Solitude de Dieu
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Théâtre


Répondant spontanément à l'annonce d'un prix organisé par "Marabout-Mademoiselle",
j'écrivis ma première pièce à l'âge de douze ans.
J'en trouvai le titre avant d'en écrire le texte : Le marchand d'ombres chinoises.

La "mention spéciale pour son originalité", que j'obtins du jury, me surprit et m'encouragea.
Aujourd'hui, je regrette de n'avoir pas fait alors pour moi une copie de ma pièce.

À dix-huit ans, influencée par Cocteau, j'écrivis une nouvelle pièce, sans titre.
En été 1994, je reprends ma plume de dramaturge.
Monique Thomassettie




Nouvelle parution (août 2019)


Un regard hibernant


Théâtre


Théâtre 2019

Autoéditions M o n é v e i L

En couverture, de l'auteur :
Printemps au tilleul, 1987 (huile)


“ La littérature est celui d'entre les Arts qui allie intimement l'intellect avec le goût.
Il suit que la personnalité de l'auteur, comme l'enseignait Sainte-Beuve, se trouve engagée en chacune de ses œuvres.
S'il y manquait, l'on n'aurait point affaire, quels que soient les prestiges d'estime, les succès de librairie, à un véritable écrivain, mais à l'un de ces innombrables "écrivants", dont parlait Barthes, lesquels écrivent au courant de la plume. Ce qui est peu.
Monique Thomassettie n'est pas une inconnue : son œuvre est très abondante sans que cette profusion ne délaie ses qualités, à l'étiage.
Poète, l'on dira que son chant aurait pu s'élever plus haut, mais il a du caractère, et son esprit d'ironie discrète la distingue de la pluralité des porteurs de lyres.
Monique Thomassettie est un poète-artisan, dont la main intervient en toutes les phases de la création : l'écriture, la mise en page, le choix des caractères, l'impression, l'édition à un très petit nombre d'exemplaires, distribués à de privilégiés "happy few".
Nous le signalons aux amateurs d'histoire littéraire anecdotique, André Gide en agissait tout de même.
Cela nous donne de charmants petits livres où elle a resserré dans « Un regard hibernant » une pièce, où il ne se passe rien, ce qui est tendance, mais dont les personnages sont plus agréables et les dialogues plus délicieux que dans le théâtre de Samuel Beckett ; des saynètes d'inspiration symboliste, le tout illustré de représentations des œuvres plastiques de l'auteur, qui est peintre.
« Chaque époque ayant eu ses moyens pour les (les génies) maltraiter, la nôtre, caractérisée par une pléthore d'auteurs plus ou moins talentueux, a trouvé le plagiat en représailles au génie. » – « Un regard hibernant » (page 76)

Dans « L'esprit » * elle a rassemblé des variations sur le thème que le titre annonce, des nouvelles d'observation très fine, (« Esprit souple et mauvais esprits », « L'esprit tranquille », « L'esprit de famille ») ; des aphorismes non dépourvus du fameux "granum salis" cher aux sceptiques.

Le plus grand désir de Monique Thomassettie est d'être reconnue habitée par la passion d'écrire, ce qui n'est pas une monomanie comme une autre, mais l'expression de ce qui la constitue dans le plus profond de son être.
Si on la privait de sa passion, elle ne ferait pas autre chose, elle en mourrait.
Monique Thomassettie dialogue avec ses lecteurs Facebook.

Elle répond également aux lettres qu'on lui envoie, ce qui est rarissime, nombre d'auteurs croyant qu'ils se dévaloriseraient en faisant preuve de civilité candide.
Bref, autant d'occasions de rencontres neuves et d'aventures enrichissantes littérairement. ”

Marcel DETIÈGE
PUBLIVIRE PUBLIFLOR  10 février 2021

L'esprit : voir rubrique autres (bas de page)




 Monique Thomassettie n’ignore aucun genre littéraire : poésie, nouvelles, récits, journal… Avec « Un regard hibernant », elle nous propose un recueil de pièces de théâtre, certaines très courtes (2-3 pages).
Elle nous propose aussi bien des pièces d’une forme classique que d’autres plus innovantes, comme « La rançon du génie ».        Guy Stuckens





Dans mon présent livre de théâtre, mes textes sur le "plagiat" ont déjà heurté deux personnes.
En somme, on peut tout écrire, sauf toucher à un sacro-saint fonctionnement.
Vive la liberté d’expression ?
Je l’avais écrit le 26 juin 2018 (Intuition Tome VIII, page 155) :
(...) Mon culot d’expression n’est pas de cet ordre, il dérange à un niveau plus... révolutionnaire.
Puisque je remets en question certains fonctionnements.








