Contributions extérieures
Si vous avez parcouru le texte d’introduction de notre site, vous aurez certainement remarqué qu’il n’y a parmi nous ni historien, ni généalogiste, ni spécialiste de la critique historique. Nous ne souhaitons donc pas entamer des débats sur la pertinence de nos sources respectives. Nous sommes juste des « amateurs » d’héraldique et si nous nous risquons à faire paraître des généalogies, c’est dans le seul but de situer les personnages et les familles dont nous publions les blasons.
C’est pourquoi nous avons créé cet espace où vous pourrez retrouver les remarques et précisions reçues de nos correspondants et nous les en remercions.
Abbaye de Clairmarais R
Monsieur Dominique Delgrange,
Secrétaire général de la SFHS, Membre (associé)
de l'Académie internationale d'héraldique, nous a adressé
le mail suivant :
"Bonjour,
Sur votre site, vous indiquez quelques abbayes cisterciennes. Je me permets
de vous suggérer d'ajouter Clairmarais (près de Saint Omer,
France).
http://www.monumentum.fr/ancienne-abbaye-cistercienne-pa00108253.html.
Au XVIIIe siècle, un des derniers abbés, Dom Vichery,
dans son manuscrit de l'histoire de cette communauté (Bibliothèque
municipale de Saint Omer, ms. 850), a inséré un armorial des
anciens abbés depuis la fondation jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Les armoiries des "premiers temps" relèvent évidemment
de la légende, mais dans la mesure où l'auteur a enrichi sa
documentation à partir d'éléments encore en place avant
la dispersion et la destruction, la liste illustrée constitue une forme
d'armorial... A l'occasion de la rédaction d'une notice destinée
au catalogue de l'exposition "Clairvaux" (en ce moment à
Troyes : http://www.clairvaux-2015.fr/848-les-oeuvres-exposees.htm)
... j'ai recueilli les descriptions à partir du manuscrit et je
les ai mises sous forme de tableau. La publication du document dépassait
les limites du travail qui m'était demandé et pour l'instant
mes relevés ne forment qu'un instrument de travail. Je vous fais parvenir
à titre d'illustration une des dernières pages du manuscrit
(St Omer, bibl. mun. ms. 850/2). Avec mon cordial souvenir."
Armorial de Saint-Antoine-en-Barbefosse
R
Monsieur Guilhem de Mauraige,
archéologue de Vannes (Bretagne - France), a terminé la généalogie
de la famille de Mauraige - de Maurage (ancienne famille noble du Hainaut
du XIIe siècle) de 1119 à 2010. On y trouve les Mauraige qui
furent résidants à Mons ainsi que trois chevaliers de l'Ordre
de Saint-Antoine-en-Barbefosse : Gérard et Jehan de Maurage ainsi que
Jeanne de Maurage, chevalière de l'Ordre. Cette généalogie
(5 volumes PDF) a été déposée et archivée
au sein du Conseil de la noblesse belge et a également été
transmise pour archivage auprès de la Ville de Mons (Monsieur Corentin
ROUSMAN : Archiviste-Historien). Ces volumes seront transférés
également, par ses soins, aux archives de l'Etat de la Ville de Mons.
Un nouveau message de Monsieur Guilhem de Mauraige, Archéologue Ingénieur / Historien (France), nous apporte un complément d'informations héraldiques sur les membres de la famille Maurage-Mauraige affiliés à l'ordre de Saint-Antoine-en-Barbefosse :
"J'ai de nouveau parcouru hier soir
avec attention (et avec plaisir) votre travail sur l'Armorial de St Antoine-en-Barbefosse
sur votre site internet : Heraldus.
Plusieurs "de Mauraige" - "de Maurage" (Echiqueté
d'Or et de Sable) sont cités dans les folios 25 et 26 :
- F25v-10 . Folio 25 verso. Gérard de Maurage
- F26r-2. Folio 26 recto. Jehan, fils de Hoste de Maurage
Mais il existe 3 blasons (pour moitié
: Echiqueté d'Or et de Sable) qui ne portent pas de noms (non attribués)
dans les folios 36, 37 et 38 :
- F38r-1X
- F36v-13X
-F37r-16X
En effectuant une analyse héraldique
(d'après mes archives personnelles), j'ai le plaisir de vous informer
que j'ai découvert sur ces 3 blasons, l'identité des détenteurs,
ou plutôt des détentrices. Ces
blasons correspondent (les 3) à des femmes de la famille "de Maurage"
: 1 soeur de Hoste de Maurage, et 1 fille de Hoste de Maurage. Le
3e blason (connu seulement pour moitié malheureusement) doit correspondre
à une des 2 soeurs de Gérard de Maurage (rappel : 1 des soeurs
de Gérard est déjà Chevalière de St Antoine-en-Barbefosse
(d'après les archives officielles : Goethals).
Nous avons donc en tout 7 membres de la famille
de Maurage qui sont affiliés à l'ordre de St Antoine-en-Barbefosse,
dont 4 femmes : Hoste et sa soeur (le frère
aîné de Hoste doit également en faire partie mais je n'ai
pas encore trouver son blason dans les archives pour St Antoine).
Gérard et ses 2 soeurs (neveu et nièces de Hoste). Les
2 enfants de Hoste : frère et soeur.
Je peux si vous le voulez vous transmettre
les détails (noms, prénoms de ces femmes et de leurs époux
avec le détail de leurs armes héraldiques, qui correspondent
parfaitement à vos blasons)"
Notre cercle étant intéressé par ces informations qui nous permettent de compléter l'armorial, Monsieur de Mauraige nous a adressé le message suivant :
"Objet : Informations complémentaires sur l'Ordre de Saint-Antoine-en-Barbefosse
Voici comme convenu les informations concernant les blasons de l'Armorial de Saint-Antoine :
F38r-1X : Armes de Marie de Mauraige et
de Julien de Buignies.
Marie de Mauraige, petite-fille de Michel de
Mauraige et fille de Mahieu de Mauraige, dit "Sir de Maderagys",
Monseigneur, Messire, Ecuyer, Chevalier (Vétéran de la bataille
de Frise, Seigneur de Maurage et d'Hervinsart, Bailli du Roeulx, de Hal, de
l'Abbaye d'Hasnon, d'Avesnes - en vie en 1431). Chevalière de l'Ordre
de Saint Antoine. Dame de Wattignies. Epouse en 1413 de Julien de Buignies
(Beugnies), Ecuyer, Seigneur des Bois d'Ath, Echevin d'Ath, Massard et Mayeur
d'Ath, Homme de fief en Hainaut, Seigneur de Maurage et d'Hervinsart de par
sa femme. Marie meurt avant 1468.
F25v-10 : Armes de Gérard de Mauraige.
Gérard de Mauraige, petit fils de Michel
de Mauraige et fils de de Mahieu de Mauraige, dit "Sir de Maderagys",
Monseigneur, Messire, Ecuyer, Chevalier (Vétéran de la bataille
de Frise en 1396, Seigneur de Maurage et d'Hervinsart, Bailli du Roeulx, de
Hal, de l'Abbaye d'Hasnon, d'Avesnes - en vie en 1431). Chevalier de l'Ordre
de Saint-Antoine en 1420. Ecuyer, Chevalier, Bailli d'Avesnes. Epoux de Marguerite
de Launay (de Launais).
Mss. Goethals, n°707, f°67 et n°2151,
pièce n°19 : Armorial de St-Antoine : Armes de Jeanne de Mauraige.
Jeanne de Mauraige, petite fille de Michel
de Mauraige et fille de Mahieu de Mauraige, dit "Sir de Maderagys",
Monseigneur, Messire, Ecuyer, Chevalier (Vétéran de la bataille
de Frise en 1396, Seigneur de Maurage et d'Hervinsart, Bailli du Roeulx, de
Hal, de l'Abbaye d'Hasnon, d'Avesnes - en vie en 1431). Chevalière
de l'Ordre de Saint-Antoine en 1438. Mariée à Gérard
de Nouvel (de Nouvelles) (1er noce) ; Mariée de Hoste, Oston de Goegnies
(2e noce) Ecuyer, Prévôt de Bavay ; Mariée à Pierre
de Launay (de Launais) (3e noce), Ecuyer, Chevalier, Seigneur d'Oiselé
et de Fontaines, Prévôt forain de la prévôté
du Quesnoy, Sire de Maurage et d'Hervinsart de par sa femme.
F36v-13X : Armes de Marie de Mauraige.
Marie de Mauraige, fille de Michel de Mauraige
(Ecuyer, Seigneur d'Hervinsart, Bailli de Hal, Prévôt de Binche,
Bailli du Roeulx). Chevalière de l'Ordre de Saint-Antoine, conjointe
en 1401 de Jehan, Bâtard de Ligne, dit le Buffle, Ecuyer, Chevalier,
Prévôt de Mons, Chevalier de l'Ordre de Saint-Antoine.
F26r-2X : Armes de Jehan de Mauraige.
