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PERCY [i]

Devise : Espérance en Dieu.

Armoiries : Taillé d'or à trois faces de sable et d'or au lion rampant d'azur, armé et lampassé de gueule (brisures de celles du Brabant), l'écu d'un homme d'argent grillé, liseré et couronné d'or et de sable. Cimier : un buste de maure pourpre, la tête liée d'argent.

Cri de guerre : Espérance et Percy.

1. Mainfroy PERCY, vint de Danemark avec le duc Rollon, se fixa en Normandie, né en 880, il mourut au bourg et au château de Percy, près de Villedieu (Manche, France).

2. Guillaume PERCY, fils du précédent, général de l'armée danoise et Gouverneur de Normandie en 950.

3. Geoffroy PERCY, fils du précédent, général servant pour le roi de Danemark et pour les Normands, épousa Marie, fille du Comte de FOREST.

Il eut :

a. Robert, resta fixé en France, au château de Percy ; c’est de lui que descendent les Percy de France, actuellement représentés par le Général de Percy et ses enfants (1916)  [ii]  ;

b. Arnould, passa en Angleterre en 1066 avec ses deux autres frères Guillaume et Serlo ;

c. Guillaume, qui suit ;

d. Serlo, prieur de l’abbaye de sainte Hida, fondée par Guillaume le Conquérant.

4. Guillaume Algéron, général commandant la cavalerie de Guillaume le Conquérant à la bataille d’Hastings (1066), il était un des barons favoris du prince. Il obtint de grandes possessions en Angleterre, surtout dans les Comtés de York et de Lincoln. Dans le premier comté il avait 86 seigneuries et 32 dans le second. Il mourut en 1096 à Montjoe, près de Jérusalem, lors de la première croisade, sur la colline d’où les croisés virent pour la première fois la ville sainte. Il fut le premier baron de Percy.

5. Alain, fils aîné du précédent, deuxième baron de Percy, général de l’armée normande, épousa Emma de GUANT (fille de Gilbert ?), lequel Gilbert était fils de Baldwin, comte de Flandre et neveu de la reine Maud, femme de Guillaume le Conquérant (1050-1120). Il fut enterré à l’abbaye de Witby, fondée par son père et à qui il avait donné de nouvelles terres. Il laissa cinq fils de sa femme Emma de GUANT.

6. Guillaume, fils aîné du précédent, troisième baron de Percy, épousa Alice de TUMBRIDGE, fille de Richard, comte de CLARE et seigneur de TUMBRIDGE. Il fonda des églises, des abbayes et fut enterré à Witby.

7. Richard, fils et successeur du précédent, fonda l’abbaye de Hampoll en 1133.

8. Guillaume, fils et successeur du précédent, épousa la fille du roi HENRI. Il eut quatre fils et deux filles. Les quatre fils étant morts sans postérité, il ne resta que les deux filles ci-dessous. Il soutint de grandes guerres contre les écossais. Il épousa la fille du roi d’Ecosse et donna beaucoup de terres à l’Eglise.

a. Mathilde ou Maud, épousa William de NEUBOURG, comte de WARVICK, qui mourut en terre sainte ; elle n’en eut pas de postérité et mourut en laissant tous ses biens aux enfants de sa sœur Agnès ;

b. Agnès, qui suit :

9. Agnès, fille de Guillaume, épousa en 1092 Jocelyn de LOUVAIN, fils d’Ida de NAMUR et de Godefroid le Barbu, duc de BRABANT, qui descendait de CHARLEMAGNE, frère de la reine d’Angleterre ADELIDIS, deuxième femme de HENRI Ier (voir généalogie spéciale de JOCELYN descendant de l’empereur Charlemagne). Agnès ne consentit à ce mariage qu’à la condition formelle que son mari Jocelyn de LOUVAIN et sa postérité prendraient le nom et les armes de Percy, d’où le titre de Lord LOVAINE, resté dans la famille. Jocelyn de Louvain prit donc le nom de Percy, il unit les siennes (?), afin de conserver en même temps ses droits sur la principauté de son père, dans le cas où la branche aînée du duc régnant viendrait à s’éteindre. D’après le contrat de mariage, leurs enfants devraient porter le nom de leur mère et les armes du père : d’or au lion d’azur, armé et lampassé de gueules, brisure de celles du Brabant. Depuis lors, les Percy issus d’eux ont toujours porté ces armes et cela exclusivement à tout autre famille de ce nom, de sorte qu’elles devinrent les armes distinctives des descendants de Jocelyn. Agnès Percy fut ensevelie à l’abbaye de Witby. Elle eut :

