La forme « Barbenzon » sous laquelle le nom de cette localité est cité en 868 dans le polyptique de Lobbes rmi les possessions de celle-ci « in pago Sambriensi » est un diminutif de « Brabant » employé comme nom commun avec la signification de « terre en friche ».
On retrouve dans les textes plusieurs orthographes : Barbançon, Barbençon, Barbenson, Barbenchon, Barbenzon.
Nicholes, sire de Barbenchon et Jean, sire de Barbenchon avaient, respectivement en
1246 et en 1263, un écu « d’argent à 3 lions de gueules, armés, lampassés
et couronnés d’or ».
Barbençon (Réf : Comte J. de Saint Genois – Armoiries et cris du comté de Hainaut)
La maison de Barbençon jouissait déjà
au XIIIè siècle d’un certain prestige parmi la noblesse
hainuyère.
A l’origine, simple seigneurie à bannière appartenant à
une famille qui portait son nom, elle devint une des douze pairies du comté
de Hainaut.
Elle passa dans la maison de Ligne, Michel de Ligne devint baron de Barbençon au XVè siècle, et accéda au titre de principauté en l’an 1613 (1614).Ce titre fut octroyé à Albert de Ligne-Arenberg, décédé en 1674, époux de Anne de Barbençon, vicomtesse d’Ave, fils de Robert de Ligne, baron de Barbençon et de Claude, comtesse de Rhin et de Salm, par les Archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas. Il était donc le petit-fils de Jean de Ligne et de Marguerite de la Marck, comtesse d’Arenberg.La Maison de Barbençon s’éteignit faute de postérité mâle, mais le titre passa dans les familles de Ligne, d’Arenberg, de Wignacourt et d’Anneux. Guillaume de Ligne était baron de Barbençon par héritage de sa grand-mère Eustache de Barbençon qui avait épousé Jean de Ligne (+ en 1492).
Isaac de Barbençon -Vinchant
fait descendre les seigneurs de Barbençon de Baudouin de
Jérusalem, comte de Hainaut, par le mariage de Isaac de Barbençon,
qui vivait en 1110, avec Mahaut de Rumigny, fille de Hugues et petite-fille
de Baudouin.Ysaac de Barbençon était pair de la châtellenie
de Mons sous le comte de Hainaut Baudouin IV (°1120 -+1171).
Vinchant renseigne ensuite trois Nicolas de Barbençon ;
Nicolas, époux de Jolente de Saint-Aubert, fille de Gilles, sénéchal
du Hainaut et de Berthe de Bouchain, fille de Godefroid, châtelain
de Valenciennes,
Nicolas, époux de Marie, fille du comte de Monfort,
Nicolas, époux d’Isabelle ou Elisabeth de Soissons , sœur de Jean, comte de Soissons.
Or, dans les
annales du cercle archéologique de Mons , tome XXII – 1890, on
trouve :
« Nicolas de Barbençon ,gendre de gilles de Saint-Aubert , jura la charte de 1200. Il fonda l’abbaye de la Thure en 1243-1256. Il avait épousé
Isabelle de Soissons et fut père de Jean.
Nicolas Ier de Barbenson , sire de ce lieu et de la Buichière,
épousa Marie, fille du comte de Montfort .
La 5ème fille de Alise de Haynaut et du seigneur de Ruminy espousa messire
Isaac de Barbençon duquel elle eut Nicolas, seigneur de Barbançon (+/- 1100) (Vinchant – Tome II p 241-242)
Reiffenberg,
dans son « Histoire du Hainaut - tome I, page 205 » écrit :
« Baudouin III mourut en 1120. Sa veuve se remaria à
un de ses vassaux, Godefroid II de Bouchain, châtelain de Valenciennes,
petit-fils du célèbre Anselme, mort à la croisade.
On peut donc logiquement penser que Berthe de Bouchain soit née après 1120 et que sa fille, Jolente de Saint-Aubert soit née, elle, vers les années 1240 et ait épousé Nicolas de Barbençon après les années 1250.
On peut donc dire que Nicolas II, sire de Barbanson et de la Buichière, épousa en secondes noces Isabelle ou Elisabeth de Soissons, sœur de Jean, comte de Soissons, seigneur de Chimay.
Le 26 du mois de juin 1200, en ladite ville de Mons, furent présents plusieurs nobles qui approuvèrent et reçurent les dites nouvelles lois et coutumes par appension de leur seel (scel) et signature de leur main. Ces nobles furent …Nicolas de Barbençon …(Vinchant)
« Le seigneur Bauduin, comte de Flandre et
de Hainaut, et ses hommes nobles et autres chevaliers, jurèrent sur les
choses saintes d’observer pleinement toutes ces lois ; dont Nicolas
de Barbenson . L’an 1200, le cinq des calendes
d’août.