Nouvelle parution (avril 2010)


Toucher les fonds
En revenir ailés !



Théâtre


Fruit d'Eden


Autoéditions M o n é v e i L

En couverture, de l'auteur :
1ère page : Abîme, 1991 (huile)
2ème page : Dédale, 2001 (crayon noir)

L'origine de mon titre remonte à 1991 :

Toucher les fonds / En revenir ailée ! *

* De Blancs Oiseaux boivent la Lumière – paru en 1994



*


Critique de Jean-Pierre Dopagne

Toucher les fonds, en revenir ailés ! fait partie d'un recueil qui regroupe trois pièces de 2009 et une de 1963, aux origines de l'écriture de l'auteur.
Dans ces quatre textes, une même quête de vérité et d'authenticité, à travers des personnages énigmatiques, tantôt symbolistes, tantôt réalistes, mais toujours étrangers au monde qui les entoure – et qui, malheureusement, ne les fait pas "exister" mais les isole : « Les étoiles, dit un jeune homme, ne se rencontrent jamais. »
En désir de reconnaissance, dépourvus de leur vie rêvée, les personnages font de leurs déceptions et de leurs espoirs écrasés le socle de leur révolte et de leur persévérance :
« – Vous êtes philosophe malgré vos avatars...
– Grâce à mes avatars ! C'est pourquoi, quand je touche les fonds, j'en reviens ailé ! »
Parviendront-ils, les personnages de Toucher les fonds, en revenir ailés !, à transformer un triste rond-point abandonné en espace vert, quand l'administration communale retarde les travaux sine die ? Verront-ils ce nouveau monde pour lequel ils se seront battus ? On sent poindre la désespérance. À moins que la génération future, peut-être, puisque, dans le ventre d'Ana, un enfant a bougé...
Tantôt fluide et quotidienne, tantôt caillouteuse et cahoteuse, la langue de Monique Thomassettie donne à ses pièces un caractère "poético-théâtral", comme elle l'écrit elle-même. Ainsi ce théâtre visuel est aussi un théâtre à lire, les mots jouant sur la graphie (Ana et anA) ou se répandant sur la page comme des touches de peinture. Ce qui n'est guère étonnant puisque Monique Thomassettie est peintre : une didascalie attribue au fond de la scène des couleurs floues et mobiles, des passants tout en noir croisent un homme en blanc, ou encore Jeanne Verdeau rencontre Mademoiselle Turquoise...
Semblables et différents, les univers mouvants de ces courtes pièces sont à chaque fois notre miroir, à nous pauvres humains perclus de solitude, qui espérons décider de nos vies alors qu'elles sont immuablement conduites par des "si" : « Nous vivons au conditionnel, dit le philosophe Raphaël, c'est notre condition humaine »...

Jean-Pierre Dopagne

“Nos Lettres” – Novembre 2010




Le Mystère de Sonia d'Ombrelaine, Caractères, Paris, 2000
Ombrelaine

Introduction de Jacques De Decker

" La poésie règne sur cet univers, bien évidemment. Une poésie omniprésente, omnisciente, qui outrepasse les limites des genres, qui ne se cantonne pas dans l'art de faire chanter les mots.
Les mots sont magiques dans ses pièces, ils sont chargés de significations secondes, mais la puissance de suggestion de ce théâtre ne tient pas qu'à leur pouvoir direct, elle relève aussi de ce qu'ils peuvent entraîner indirectement. De ces mots (naît) une représentation mentale du fantasme, que Monique Thomassettie arrive à orchestrer avec une détermination qui découle de la précision de sa rêverie.
Une rêveuse précise, qui nous aide à rêver à notre tour (…) : ainsi nous apparaît-elle, unique en son genre, subversive sans colère, révolutionnaire non violente… "
Jacques De Decker, extrait de l'Introduction

198 pages. ISBN 2-85446-288-2

Pièce traduite en croate par Tomislav Dretar. Traduction en attente de réponses d'éditeurs.