a. Richard, fils ainé de Jocelyn de Louvain et d’Agnès, posséda une grande quantité de fiefs, de chevaleries et de seigneuries. Il fut un des 25 barons nommés pour maintenir contre contre Jean Sans Terre, les libertés concédées par la charte (grande). Il prit une grande part à la révolte que la tyrannie du prince amena et il seconda de tous ses efforts Louis de France appelé par les barons anglais. Il mourut sans postérité.

b. Henri, qui suit :

10. Henri, second fils de Jocelyn de Louvain et d’Agnès, successeur de son frère aîné Richard (ci-dessus), augmenta encore les possessions de la famille, reçut le manoir de Lekingfield près de Beverley, à la charge de se rendre tous les jours de Noël au château de de Skelton, pour conduire la dame châtelaine de sa chambre à la chapelle, et de la chapelle à sa chambre après l’office.

11. Guillaume, fils et successeur du précédent, épousa en premières noces la fille de Lord RANDOLPHE, sans postérité, en secondes noces Elena une des cinq filles de William de BRYWER. Il fut enterré dans l’abbaye de Salley. Il fit des dons considérables aux moines de cette abbaye, pour qu’il priassent pour son âme et celle de sa femme. William n’avait pas moins de trente deux fiefs de chevalerie, sans compter ses seigneuries et sa part dans les droits de centage. Il obtint du roi Henri III des concessions pour établir des marchés. Il donna des terres à l’hopital de Sandow.

12. Henri, fils de Guillaume et Elena, mourut en 1315. Il épousa la fille du comte de SURREY en secondes noces, car il paya au roi une amende de 900£ afin de pouvoir se marier selon sa volonté. Le roi le somma pour l’aider dans la guerre qu’il méditait contre le roi d’Ecosse. Henry se rallia avec les barons rebelles, mais l’année d’après il se réconcilia avec le roi, acquit beaucoup de gloire et épousa alors la fille du comte de SURREY. Il mourut et fut enterré à l’abbaye de Salley.

13. Henri, fils du précédent, épousa Eléonore d’ARUNDEL, sœur de Richard, premier comte d’Arundel. Henry PERCY obtint en 1310 la baronnie d’Alnwick et fut le premier baron PERCY d’ALNWICK, titre qui suivit. (Le château d’Alnwick [iii] est l’un des plus remarquables d’Angleterre et la principale résidence de la famille Percy de Northumberland). Il reçut de plus le comté de Carrik avec toutes les terres et tous les châteaux de Robert de Buce, après la victoire de Nevils Cross. Henri Percy fut nommé gouverneur de tout le Galloway en Ecosse, fut célèbre à la bataille de Dunbar et la même année obtint pour toutes ses terres une charte de garenne (libre). Il soutint de longues guerres et pour récompenser ses fidèles services, il reçut toutes les terres d’Ingebram de Baillot, mort sans postérité. Il obtint pour ses autres terres plusieurs foires annuelles. Les verres n’existant du temps d’Henri III ?que dans les églises et les grands châteaux, les comtes Percy les retiraient de leur château d’Alnwick pendant leurs voyages, Henri répara le château. Il fut enterré dans l’abbaye de Fontaines, sous le grand autel.

14. Henri,(+1352), fils du précédent, 2ème baron d’Alnwick, épousa Idoine de CLIFFORD, fille de Lord Clifford. Il reçut du roi de nouveaux fiefs, ainsi que le gouvernement de plusieurs villes et châteaux. Il fut enterré au prieuré d’Alnwick. Il contribua au renversement des deux Spencer ; il accrût encore son pouvoir et ses richesses. Il était chargé de la garde des frontières du côté de l’Ecosse et commandait un grand nombre de forts et villes, dont il était le roi gouverneur. Il reçut les terres et châteaux de John Clavering. Edouard ,roi d’Ecosse , le reçut plusieurs fois comme ambassadeur. Le roi d’Ecosse échangea avec lui trois villes et la forêt de Jadworth. Pendant le siège de Calais Henri Percy, aidé des barons du Nord, préserva l’Angleterre ; il défia les Ecossais auprès de Durham et fit le roi David prisonnier.