Jehan de Mauraige, petit-fils de Michel de
Mauraige et fils de Hoste de Mauraige (Ecuyer, Seigneur de Naast, Procureur
du chapitre de St-Waudru, Ambassadeur de la Ville de Mons, Bailli de St-Ghislain,
époux en 1er noce de Marie de le Haye, époux en 2e noce de Jeanne
de Bagenrieu, Epoux en 3e noce de Alix Cardinal, frère de Mahieu de
Mauraige, cité ci-avant). Ecuyer, Chevalier de l'Ordre de Saint-Antoine,
Seigneur de Naast et de Boussoit, Echevin, Massard et Ambassadeur de la Ville
de Mons, Homme de la Cour de Mons, Epoux de Jehanne de Sepmeries, dite de
Veson.
F37r-16X : Armes de Jeanne de Mauraige et
de Jehan de Ghélet.
Jeanne de Mauraige, petite-fille de Michel
et fille de Hoste de Mauraige (Ecuyer, Seigneur de Naast, Procureur du chapitre
de St-Waudru, Ambassadeur de la Ville de Mons, Bailli de St-Ghislain, époux
en 1er noce de Marie de le Haye, époux en 2e noce de Jeanne de Bagenrieu,
époux en 3e noce de Alix Cardinal, frère de Mahieu de Mauraige,
cité ci-avant). Chevalière de l'Ordre en 1438, épouse
de Jehan de Ghélet, Bourgeois de Mons, Seigneur de St-Symphorien, Echevin
de Mons (1er noce), épouse de Adrien Puche, Echevin de Mons (2e noce).
Boussu
- Blasons de la chapelle des seigneurs, les Henin-Liétard
Correction du blason de Antoinette de Rambures (mausolée
de Jean V et Anne de Bourgogne) suite à un courrier de Monsieur
de Rambures.
Les blasons figurant tant à Boussu qu'à Roisin ne comportant
pas de guillochis, ils ne permettent pas une description complète.
Dans une version précédente, nous nous étions laissé
guider par le Rietstap qui ignore, semble-t-il, l'existence de deux maisons.
Un couriel de Monsieur de Rambures nous a permis de rectifier notre erreur
et d'afficher le blason réel d'Antoinette de Rambures, c'est-à-dire
celui de la branche aînée éteinte en 1676. R
Monsieur Dominique Delgrange, Secrétaire général de la SFHS (Archives nationale de Paris) nous apporte la correction suivante :
"Bonjour,
Je vois sur votre site la description et le blasonnement des armes de Bourbon-
Montpensier exposées dans la chapelle de Boussu... Or, il y a ici un
petit hiatus entre le blason, la réalité et l'image accompagnant
votre texte...
Le carreau d'or chargé d'un Dauphin devrait être posé
sur la bande, en chef, comme dans la réalité... Il est ici (sur
votre dessin) posé en chef dans l'écu... Simple détail,
mais vous le savez aussi bien que moi, chers amis, l'héraldique n'est
qu'une "science" du détail...
Avec mes cordiales salutations et mes encouragements."
Farciennes
-Blasons de différents seigneurs de Farciennes
Lors des Journées du Patrimoine
au château de Farciennes, un amateur d'héraldique nous a informé
d'un sceau de 1379 du seigneur Jean de Marbais qui portait sur la fasce une
étoile (CCN 1133). Nous avons ajouté cette information dans
notre page consacrée aux blasons des différents seigneurs de
Farciennes. R
Envoi de Monsieur Thierry d'Orjo de Fosses qui nous communique quelques remarques au sujet des armoiries de divers membres de la branche cadette des Walcourt, seigneur de Farciennes aux XIIIe et XIVe siècles :
Les armes des Walcourt-Farciennes
1) Le premier seigneur individualisé à Farciennes,
Thierry 1er de Walcourt dit Stadiot, cité en 1232 à 1267, portait
les armes pleines des Walcourt "d'or à une aigle de gueules becquée
et membrée d'azur" brisées en tant que cadet (il est issu
du second mariage de Thierry II sire de Walcourt) d'un lambel à trois
pendants brochant.
2) et 3) Deux fils de Thierry 1er se succédèrent à Farciennes : Léon qui meurt sans alliance avant juin 1280 dont on ne connait pas de sceau et Thierry II de Walcourt dit Stradiot qui vivait encore en février 1297. Il portait après la mort de Léon, les armes de leur père avec un lambel à cinq pendants.
4) Ensuite Farciennes passe à Henri, 3° fils de Thierry II portant les armes de son père mais en surbrisant en 1338 chacun des trois pendants du lambel de "3 étoiles d'or ou d'argent à cinq rais"
5) Le fils et successeur d'Henri, Thierry dit Stradiot, cité jusqu'en 1364, semble avoir adopté les mêmes armes que son père bien qu'à l'examen de son sceau de 1339, les étoiles soient peu discernables sur les trois pendants du lambel.
6) Thierry dit Stradiot ne laissait qu'une héritière légitime, Marie de Walcourt, qui épouse Jean (III) de Marbais dit Le Jeune, cité dès 1368, fils aîné du premier mariage de Jean II, sire de Marbais; ce dernier vivant encore en 1384 jusqu'à cette date son fils brisait la fasce de gueules des Marbais "d'une étoile d'or ou d'argent". R
Message de Monsieur O. Meert
"Sur votre page concernant Farciennes vous avez oublié de
citer Henri de WALCOURT, écuyer (1325), chevalier (1336, 39) qui releva
Farciennes en 1314-39.
Sources : Th. de Raadt sceaux armoriés des Pays-Bas et du comté
de Bourgogne, tôme 4, p. 191 et blog concernant "le château
de Farciennes" sur Internet.
Cordialement. "
Havré - Les contrefiches du château d'Havré (Mons)
Un correspondant, Monsieur Olivier Meert,
nous signale une erreur dans la famille "Enghien-Havré".
"Gérard III n'était pas l'époux de Marguerite
de Marbaix comme nous l'avions renseigné. Par contre, Jean d'Enghien-d'Havré
(bâtard), chevalier de l'Ordre de Saint-Antoine et écuyer, avoué
(1413, 43) et seigneur de Presles (1430 -...) épousa Gilette de Marbais-Loverval."
R
Monsieur Delgrange nous signale
la correction suivante (16/10/2012) :
"Bonjour,
Je trouve sur votre site la mention : "Le marquisat d'Havré est
érigé en duché par Philippe II en 1627"... (sic)
contenant une mention erronée que, selon la formule classique, n'aura
pas empêché la compréhension du lecteur qui aura bien
rectifié... Mais, bon, autant bien mettre le roi de l'époque
(ou la bonne date ? au cas où il s'agirait
quand même de Philippe II)... Bien à vous, cordialement."
Dominique Delgrange, Secrétaire- adjoint de la SFHS, Paris (Société
française d'héraldique et de sigillographie).
R
Mons - Blasons du plafond du salon "gothique" de l'Hôtel de ville
Correction des blasons situé dans les caissons C5 et E6 (Baillis) Le dessin était erroné. La lecture du blason réel était correcte. Le texte se rapportant au bailli Pierre de Hainin ou Haynin était également fautif. Nous avions confondu malencontreusement deux familles aux noms certes proches mais n'ayant pas de liens familiaux. Nous devons cette mise au point à Monsieur Dhullu apparenté à cette famille (Branche d'Aire de la maison de Haynin). R
Un courrier de Madame Anne Hamaide et
Monsieur Philippe Debaudrenghien nous apportent des précisions
concernant Charles de La Hamaide, prévôt de Mons en 1628.
"Ce dernier, époux de N. de Wils, releva le fief de Chéreng
(bourg situé entre Villeneuve-d'Ascq et notre frontière)
en 1598, deux ans après le décès de son père,
Charles, gouverneur de Binche. Hoir féodal de ses parents, il
hérita du fief de Henripont et de celui de Trivière par sa mère,
Marie de Ulpen, dame du lieu.
Trivières utilisa le sceau des La Hamaide jusqu'à la fusion
des communes en 1977 et ainsi que Henripont qui possède la chapelle
armoriée de la même famille. On peut constater, dans ces
deux cas liés, qu'il s'agit bien du blasonnement "d'or à
trois hamaides de gueules aux côtés alésés"
et bien que la théorie héraldique préconise la représentation
des hamaides par un trapèze retourné (comme illustré
sur votre page), il n'a, à notre connaissance, jamais été
d'application pour aucune des membres de la famille qui nous occupe. La représentation
du blason de la famille se blasonne " d'or à trois fasces
alésées de gueules". R
Une correspondance de Monsieur Geoffroy
de Sury :
"Mesdames, Messieurs,
Sur votre site Heraldus dans la rubrique, Salon gothique de l’hôtel
de ville de Mons et sa sous-rubrique les prévôts de Mons, je
vous soumets quelques informations correctives et
complémentaires, sur l’écu n° 22) SIVRY (1601) Jacques
de a.) Walhaim doit être écrit Walhain (Walhain était
une ancienne seigneurie qui se situait à Buvrinnes).
b.) Prévôt de Mons en 1601 : non, Jacques de Sivry fut choisi
le 19/05/1586 à cette fonction et la maintint jusqu’en 1591,
date à laquelle son fils, Philippe de Sivry , devint prévôt
à son tour, des villes et prévôté de Mons.
c.) 1601 ? : Jacques de Sivry, décéda le 10/10/1599 (ou, 1600
date nouv. st.) : en 1601, c’est donc son fils, Philippe, qui est prévôt.
d.) Son frère (le frère de Jacques) Louis de Sivry, seigneur
de Dylon ou Hyon : dans quelques parchemins, il est noté « Dionval
» ou encore, « d’Hyon le Val » (et non pas Diomal,
comme écrit pas certains historiens), qui doit venir anciennement d’Hyon
le Val , par corruption, Dionval ( = seigneurie qui devait se situer dans
l’entité d’Hyon lez Mons.)
e.) COMPLEMENTS d’INFORMATION :
-Le précité Jacques de Sivry, chevalier, seigneur de Walhain,
(né vers 1513 et décédé le 10/10/1599, fut inhumé
à Ste-Waudru à Mons) était le fils de Jacques de Sivry,
écuyer,
seigneur de Dionval et de Marie de Ruelin(g), dame de Walhain. Il avait épousé
le 16/05/1547, Catherine de Hertaing (décédée le 20/09/1606),
dont descendance.