D'Oracles, Caractères, Paris, 2000

" Voilà (…) un théâtre étonnant, qui est à la fois symbolique et éthéré, résolument impossible à 'raconter' et même à résumer… Comme dans un labyrinthe, nous assistons à un enchevêtrement de scènes et de personnages qui se superposent, s'interchangent,
se radicalisent dans une atmosphère mystérieuse et souvent ésotérique, une mythologie des êtres et des choses… "
Jean Lacroix, Nos Lettres, mai 2000.

194 pages. 
ISBN 2-85446-294-7

D'oracles


Foyer, Caractères, Paris, 2000
Foyers
L'adolescent : Et toi, quelle fut ton enfance ?
L'artiste : Mon enfance ? (Un silence, puis :) Il me revient un dépérissement… Une allergie à des ambiances… Comme si j'avais été rongée de l'intérieur par des irradiations dont j'ignorais l'origine… Moi aussi, je me suis toujours trouvée aux lieux où s'engouffraient des tensions. Conflits ou désirs, je les percevais passant d'un bord à l'autre, faisant peu de cas de ma personne, m'utilisant même parfois comme catalyseur. Mais cette appropriation de ma sensibilité, au lieu de me coincer, renforça ma vocation d'artiste…
Extrait

144 pages. ISBN 2-85446-302-1

Pièce traduite en croate par Tomislav Dretar. Traduction en attente de réponses d'éditeurs.


Originaël, Caractères, Paris, 2003

" Une pièce où la profondeur se cache sous la légèreté, où la légèreté fait une sorte d'écho étrange à la profondeur.
Une pièce où les jeux de mots – mais n'est-ce pas 'jeux de maux' que je devrais dire ? – tiennent une grande place,
jusqu'aux noms mêmes des personnages : 'Laure Ygine', 'Pasoumal', 'le Comte Du Nivers' (…)
Mais, derrière les jeux de mots (…), se profilent des interrogations essentielles (…)
Fable, apologue en forme d'énigme ? C'est bien, en tout cas, l'essentiel ici qui est en jeu. "
Joseph Bodson, Le Reflet de chez nous, N° 411.
 
134 pages. 
ISBN 2-85446-345-5
Originaël


Printemps cosmique, Bibliothèque En Ligne des Auteurs (BELA-Scam), 2004

Un dialogue entre Le Sens infini et La Recherche

11 pages téléchargeables.


Miracle ! Bibliothèque En Ligne des Auteurs (BELA-Scam), 2005

Le voisin : Je vous rapporte les livres de votre fille. (Il aperçoit celle-ci assise dans un fauteuil). Mais elle est là !
(La fille se lève, donne la main à l'homme. La mère l'invite à prendre une tasse de thé. Il accepte.)
La fille : Que préférez-vous, les mots du scrabble ou les mots des livres ?
Le voisin : C'est une question qui mérite réflexion. Le jeu et la lecture entretiennent mes neurones ! Mais lire est plus qu'un exercice mental ! Et plus qu'un plaisir, aussi.
Extrait

18 pages téléchargeables.



Salve Regina, M o n é v e i L, Bruxelles, 2009
Salve Regina
84 pages. ISBN 978-2-9600794-3-2
En 1° page de couverture : fragment du tableau reproduit en 4°
En 4° page de couverture : tableau de l'auteur, 1988, Viol terrestre et Justice astrale

Deux pièces sans point commun, si ce n'est ma plume

I. Hortense et le diable de Séraphin – 2001
pièce en 2 actes inspirée du récit historique de Geoffroy Le Clercq :
" Généalogie d'un crime de violence sexuelle : l'affaire Thibaut "

II. Le lieu de Marielle – Été 1994
pièce en 3 actes
Que justice soit rendue à ma pièce. Il me faudrait écrire une pièce sur les faux jetons, mais :
« C'est pour celui qui ne triche pas que le jeu est véritablement dangereux ! », Picabia
Moi, je ne triche jamais.
Mais comment me situer dans un fonctionnement de mainmise ?