15. Henri,(+1368), fils du précédent et d’Idoine de CLIFFORD, est le troisième baron Lord Percy d’Alnwick. Il épousa en premières noces Marie PLANTAGENET, fille de Henri comte de LANCASTRE. Il épousa en secondes noces Jeanne, fille de John de OREBY de LINCOLNSHIRE dont il eut une fille qui épousa Lord RAS de HAMLAKE. Il assista à diverses batailles et prit part à celle de Crecy.

16. Henri, fils du précédent et de sa première femme Marie de Plantagenet, quatrième baron et Lord Percy d’Alnwick. Au couronnement du roi RICHARD II où il remplissait la charge de grand maréchal d’Angleterre, il fut créé comte de NORTHUMBERLAND (16 juillet 1377). Plus tard son fils Hotspur, ayant eu à se plaindre du roi Henry IV, se révolta contre lui et entraina son père dans la rébellion. Hotspur fut tué dans une bataille contre les troupes du roi et son père fut privé de toutes ses charges. Il mourut en 1408. Il avait épousé en premières noces Margret NEVIL, fille de Lord Nevill et sœur de Raoul comte de WESTMORELAND. Henri avait pour garder sa personne 60 soldats, 10 chevaliers, 47 écuyers et 100 archers à cheval.

17. Henri, le généreux, surnommé Hotspur (éperon ardent, à cause de sa bravoure dans le combat). Il épousa Elisabeth de MORTIMER. Fils du précédent, il fut tué comme il est dit ci-dessus à Shrewsbury le 21 juillet 1404, bataille livrée aux troupes du roi Henri IV, commandées par le prince de Galles son fils, le futur Henri V. (Ses frères et sœurs furent Mararet, Thomas, Alain ?, Ralph).

18. Henri, (+1455), fils et successeur du précédent, deuxième comte de NORTHUMBERLAND, était très jeune quand son père mourut. Le roi Henry V étant monté sur le trône (1413), l’envoya chercher en Ecosse et lui rendit toutes ses terres, charges et dignités, dont son père et grand-père avaient été privés après leur rébellion. Après avoir été fait connétable d’Angleterre, il périt à la bataille de Saint Alban. Il avait épousé Eléonore de NEVIL.

19. Henri, (+1461), fils aîné et successeur du précédent, troisième comte de Northumberland, était âgé de vingt ans à la mort de son père ; comme ses aïeux il reçut la garde de la ville de Berwick et de toutes les frontières. Il prit part aux guerres sanglantes dites des deux roses et fut tué à la bataille de Cowtonfield. Il avait épousé Eléonore de POMINOS. (Ses frères et sœurs étaient Thomas baron d’Egremont, Jean chanoine de Beverley, Jeanne religieuse à Witby, Catherine comtesse de Kent, Anne, William évèque de Carliste chancelier de l’université de Cambridge, Ralph, Richard, Georges, John, Henrard ; donc ils étaient 12 enfants.

20. Henri, fils du précédent, quatrième comte de Northumbeland, chevalier de la Jarretière, épousa Maud de PEMBROKE. Il fut tué à Cadley le 28 avril 1489.

21. Henri Algeron, fils du précédent, cinquième comte de Northumberland, chevalier de la Jarretière, épousa Catherine SPENCER. Il mourut en 1527. Il eut deux fils :

a. Henri , qui suit (voir 22.);

b . Thomas second fils d’Henri et Catherine, épousa Eléonore de HARABATEL. Il mourut en 1536 pendu par Henri VIII à Tyburn (Hydepark) comme un des chefs du pèlerinage des grâces. Il eut quatre enfants :

a. Thomas, qui suit, septième comte de Northumberland (voir 23.);

b. Henri, second fils d’Henry et Catherine, devint huitième comte de Northumberland après la mort de son frère Thomas en 1571. Il épousa Catherine de Neville. Emprisonné à la tour de Londres (bloody tower) accusé de conspiration en faveur de la reine d’Ecosse Marie Stuart, il se tua d’un coup de pistolet au cœur le 21 juin 1585 dans la dite tour de Londres, afin de ne pas être décapité et d’éviter ainsi la confiscation de ses biens et titres au détriment de ses descendants devenant ainsi les seuls possesseurs des titres et biens de la famille Percy de Northumberlnad en Angleterre.

c. Richard ;

d. Marie.

