NIEURLET
Nieurlet (Nieuwerleet en néerlandais : nouveau ruisseau).
Le hameau de Nieurlet est signalé depuis 1127; il était paroisse depuis au moins 1464 et faisait partie de la commune de Lederzeele. Il fut érigé en village seulement le 4 mars 1928.
Nieurlet est quelque part encore le bout du monde. Des marais que nulle route ne traverse séparent la Flandre de l’Artois. Marais sillonnés de sentiers et surtout de canaux seules voies d’accès vers les parcelles maraîchères ou boisées et même vers les demeures isolées.
Nieurlet, seigneurie de Flandre, fut érigée en comté avec union des seigneuries de Gannais, Buskeure, Sainte-Aldegonde et Griboval, par lettres du Roi Charles II du 16 novembre 1669, en faveur de Dominique-Patrice de Bonnières, seigneur de Nieurlet, issu d'une noble et ancienne maison dont l'origine remonte aux anciens comte de Guines. Second fils de Philippe-Albert, seigneur de Souastre et Nieurlet, Gouverneur de Binche, et de Marie de Beaufort; petit-fils de Charles de Bonnières, seigneur de Souastre, gouverneur de Saint-Omer, créé chevalier le 15 mai 1596, décédé le 28 janvier 1632, et d'Isabeau de Buissy, dame de Noulette, décédée le 16 mars 1602.
Le Comte de Nieurlet épousa en premières noces, avec dispense du Pape, sa nièce Caroline d'Argenteau, fille aînée de Charles, Comte d'Argenteau, seigneur de Peissant, Saliermont, et d'Antoinette-Caroline de Bonnières-de-Souastre. Il n'eut pas d'enfant de ce mariage. Il épouse en secondes noces Marie-Magdelène de Mestre dite de la Tour, de laquelle il eut Charles-Philippe-Brigitte-Dominique de Guines, dit de Bonnières, Comte de Nieurlet, mort à saint-Omer le 1er juillet 1743. Epoux en premières noces de Marie-Thérèse de Trazegnies, veuve d'Ignace de Rubempré, morte sans enfant en 1735. Il épouse le 11 septembre 1737 Marie-Florence-Françoise de Corswarem, morte en 1760 sans enfant.
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Heraldus lit : "Vairé d'or et d'azur"
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