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CHAPITRE III

CARACTERES ET EVOLUTION DES PAVEMENTS CERAMIQUES DU MOYEN AGE

 

 

A. EVOLUTION DU PAVEMENT CERAMIQUE

 

1 Le pavement, avec décor mosaïqué

 

Il est probable que les premiers pavements en terre cuite émaillée furent conçus pour remplacer les mosaïques dont les Romains avaient introduit l'usage dans nos régions. Il s'agissait de pavements en terre cuite, émaillée de ton uni, mais de couleurs assez variées : brun-rouge, ocre, vert, jaune, noir et blanc. Ces carreaux, qui ne possédaient pas de décor., adoptaient aussi des formes très diverses afin de composer des motifs par assemblage.

 

L'exemple le plus ancien est celui du pavement de l'église du VIIe siècle, à l'abbaye de Ligugé (Vienne). [i] (Pl. I, II, III : a, IV : a)

 

Ce pavement a été découvert lors des fouilles de l'abbatiale par Dom J. Coquet, en 1954 [ii] . Il devait s'étendre jadis sur toute la surface du grand chevet, sur la nef centrale, c'est-à-dire sur une superficie d'environ 380 mètres carrés.

Le pavement est composé d'une juxtaposition de carreaux émaillés de formes très diverses. La glaçure plombifère qui les recouvre, se limite à deux tons : le jaune et le violet.

Douze motifs différents se retrouvent dans cet ensemble de pavements céramiques très soignés : des motifs géométriques, des rosaces, des peltes ou "haches à double tranchant", des écailles de poissons (imbrications), un "tapis de dents de loup".

On comprend l'importance de la datation d'un ensemble pareil. Elle a été établie par Dom J. Coquet au VIIe siècle. Cette attribution chronologique avait été mise en doute par J. Hubert. Mais au cours d'une séance de la société des Antiquaires, à Paris, en 1956 [iii] , Dom J. Coquet n'eut aucune peine à emporter l'adhésion unanime des participants à la datation proposée par lui.

 

Un pavement identique à celui de Ligugé a été retrouvé à l'abbaye des Châtelliers (commune de Fontperron, Deux-Sèvres), [iv] (Pl. III : b, IV : b)

 

La datation de ce pavement n'a pas été établie avec certitude, mais une analogie de motifs, de fabrication et de matières premières avec le pavement de Ligugé, le ferait remonter également au VIIe siècle. [v]

 

Il faut cependant attendre le grand essor architectural du XIIe siècle pour que ce décor mosaïqué se répande plus largement.

 

En France, on en trouve plusieurs exemples de cette époque, notamment à l'église abbatiale de Saint-Denis à Paris, dans la chapelle de la Vierge et celle de Saint-Cucuphas.[vi]

 

- Chapelle de la Vierge (seconde moitié du XIIe siècle).

Ce pavement fut restauré en partie, au XIIIe siècle. Il comporte de ce fait, certaines parties en carreaux incrustés. Il est divisé en sept bandes parallèles. Les carreaux sont formés de pièces rapportées composant des motifs divers : arabesques, fuseaux, cercles enlacés ou compartiments carrés composés de petits triangles, losanges ou carrés. (Pl.V et VI : a)

Les tons sont rouges, verts, noirs et jaunes.

 

- Chapelle de Saint-Cucuphas (seconde moitié du XIIe siècle) (Pl.VI : b et VII)

Le pavement est également divisé en sept bandes parallèles et symétriques. Tous les carreaux qui le composent sont monochromes et ne sont pas incrustés. Les deux bandes extrêmes sont uniquement composées de carreaux carrés jaunes et noirs posés en échiquier. Les autres bandes sont décorées de motifs dont les dessins sont formés de pièces rapportées. Ainsi, la fleur-de-lys (Pl.VII : a) est composéa de quatre morceaux. Le carreau qui réunit ces morceaux, est lui-même composé de quatre pièces.

Les tons de ce pavement sont jaunes, noirs et verts.