22. Henri Algeron, fils du précédent, sixième comte de Northumberland, chevalier de la Jarretière, épousa Marie Talbot . Il mourut en 1537 sans postérité et se fut son neveu, le fils de son frère Thomas qui lui succéda comme septième comte de Northumberland. Selon le livre " Henri Percy ", par la princesse de Craon, il aurait été fiancé à Anne Boleyn et serait mort religieux

23. Thomas Percy , fils de Thomas et d’Eleonore de HARABATEL, septième comte de Northumberland, épousa Anne de SOMMERSET, fille du comte de WORCHESTER. Anne de Sommerset mourut à Namur (Belgique) en 1596. Thomas fut décapité à York, le 22 août 1571, par ordre d’Elisabeth, contre le pouvoir de laquelle il s’était révolté (soulèvement du Nord dont 66 furent mis à mort avec lui). Tous ses biens furent confisqués. Sa femme Anne de Sommerset et ses enfants s’enfuirent en Belgique, à Malines en 1571, pour conserver la foi de leurs ancêtres au détriment de leur titre, de leurs propriétés et de leur fortune. C’est le bienheureux Thomas Percy, vénéré le 26 avril dans les diocèses de Hexam, Newcastle, Leeds et Middleborrough. [iv]  Thomas fut béatifié en 1917 : le bienheureux Thomas Percy, comte de Northumberland, décapité à York sur la place publique, le vendredi saint à trois heures de l’après midi, et portant sur lui une épine de la couronne du Christ. Il eut les enfants suivants :

a. Thomas, mort jeune ;

b. Jeanne épouse de Lord SEYMOUR, mariée avant la mort de son père ;

c. Elisabeth, épouse de Thomas WOODRAPPE, mariée avant la mort de son père ;

d. Mary, épouse de Thomas GRAY, puis veuve et morte à Bruxelles ; prieure des religieuses bénédictines anglaises dont elle fonda le couvent en 1599 à Bruxelles avec Marguerite de Mérode, Agathe Reygers, Jeanne Berkley, Dorothy Arundel. Ce monastère de la grâce de Dieu, eut comme première abbesse Jeanne Berkley et Lady Mary Percy comme deuxième abbesse en 1616, qui mourut le 13 septembre 1647 agée de 90 ans ;

e. Jeanne mariée au comte d’Herford, avant la mort du père ;

f. Jean Percy, qui suit ;

g. Ferdinand PERCY, épousa Joséphine Caymarks et eut une fille Jeanne Marguerite Percy qui épousa le 24 octobre 1638, en l’église Sainte Gertrude à Louvain, le noble homme Juste Cecile Pateanus seigneur de Bamelrode, secrétaire du grand conseil de Malines, témoin : "  Ericus Puteanus et le noble homme Jean Percy son oncle " [v] .

Anne, comtesse de SOMMERSET, comtesse PERCY de NORTHUMBERLAND, femme du septième comte de Northumberland décapité le 22 août 1571 à York, s’enfuit à Maline (Belgique) dès l’incarcération de son mari, avec ses enfants non mariés encore : Jean qui suit, et Ferdinand Percy. Le 26 juin 1571 vu sa détresse par suite de la confiscation de ses biens Anne demanda au magistrat de Louvain l’exemption de certains impôts [vi] . Plus tard elle obtint de Philippe II une pension annuelle de 2400 florins. Elle décéda à Namur le 17 octobre 1596.

24. Jean Percy, fils du précédent épousa Judoca REYGERS et en eut trois enfants.

25. Jean Percy, petit fils du bienheureux Percy de Sommerset, écuyer capitaine au service de Sa Majesté Catholique et fils de Jean Percy Reygers, acheta de messire Jacques Steurs, par acte du 21 août 1617, la seigneurerie de Ter Donck ayant haute, moyenne et basse justice, différents arrière fiefs etc, situé à Berchem, près d’Audenarde et en fit le relief, le 18 février 1618, devant la cour féodale de Pamele, comme on peut voir aux actes déposés au greffe du tribunal de première instance à Audenarde. Il fit, le 23 août 1620 la déclaration prescrite à la noblesse par l’édit des archiducs de 1616 et rapporté dans la collection du greffier de la ville de Bruxelles [vii] se trouvant à la bibliothèque royale , section des manuscrits. La teneur en est comme suit : Je Soubsigné JEHAN PIERCY, escuier, seigneur de Ter Donck au pays d’Alost, fils de JEHAN de PIERCY, d’extraction anglaise et de Judoca Reygers porte les armes cy dessus depaintes lesquelles " exhibe suyvant les placarts des Archiducques ès mains de leur conseiller et premier roi d’arme ". Il épousa Marie KIMPS, décédée à Aerschot le 28 septembre 1633. Il eut de ce mariage :

a. Gabriel, qui suit ;

b. Marie, née à Aarschot le 31 mars 1629.

