleines de bon sens, des rêves et des envies. Comme ce conte philosophique "Ogrodoi et le petit Pois", accordant leur vraie valeur aux choses. "Ogrodoi resta coincé dans le cadre, tandis que les mille et un éclats tournaient autour de lui en impertinente gravitation... Il s'était voulu le centre de l'univers, l'attraction incontournable... Il apprit, à ses dépens, que pour être attraction dans un monde équitablement mesuré, il faut être contournable!" (page 31) Ou cette plongée dans le Labyrinthe de Philipp, l'Homme: "Une Vue panoramique du Dédale le résout-elle mieux qu'une exploration détaillée?" (page 34) Une fois de plus, Monique Thomassettie nous entraîne sur un étrange chemin, parcours jalonné de richesses, de tiroirs à secrets et de portes dérobées, qui peuvent désarçonner, voire carrément perdre le lecteur, qui finira tôt ou tard par retrouver le fil, qu'il soit ou non d'Ariane, parce que d'une manière ou d'une autre, les échos se feront entendre et nous raccrocheront à une forme de réalité transcendée par la poésie de l'auteur qui lui donne un visage, une valeur, une autre écoute. Magie particulière nous invitant à regarder autrement autour de nous. " Sahkti, CritiquesLibres.com, 14 février 2008 " Pas facile, de présenter cette oeuvre ! Tout commentaire serait ou paraphrase, ou réducteur. L'auteur l'appelle « conte », mais j'y vois plutôt un cheminement initiatique apparenté aux mythologies, provisoire aboutissement d'une démarche spirituelle, mystique autant que poétique. L'oeuvre est d'ailleurs la suite et l'aboutissement d'une autre, « Un coeur symphonique », par laquelle s'ouvrait le recueil « L'âme dénouée ». Si la lecture de celle-ci n'est pas indispensable, elle n'en offre pas moins un éclairage précieux. Elle mettait en scène un écrivain, Albine, avatar de l'auteur, qui ne parvenait pas à donner son envol à un personnage resté pris dans les limbes de sa méditation. Celui-ci, Philipp, devient enfin le héros du présent conte, dans lequel, de temps à autre, réintervient Albine, pour rectifier son cheminement, orienter notre compréhension. Comme tous les héros des contes, Philipp « Active » doit affronter des épreuves et vaincre une incarnation du mal, ici le tyran Ogrodoi. Impossible de narrer les péripéties. Ne prenons que l'origine du héros, issu de la sculptrice Miranda « Partage », qui l'a créé en modelant une de ses pensées dans l'argile originelle, et à laquelle en retour il insuffle vie par le présent d'un miroir aux étranges propriétés. Miranda l'accompagnera sous la forme de trois avatars : Vanessa la dramaturge somnambule, reine d'un rêve, autrefois délaissée par Philipp ; Emma la musicienne qui fuit l'Histoire, rencontrée nue dans la fontaine qu'a remplie ses larmes ; Flavia la danseuse flamboyante, experte en art amoureux. Quatre grâces, quatre éléments, réunis en une totalité féminine, et pourtant distincts. Au fil de son périple, Philipp sera initié à la perplexité de Dieu et à son « impuissance panoramique », à la nature des Dieux et des dieux, et à bien d'autres choses : qu'avant même l'Univers existe « l'Entre », ou que « quand la totalité s'exerce en nous, elle nous fait danser ». Il lui faudra explorer un dédale en profondeur, escalader son pendant symétrique, le mont Eladèd. Il croisera un ermite, rencontrera un papillon, un cygne, un mandala, réconfortera un ange gardien déprimé qui s'attachera à ses pas. Il sera pris pour cible par une lanceuse de traits spirituels sous forme de couteaux qu'il devra éviter par la souplesse. Enfin, initié, il pourra, par la rectitude de son verbe, et