 

On peut citer aussi le pavement de la chapelle Saint-Michel de l'ancienne collégiale de Saint-Quentin (Aisne). (Pl.VIII)

 

On le date du milieu du XIIe siècle.[vii]

Ce pavement est composé de deux parties : l'une où se trouve l'autel, est pavée de petits carreaux rouges posés en pointe. Au centre, se trouve un carré délimité par une bordure de carreaux rouges dans laquelle entrent d'autres pièces rouges de forme ronde.

La nef de cette chapelle est pavée de compartiments décorés de rosaces ou d'agencement de carreaux imbriqués, de forme géométrique, rouges et grisâtres.

Les bordures sont formées de pierre-de-liais ou de carreaux carrés et triangulaires rouges et gris. Tous les carreaux sont monochromes.

 

Un autre pavement mosaïque a été retrouvé lors des fouilles de l'église du monastère de Sainte-Colombe-lès-Sens (Yonne), en 1852 .[viii] (Pl. IX et X)

 

Ce pavement formait une mosaïque de carreaux de forme carrée ou de losanges, alternativement noirs et jaunes, renfermant des petits carreaux dont la couleur varie suivant les fonds. D'autres compartiments sont composés de carreaux en forme de croix.

La zone centrale est ornée de fleurs de lis entourées de trapèzes jaunes. Les bordures sont faites en carreaux triangulaires de teintes différentes.

 

Los carreaux mosaïques en terre cuite se mêlaient parfois à des fragments de marbre, comme on peut le voir au tombeau du Comte Guillaume de Flandres (mort en 1190), à l'abbaye de Saint-Bertin, à Saint-Omer (Pas-de-Calais). [ix] Le tombeau était entouré d'une bordure de carreaux incrustés contenant les signes du zodiaque.

 

En Angleterre, les premiers carreaux-mosaïques sont faits de deux couleurs : vert foncé et jaune. La plupart sont composés de formes géométriques simples, mais on employe aussi des formes plus élaborées d'oiseaux, de fleurs de lis et de feuillages gothiques. Chaque pièce est monochrome. La surface à .Paver est divisée en panneaux séparés par des bordures. Le plus ancien exemple date de 1220 et se trouve à la cathédrale de Canterbury. Il s'agit d'un très petit fragment de pavement .[x] D'autres exemples du XIIIe siècle proviennent surtout des abbayes cisterciennes., comme le pavement encore en place, dans le transept sud de l'église abbatiale de Byland [xi] . (Pl. XI)

 

Le pavement est divisé en panneaux rectangulaires disposés de manière fantaisiste. Chaque panneau comporte une décoration différente. L'un est orné d'une rosace formée de petites pièces découpées en forme de losange ou ovales, qui dessinent des étoiles ou des fleurs; d'autres panneaux sont composés uniquement de pièces rectangulaires; d'autres encore, sont formés de pièces rondes.

 

Les mêmes types de décor se retrouvent dans d'autres abbayes cisterciennes, Rielvaux et Meaux, dont il existe quelques fragments reconstitués. (Pl. XII)

 

En Belgique, la pavement do type rnosaïqué existe depuis la XIIe Siècle. Citons comme exemple, le pavement découvert vers 1895, dans l'ancienne synagogue des Juifs à Louvain et conservé à l'Institut supérieur d'archéologie et d'histoire de l'art à Louvain. (Pl. XIII:a)

 

La disposition de ce pavement est la suivante : autour d'un grand carré central, s'alignent, des rangées de carrés plus petits dont les carreaux dessinent des motifs géométriques divers : la grecque, le chevron, la swastika, le triangle et la damier.

Les couleurs dominantes sont le jaune et le vert avec complément de noir et de brun.