- Philippe de Sivry, seigneur de Walhain (fils dudit Jacques et de Catherine
de Hertaing), devint prévôt de Mons le 5/02/1591. Philippe, né
vers 1550 (il avait 35 ans en 1585) est décédé en 1613.
Il fut adoubé chevalier, le 15/05/1597. Entre 1601 et 1605, il est
toujours mentionné au titre de prévôt, et conseiller et
procureur fiscal des causes criminelles de Sa Majesté (= de l’Infante
Isabel ). Philippe portait l’écu et les titres identiques à
ceux de son père. Philippe épousa en premières noces
et par contrat, le 18/11/1585, Jeanne van der Dilft (originaire de la région
d’Anvers), dont descendance. Et en secondes noces, il épousa
Béatrix de Griboval, dame de Berquin (Berquin, dans le nord de la France
aujourd’hui), dont descendance. R
Références :
- A.D.N., Lille, série BH 31458, « La filiation des Montigny
St Christophe dit de Sivry, ou de Sivry-Buath (en Hainaut)
-Annales du Cercle archéologique et historique de Mons, Vol. 20a, Etude
des archives du Mont, rubrique 45, p. 322.
-F.V. Goethals, Dictionnaire généalogique et héraldique
des familles nobles du royaume de Belgique, T. II, Bruxelles, 1849, pp. 657-658.
- Léopold Devillers, « Mémoire historique et descriptif
de l’église de Sainte-Waudru à Mons », Mons, 1857.
- Paul Heupgen, « Les petotes », in, journal La Province, du 11/03/1933.
-UMons, Bibliothèque de l’UMons ex-UMH, manuscrit R1/C 233/371
(632).
Ces informations extraites d’archives, pour le partage de la connaissance
de notre patrimoine hainuyer.
Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.
Geoffroy G. Sury, Bruxelles, ce 10 avril 2012. "
Monsieur Daniel Peeters nous
apporte les précisions suivantes concernant le frère du bailli
de Hainaut Eugène-Louis de Bergues :
"Vous avez Charles Alexandre de Berghe St Winnoc : « Charles-Alexandre
de Bergh-Saint-Winnoc, baron de Zétrude, grand prévôt
et capitaine d'Arlon fut prince de Rache à la mort de son frère
Eugène-Louis. Il épousa Lucie de Brouchoven, dame de Sept-Fontaines,
fille de Jean-Martin, seigneur de Hollenfeltz et d'Arendonck et de Claude-Marguerite
de Raville, chanoinesse d'Espinal et dame de Sept-Fontaines. Le prince de
Rache fit l'acquisition de la seigneurie de Saint-Symphorien. Charles-Alexandre
eut deux filles :…”
Le 12 août 1678 à St Trond Charles Alexandre de Berghe est le
parrain de Charles Alexandre Princen, fils de Jean Guillaume Princen, Lieutenant
Colonel au régiment du Baron de Zétrude et de Marie Anne Colmart.
Acte de bapt, archives St Trond, Notre Dame, liv J, p 220, ap 111/170: "
12 aug; 1678 generosi domini joannis guillelmi Princen sub colonelle legionis
D Baronis Zetreu.. Regis hispaniarum D. Maria Anne Colmart- Carolus Alexandrus
fiulius; s. generosus D. Carlo Alexander do Berghis Barro Zetreu et Marie
Anthonetta do Herckenrood".
http://www.pallas.be/pls/opac/plsp.getplsdoc?rn=354409&cn=24048&sn=2&lan=N&htdoc=general/szp.htm
"
Monsieur Pierre de Bolle nous a fait parvenir les renseignements suivant concernant son ancêtre le Grand-bailli Jehan de Launay (1364-1365) : R
"Mesdames, Messieurs,
Pour précision sur le personnage
et éviter des confusions, je signale que ce grand bailli, un de mes
ancêtres, comme de beaucoup y compris la mère du Roi Albert Ier,
Comtesse de Flandre, née Hohenzollern Sigmaringen, est bien le Chevalier
Jehan de Launay, seigneur (familial) de Lannay; seigneur de Thieusies par
engagère, seigneur de Rumes par mariage avec Isabeau d'Ailly descendante
par sa grand mère princesse de Tournay Mortagne, dame de Rumes, des
comtes de Hainaut-Flandre, des Dreux France issus du Roi Louis VI le Gros.
C'est par erreur que ce nom fut parfois orthographié Lausnais. Il n'a
pas pu épouser en 1ères noces une Jeanne d'Enghien, dame de
Thieusies, comtesse veuve de Brienne(Chypre-Jerusalem) par défaut de
chronologie. D'autre part aucune généalogie d'Enghien ne renseigne
une autre (supposée) Marie d'Enghien dame de
Thieusies par son père Gossuin d'Enghien. Par ailleurs,il faut savoir
que Thieusies était divisé en deux seigneuries importantes;
l'une entra dans l'illustrissime maison européenne et y demeura, passant
ensuite à la maison (royale) de Luxembourg, comte de Saint Pol qui
hérita de tous les biens d'Enghien. Cette famille vendit plus tard
au XVIème la seigneurie de Thieusies Saint Pol et Enghien demeura chez
leurs descendants Bourbon Vendôme. Henr IV vendit Enghien au Duc d'Arenberg
(maison cadette des Ligne) mais recréa pour les Bourbon le titre de
Duc d'Enghien en souvenir.
La seconde partie de Thieusies (les deux sont
décrites dans le dictionnaire moderne des blasons des communes) relevait
du comte de Hainaut ou de Rumigny.C'est nécessairement cette partie
de la seigneurie de Thieusies que put acquérir le Grand Bailli et non
pas la partie TOUJOURS conservée par les d'Enghien,nommée plus
tard Thieusies Saint Pol. Ce n'est dès
lors pas par un prétendu mariage avec une Marie d'Enghien,inconnue,
qu'il serait devenu seigneur de Thieusies. Launay était au mieux avec
son suzerain,et même cousin éloigné si l'on considère
que sa mère a bien été une N.de JAUCHE, qui descendait
des Rumigny-Florennes;de la famille de Gossuin de Mons;du comte de Hainaut.
Avec mes salutations très distinguées.
Jean de
LAUNAY ,Grand Bailli du Hainaut, n'a effectivement pu se marier qu'avec la
dame Catherine d'AILLY, dame de Rumes, dame de Hamme, Quaedmechelen, Beverloo,
etc. du chef de sa mère. Un "beau parti" donc. Elle était
fille du chevalier Hugues d'AILLY (le haut Clocher sur Somme) 1317-1372, sire
de Lannay, et de la haute et puissante dame Isabeau de DIEST. Le cousin germain
de Hugues était devenu un grand seigneur: d'AILLY Vidame d'Amiens et
baron de Picquigny. Par sa grand mère MORTAGNE TOURNAI, elle descendait
aussi lointainement du puissant Sire Englebert III ou IV d'ENGHIEN.
Il est à noter qu'avec les familles féodales on en est souvent
réduit aux hypothèses,et ces généalogies ont fortement
été "embellies" au 18ème par des faussaires
notoires, tel que le héraut d'armes de LAUNAY d'ailleurs condamné
et exécuté du chef de faux public. Il appartenait à une
autre famille que celle du grand bailli. Il convient dès lors d'appliquer
les règles de la critique historique. Il
y avait à Tournai et environs des DAILLY, bâtards descendants
d'un cousin de Hugues,ainsi que des DELANNAY,bâtards des chevaliers
de LAUNAY (famille du grand bailli,qui serait venue de Normandie après
Azincourt et un mariage avec une dame de LANDAS)."
Mons - Chanoinesses du 17ème siècle du chapitre de Sainte Waudru
Monsieur Thierry d'Orjo nous communique des informations concernant la chanoinesse Marie-Josèphe-Monique Le Danoys-Cernay. R
"Madame, Monsieur,
"Parmi les ascendants maternels de la chanoinesse de Ste-Waudru Marie-Josèphe-Monique Le Danois de Cernay mentionnés sur votre site, on trouve Antoinette d'Orjault (forme française d'Orjo) mais celle-ci, fille aînée du chef de famille, portait simplement "d'or à une aigle de gueules". L'azur aux bec et pattes ainsi que le croissant d'argent caractérisent les Orjo belges toujours subsistants mais leur rattachement aux Walcourt-Orgeo/Orjault n'est pas démontré. Bien cordialement. Th. d'Orjo" (10/07/2014)."