assisté par le théâtre de ses protectrices, défaire – provisoirement – tous les tyrans Ogrodoi de tous les niveaux de conscience et d'existence. L'ouvrage est composé en quatre partie, que l'on peut interpréter comme invitation au voyage, labyrinthe intérieur, affrontement du réel, chant de célébration, avant de s'apercevoir que tout est en tout et peut être inversé, jusqu'à fusionner dans la poésie les différents niveaux de notre être et de l'Être. Dans les mythes classiques, les tribulations, les épreuves, les actes de héros manipulés par les dieux, sont narrés au premier degré. Libre au lecteur, à l'auditeur, au spectateur, d'en tirer ses interprétations (la psychanalyse en a fait son fond de commerce) ou de se tenir au niveau de l'histoire, qui peut se suffire à elle-même. Ici, par contre, les personnages m'apparaissent comme des pensées, des concepts, des visions poétiques, incarnés et animés certes, mais se mouvant en permanence dans le champ du rêve, de la méditation, voire de l'abstraction. Ce qui impose d'emblée un niveau philosophique et méditatif à la lecture, comme une échelle dont l'auteur aurait ôté le premier barreau. Mais telle est la hauteur de cette échelle que cette obligatoire enjambée, aussi ardue soit-elle parfois, obtient bientôt sa récompense." et CritiquesLibres.com, 15 février 2008 164 pages. ISBN 978-2-87459-300-0 |
L'Opéra sidéral, Trois contes fantasques et 21 dessins, M o n é v e i L, Bruxelles, 2008 | |
1° page de couverture : encre de Chine de l'auteur, 1998 4° page de couverture : encre de Chine de l'auteur, 1997 À l'intérieur : 21 dessins de l'auteur "(…)
Monique Thomassettie focalise certaines médiations sur la protection de
la nature et ses puissances transformantes. Le fantastique y devient
fantasque et généreux. Parfois violent ou progressivement réorienté.
Inattendu, de toute façon. Trente-trois livres composent aujourd'hui
l'œuvre écrite de Thomassettie. (Cet) ouvrage se souvient des arts
plastiques avec (des) dessins à rapprocher des rythmes de ses tableaux
ou même de la caricature. Thomassettie transpose sa vision de
l'univers, et ses valeurs. Ses méditations sur la protection de la
nature y sont plus généreuses encore. (…)" Luc Norin, "Été", La Libre Belgique, 13/06/2008 " Exploration onirique de l'autre Monique Thomassettie nous présente trois contes qui, nous indique-t-elle en introduction, retombent sur leurs pattes avec humour. De l'humour, c'est vrai qu'il y en a dans ces récits mais je parlerai aussi et surtout de questionnement intérieur, ce cheminement d'un récit qui évolue au fur et à mesure de l'avancement des intentions de l'auteur, pas forcément précises dans sa tête au départ, mais voguant sur une structure de construction qui est également celle de l'esprit de Monique de Thomassettie, apprenant et questionnant au fur et à mesure de la création, ouvrant ainsi progressivement de nouvelles portes vers des univers jusque là peu ou pas explorés. J'ai ressenti un beau coup de coeur pour le premier texte, L'opéra sidéral, qui nous conte le voyage de Ode, jeune femme au moral assez bas, habitant sur terre, cette dernière n'ayant plus comme seul moyen de subsistance qu'une énergie nouvelle qu'elle pompe sur une planète récemment découverte, Scintilla/Cynthia. Ode a peur du terrorisme, peur de la peur aussi, elle survit plutôt qu'elle ne vit, car elle n'arrive pas réellement à se créer un parcours qui ne soit semé des embûches que ses craintes font naître. Cet univers étrange, surréaliste, est entouré des couleurs des "Histoires extraordinaires" de Poe, qui parsèment le récit, servant