Présentation de notre animation .


Je suis batteur d'armures et mon épouse fabrique de la maille.

Nous participerions volontiers à l'animation de l'évènement que vous organisez.

Notre but est de faire revivre les gestes oubliés des ces vieux métiers et partager notre passion du moyen-âge avec le public des fêtes médiévales .

Nous privilégions l'aspect didactique, notre artisanat est commenté au public, et restitué dans le contexte historique de la société médiévale: évocation des mentalités, des structures sociales, des grands événements ayant marqués cette période de l'histoire souvent décriée parce que mal connue.

Notre animation évoque les activités civiles et donc plutôt le coté « humain » de la vie au moyen âge: nous mettons en scène des artisans avec leur habillement, leur outillage de l'époque et travaillons sur place à l'exercice de nos disciplines respectives.

Nous disposons d’une tente et d’un ou plusieurs auvents.



Le travail de la maille,

le métier d’haubergière.

Comment expliquer l'attrait qu'exerce la maille sur le public des fêtes médiévales, l'attroupement devant les hauberts et camails exposés, le soupesage des pièces, les nombreuses demandes de renseignements ? 

Est-ce le fait de réaliser un vêtement en fer si lourd et pourtant si fluide?
Est-ce la patience et le nombre d'heures que ce travail demande?
Ce qui est sûr, c'est l’intérêt que l'activité suscite.


  L'origine de la maille remonte aux Celtes en Europe occidentale.

  Au moyen âge, les artisans exerçant ce métier étaient nommés
  « haubergier », c'étaient surtout les femmes et les enfants qui 
  étaient chargés de l'assemblage de la maille, partie froide du travail.

  La partie chaude, quant à elle,
  était confiée aux hommes, à la
  forge: transformer un lingot de

  fer en fil, en faire des anneaux.


Sur site, l'haubergière:

- réalise l'assemblage d'anneaux


- explique au public, à l'aide de panneaux didactiques, la technique de la « 4 en 1 », 
  maille dite européenne

- montre d'autres sortes de montages: maille normande, japonaise, 6 en 1, 8 en 1

- retrace l'historique de la maille, son évolution dans l'équipement militaire au moyen âge

Un haubert et un camail sont exposés.
Les enfants, et pourquoi pas leurs parents, sont invités à enfiler un camail, 
ils peuvent aussi s'exercer à assembler des anneaux.



Le batteur d’armures :

Il fait partie de la grande confrérie des artisans du métal,
appelé fèvre dans le nord et favre dans le midi.
L'armoyeur (armurier) occupe une place à part dans
l'artisanat médiéval, l'habilité dont il fait preuve sur le
plan technologique et les secrets professionnels qu'il
détient lui assurent une considération particulière.

Le batteur d'armure ou heaumier équipe les seigneurs et leurs chevaliers en armement défensif: casques et pièces d'armure, l'armement offensif est quant à lui fabriqué par les fourbisseurs d'épée.

Le batteur d’armure
s’inspire lui aussi
des pièces de musée 
et de l’iconographie.

Sur site, le batteur d'armure expose et commente:

- son outillage spécifique.

- les pièces qu'il a réalisées: casques, bras, jambes... certaines étant des copies exactes de pièces de musée

- des pièces d'armure à différents stades de fabrication, ce qui permet d'expliquer au
  public la technicité du travail, la rigueur et la patience exigée.

  Comme à l'époque, certains casques sont forgés à chaud, d'une seule pièce, en mettant
  en forme la feuille de métal en la battant sur une enclume en forme de boule. 
  D'autres, toujours comme à l'époque, ont leurs pièces assemblées par rivetage.