Monsieur Michel Marchand nous
apporte des précisions à propos de la chanoinesse Marie-Henriette
de Cusance :
"Marie-Henriette de Cusance, fille
de Claude François de Cusance marié le 20/10/1612 à Ernestine
de Witthein. Claude François de Cusance est le fils de Evandelin Simon
de Cusance (†1600) marié le 19/02/1577 à Béatrix
de Vergy, fille de François de Vergy et de Claude de Pontallier.
Vergy : "De gueules à trois quintefeuilles d'or"
Pontailler : "De gueules au lion d'or armé et lampassé
d'azur"
Les de VERGY et de PONTAILLER sont de grandes maisons féodales
en Bourgogne. Vous trouverez les armes sur le site www.heraldique-europenne,
allez ensuite dans "Armoriaux" puis "Toison d'Or".
Les sources généalogiques utilisées sont :
- Ernest PETIT - Histoire des Ducs de Bourgogne de race capétienne
- Tome IV (généalogie de PONTAILLIER)
- J.T. de MESNAY- Dictionnaire Biographique Héraldique et Généalogiques
des familles de Franche-Comté (pour de CUSANCE)
- GENEANET "patronyme" "de VERGY" contact Eric Poulier
(page 5/15)
A votre service pour l'héraldique Bourguignonne et Franc-Comtoise."
R
Un correspondant, Monsieur Daniel Garrot, nous signale une erreur dans le blason de Jean d'Allamont, mari de la chanoinesse Agnès de Mérode. Celui-ci était incomplet car il y manquait le lambel d'azur à trois pendants. R
Monsieur Martin Dewissocq nous signale une erreur dans la généalogie de Isabelle de Ghistelles. En effet, le grand-père maternel de la chanoinesse était seigneur de Bomy et pas, comme indiqué erronément, seigneur de Romy.R
Monsieur Willems nous écrit
:
" A la suite de votre bienveillante collaboration concernant la famille
de Fourneau de Mons, je me permet de solliciter à nouveau votre aide
en ce qui concerne l’héraldique de la famille de Merode, famille
qui fait partie de la généalogie de l’abbé de la
Viefville. A la consultation de votre site il me semble trouver quelque différence
(discordance ? possible) dans le blason de Richard VII de Merode-Houffalize
: les quartiers de Jeanne Eleonore de Merode (présentés dans
le chapitre des chanoinesse de Waudru) blasonnent les armes de Richard VII
comme : "Ecartelé. Aux I et IV, d'or à quatre pals de gueules
à la bordure engrêlée d'azur; aux II et III, d'argent
à quatre fasces d'azur au lion de gueules couronné d'or brochant
sur les fasces; en coeur, un écusson d'or au lion de gueules".
Les quartiers de Charles-Philippe de Mérode-Houffalize donnent pour
blason de Richard VII : "Ecartelé. Aux I et IV, d'or à
quatre pals de gueules à la bordure engrêlée d'azur; aux
II et III, d'argent à quatre fasces d'azur au lion de gueules couronné
d'or brochant sur les fasces au canton d’or" (et sans écusson
en cœur)" R
R
Monsieur Christian JOUFFROY nous précise :
"Bonjour,
Je viens de lire ce qui est écrit sous Marie-Henriette de Cusance
et je note une incertitude concernant sa grand-mère. Il s'agit effectivement
de Béatrix de Vergy, dame de Tornay, fille de François de Vergy,
gouverneur du Comté de Bourgogne, sœur de Claude Vergy, lui aussi
gouverneur, et demi-sœur de Clériadus de Vergy, dernier gouverneur
de ce nom.
Elle sera également l'héritière de son frère,
Clériadus de Cusance qui releva les nom et armes de Vergy: c'est pour
cette raison qu'elle se nomme" de Cusance et de Vergy",
Tout comme sa sœur Madeleine, épouse du comte Herman de Bergh.
Cordialement."
Christian Jouffroy.
Château de Belvoir - Franche-Comté
www.chateau-belvoir.com R
Mons - Collégiale Sainte Waudru
Un correspondant, Monsieur Marchand,
apporte des précisions sur notre travail consacré aux vitraux
du choeur de Sainte-Waudru :
Vitrail de l'Annonciation R
"Vitrail 1 B1 : je vous confirme NATUREL, d'or à la fasce
d'azur accompagnée de 3 corbeaux de sable (armés et lampassés
de gueules). Pour la branche cadette les corbeaux sont remplaçés
par des merlettes.
Vitrail 1 D1: d'azur à 3 roues d'or est de la RODDE famille alliée
aux NATUREL : je vais essayer de trouver des informations généalogiques."
Monsieur Daniel Peeters nous
apporte des précisions dans la note n° 2 :
Vitrail de l'Annonciation R
"La description du blason du frère de Philibert Naturel,
Bartholomé, seigneur de Sammaing, est "d'or à la
fasce d'azur accompagné de trois merlettres de sable".
L'ouvrage ( Histoire de la ville de Mons de G-J de Boussu) donne le nom
de son grand-père maternel, Jean de Conroy, et celui du père
de sa grand-mère maternelle, de Noreulx. Les démarches à
partir du Rietstap pour retrouver les armes de ces deux familles furent infructueuses
R
Monsieur Peeters nous renseigne la généalogie de Eléonore
Micault où ces deux blason sont décrits, soit :
Conroy : "D'or au lion de gueules"
Noreulx : "De sable à trois lions d'or posés 2
et 1"
Monsieur Philippe Debaudrenghien nous adresse amicalement le message suivant :
Vitrail de l'adoration des mages R
"Agréez mes sincères félicitations
pour le travail remarquable que vous avez accompli en inventoriant les vitraux
de notre belle collégiale.
C'est très amicalement et en toute humilité que je pense pouvoir
lever une hésitation de votre part sur le blason [F6] attribué
"Dandre" (Dendre ?) du vitrail n°4 (5N) dont les donateurs sont
Françoise de Luxembourg et Philippe de Clèves [C1].
Je peux vous confirmer qu'il s'agit bien du blason des princes de Beaux, en
Provence, dont les Luxembourg-Fiennes, que l'on retrouve notamment à
La Hamaide et Enghien, descendaient par les femmes. A ce propos, vous pouvez
consuler : O. NEUBECKER "Le grand livre de l'héraldique"
Elsevier 1976 - p.24" http://www.debaudrenghien.net/
Nouvelles
Madame Geneviève Dumont de Chassart
Marquise du Parc Locmaria
Château d'Harlue
5310 Eghezee
nous apporte la correction suivante :
"Bonjour,
Le travail que vous faites et que je lis sur internet est impressionnant!!!
C'est même formidable! Je voudrais vous signaler une erreur cependant...
Elle concerne le blason "Delacoste" dans l'article concernant les
"Robert de Robertsart". J'ai pour ma part fait plusieurs recherches
sur cette famille, ( mon mari descend du couple "Obert de Thieusies x
Delacoste").
On retrouve les Delacoste chez "Casimir des Sars Solmon"; mais aussi
en Bourgogne... Le blason que je vous propose, est conforme à celui
que je retrouve dans les ex-libris...
Il différe cependant de celui que vous dessinez... Je vous fais part
de ma recherche dans le fichier ci-joint...
J'espère ainsi vous faire partager mon enthousiasme et vous remercier
pour l'aide que, par vos recherches, vous apportez aux miennes ! Avec plaisir"
R
Pairies et Baronnies du Hainaut
Principaux seigneurs hainuyers ayant
participé aux croisades R
Parmi les seigneurs ayant participé à la première
croisade nous avons omis de mentionner Anselme II de Ribemont (bien vouloir
se référer au texte consacré à la baronnie de
Montigny-en-Ostrevant).
Nous devons cette rectification à l’intervention d’un
de nos plus attentif lecteur Monsieur A-G Dhulu,
apparenté à ce seigneur ainsi qu’à la famille
Haynin (voir plafond gothique de l’Hôtel de ville de Mons).
Baronnie de Antoing R
Monsieur Olivier Meert,
toujours attentif à notre site, nous apporte les précisions
suivantes :
"Il ne faut pas oublier non plus d'ajouter à la liste des
barons d'Antoing, Michel d'ANTOING, cité comme Michel ANTHONE, bailli
de Braine-le-Comte (1543) et homme de fief du Hainaut (1543, 56, 65) (T
1 , p. 173 Sceaux armoriés de Raadt). Son surnom était "des
LOGES" (fief de famille). Il avait épousé Cathérine
(de) HOUWAERT."
Pairie de Barbençon
R
Le sire de Villers-sire-Nicole.