Certains petits carreaux sont incrustés de motifs tels que la fleur de lis, l'aigle et le lion. [xii]

 

Les carreaux provenant de l'église Saint-Sauveur à Harelbeke, sont formés de petites pièces de calibres géométriques divers. Ce pavement daterait du XIIe siècle [xiii] . (Pl. XIII:b)

 

Le Pavement trouvé à l'emplacement de l'ancienne abbaye de Baudeloo à Gand [xiv] , offre un décor analogue à celui de Louvain. (Pl. XIV, XV, XVI et XVII)

 

Il comporte une grande rosace centrale entourée de rangées obliques de carrés où les grecques alternent avec des motifs variés. Les tons sont semblables à ceux de Louvain. Ce pavement daterait de la seconde moitié du XIIIe siècle. [xv]

 

Dans la crypte de .la Vierge de l'abbaye de Saint-Bavon à Gand, le pavement date probablement du second quart du XIIIe siècle (peu après 1224, date du dernier enterrement dans la crypte). (Pl. XVIII, XIX, XX et XXI)

 

Une partie de ce pavement est en mosaïque du même type que les exemples déjà cités. L'autre -partie est pavée de carreaux incrustés. Le pavement est divisé en grands panneaux carrés, [xvi]

 

Dans le donjon du château de Fernelmont (Noville-les-Bois), se trouvent deux pavements mosaïqués [xvii] . (Pl. XXII)

 

Ils sont composés de carreaux monochromes jaunes, rouges et noirs, recouverts d'un engobe vernissé. Un seul carreau présente un décor incrusté de deux triangles jaunes, opposés par la pointe.

 

Au premier étage, les carreaux (5,5 cm de côté) sont disposés en damier alternant avec des carrés formés de carreaux dessinant une rosette stylisée. (Pl. XXII:a et c)

 

Au deuxième étage, le carrelage est divisé en carrés décorés de motifs géométriques divers : rosette stylisée, carrés inscrits, swastika et croix grecque (Pl. XXII:b et d). Si ce carrelage est d'origine, il daterait du dernier quart du XIIIe siècle.

 

On a pu relever encore d'autres pavements de ce même type en Belgique, comme le pavement de la crypte de la collégiale de Saint-Hubert (Pl. XXIII). [xviii]

 

Le pavement est composé de carreaux de terre cuite émaillée, de forme carrée, de 36 à 40 mm de côté. Ces carreaux sont de couleur jaune, rouge, vert et noir. Le pavement comportait une rosace centrale dont les carreaux dessinaient une étoile à sept branches (Pl. XXIII:b).

 

A l'abbaye des Dunes à Coxyde [xix] , un pavement en forme de rosace a été découvert dans la chapelle Maes. (Pl. XXIV:a)

 

Il est disposé sur un fond carré de 2,60 m de côté, et est composé de plusieurs bandes concentriques. Les carreaux, de forme carrée ou triangulaire, sont pour la plupart monochromes, de ton jaune, vert clair et vert foncé. Quelques carreaux sont incrustés.

La datation de ce pavement au XIIIe siècle [xx] , ne peut être considérée comme certaine, la chapelle Maes ayant construite à la fin du XIVe siècle.

 

En Allemagne, les exemples de ce type de pavement sort rares. On en cite un à l'abbaye Zelle. en Saxe.[xxi] Ce pavement daterait du début du XIIIe siècle.

 

2. Le pavement avec décor incrusté.

 

Comme il exigeait beaucoup de travail et de temps, le pavement avec décor mosaïqué était fort coûteux. Un progrès technique allait permettre de l'abandonner peu à peu au profit de pavements avec décors incrustés dans chaque carreau. On venait, en effet, de découvrir le moyen d'unir deux argiles, de même nature, mais de composition différente, permettant de présenter ainsi deux tons opposés sur le même document. De la sorte, les possibilités d'expression des pavements mosaïqués par assemblage, pouvaient se retrouver un peu sur chaque carreau d'un pavement et permettre une production beaucoup moins onéreuses

 

Certains documents révèlent des efforts plus anciens déjà tentés pour aboutir à cette solution. Il semble, en effet. que le pavement avec décor soit un fruit de la renaissance carolingienne. Dans l'état actuel de la recherche, le plus ancien carreau émaillé avec décor, semble âtre celui qui a été découvert dans l'abbatiale de Sainte-Colombe-lès-Sens (Yonne) [xxii] . Il porte une inscription gravée en écriture caroline. Sur ce document, en partie brisé, on peut lire notamment le monogramme du Christ : TR - XPE (Pl. XXIV:b). Ce carreau est recouvert d'un émail vert foncé. Cet émail, coulé dans la creux des lettres, leur donne une tonalité plus sombre, presque noirâtre. Le carreau daterait du second tiers du XIe siècle.