Voix de Hortense : Pour pouvoir pardonner, faut-il avoir été d'abord consolé(e)s ?
Extrait



–   –   –


" J'ai bien reçu vos livres (...)
J'ai relu avec intérêt la pièce tirée de mon récit.
Je la trouve assez poignante : les émotions complexes et contradictoires qui traversent la jeune Hortense, singulièrement, me semblent particulièrement bien rendues."
Geoffroy Le Clercq, 20 juillet 2009


–   –   –


To: dopagnejp@hotmail.com
From: monique.thomassettie@belgacom.net
Subject: Mon livre
Date: Mon, 10 Nov 2014 19:33:33 +0100

Bonsoir Jean-Pierre,

Tout d'abord, te redire bravo pour ta pièce !

Salve Regina : en fait, je t'ai donné le livre pour la première des deux pièces, son origine étant Louvain-La Neuve...
(voir pages 8 et 30)... Je n'ai pas voulu t'en parler à LLN, pour ne pas déranger la soirée...

(...)


De : Jean-Pierre DOPAGNE <dopagnejp@hotmail.com>
Date : 5 décembre 2014 12:04:54 GMT+01:00
À : monique thomassettie <monique.thomassettie@belgacom.net>
Objet : RE: Mon livre

Bonjour Monique,
 
Je viens de terminer la lecture d'Hortense. (pas encore eu le temps de lire la deuxième)
 
La pièce m'a beaucoup touché, particulièrement le monologue, que je trouve très intéressant théâtralement. Belles bulles de mémoire qui s'enchevêtrent. J'aime aussi cette voix finale : "j'imagine des histoires", etc.
 
Je ne suis pas d'accord avec cette personne qui a trouvé ton texte "trop littéraire". Tout d'abord, qu'est-ce que ça veut dire, "littéraire" ?
 
Je me méfie de ces gens qui, tels les pédagogues de ma pièce, savent ce qu'est la littérature, le théâtre, la peinture, etc. Il y a de multiples formes de théâtre. Le théâtre littéraire en est une. Il est vrai que la langue de ton personnage est d'un niveau élevé. Mais la pièce en donne elle-même la raison lorsque Hortense déclare: "Depuis que je suis en colère, moi l'ignorante, je parle aussi bien que le curé et l'instituteur dans leurs sermons ou leurs discours." Il n'est donc pas logique de considérer ce niveau de langue comme un défaut.
 
Mais bon... chacun ses goûts, son style, son esthétique... Son opinion, aussi. Par exemple, contrairement à toi, je considère que le théâtre n'est pas un genre littéraire. Pour moi, c'est un art à part entière, qui peut même exister sans paroles. Ce qui ne m'empêche pas - bien au contraire - d'adorer le théâtre qui donne la primauté au texte, à la phrase, à la langue, depuis les Grecs jusqu'à Novarina en passant par Racine et Giraudoux.
 
Comme disait G.B. Shaw: "Depuis 3000 ans, le théâtre suit des règles. Mais personne ne les connaît."
 
Pour moi, la magie du théâtre, c'est l'éphémère. Jamais deux représentations semblables. Jamais deux interprétations semblables d'un même personnage (que de visions de Tartuffe et du Misanthrope, non ?)... Il y a deux choses que j'aime dans le théâtre:
- c'est un art collectif: sans le comédien, l'éclairagiste, etc., le spectacle n'existe pas (sauf en lecture - là, le lecteur se fait son spectacle intérieur);
- c'est un art fugace. La représentation passe. Elle n'est qu'une des facettes des différentes représentations de la pièce. Personnellement, je trouve contradictoire de figer le théâtre sur quelque support que ce soit. Ainsi, même si mon éditeur ou des sites gardent des traces de mes pièces, moi je n'en conserve aucune: ni films, ni photos, ni rien. Mais je suis peut-être extrémiste...
 
Merci de m'avoir fait connaître ta pièce. Quand on lit la généalogie du crime et ta pièce (j'ai d'abord lu la pièce), on peut dire que tu as fait de Hortense un vrai et beau personnage.
 