Notre correspondant, Monsieur Olivier Meert, nous signale
que "Wauters mentionne dans l'histoire de Braine-l'Alleud un certain
Petrekin de VILLERS alias de BARBANCON, qui épousa la troisième
fille de Thimer "Rogenies", chevalier, baron de Braine- l'Alleud
(1216) x Mathilde. Ce Thimer possédait un manoir à Bois-Seigneur-Isaac
(1220)"
Nous sommes interrogés par Monsieur Jean-Jacques Lannois de Falleur à qui nous n'avons pu répondre directement, son adresse e-mail n'étant plus valide.
"J'ai une difficulté à
comprendre le passage de Nicolas Ier de Barbençon qui épouse
Marie, fille du Comte de Montfort, par rapport à Nicolas II.
J'ai 2 interrogations :
--> Qui est Nicolas Ier par rapport à Isaac de Barbençon,
son 1er fils ? L'autre étant Nicolas II ?
--> Qui est le Comte de Montfort que vous citez? Simon? Celui qui participa
à la croisade contre les Albigeois ? "
Nous pouvons répondre à certaines de vos questions. Selon de Vegiano (Nobiliaire des Pays-Bas et duché de Bourgogne) voici la filiation :
Isaac de B X Mahaut de Rumigny
I
Nicolas 1er de B X Marie de Montfort
I
Nicolas II de B X Jolente de St Aubert
X
Isabelle de Soissons
I
I
Jean de B X Marie d’Antoing
Nicolas de B X Alexandrine,
dame de Boussoit ………
D'après les dates il ne serait pas impossible
que Marie soit la fille de Simon de Monfort (1150-1218).
Toutefois, il existe d'autres Monfort (voyez par exemple notre étude
sur l'Armorial de Saint Antoine en Barbefosse).
Ces Monfort ont des blasons différents. Le trop célèbre
Simon devait avoir un lion sur son blason. Les Montfort de l'armorial "
d'argent à trois fers de moulin, de gueules (ou trois anilles )".
Monsieur O. Meert nous signale que selon le livre s'intitulant "Histoire des villages de l'arrondissement de Louvain" est cité en 1358 le chevalier Lambert de BRAIBECHON (alias de BARBANCON) comme seigneur héréditaire de Budingen qui acquit de Robert van den STEENE alias CLUTINC (la plus puissante famille de Bruxelles) le bois de Budingen (10 bonniers). Ce Robert faisiait partie d'une famille de Léau qui comptait des échevins de Léau-Orsmaal-Hellenbos-Melkwezer depuis avant 1300.
Baronnie
de Beloeil R
Monsieur Jean-Jacques Lannois de Falleur nous signale une
erreur, à savoir que Jean de Condé n'est
pas le fils de Nicolas II de Condé mais son petit-fils.
Monsieur Jean Dangleterre, de 59199 Hergnies (france), membre de la Société Historique de Condé, Archéolocale, nous adresse le mail suivant :
"Bonjour,
Je ne rentrerai pas dans le détail
de la généalogie d'une des familles des seigneurs de Condé,
mais je voudrais apporter quelques précisions sur les seigneurs de
Condé-Morialmé.
Généalogie succincte des Condé-Morialmé
:
Roger
|
Nicolas (fils de Roger)
|
Jacques (fils de Nicolas)
|
Nicolas II (fils de Jacques)
|
Wuillaume (fils de Jacques) --> 3 fils :
- Jean (†1339 sans hoir)
- Wuillaume II (†1354)
- Robert (†1359)
| |
Jean II (fils de Robert)
Vous désignez Jean comme petit-fils
de Nicolas II, c'est exact, par contre il n'a pas épousé Isabeau
de Hénin-Liétard (on ne sait s'il a été marié)
mais c'est Robert son frère qui a épousé Isabeau de
Hénin-Liétard et c'est Jean II fils de Robert qui a épousé
une Marie de Luxembourg-Ligny…
Les armes des Condé-Morialmé
sont :
Roger - Nicolas - Jacques portent : "D'or à la fasce de gueules"
|
|
Nicolas II : a repris les armes des Morialmé qui était les armes d'Isabeau de Morialmé épouse de Nicolas I.
"De vair en chevron renversé à deux chevrons de gueules"
|
|
Guillaume
: porte : d'or à la fasce de gueules
Jean porte : de vair en chevron renversé
à deux chevrons de gueules
Jean a repris les armes de Morialmé : de vair en chevron renversé
à deux chevrons de gueules
Robert : porte en chevron renversé
à deux chevrons de gueules
Jean II : porte en chevron renversé
à deux chevrons de gueules
J'espère que vous porterez attention
à ce courrier et dans l'attente, veuillez recevoir mes plus cordiales
salutations.
Quelques sources :
* Annales du Hainaut Vinchant
* Annuaire Historique . Généalogie et Héraldique de
l'ancienne noblesse de France. Par M. De Saint Allais 1836.
* Annales de la Société Archéologique de Namur. Tome
35. 1922
*Histoire de Morialmé. par Mr. Mouchet Historien à Morialmé."
Baronnie de Condé
R
Suite à la remarque de Monsieur Boute de la Mairie
de Condé, nous avons attribué à Condé ses véritables
armoiries que nous avions confondues avec celles de Escautpont ( localité
toute proche).
Baronnie d'Enghien R
Correction apportée suite aux remarques de Madame Claudie Brenon-Dosda.
"Walter III a épousé Isabelle (et non Hélène) de Brienne, fille de Gauthier V de Brienne et de son épouse Jeanne de Châtillon-Porcéan. Elle avait un frère aîné, GauthierVI de Brienne, qui périt à la bataille de Poitiers en 1356. En 1358, elle hérite les titres que portera son mari - et plus tard leur fils Siger - à savoir comte de Brienne et de Conversano et duc d'Athènes"
Baronnie d'Esne
Monsieur Filips Benoît nous fait remarquer que "Jean II le Borgne était seigneur d'Esnes et de Vive. Vive était une vaste seigneurie dans la région de Sint-Eloois-Vijve (Waregem) qui après l'achat par Isabelle de Gistele, dame d'Ingelmunster, vers 1424 a été nommée Vijve-Ainsche. Vijve-Ainsche dépendait du château de Courtrai." R
Monsieur Olivier Meert nous a sugéré la lecture de l'ouvrage de Le Glay sur "Esne et le Cambrésis". Nous y trouvons des divergences avec notre texte. "Jean d'Esne dit le Baudrain,
fils de Robert et de Colle de Brassart, dame de Bethencourt, fut tué à Azincourt (1415). Son fils surnommé le Borgne fut grand bailli du Cambrésis. Il est décédé en 1455 à
Thun- l'Evêque."
La confusion vient sans doute du fait qu'à de nombreuses reprises le père et le fils portent le même prénom. R
Pairies de Fagnolles
Monsieur Lowagies nous a fait remarquer que le nom Fagnolles n'est pas issu d'un métier du fer mais de la Fagne. R Baronnie de Fresnes-sur-Escaut R
Notre fidèle lecteur, Monsieur Meert, nous précise les éléments suivants : "Vous citez Gérard de BUC comme étant cité à Fresnes ... Sachez que selon le Dr. Warlop dans son livre
s'intitulant, "The Flemish nobility before 1300", celui-ci fut vicomte de Lille en épousant la veuve de Robert Ier (vicomte en 1150). Gérard de BUC fut donc vicomte à partir de 1170
et jusqu'en 1096. Il décéda au siège de Nicée en 1097 et le fils de sa femme du premier mariage, Roger I, décéda au siège d'Antioche en 1098. Gérard fut partisan du comte,
Robert le Frison avec quiil partit en pélérinage en terre sainte en 1085-86. Très probablement, Gérard était seigneur de Buc (lez Lille). Selon le web de Lille, le premier seigneur de
Buc aurait été Adam de BUCH, originaire de Flandre." Baronnie de Gommegnies
Monsieur Olivier Meert nous fait part des éléments suivants :
" Peut-être serait-ce intéressant
d’ajouter que Jean, bâtard de GOMMEGNIES, fut trésorier
du comte de Hollande en 1388. Il fut cité en 1410 en tant que serviteur
de Jean de Bavière. Aussi reçut-il
le château “Huis Te Nesse” (Utrecht) en 1410. Il décéda
en 1447 laissant un fils, Jean/jan II, qui hérita de son château.
Source : Repertorium van de grafelijke lenen
van Woerden en van de hofstede van Woerden.
En 1494, ses deux fils, Willem et Jan van
der NESSE de GOMMEGNIES vendirent leur château. Leur frère
s’appelait Eerst et eut une fille (Benedicta ?) qui épousa
Hendrik TAETS van den MAERNE, descendant des seigneurs de la ferme-château
de Maarne (Utrecht)".
Baronnie de Haucourt R
1) Monsieur Michel Grébert de Tertry nous apporte des corrections sur cette baronnie :
"J'ai lu vos publications sur le net et notamment celles sur les Pairies et Baronnie du Hainaut et en particulier celle de Haucourt où j'ai pu relever une grosse erreur.
"En 1090, de Watier et Hérimbert de Haucourt .....et les épouses Alix de Savieuse et Juette de Honncourt ...."