de garde-fou à cette femme qui fait la connaissance d'un sourcier, fou ou utopiste (mais les deux sont-ils indissociables? Vaste débat), dont le but est de faire jaillir l'eau en ville, les sources ayant trouvé refuge à la campagne. Il ignore qu'en tentant à tout prix de planter sa tige de sourcier dans le sol urbain, il risque de fissurer les conduites qui véhiculent la précieuse nouvelle énergie dont a besoin la Terre. Monique Thomassettie rebondit ensuite, de bien jolie manière, via Luigi Pirandello, et imagine une suite à son premier conte, ou plutôt une histoire dans laquelle les trois personnages du précédent récit n'auraient pas attendu sa plume pour avancer. Leur avoir donné un nom signifie, pour eux, avoir coupé les ponts et se débarrasser de la main qui les guide; alors ils se mettent en scène eux-mêmes, sous le regard attaché/attachant et plein d'indulgence de leur créatrice, qui les contemple d'un oeil curieux et lucide. Les voir évoluer de la sorte est amusant. De quoi nous amener tout en douceur et en poésie vers une série de dessins réalisés par Monique Thomassettie, croisement de portraits, d'affinités et de solitudes. "les Mots veillent" ou des dessins se suffisant à eux-mêmes, créant des scènes que le lecteur peut librement interpréter, se laissant guider par le choix de disposition de Monique Thomassettie ou créant lui-même son propre recueil d'histoires. Une nouvelle exploration poético-onirique, à savourer par morceaux tant l'univers de Monique Thomassettie est riche et mérite qu'on s'y attarde." Sahkti, critiqueslibres.com, 9 mai 2008 96 pages. ISBN 978-2-9600794-0-1 |
T l i m i a s l o, nouvelles, MEO-éditions, Bruxelles, 2008 | |
Couverture : tableau de l'auteur, 1985, La rose À l'intérieur : 2 dessins de l'auteur 108 pages. ISBN 978-2-930333-23-6 "Avec Monique Thomassettie, nul ne sait où il embarque, sur quel esquif, ni pour quelle destination. Il ne reste qu’à se laisser emporter sur des flots mouvants, imprévisibles, jamais conventionnels. (…) Impossible de raconter ces textes, impossible même de les cataloguer. Nouvelles ? Mises en scène de méditations poétiques ? On y croise la petite Claire de la gare chère à Paul Delvaux, qui projette sur les trams de son existence actuelle les trains qui l’ont bercée enfant. Devenue elle-même peintre, méditant sur les souffrances infligées à des enfants, elle retrouve sa gare. “Pour ces enfants meurtris, Claire dessinera (…) l’histoire d’un petit oiseau dont les ailes furent tant abîmées qu’il ne put plus voler. Devenu funambule, il sautille maintenant sur des fils invisibles, des fils spatiaux qui relient les âmes”. (…) Impossible de raconter, du moins sans réduire, puisque tout détail, tant concret qu’abstrait, est ici indispensable, qu’il nous faut sans cesse glisser d’une narration à une intuition, d’une intuition à une pensée, d’une pensée à une perception spirituelle, mais avec une rigueur dans cet enchaînement, qui ne se découvre qu’ensuite, lorsqu’on sort du livre et se prend à en rêver pour mieux y revenir. Livre rare, presque incongru dans un monde où “ lire” n’éveille l’intérêt qu’associé à “fureur” et “mots” que dans le cadre d’un “marathon”. Nulle fureur, ici, nul marathon, mais une incitation à s’asseoir, contempler, méditer, baignant dans une douce mélancolie, maîtrisée, qui par instants confine au bonheur." Gilpro, CritiquesLibres.com, 3 novembre 2008 "Une fois encore, notre amie Monique Thomassettie nous offre un moment de pur bonheur livresque par le truchement d'un splendide recueil de nouvelles, dont la poésie n'est jamais