Mille amitiés,
JP
 


Toucher les fonds / En revenir ailés ! , M o n é v e i L, Bruxelles, 2010

En 1° page de couverture : tableau de l'auteur, 1991, Abîme
En 4° page de couverture : dessin de l'auteur, 2001, Dédale


Comme toujours, Paul Van Melle me faxe aimablement
sa recension parue dans son mensuel "INÉDIT NOUVEAU" . Ici, le N° 243 :

"Je connaissais déjà plusieurs pièces du théâtre spiritualiste de Monique Thomassettie,
et en voici quatre d'un coup (...)
"La quatrième est titrée d'une citation de Paul Valéry (...)
"C'est celle, très brève, qui ressemble le plus à ce qu'est et ce qu'écrit (et peint) depuis toujours M. Th.
C'est léger, pensé, donné pour 'fantaisie poético-théâtrale',
et c'est pure poésie. (...) L'ambiance poétique !"

Merci, cher Paul, mais tous mes textes me ressemblent ;
les personnages variés de mon théâtre
sont suscités et inventés par mon intuition et par ma pensée.
Permets-moi de te redire ce que je te faxai voici près d'un an :
... mais je suis tout cela à la fois...
mes diverses facettes ne s'excluent pas
(par définition : des facettes d'une seule et unique personne)
Avec ma fidèle amitié


 96 pages. 
ISBN 978-2-9600794-5-6 
Originaël


Un regard hibernant, M o n é v e i L, Bruxelles, 2019                                                                                                                                
Théâtre 2019


En couverture : tableau de l'auteur, 1987, Printemps au tilleul


“ Tout me plaît au premier regard : Le tableau en couverture "Printemps au tilleul" et son tronc "plus de pierre que de bois" ; puis ta première autocitation qui saute aux yeux, par son évidence d'une force exceptionnelle [en un sens, cela rejoint l'objet de tout mon effort philosophique : pourquoi le monde est-il plus grand et autre chose que lui-même?] : "La Nature exhale une subtilité qui me sauve la vie" ; et la deuxième autocitation "L'hiver sort de son linceul" : magnifique. ”
"La Nature exhale une subtilité qui me sauve la vie" :
cette phrase est une de tes plus belles signatures, sinon, me semble-t-il, la plus appropriée à dire ce que tu es. Elle crève de vérité en tout cas. ”
6 septembre 2019, mail, Jean-Jacques Bailly


“ Tu restes, à mon sens, égale à toi-même. Le livre est bien écrit – on sait que tu sais écrire – et plaisant, léger avec un peu de fantaisie et des petites pointes d'humour et l'imagination n'est pas en manque, comme d'habitude.
Paradoxalement, mon intérêt, mitigé au début, n'a fait que grandir avec la suite et la fin du livre. Peut-être ai-je en fait le plus aimé les passages qui ressemblent moins, formellement en tout cas, à du 'théâtre', et la touche émotionnelle m'a semblé grandir en avançant dans la lecture. C'est, en définitive, un témoignage irrécusable, qui me touche, de ton théâtre intérieur, celui de tes élans et bouffées cogitationnelles contradictoires, avec la souffrance et le tourment en filigrane et ta protestation face à la marginalité, la non reconnaissance et le plagiat, difficiles à vivre et bien réels.
J'aime ta sincérité. ”
9 septembre 2019, mail, Jean-Jacques Bailly



 88 pages. 
ISBN 978-2-931016-03-9







Mon expérience intuitive

Au printemps 2000, après la publication aux Éditions Caractères de mes pièces, j'adressai à divers théâtres la lettre suivante :

... Mon expérience théâtrale est essentiellement intuitive. En tant que peintre ayant composé des tableaux aux multiples personnages,  je vois immédiatement les scènes. Les écrivant, je les entends. Et perçois jusqu'au jeu, aux expressions physionomiques, des actrices et des acteurs. Ainsi, mes pièces sont déjà créées en moi, elles sont toutes prêtes.
De plus en plus, la conviction m'habite d'une certaine attente inconsciente chez les spectateurs, une attente de rêves qui soient ancrés, ou prennent racine, dans un fond mythique éprouvé par l'auteur. Cette épreuve, je puis dire la connaître. Elle résulte d'abord d'un fonctionnement chez moi naturellement symbolique.


M. Th., mis en ligne le 12 décembre 2008, 11 h. 42


 




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