"En fait il s'agit bien de Watier de Haucourt X Alix de Saveuze MAIS de Renault de Haucourt (dit "Tiétewin" tête de vin) uni à Judette de Honnecourt (...et non Hérimbert ?...). Le couple Renault de Haucourt X Judette de Honnecourt (Haucourt branche des Walincourt et Honnecourt branche cadette des Oisy-Crévecoeur) donnera naissance à un 2ième fils
en 1070 nommé Gilles Grébert (Aegido de Greberto) clade de la famille grébert ....
Gilles reçu (entre autres ....) la seigneurie forestière des Greiz-biert (gras-mont) ou grébert ....située à l'ouest de Honnecourt-sur-Escaut, entre l'allée de la maie, les tranchées et
la plaine du bosquet, le siège de la seigneurie était sur la cense du Bosquet au bord de l'Escaut à droite de la plaine du bosquet. Au 18ième siècle, on pouvait encore voir sur la
commune de Honnecourt le "bois-gramont" qui en était un vestige ....je vous joint une carte de geoportail.fr qui superpose les cartes de Cassini avec la topographie actuelle ..."
Les "Haucourt" ont été étudiés par Jean Carpentier et son "Histoire de Cambrai et du Cambrésis ...." et consultable et téléchargeable sur le net (2 tomes) google Livres. 2) Monsieur Michel Grébert nous précise la localisation de cette baronnie :
"Le 17/07/2011. Bonsoir, je viens de relire l'article sur la Baronnie de Haucourt ....que vous située dans le Pas de Calais (62).......????
il y a bien un village nommé Haucourt ( Altis curta : courtil du haut ....) dans le Pas de Calais mais je ne sais pas si celui-ci à quelque chose à voir avec celui qui nous intéresse
(quoique ???). Le votre ( et, le mien ) se situe dans le département du NORD (59) dans le Cambrésis plus exactement sur la D15 (départementale) entre Esnes et Ligny-Haucourt
(ancienne possession des Luxembourg). Certains historiens par le passé ont confondus les 2 villages situés à environ 35 km l'un de l'autre .... (Haucourt-en-Vimeu, Picardie maritime
a lui un lien avec les Haucourt du Cambrésis car les ancêtres de la famille (Oisy et Walincourt qui sont des Herbertiens) y avaient de nombreuses terres ...... Cordialement".
Baronnies de Hérimez R et Gommegnies R
Monsieur Thierry d'Orjo (27/7/2014) nous communique les précisions suivantes concernant la baronnie d'Hérimez :
"Hérimez semble avoir été
hérité par les Gavre avec bien d'autres terres de Chièvres
au XIIe siècle. Le premier seigneur
individualisé de cette famille à Herimez est :
1) ARNOUD de Gavre dit d'Impeghem, mort vers
1270 (Cte B. d'Ursel,Gavre 1736, Le Parchemin-LP-, n° 389, 2010, p.
356) dont e. a. :
2) JEAN de Gavre-Hérimez + 13 août
1297 qui x 1°) Marie de Braine dite de Gamerages & 2°) Sybille
de Lille (Idem, loc. cit. et mes corrections dans LP, n° 393, 2011,
p. 236). De la seconde vient e. a. :
3) RASSE de Gavre sire de Hérimez,
Brugelette et Nokere qui X Catherine de Marchelen/Lys dame d'Ayshove dont
deux fils et une fille :
* JEAN de Gavre x Marguerite de Longueval, mort sans postérité,
** GERARD-GUILLAUME auteur des futurs princes de Gavre, mort avant son père,
*** JEANNE de Gavre, qui suit. Elle est héritière des seigneuries
de ses parents (Hérimez, Brugelette, Ayhove, Nokere...) du fait qu'elle
a survécu à ces derniers, contrairement à ses frères,
et que les coutumes flamande et hainuyère excluaient la représentation
en matière de succession féodale (LP, n° 393, loc. cit.).
4) JEANNE x JEAN IV de Looz, sire d'Agimont
etc., mort en 1375, peu avant de 4 août : ils laissaient non une mais
bien deux filles :
* ISABELLE qui suit et MARIE de Looz qui x 1°) avant 1363 Thierry de
Haneffe, seigneur de Seraing etc. puis 2°) Arnould bâtard de Rummen
(C. de Fossa, La noblesse ... Le cas des Looz-Agimont..., LP, n°167,
1973, p. 290).
5) ISABELLE de Looz qui transmit à
sa descendance Agimont, Ayshove, Nokere, Hérimez et Brugelette, sa
soeur cadette se contentant de Walhain et Eghezée.
Elle x 1°) vers 1357 Jean I de Walcourt, sire de Rochefort etc. mort
en 1365 et 2°) Jean d'Aa, sire de Grimbergen (en p.) et de Gruthuse
dont du premier lit trois et non deux fils et du second une fille (Fossa,
loc. cit.) ;Ces fils étaient :
*Jean II, sire de Rochefort et Agimont, dont postérité,
**Thierry de Rochefort sire d'Ayschove et Nokere, + vers 1400, X de Clémence
de Hemricourt, dont une fille unique héritière,Catherine x
Arnoud de Steenhuize, sgr de Zwevegem, *** RASSE de Rochefort, qui suit.
6) RASSE sire de Hérimez et Brugelette
qui + le 4 mars 1398 selon l'épitaphe qui figurait sur sa tombe,
disparue, dans l'église de Brugelette (Bib. de Mons, réserve,
336/88, p. 185, recueil d' épitaphes du XVIIIe s. par J.-B. Lainé
et B.R., mss, fonds Goethals, n° 1509, fol. 106 v°). Comme
cadet, il portait les armes des Walcourt-Rochefort, soit << d'or
à une aigle de gueules becquée et membrée d'azur >>
en les brisant par l'adjonction << en coeur d' un écusson d'
or à un lion de gueules et une bordure engrêlée de sable
>> emprunté aux Gavre-Hérimez dont est issue sa grand-mère
maternelle. De son épouse, Agnès
de Molenbais-Linsmeau, Rasse laissait trois filles :
*ISABELLE qui suit, et sans doute les suivantes, soit :
** N (prénom ignoré) qui doit avoir épousé Jean
de Hemptinne, sgr de Wangenies [Fleurus] cité dès 1404, mort
avant le 31 décembre 1469, dont postérité qui combinera
les armes Hemptinne et celles des Rochefort-Hérimez (Cf. E. Demartin,
Jadis à Wangenies,1976, p. 48)
***JEANNE de Rochefort, signalée comme béguine au Cantinpré
à Mons en 1397 n. st.
7) ISABELLE de Rochefort, dame de Hérimez
et Brugelette qui se marie après septembre/décembre 1399 ;
elle apparaît alors dans un compte comme fiancée de Jean [de
Jauche] de Mastaing sgr de Sassegnies qui lui constitue un douaire de 300
£ (A. Scufflaire, Les fiefs directs des Comtes de Hainaut ..., Bxl,
AGR, t. II, 1980, p. 29). A noter que le dit Jean n'est donc évidemment
pas mort en Palestine en 1398 comme on le prétend toujours...
J'ignore la date précise des décès
de ces conjoints : Isabelle, qualifiée de madame de mastaing de Rochefort,
est reçue en 1415/6 dans l'ordre de Saint-Antoine et ses enfants,
Quentinne et Andrieu, respectivement en 1422 et 1423 (Edition de C. Chaussier
et G. van Innis, Bxl, 1994, pp. 263-4).".
Notre fidèle internaute, Monsieur
Meert, nous apporte les précisions suivantes :
"Yolande van ELSLOO, baronne de Harchies, dame de Flotte etc. épousa
1) Gérard van GAVER, vicomte d'Ath, baron de Hérimez, seigneur
de Steenkerke et xx 2) Gérard II van RESSEGEM (+ 1338), baron de
Lens, Liedekerke et de Ressegem, seigneur de Borsbeke, Bambrugge, Warmonde
et Thelinge.
Gérard van GAVER avait e.a. un fils, Guillaume, seigneur de Steenkerke
et Tongrelle décéde en 1400 qui épousa Jeanne de BERLO,
dame de Fresin. Tandis que Gérard II van RESSEGEM avait de son premier
mariage avec Marie de LENS une fille, Jeanne qui épousa son cousin,
Arnoul I van GAVER, baron de Lens, Liedekerke et Ressegem".
Un correspondant, Monsieur Alain Brel,
met en doute la généalogie décrite dans notre texte
:
"Pour donner suite à mon dernier message du 9 août
dernier, concernant la famille de Jauche ou de Jausse (baronnie de Herimez)
et afin d'essayer ensemble de mettre à jour la vérité
historique :
1ère contradiction
Gérard de Jausse serait le fils de Regnier de Boulogne et de Jausse
et de Ide de Mons, fille de Gossuin et de Béatrix de Rumigny, selon
Casimir de Sars. Ide de Mons aurait épousé aussi Bauduin de
Rumes, et Sohier d'Enghien , l'ordre des mariages n'est pas précis
??? alors que, selon vos informations, il serait le fils de Régnier
et de Mélissende de Gomegnies fille de de Willes et de Helvide de
Sassegnies.
2ème contradiction
Gérard de Boulogne, seigneur de Jausse, aurait épousé
Yolande d'Antoing fille de ..... Casimir de Sars précise entre autre
qu'il prend le nom de Jausse ou Jauche, Pair du Château de Mons, comme
seigneur de Baudour, et qu'il héritera de son grand-père maternel,
Gossuin de Mons, avec plusieurs autres biens, cette terre de Baudour, alors
que selon vos informations il aurait épousé Berthe Bouton.
