Le
pour:
L'ouverture des
marchés à rendu frivole
les entreprises et les moyens
financiers
Ils sont
poussés par leurs actionnaires et financiers à la recherche
d'avantages et de gains toujours plus élevés.
Les Etats
ne seront-ils pas à termes contraints, pour
assurer les emplois, d'offrir des
taux d'impositions les plus bas
possible du marché pour maintenir chez eux les entreprises et les
moyens
financiers.
Hors, la
"solidarité" et le "Bien Commun" ont besoin de
l'impôt.
Les ressources
financières de la solidarité sont mises en
balance face à la pression des délocalisations des entreprises et des
moyens
financiers.
L'harmonisation
solutionnerait ce dilemme.
Le contre:
Harmoniser=
trouver des
compromis
Quels sont les
citoyens qui voudront bien perdre une partie
importante
de leurs droits acquis, leur modèle social?
Un compromis au niveau
européen serait déjà très difficile
et au niveau
mondial impossible.
Comment rester
compétitif en dehors de la zone EURO?
Les pays de la zone
EURO voudront donc garder leur
indépendance pour
rester compétitif au niveau mondial.
Les
Enjeux:
Sans
un véritable "Projet européen WIN / WIN" où nous serions tous "GAGNANT
/ GAGNANT" ce sont les individualismes d'Etats qui s'exercent ,
"Le
refus de toute politique d'harmonisation fiscale ou de définition
commune de normes sociales est l'expression des égoïsmes nationaux:
alors que l'objectif européen, affiché par nos hommes
politiques,
est la coopération entre les Etats, dans ces domaines économiques et
sociaux très sensibles, c'est la concurrence qui règne. Chaque Etat
cherche à réduire sa propre fiscalité sur les revenus et sur les
entreprises, afin d'attirer chez lui les investissements industriels
qui assurent l'emploi. Mais cela se fait au détriment à la fois des
Etats voisins et des secteurs les plus faibles de la population, en
augmentant systématiquement les inégalités."
"L'enjeu
est fondamentalement celui de la sauvegarde du modèle social européen
et de la mise en oeuvre des valeurs déclarées: l'ensemble de nos
systèmes de protection sociale et les services publics, dans leurs
qualité et dans leur universalité (accès assuré à tous), sont menacés à
la fois par la pression du marché mondial et par une idéologie
d'inspiration très libérale. Dans un tel contexte, si la concurrence
entre les Etats membres européens concernant la fiscalité et les normes
sociales prédomine par rapport à la coopération et la convergence, la
pression à la baisse et à la dégradation est inévitable. Tout projet
sérieux d'Europe Sociale serait ainsi sérieusement handicapé. Ce qui
est en cause, c'est la dignité de la personne humaine et la solidarité."