1217 Elisabeth de Merbes, épouse de Gilles de Barbençon,
donne à l’abbaye d’Alne sa maison
de Donstiennes (Gilles et Nicolas ne seraient qu’une même personne)
1220
le 16 décembre, charte d’Eustache de Roeulx. Témoin ;
Egiduis de Barbencione.
Douze ans plus tard, à Pâques 1256, cette abbaye fut transférée à Solre-sur-Sambre, où elle prit le nom d’abbaye de la Thure, du nom de la rivière sur les bords de laquelle elle était bâtie.Une fille de Nicolas en fut abbesse de 1271 au 20 novembre 1300, date de sa mort.
Un fils,
Nicolas de Barbençon, devint seigneur de Villers et
débuta une nouvelle lignée avec de nouvelles armes. Il épousa
Alexandrine de Boussoy. C’est lui qui donna son nom à Villers-sire-Nicole.
1249 Nicolas de Barbenchon
et Elisabeth, son épouse, accordent à perpétuité,
à l’abbaye d’Alne, le droit de faire paître ses troupeaux
sur les prés communs de Barbençon, de Vergnies et de Jetafol. Les abbés de Lobbes et de Foigny, présents
à la rédaction de cet acte, y apposèrent leurs sceaux.
(n°
132, folio 60, Nicholaus de Barbenchon, de pascuis terre suc. 1249)
Son nom, Jehan, sire de Barbençon, figure au bas d’un acte d’adhéritance de Jean II, comte de Hainaut, qui fut fet et donnés à Bavay au mois de julé l’an de grâce 1292.
Il eut un fils, Nicolas de Barbençon qui continue la lignée des seigneurs de Jeumont, mort en 1316.
Dans les textes, on ne trouve pas mention d’un Guillaume, par contre en regard des dates, il est vraisemblable qu’il ait signé du nom de Jean.
Alix, veuve du comte Jean I d’Avesnes (+ 1257), remet entre les
mains de l’abbé d’Alne, un larron pris à Angleson-Spine,
de par le dit abbé, et que Jean, fils du seigneur de Barbenchon, prétendait
justicier.
Jean de Barbençon et Yolande de Gavre eurent trois filles, savoir ;
5-3 La maison de Ligne
C’est donc en l’absence d’héritier mâle et par
le mariage d’Eustache, dame héritière de Barbençon,
avec Jean, baron de Ligne , que la terre de Barbençon passa dans la maison
de Ligne et y resta jusqu’en 1693.
La seigneurie de Barbençon accéda au titre de principauté
en l’an 1613 (1614).
Ce titre fut octroyé à Albert de Ligne-Arenberg, décédé
en 1674, époux de Anne de Barbençon, vicomtesse d’Ave, fils
de Robert de Ligne, baron de Barbençon et de Claude, comtesse de Rhin
et de Salm, par les Archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas.
Il était donc le petit-fils de Jean de Ligne et de Marguerite de la Marck,
comtesse d’Arenberg.
Octave de Ligne-Arenberg, prince de Barbençon, fut tué, en 1693,
à la bataille de Neerwinden et, comme il ne laissait pas de postérité
mâle, la maison de Barbençon s’éteignit par sa mort
et le titre passa dans les familles d’Arenberg, de Wignacourt et d’Anneux.
Le titre de prince de Barbençon est aujourd’hui porté par
un noble espagnol, le Duc de Fernan Nunez, châtelain de Dave (Namur) à
la suite de diverses alliances matrimoniales et d’héritages familiaux
ayant pour origine la souche Ligne-Barbençon dont il est question plus
haut.
C’est donc en l’absence d’héritier mâle et par
le mariage d’Eustache, dame héritière de Barbençon,
avec Jean, baron de Ligne, que la terre de Barbençon passa dans la maison
de Ligne et y resta jusqu’en 1693.
Ce titre fut octroyé à Albert de Ligne-Arenberg, décédé en 1674, époux de Anne de Barbençon, vicomtesse d’Ave, fils de Robert de Ligne, baron de Barbençon et de Claude, comtesse de Rhin et de Salm, par les Archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas. Il était donc le petit-fils de Jean de Ligne et de Marguerite de la Marck, comtesse d’Arenberg.
Ligne -Barbençon dont il est question plus haut.