De l'un de ces deux couples, ils eurent 3 enfants dont : Gérard de
Jauche-Jausse, ci-après.
3ème contradiction
Gérard de Jausse, seigneur de Baudour et de Gomegnies aurait épousé
Berthe de Biuvel, fille de Robert, selon Casimir de Sars, alors que selon
vos informations il aurait épousé Marguerite d'Aulnoye, fille
de Jean. De l'un de ces deux couples, ils eurent 5 enfants dont : Gérard
de Jauche-Jausseci-après.
4ème contradiction
Gérard, seigneur de Jausse , Mastaing et Gommerie aurait épousé
N. d'Aulnois (Aulnoye), fille de Jean. Casimir de Sars précise entre
autre qu'il y a au château de Roisin une lettre de 1329 avec son scel
où il est représenté à cheval, alors que selon
vos informations, il aurait épousé Isabelle de Bailleul. De
l'un de ces deux couples, ils eurent 6 enfants dont :
toujours selon Casimir de Sars, Guillaume, seigneur de Jausse, Mastaing,
et de Gommegnies + 1374 qui aurait épousé Marguerite d'Antoing.
Ils eurent 7 enfants dont : Guillaume de Jauche-Jausse aurait épousé
Isabeau de Trazegnies, fille
d'Otton, etc. ".
Les remarques de ce correspondant s'inspirent de Sars de Salmon.
Nos sources s'inspirent de Bauduin d'Ursel publiées
dans "Le Parchemin".
Monsieur Olivier Meert, fidèle correspondant, nous communique des précisions fort intéressantes quant à la famille des Jauche. Nous les transcrivons ci-après in extenso.
"Il est important d'ajouter à
l'histoire de Jauche, le manoir et ferme-château du Tomboir à
Jauche qui appartenait au début du 13 ième siècle à
:
1) Jean de JAUCHE, qualifié de noble homme en 1210, fut le second
fils de Gérard (+ 1261) baron de Jauche de 1218-1242 et de Hierges,
vicomte de Bioul, pair du Hainaut et de Berthe de BIOUL.
2) Guillaume de JAUCHE, chevalier du TOMBOIR en 1271.
3) Godefroid, cité en 1310 qui eut 2 enfants :
a) Guillaume, qui vendit son fief à Jauche
b) Cathérine, dame de Mailherbe à Jauche x Henri de MARILLES
(+ avant 1310), chevalier, avoué et châtelain de Marilles (1272),
avoué de Nodrenge, seigneur-châtelain de La Vaulx à
Jauche, seigneur de Mont-à-Jauche, seigneur à Bothey (Temploux),
dont le fils Godeschalk vendit en 1330 avec son fils Gilles le manoir de
Tomboit. En épousant Hedwige MEERTE, héritière du château
de La Vaulx, il fut seigneur-châtelain du manoir de La Vaulx à
Jauche. Celle-ci fut aussi l'épouse de Richard/rigaud de GENEFFE,
chanoine (1264-75) et doyen de l'église de Saint-Jean à Liège
(1284-1303) et châtelain des manoirs de La Vaulx et de Choke à
Jeneffe. Celiui-ci était le fils du vicomte de Waremme, Baudouin
de GENEFFE (+ 1248) et d'Ermentrude de MONTFERRANT d'OREYE.
En outre, il faut ajouter que les seigneurs du Tomboit possédaient
aussi la seigneurie foncière de Mailherbe qui consistait en une brasserie,
un moulin à wède (pour teindre les draps), 5 bonniers de terre,
des prés, une jurisdiction avec échevins et bourgmestre.
Ils possédaient aussi la moitié de Jauche, notament Mont-à-Jauche
avec moyenne justice."
Baronnie de Houdeng ou Hordain
R
Correction du nom Auchin par Anchin.
Cette correction nous a été
suggérée par notre plus perspicace et fidèle lecteur,
Monsieur Dhullu. Ce dernier nous communique que ce tournoi prétendument organisé par Anselme
de Ribemont en 1096, serait en réalité une fiction imaginée
au XVIIe siècle.
Baronnie
de Montignies-Saint-Christophe
R
Notre fidèle intenaute, Monsieur Meert, nous apporte
les précisions suivantes : " Dans
le livre “Brabantica” II, p. 530 (généalogie de
WALHAIN) il est mentionné que Rasse de MONTIGNY est décédé
en 1404 et fut seigneur d’Anserville, veuf d’Aleyde de WALHAIN
(décédée en 1401) fille de Henri, seigneur de Villers-Perwin
et de Vaulx x Catharina van WIJNEGHEM."
Pairie de Quévy
R
Monsieur O. Meert nous communique cette précision
:
"Concerne : votre question à propos d’Antoine
MAHIEU en 1576 … Saviez-vous que la pairie de Quévy-le-Petit
fut la propriété de Guillaume de MAHIEU (+1469) pair-seigneur
de Quévy-le-Petit, seigneur de Lembresies et de Besconde ? Il s’était
marié à Alix de CUESMES. Voyez à ce sujet : Annales de
l’Académie d’archéologie de Belgique, T. 1er (généalogie
de MAHIEU). Cordialement. O. Meert."
Pairie
du Roeulx R
Monsieur Olivier Meert nous apporte les précisions
suivantes :
"Intéressant est le fait que Eustache de ROEULX est cité
dans une charte relative à un différend avec l'Abbaye de Bonne
Espérance à Courriere (Familleureux) en l'an 1245.Il s'agit
dans ce cas si d'une erreur de transcription, car les seigneurs de Familleureux
étaient aussi mentionnés comme "sire de Roeux". Evidemement,
il se pourrait que cet Eustache fut le beau-frère de Nicolas/Colart
I de FAMILLEUREUX, chevalier (1244-45), seigneur-haut-justicier de Familleureux
(1228-45) et seigneur de Bois-Seigneur-Isaac, qui possédait 2/3 des
dîmes de Familleureux-Bosonrieux-Courrière-les-Ville, tous les
fiefs à Ophain et la haute justice des fiefs "Le préé",
"Bonechon", "Des Fosses", "Le Logiereuwe", la
ferme château "Le Core" et le manoir et ferme-château
"La Vaulx" (Braine L'Alleud)".
Baronnie de Sebourg R
Monsieur Dhullu nous fait part des précisions
suivantes concernant cette baronnie :
"Vous avez extrêment bien développé la famille
de Sebourg, mais saviez-vous que nous avons aussi une parenté avec
Watier VII de Bousies et Alix de Hainaut, dite de Flandres, dont une fille
fut l'épouse d'un de nos seigneurs de Haynin : Wautier II de Haynin,
seigneur de Haynin, et Isabeau (Isabelle) de Bousies.
Fils de Jean, dit Brougnart, seigneur de Haynin, et de Marie, dame d’Amfroipret,
Wauthier II de Haynin, dit aussi Brougnard, est né en 1260 ; il est
chevalier, seigneur de Haynin et le second à en porter le patronyme.
Il épouse sa cousine Isabeau (ou Isabelle) de Bousies,, fille de Wauthier
VII, seigneur de Bousies, chevalier banneret du Hainaut et pair de Cambrésis,
et d’Alix de Hainaut, dite de Flandres.
Alix est la fille de Philippe de Hainaut (-Flandre), seigneur de Sebourg,
d’Angre, du Fayt et de Marie de Strépy, dite de Ville.
La famille de Bousies est connue pour être
de multiples fois carolingienne par les femmes, et est d’ailleurs toujours
représentée en 1980 par M Henri Dufrenelle, comte de Bousies.
Quant à la famille de Hainaut, c’est naturellement celle de Mons,
déjà citée, carolingienne aussi.
Wauthier II est enfin cité comme grand bailli ou grand sénéchal
de Hainaut de 1305 à 1313. Ils eurent : 1. Etienne III, dit Brongnart,
qui suit.
2. Thomas
3. Jean II
Isabeau décède en 1295 et Wauthier en octobre 1319, à
Haynin près de Boussu, en Belgique.
Les Annales de l’Abbaye de Saint-Ghislain mentionnent :
« Aux récollets à Valenciennes a testé enterré
en la chapelle dartois présentement démolie Messire Watier de
Haynin, petit fils de Watier de Haynin dont il est faict mention icy dessus,
il estoit escris sur sa tombe icy gist messire Wathier de Haynin chevalier
lequel trespassa le … de lan 1300… et auprès de luy Dame
Elisabeth sans aultre surnom que les généalogistes et historiens
escris de boussi qui estoit jongnant celuy de Wathier de haynin il est dict
que Dame Isabeau sa fille est auprès de luy et que dans le recoeülle
que les récollets en … ont faict de ceulx qui estoient enterrés
en ladicte chapelle ils ne font mention que de Dame Isabeau fille de Watier
de Boussi. »
Ce fut d'ailleurs à cause de cette union citée plus haut que
notre Famille et celle de Hénin-Liétard se sont froissés
des siècles durant !!! Je ne vous remets pas ceci pour envenimer
cette vieille querelle, mais plutôt pour en expliquer les raisons puisque
c'est en partie grâce à elle qu'il nous a été possible
de remonter jusqu'à cette période."
