5 avril 2004 - PAIX

Je ne peux m’empêcher de philosopher au sujet des choses de la vie. En relisant et réécrivant le texte de novembre 2000 j’ai eu un frisson.

" LA PAIX “, où reste-t-elle ? Elle semble plus éloignée que jamais. Comment est-ce possible, qu’en est ou sont les causes? Il semble que nous reculions au lieu d’avancer. Nous pouvons pointer les dirigeants qui emploient ou abusent de la guerre pour réaliser leurs propres intérêts. Nous pouvons être contre, nous pouvons manifester, nous pouvons exprimer notre opinion et pourtant, tout ceci semble inutile.
Il y a en effet des gens tellement emplis de haine qu’il ne leur reste qu’un seul but, éliminer l’adversaire. Que bien d’innocentes victimes y laissent la vie ne les touche pas. Ils ne pensent qu’à la vengeance. C’est devenu l’unique but de leur vie. Je ne veux pas faire ici le procès de nations ou de peuples, de bandes et d’organisations de terroristes. Je pose la question, Pourquoi ceux (nous) qui souhaitent (souhaitons) la paix ne peuvent-ils (pouvons-nous) y mettre un terme???

La PAIX, où commence-t-elle ? Précisément, dans le cœur de chaque homme. Sommes-nous, suis-je un messager de paix ? Puis-je pardonner ceux qui m’ont (nous ont) fait du mal? Plus encore, puis-je rendre le bien pour le mal? Bien souvent la paix dans notre cœur est bâillonnée. Il y a des disputes entre les gens, dans les familles, entre collègues, dans la politique. Pouvons-nous parvenir à ne pas y participer ? Ou mieux encore, d’essayer de réconcilier les gens. RECONCILIER, le grand mot. Les gens qui se réconcilient font la paix. Paix, amour, affection, solidarité, joie, bonheur, tous des fruits de cette paix. J’en deviens moi-même plus heureuse. Cela commence par un petit cercle, comme l’eau qui se met en mouvement lorsque l’on y lance un caillou et prend de l’ampleur et forme de plus grands cercles. Je vois que cela se passe, c’est beau, c’est bon. Un mouvement de crée. Une ou quelques personnes le commencent. Elles ne se laissent plus toucher par le mal. Elles essaient de vivre la bonté, la patience et la paix et de l’établir dans leur proche entourage, formant ainsi des cercles d’espoir, oasis de paix.
Comment ? En se distanciant  sciemment du mal, de la violence qui s’établit sous toutes formes dans notre société. Films de violence et d’horreur, tabou ! Des armes pour jouet, non pas pour nos enfants ou petits-enfants, même si celles-ci fassent peut-être partie de leurs souhaits. Nous essayons de leur expliquer pourquoi ils ne les reçoivent pas. Peut-être ont-ils des problèmes avec leurs amis parce qu’ils n’ont pas d’armes jouets et ceux-ci bien. Et à cause de cela ces petits amis les trouvent mièvres, comment puis-je aider mon (petit-) enfant à vivre cela ?
Peut-être l’un de nos enfants est-il suffisamment convaincu pour répandre le message. A contre-courant ? Et pourquoi pas ? Nous voulons tout de même tous la paix dans le monde, tiens alors il me faut aussi y collaborer, individuellement et dans l’éducation de mes enfants et petits-enfants. Peut-être puis-je en parler à des amis ou à la famille, sans dispute, sans imposer mon opinion, uniquement en le présentant et en essayant de vivre pour cela.


Et s’il n’est pas possible de transmettre ou de vivre ces valeurs d’homme à homme, il me reste la prière, où je peux avec toutes mes imperfections m’adresser à Lui pour mes questions et problèmes. La foi et la prière peuvent réaliser des miracles. Cela aussi est mon expérience. Ce qui semble sans solution en trouve une bien meilleure que je (nous) n’aurais osé espérer.

Nous sommes pendant la SEMAINE SAINTE alors que j’écris ces mots. La Semaine Sainte, avec la souffrance et la crucifixion de JESUS et PAQUES, le jour de Sa RESURRECTION. Pour moi et pour beaucoup de chrétiens ceci est l’ultime moment de la vie de Jésus. Il donne sa vie pour la RECONCILIATION de l’humanité, de chaque homme avec Dieu, Son Créateur.


Pourquoi cette souffrance était-elle si inhumaine. Parce que par Sa souffrance Il prit en charge tous les péchés des hommes. Puis-je rester indifférente ? Mes péchés et méchanceté Il les charge aussi sur Ses épaules blessées en en Son corps torturé. Je suis très émue en écrivant ceci. Il m’aime à ce point, Il aime de la sorte tout humain que celui-ci veuille ou non le connaître et l’accepter !


Je ne peux que m’agenouiller reconnaissante et humble et accepter avec mes possibilités réduites Sa grande Offrande et L’accueillir dans ma vie. Essayer d’être par ma vie une réponse aux idéaux qu’Il a vécus. Apporter la paix, l’amour, mais sans SON AIDE je n’en suis pas capable. J’ai besoin de Lui, Il nous (me) précède. Et si je perds la route, Il est là pour nous (me) aider à retrouver le chemin de l’amour et de la paix.

 

 

JOYEUSE FETE DE PAQUES...

 

 

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