 

3. Le pavement avec décor en relief

 

A la même époque que les carreaux incrustés, on trouve également des carreaux à motifs en relief saillant ou imprimés en contre-relief. Chaque carreau est monochrome jaune ou vert foncé, ou parfois, vert clair ou brun. Ils peuvent avoir une forme ronde, carrée, ovale, de losange ou d'hexagone. Le répertoire iconographique est le même quo celui des carreaux incrustés.

 

Les premiers carreaux en relief apparaissent, semble-t-il, en Alsace, au XIIe siècle, notamment à l'église Saint-Fides à Schlettstadt [xxiii] (Pl. XXV). D'Alsace, cette technique émigre en Rhénanie, vers la Frise et en Grande-Bretagne. Les plus anciens exemples proviennent probablement d'Ecosse, à North Berwick et datent du début du XIIIe siècle (Pl. XXVI : a). On en trouve toujours au XIIIe siècle, au prieuré de Saint-Alban (Hertfordshire) (Pl. XXVI : b) et à Bawsey (Norfolk) au XIVe siècle (Pl. XXVI : c et d) [xxiv].

 

En Autriche, il y avait des carreaux de ce type, notamment à l'abbaye cistercienne de Zwettl (Basse-Autriche) et à l'abbaye cistercienne de Lilienfeld (PL. XXVIII et XXIX), où les carreaux datent de la seconde moitié du XIIIe siècle. [xxv]

 

Les carreaux à décor en relief, sont fréquents en Suisse. On en a retrouvé de très beaux exemples à l'ancienne abbaye de Saint-Urbain, près de Zofingen (Pl. XXVII). Ils datent également de la seconde moitié du XIIIe siècle [xxvi].

 

En France et en Belgique, les carreaux à décor en relief semblent fort rares au Moyen Age. Un specimen a été découvert en Belgique, au cours de fouilles exécutées en 1974, à l’emplacement des anciennes abbatiales de l'abbaye de Tronchiennes (Flandre-Orientale) [xxvii]. Il s'agit de deux carreaux émaillés présentant en relief la figure d'un cavalier harnaché, portant une lance. La glaçure est de couleur jaune-brun et verte. (Pl. XXX)

 

J.Helbig cite un autre exemple provenant de l'abbaye de Saint-Bavon à Gand, qui semble remonter au XIVe siècle [xxviii]. Sur ce carreau, figure un oiseau et des lettres gothiques. (Pl. XXXI)

 

4. Le pavement avec décor peint

 

Bien que beaucoup moins répandus, il existe aussi des exemples d'une technique plus particulière : les carreaux avec décor peint.

 

Une remarquable réalisation de ce genre a été découverte en Belgique, à l'abbaye des Dunes à Coxyde [xxix] (Pl. XXXII et XXXIII)

 

Les décors sont réalisés dans une technique qui s'apparente à celle de la faïence stanifère. La plupart des carreaux, ont une forme carrée et mesurent environ 10,5 x 10,5 x 2 cm. Ils sont enduits d'un revêtement blanchâtre et décorés au pinceau en brun-violacé, avec accompagnement d'un colorant vert.

Certains décors sont complets sur un seul carreau (Pl. XXXII); d'autres forment des compositions de plusieurs personnages ,par assemblage de neuf pièces (Pl. XXXIII).

 

Au musée Gruuthuse à Bruges., -qont conservés des fragments de carreaux peints (XVe siècle ?) où sont représentés une herse et des couleuvrines [xxx] .(Pl. XXXIV : a)

 

De même, au Musée de l'abbaye de Saint-Bavon à Gand, on conserve des fragments de carreaux où les décors sont peints sur engobe blanc, en violet-grisâtre et rehaussés de vert clair [xxxi].