En l’année 1630, il avait acquis la seigneurie de Ter Luct, située à Nazare et dont le château fut détruit au 17e siècle. Plusieurs actes authentiques dont les minutes déposées au greffe du tribunal de 1e instance de Louvain, entre autres celles concernant les achats faits devant les notaires Wauters à Louvain le 15 juin 1638 et La batista, à Aerschot, le 29 juillet 1652, , portent " devant nous comparut messire JEHAN PIERCY, seigneur de TER LUCHT, etc. "

26. Gabriel Percy, seigneur de Ter Lucht, qualifié dans les actes civils, né à Aerschot le 28 septembre 1633 et y décédé, époux de Marie PYP de SPERNORE. De ce mariage quatre enfants nés à Aerschot :

a. Jean Baptiste, né le 16 avril 1659 ;

b. Gabriel, né le 24 juin 1662, décédé à Aerschot le 16 mai 1734 ;

c. Louis, qui suit ;

d. Charles, né … ? le 28 mars 1666.

27. Louis Percy, (dit Bernard ?) né à Bael le 9 décembre 1664 (?), bourgmestre de Langdorp et y décédé le 5 novembre 1730. Il épousa dans cette commune le 23 juin 1711 Catherine Thérèse van LEEMPUTTEN dame de Ter Buecken, née à Langdorp le 27 janvier 1644 (!?), y décédée le 17 juillet 1748, fille de Pierre, greffier du pays d’Aerschot et de Jeanne Marie de CAELE, petite fille de Jean Paul de CAERLE secrétaire d'Oosterwijck et de Jeanne van der Loock. De ce mariage six enfants nés à Aerschot :

a. Marie Louise, née le 15 septembre 1713 ;

b. Pierre Louis Percy, né le 14 juin 1712, qui épousa à Aerschot le 20 février 1734 Anne WYBRECHTS née à Aerschot le 4 juin 1711, fille de Jean et de Catherine MARCIEN. De ce mariage :

a. Catherine Thérèse Percy, née le 18 août 1735 ;

b. Jean Baptiste Percy, né à Holbeek le 25 août 1736 ;

c. Anne Catherine Joséphine Percy, née à Holsbeek le 28 mai 1738, religieuse décédée à Langdorp le ? septembre 1810 ;

d. Anne Elisabeth Percy, née à Rhodes Saint Pierre le 17 février 1740 ;

e. Jacques Joseph Percy, né à Langdorp, chapelain au château des comtes de Schoonhoven, décédé à Aerschot le 16 janvier 1806 âgé de 63 ans ;

c. Anne Elisabeth Percy, née le 29 janvier ?, béguine au béguinage d’Aerschot, y décédée le 29 septembre 1766 ;

d. Henri Frédéric Joseph Percy, 4 ème enfant de Bernard, né le 23 juin 1716, curé et receveur du béguinage d’Aerschot durant 49 ans, y décédé le le 19 avril 1797 ; inhumé dans l’église de Saint Joseph de cette ville , où se trouve sa pierre tombale avec une inscription commémorative et le blason des Percy gravés dans la pierre ;

e. Henri Bernard Percy, né le 4 (?) octobre 1718, notaire à Aerschot de 1755 à 1779, décédé sans alliance dans cette ville le 12 août 1782 ;

f. Jean Baptiste, qui suit :

28. Jean Baptiste Percy, fils du précédent Bernard Percy van Leemputten, né à Langdorp le 20 décembre 1722, décédé à Aerschot le 16 octobre 1775, épousa en premières noces à Langdorp, le 26 juin 1750 Marie Catherine van den EYNDE née à Langdorp le 31 octobre 1730, y décédée le 19 septembre 1754. Il épousa en secondes noces à Testelt, le 6 mai 1756 Anne Françoise van der SCHIEC.. ? née à Park lez Louvain, baptisée en l’église Saint Quintin à Louvain le 25 septembre 1734, décédée à Aerschot le 30 mars 1779, fille de Georges et d’Anne Catherine van Langendonck. Il fut inhumé avec sa seconde épouse dans le cœur de l’Eglise de Saint Joseph à Aerschot.