Baronnie de Senzeilles R
Madame Nadine Powis nous informe qu'une erreur s'est
glissée dans la baronnie de Senzeilles.
"A la page de la baronnie de Ville, il est indiqué que Quentin
de Ville et son épouse Jeanne de Senzeilles ont eu une fille Jeanne
de Ville, dame de Senzeilles qui épousa Antoine de Lannoy. Toutes les
autres sources que j'ai consultées confirment ce qui précède.
Par contre à la page de la baronnie de Senzeilles, Antoine de Lannoy
devient le second époux de Jeanne de Senzeilles, ce qui est complètement
erroné."
Pairie de Silly
R
Autre remarque de Monsieur Jean-Jacques Lannois de Falleur
:
"Hier c'était la journée
du patrimoine et nous sommes allés avec mon épouse (une descendante
des Trazegnies) visiter le château de Trazegnies. Nous avons rencontré
Roger BRUNET, auteur de nombreux ouvrages sur cette famille. Vous y faites
d'ailleurs référence dans votre site, dans la page de la pairie
de Silly.
Je me permets de vous signaler des écarts importants, notamment : à
partir d'Agnès, la fille de Gilles III, épouse Eustache V du
Roeulx. Un de leur fils, Otton V du Roeulx prend le nom et les armes de Trazegnies
et fonde la deuxième maison de ce nom; il est l'époux de Marguerite
de Ghistelle et n'ont pas d'héritier ====> NON.
Notre cercle a également visité le château de Trazegnies (ainsi d'ailleurs que Corroy-le-Château, demeure de l'actuel marquis de Trazegnies) et nous avons la brochure éditée par les "Amis du château de Trazegnies" écrite par Monsieur Roger Brunet . Nous avons donc pu confronter le contenu de votre fichier "de Trazegnies"et le texte dont mention ci-dessus.
Baronnie de Viane
R
Un correspondant, Monsieur Marc Burrgraff, nous fait
part de précisions concernant notre étude sur la baronnie de
Viane.
Nous vous livrons ci-après ses commentaires :
"Je viens de noter que malgré votre note « Il ne faut
pas confondre Viane avec la ville de Vianden située dans le grand-duché
de Luxembourg » sur cette page, il y a quand même plusieurs notes
qui concernent les comtes de Vianden et non ces barons de Viane (que je ne
connais pas). Par exemple : « En 1229, un parchemin scellé
par Marguerite, comtesse de Namur et de Viane (fille de Guy de Dampierre =
Guy 1er de Namur), épouse de Jean 1er, duc de Brabant en secondes noces
confirme que le seigneur de Hauterive renonce à certains fiefs de Holong-sur-Jarre
et Hosdaing (Hordaing ). »
Il s’agit là de Marguerite de Courtenay, marquise de Namur (on
pourrait dire par usurpation de son frère Baudouin qui reprendra cette
terre en 1237), elle est mariée à Henri comte de Vianden. D’ailleurs
Marguerite n’est pas fille de Guy de Dampierre mais de Pierre de Dampierre.
Elle n’était jamais marié avec Jean de Brabant. Ses deux
maris étaient : 1) Raoul Lusignan d’Issoudun et 2) Henri de Vianden.
Celui-là avait bien marié une Marguerite, fille de Guy de Dampierre,
mais justement il s’agit de deux cousines aisément différentiables
par leurs terres. D’ailleurs les comtes de Vianden vont plus tard aussi
s’allier aux Brabant par mariage avec la lignée de Louvain-Perwez
dont les comtes de Vianden deviendront seigneurs et changeront leurs armoiries
(Philippe, fils de Henri et Marguerite portait les armes de Namur, son fils
portera celles de Louvain-Perwez).
D’autres erreurs sur cette même page : Henri I de Luxembourg que
vous nommez est en fait Henri V le Blondel (les comtes de Luxembourg utilisent
un seul système de numérotation, donc Henri le Blondel est cinquième
du nom. Henri l’aveugle (de Namur) IVème etc.
« En 1283, dans une lettre de Henri de Louvain et de Marie, comtesse
de Viane , dame de Grimberghe, ils se constituent caution pour le duc Jean
1er de Lothier et de Brabant, dit le Victorieux (= 1294), de la somme de 1
600 livres que celui-ci doit au comte de Flandre. » Il s’agit
de Marie de Louvain-Perwez dame de Perwez et de Grimberghe et autres terres,
mariée à Philippe comte de Vianden… D’ailleurs ils
étaient vassaux du duc de Brabant pour ces terres de Perwez et de Grimberghe.
Les mentions de Godefroid, comte de Viane, se rapportent presque certainement
à Godefroid (un nom dynastique des Louvain) comte de Vianden. En fait
presque toutes les notices suivantes semblent concerner les comtes de Vianden.
Donc, je me pose la question s’il s’agit bien d’une dynastie
distincte de celle des comtes de Vianden. Peut- être il ne s’agit
que d’un amalgame malheureux de deux noms et titres très similaires,
mais toutes les notes concernant les comte de Viane sur cette page semblent
concerner les comtes de Vianden.
A travers le temps, les armoiries documentées des comtes de Vianden
sont :
1) de gueules à l’écusson d’argent, 2) d’or
au lion de sable au bâton de gueules (donc Namur) et 3) de gueules à
la fasce d’argent (donc Louvain-Perwez, Louvain ancien et Lothier),
4) après viennent des armoiries écartelées etc. après
l’extinction en ligne mâle et la reprise par les Nassau."
Monsieur Jean-Claude Delleuze nous fait remarquer que les fiefs de Holong-sur-Jarre et Hosdaing (Hordaing) se trouvent vraisemblablement à Hollogne-sur-Geer et Hosdent (entité de Braives). L'orthographe de l'époque correspond à la prononciation wallonne.
Pairies de Walincourt R
Monsieur Jean-Paul Cousin (archiviste du doyenné
de Beloeil) nous apporte les précisions suivantes :
"Je pense que dans les pairies du Hainaut, vous faites une petite
erreur car il ne s'agit pas de Wadelincourt (Basècles) mais de Walincourt
près de Cambray dont Mathieu de Walincourt pris part à la croisade.
C'était la douzième pairie du Hainaut. Les seigneurs de Ligne
en ont été les seigneurs tout comme les Montmorency à
certaines période de l'histoire. Il y a bien eu un château à
Wadelincourt (Basècles) mais à l'époque moderne. Trop
souvent on oublie qu'avant la Révolution française, le Cambrésis
et le Valenciennois faisait partie du Hainaut.
Quant à Bailleul, on trouve dans les archives de Beloeil : BAILLUEL
et BAILLOEUL ou encore BELLOEIL ceci dans les documents des princes de Ligne
comme dans les documents anciens des paroisses. Je pense que souvent Bailluel
est confondu avec Bailleul (France)."
Baronnie de Werchain R
Une lectrice, Madame Monique Gabelle, nous précise
que la famille de Werchain est originaire d'une commune du Hainaut français
: Verchain-Maugre près de Valenciennes (sur l’Ecaillon, affluent
de l'Escaut).
Saint-Symphorien (Mons) - Les ordres religieux, les chevaliers, hommes de fief, seigneurs et nobles
Sénéchal de Werchin
Monsieur Jean-Henri Ricome nous signale une erreur dans
la datation romaine : MCCCXL au lieu de MCCXL. R
Armes de Fleury
Correction apportée par un visiteur du site, Monsieur Jean-Luc
Bourrier, concernant les armes de Fleury (voir page consacrée
aux Hospitaliers). Il fallait lire Vissec de la Tude et non de la
Trude. R
Robert de Saint-Symphorien
Notre correspondant Monsieur Olivier Meert
nous apporte les précisions suivantes :
"Vous ne marquez rien derrière le nom de Jean de ROBERSART qui était un chevalier hennuyer pro-anglais très connu et qui trépassa à Londres en 1450. Il fut sgr. De Bruille et de l’Escaillon (Nord-Pas-de-Calais) et après 1420 seigneur de St-Sauveur-le-Vicomte. Il avait épousé Marie van YSSCHE, fille bâtarde l’écolâtre et chanoine Jean van YSSCHE (+ 1404), bâtard du duc Jean III de Brabant. Jean de ROBERSART vendit sa ferme-château à Wauthier-Braine en 1437".
Tournoi de Mons de 1310
Un internaute, Monsieur
G. Sury, nous fait part d'une correction a apporter dans
ce travail :
"Sur votre site du tournoi de Mons, année 1310 - Descriptif
des sceaux des seigneurs, selon le mansucrit de Vienne de 1405, "Chy
sont les Flament et les Haynuiers", le descriptif n° 84
: Le Borgne de Manuy : la correcte appelation de ce seigneur dans les parchemins
de l'époque (début XIVe s.) est Jehan le Borgne de Mauny,
chevalier (Mauny est l'ancienne appelation de la bourgade de Masny, en Ostrevant
hainuyer, aujourd'hui en département du Nord en France). Avec mes
courtoises salutations".