 

Un fragment important de pavement datant probablement du milieu du XIVe siècle, a été retrouvé à la cathédrale d'Utrecht en 1924. Il est conservé au Central Museum d'Utrecht.

Les décors comportent des motifs géométriques, des rosaces, des animaux et des figures humaines dont le portrait d'une femme coiffée d'une résille (Pl. XXXIV : b). Les carreaux sont recouverts d’un engobe blanc et le décor est tracé en noir et peint en jaune et vert. [xxxii]

 

Mais c'est à la cour des ducs de Bourgogne, que cette technique atteint son sommet dans le magnifique pavement de l'oratoire ducal de la Chartreuse de Champmol. Il a été découvert dans les fouilles de 1952. (Pl. XXXV)

En 1391, Philippe le Hardi confia au peintre d'Ypres, Melchior Broederlam le soin de créer les motifs de ces pavements.

Les débris retrouvés dans les fouilles ont permis de reconstituer ce pavement.

 

Chaque carreau mesurait 18 cm de côté et 3 cm d'épaisseur. Ils étaient ornés des armes de Bourgogne et de Flandre.  Le Lion de Flandre était représenté sur deux carreaux placés bout à bout.  La décor est réalisé en blanc et bleu.  L'émail est coloré en blanc, à base de plomb et d'étain, et en bleu de cobalt.[xxxiii]  

 

On a retrouvé des fragments de carreaux bleus et blancs à plusieurs endroits en France, notamment au palais ducal de Bourges. [xxxiv]

 

5. Le pavage céramique non émaillé

 

Pas plus que l'emploi des mosaïques à l'époque romaine, l'emploi des pavements émaillés au Moyen Age, était loin d’être généralisé. La plupart des pavages étaient constitués de carreaux en terre cuite sans revêtement émaillé.

 

Dans cette catégorie commune, on observe également certains efforts tentés pour graver un décor élémentaire sur des carreaux de pavement. Ainsi, à l’église de Laître-sous-Amance (Haute-Saône), consacrée en 1076 .[xxxv] (Pl. XXXVI: a)

 

La décor est gravé sur les carreaux à l’aide d'une matrice ou avec un instrument pointu. Il consiste en des tracés purement géométriques. Quelques carreaux avaient une forme oblongue et devaient servir de bordures.

 

Les abbayes cisterciennes, au XIIe siècle, reprendront ce système décoratif mais recouvert d'une glaçure. Par exemple, l'abbaye de Pontigny à la fin du XIIe siècle. [xxxvi]

 

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[i] abbaye de Bénédictins fondée en 361 par Saint-Martin.

[ii] J.COQUET, Les églises du Haut Moyen age à Ligugé, dans Revue Mabillon, 1955, p. 108-110.

J.COQUET, Les carrelages vernissés du VIIe siècle à Ligugé dans Revue Mabillon, 1960, p. 109-140.

[iii] Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1956, p.98.

[iv] ancienne abbaye cistercienne fondée en 1120.

[v] J.COQUET, Les carrelages vernissés du VIIe siècle à Ligugé dans Revue Mabillon, 1960, p. 135-144

[vi] E.VIOLLET-LE-DUC, Pavements du Moyen Age. Carrelages de l'église abbatiale de Saint-Denis, dans Annales Archéologiques, IX, 1849, p. 73-77.

[vii] E.VIOLLET-LE-DUC, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIIe siècle, t.II, Paris, l875.

G.FONTAINE, La céramique française, Paris, 1965, p.15.

[viii] E.AME, Les carrelages émaillés du Moyen Age et de la Renaissance, t.II, Paris, l859, p.9.

[ix] A.VAN SEVENBERGHE, Het bakken van vlaamse aarden tegels, dans Ons Heem, XV, 5-6, 1961, p.143-l47.

[x] E.S.EAMES, Medieval Tiles. A Handbook, Londres, 1968, p. 4.

[xi] ancienne abbaye de la congrégation de Savigny, puis de Citeaux, fondée en 1134 en Angleterre, comté et diocèse d'York.