absente, mais est-ce bien nécessaire de le préciser lorsqu'on connaît l'œuvre multiple de cette artiste pluridisciplinaire?... Dans cet ouvrage, l'auteur nous entraîne à sa suite sur des chemins de haute spiritualité, où quotidienneté de l'être et réflexionnel se mêlent avec talent pour réinventer la légende humaine... Les images scripturales sont ici d'une grande beauté et d'une rare sensibilité... Monique Thomassettie "langage" un monde intérieur d'onirisme et de réel confondus, détourne les apparences pour créer l'événement et redéfinir une pensée personnelle toute d'originalité et de prescience... Il y a, en filigrane de chaque texte, une âme qui vibre, une conscience qui s'exprime, une vie qui conte l'indicible... Voix inspirée d'une littérature de l'Autrement, Monique Thomassettie quête l'improbable d'un mythe humain en lisière d'existant... C'est tout simplement magnifique et bouleversant!" Nathalie Lescop-Boeswillwald, "Les Amis de Thalie" N° 58 – 4° trimestre 2008 "Sur les routes de l'apprentissage. Monique Thomassettie maîtrise le bel art d'entraîner son lecteur dans
d'étranges contrées, oniriques et mystérieuses, transformant l'univers
en un monde luxuriant. Tout n'y est pas que volupté et l'enchantement
n'est pas forcément partout présent dans cet espace qu'elle esquisse
sous nos yeux, car il y a des embûches, des interrogations, des retours
sur soi qui obligent à affronter la mémoire ou la réalité dans ce
qu'elles peuvent avoir de difficile.
Voyage ardu auquel il convient de
se préparer, mentalement s'entend, histoire de se laisser emporter et
dériver au gré des expériences artistiques de l'auteur. Des expériences
foisonnantes, étonnantes, enrichissantes à coup sûr.
Avec au bout d'un
chemin, des surprises...
'Elle songe, en faisant un lapsus. Au long
d'un Avenir... Elle voulait se dire: Au long d'une avenue, j'ai vu
marcher une conscience.' (page 63)
Le recommencement éternel de la
vie est un des moteurs de ce recueil qui se découpe en textes très
personnels. Que ce soit le soleil qui se lève, les bourgeons qui
fleurissent ou les arbres qui restent vivants envers et contre tout, un
cycle nous entraîne vers un autre, plus complexe, car notamment doté de
mémoire et d'expériences à apprivoiser. Mais cela est-il possible?
De
nouvelle en nouvelle, Monique Thomassettie nous confronte à des êtres
qui se cherchent, se trouvent ou non, nous apportent des réflexions sur
eux-mêmes et leurs pairs, sur l'existence menée et à venir. Ce
patchwork d'émotions et d'interrogations crée au fil des pages un
canevas dans lequel diverses pistes se croisent et se décroisent, à
l'image de nos multiples parcours. A l'image aussi de cette carrière si
riche de l'auteur, artiste complète.
Un livre à parcourir comme vaste
promenade avec des bancs, des arrêts, des tableaux à contempler puis
des pas à poursuivre et l'avancée, encore et toujours, vers quelque
chose. De préférence l'inconnu. C'est tellement mieux et Monique
Thomassettie le sait." Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 34 ans), CritiquesLibres.com, 12 mars 2009 Sahkti et bien d'autres me perçoivent en guide ... Je ne crains pas le chemin / Il m'explore et me rebrousse 2001, Variations pour songe sur un insaisissable Absolu, M. Th. Quand l'âme est à sa plénitude, le corps suit. 1999, La portée d'exil, M. Th. Le 20 décembre 2008, j'apprends par LE SOIR en ligne cette parole de Victor Hugo à propos de la mort de son personnage Javert ("Les Misérables") : "Si cette fin n'émeut pas, je renonce à écrire à jamais". Moi, elle m'a émue, émue au point de m'inspirer une nouvelle (la 9° de mon recueil : T l i m i a s l o). À ma manière, j'y développe l'éveil d'une conscience ou l'émergence de l'intelligence d'un cœur, éveil ou émergence que Victor Hugo avait magistralement ébauchés... Cette lumière subite étant trop forte à assumer par cet inspecteur habitué à un fonctionnement obscurantiste, le génie littéraire et humaniste l'avait fait se jeter et se noyer dans l'opacité des eaux sombres de la Seine – puisque le roman se passe à Paris. Mais "ce n'était pas de l'eau, c'était du gouffre" ! Un mot encore : j'ignorais qu'une suite avait été écrite à Cosette et Marius. Ce besoin d'écrire ce genre de suite est peut-être de l'ordre de celui qui pousse à imaginer des variantes aux contes classiques : un besoin de rassurer en adaptant à des temps présents et ouverts des situations jadis désespérées. "... en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.", Victor Hugo, Hauteville-House, 1862. M. Th., mis en ligne le 20 décembre 2008, 12 h. 38 Dimanche 6 mai 2012, avant 13 h. Radio ("La première"), à propos de la nudité. Un interviewé appelle "L'Origine du monde" de Courbet (tableau que j'évoque dans T l i m i a s l o, page 49) : "l'extrême de la nudité". Ce mot "extrême" m'étonne : les hommes "ne pensant qu'à ça", il s'agit moins d'extrême que de centre ! Le titre de ce tableau, en fait, est gynécologique. Pour les médecins, les accoucheurs et les sages-femmes, cette intime et essentielle nudité est naturelle et normale. P. S. : "Extrême" signifie aussi "intense". C'est une question de regard. Il y a l'intensité sexuelle, et l'intensité maternelle. M. Th., mis en ligne le 6 mai 2012, 13 h. 54 P. S. : 6 mai 12, 16 h. 55 ........ À propos de mon recueil de nouvelles T l i m i a s l o : En 2008, je choisis et mis en quatrième de couverture un passage de mon recueil. Mais, quand une annonce en ligne déclara que cette 4ème de couverture était la « présentation des éditeurs », j’en fis une maladie. Cette annonce ignorait que j’étais aussi éditrice chez M.E.O. Rappel : Livres entièrement réalisés par moi-même : forme et fond ; inspiration et travail (écriture, peinture, dessin) ; structure ou architecture ; ainsi que la couverture. Et la composition / mise en page. Et l’insertion des photos, des œuvres plastiques. |
Nom de Déesse, contes, M o n é v e i L, Bruxelles, 2010 | |
1° de couverture : Les yeux dorés, 1993, tableau de l'auteur 4° de couverture : Écritures, 1999, encre de Chine de l'auteur Marie n’a-t-elle pas écrit, Marthe ne sait plus où, que les dieux rient ? Pas déesse, moi ? pense-t-elle à présent. Si Marie me voyait ! De son côté, Marie s’était dit qu’aux grands maux, il faut de grands remèdes. Plus qu’un bras d’honneur, un coup de pied au cul peut rendre justice. Mais ceci, elle ne l’écrirait pas, c’est trop réaliste, même si Marthe apprécierait. Extrait Paul Van Melle, "Inédit Nouveau" N° 238 90 pages. ISBN 978-2-9600794-4-9 |
Un arpège de paix, Fables, M o n é v e i L, Bruxelles, 2011 | |
1ère de couverture : Fragment du tableau reproduit en 4ème de couverture 4ème de couverture : Le cavalier, 1991, tableau de l'auteur ... nous ne sommes qu'un fragment d'un vaste monde ... Extrait 76 pages. ISBN 978-2-9600794-6-3 Paul Van Melle, "Inédit nouveau" N°249 |
Tour d'Atmos, Parabole, M o n é v e i L, Bruxelles, 2012 | |
Couverture : dessin de l'auteur, 2006 Atmos Et non Patmos Non pas une apocalypse Mais peut-être une toute simple genèse ? Extrait Paul Van Melle "Inédit nouveau" 258 – Septembre 2012 (la 22ème œuvre plastique est le dessin reproduit en couverture) 60 pages. ISBN 978-2-9600794-8-7 |