[xii] J. DE BROUWER, Carrelage ancien conservé au Musée Archéologique de l'Université de Louvain, dans Bulletin des métiers d'art, V, 1905-1906, p. 283-287.

[xiii] L. DE VLIEGHER, Oudheidkundig onderzoek van de Sint-Salvatorkerk te Harelbeke, dans Archeologica Belgica, XLVI, 1959, p. 41-42

J. HELBIG, Ancienne céramique de carrelage et de revêtement en Belgique, dans Revue belge d'archéologie et d'histoire de l'art, XXII, 1953, p. 221.

[xiv] ancienne abbaye cistercienne fondée dans la seconde moitié du XIIe siècle.

[xv] DE LIMBURG-STIRUM, Pavements en mosaïque de l'abbaye de Baudeloo à Gand, dans Messagers des Sciences Historiques de Belgique, 1880, p. 397-412.

[xvi] DE BUSSCHER, Les ruines de l'abbaye de Saint-Bavon à Gand, Gand, 1853, p 15.

F.DE SMIDT, Opgravingen van de Sint--Baafsabdij te Gent. De abdijkerk, Gent 1956, p 239.

[xvii] T.CORTEMBOS, Le donjon-porche de Fernelmont. Un exemple remarquable de tour d'habitation de la fin du XIIIe siècle, dans Bulletin de la Commission Royale des monuments et des sites, n.s., III, 1973, P. 108-110.

[xviii] Eglise collégiale de Saint-Hubert, dans Bulletin de la Gilde de Saint-Thomas et de Saint-Luc, VI., 1864, p.160-184.

[xix] ancienne abbaye cistercienne du diocèse de Thérouanne, aujourd'hui Bruges, fondée en 1107, rattachée vers 1120 à l'abbaye normande de Savigny.

[xx] P.SCHITTEKAT, Sous les Dunes de_Coxyde, Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, s.1., 1960, p.97-99.

[xxi] R.FORRER, Geschichte der Europaïschen Fliesen-Keramiek von Mittelalter bis zum Jahre 1900, Strasbourg, 1901, p.69.

[xxii] E.AME, op. cit., t.I, p. 83-84.

[xxiii] R.FORRER, op. cit., p. 64-66.

[xxiv] J.B.WARD-PERKINS, English medieval. embossed tires, dans Journal of the Archaeological Institute of Great-Britain and Ireland, XCIV, .135-139.

[xxv] F.VON GREY, Ornamentierte Mittelalterliche Bodenfliesen in Stift-Lilienfeld, dans Oesterreichische Zeitschrift für Kunst und Denkmalpflege, XXVI, 1972, p. 9-19.

[xxvi] R.SCHNYDER, Die Baukeramik und der Mittelalterliche Backsteinbau des Zisterzienserklosters St. Urban, Berne,1958.

[xxvii] I.SEEUWS-TORCK, Dronghens, 1974.,p. 9.

[xxviii] J.HELBIG, op. cit., p.238-239.

[xxix] R.VAN NEEROM, La technique des carreaux peints du carrelage de la Prélature à l'abbaye des Dunes à Coxyde. Dans Bulletijn van het wetenschapelijk en kultureel centrum van de Duinenabdij en de Westhoek, l°jgr., n°2, 1960, p.30-35.

[xxx] J.HELBIG, op. cit., p. 228.

[xxxi] Ibidem.

[xxxii] A.BERENDSEN, Fliesen, München, 1964, p. 53.

[xxxiii] P.QUARRE, Les carreaux de pavement de l’oratoire ducal à la Chartreuse de Champmol dans Mémoires de la Commission des Antiquaires de la Côte-d'Or, XXXIII, 1947-1953, p.235-240.

[xxxiv] R.GAUCHERY, Les carrelages émaillés du duc de Berry au palais de Bourges, dans Mémoires de la société des Antiquaires du Centre, XLVI, 1934-1935, p.29-36.

[xxxv] E.AME, op. cit., t.I, p.98.

[xxxvi] G.FONTAINE, La céramique française, Paris, 1965, p.15.