De son premier mariage, il eut :

a. Henri Frédéric Percy, né à Langdorp le 12 juillet 1751, décédé à Aerschot le 22 mars 1830, épousant en cette ville Anne Catherine de Wit, née à Aerschot le 18 juillet 1747, y décédée le 11 mai 1807, fille de Corneille et d’Anne Marie Michiels (dont postérité) ;

b. Anne Marie Elisabeth qui suit ;

Il eut 11 enfants de son deuxième mariage.

29. Anne Marie Elisabeth Percy, née à Langdorp le 1e août 1753, épousa le 18 octobre 1778 Jean Guillaume Janssens qui suit.

Les JANSSENS descendaient des van OFFERMANS van WITTEN dont les armoiries (1615) sont : blason d’or accompagné de trois triangles de gueule, surmonté d’un casque d’argent portant un aigle d’or.

29a. Jean Guillaume Janssens, le plus jeune de neuf enfants, docteur à Diest, né à Tessenderloo en 1753, épouse Anne Marie Elisabeth PERCY le 18 octobre 1778, tous deux décédés à Diest.

30. Pierre André Guillaume Janssens, fils du précédent Jean Guillaume et d’Elisabeth Percy, né à Diest le 17 mars 1784, décédé à Geel le 26 novembre 1846, épousa Jeanne d’Alcourt née à Geel le 21 juillet 1792, y décédée le 11 avril 1864. Ils eurent Joseph qui suit, un religieux et Louis qui épousa dame Joséphine Wauters de Beeringen.

31. Joseph Janssens, bourgmestre de Geel, conseiller provincial, chevalier de l’Ordre de Léopold, né à Geel le 14 mars 1824, y décédé le 11 mars 1903. Il épousa Marie Thérèse JACQUES, petite fille du notaire Willeborts, qui ayant refusé de prêter le serment de haine à la patrie perdit sa situation (mais ce même notariat est rentré dans la famille la génération d’après). Marie Thérèse Jacques était fille unique, née à Geel le 3 septembre 1824, y décédée le 13 juin 1893. Ils eurent :

a. Marie Dymphe Amélie, qui suit ;

b. Joséphine, qui épouse Gustave GLENISSON, industriel à Turnhout ;

c. Mathilde, qui épouse Auguste Verstrepen, industriel à Boom ;

d. Joseph, bourgmestre à Geel en 1914/1918, époux de Céline LOUWERS ;

e.& f . Annette et Alphonse tous deux morts en bas âge.

32. Marie Dymphe Amélie Janssens [viii], fille du précédent, née à Geel le 31 janvier 1856, y décédée le 29 mai 1925, épouse Remi VERBIST qui suit ; son père Hubert VERBIST VAES, bourgmestre et notaire d’Arendonck, fut volontaire de guerre en 1830, suppléant au congrès national, il reçut la croix de fer . Les armoiries de la famille Verbist datent de 1738 : d’azur au chevron d’or, accompagné au chef d’une couleuvre et d’un coq de même, en pointe d’une poire de gueule, surmontant l’inscription : "hunc salus " en lettres de sable sur un cieb (?) d’or ; devise : " vigilencia et prudentia " (la vigilance : le coq, la prudence : le serpent), la poire est en brun foncé et la feuille en vert foncé.

32a. Remi Verbist, notaire à Geel, docteur en droit, né à Arendonck le 28 novembre 1848, décédé à Geel le 30 septembre 1913, épouse Marie Dymphe Amélie Janssens (dite Marie Jeanne ?) et en eut :

a. Joseph Verbist, notaire, né à Geel le 28 juillet 1878, y décédé le 10 novembre 1946, époux de Jeanne Vehelst de Geel, y née le 27 octobre 1882, dont 10 enfants ;

b. Marie Verbist, née à Geel le 28 janvier 1880, provinciale des dames Marie réparatrices ;

c. Joséphine VERBIST, née à Geel le 29 novembre 1881, décédée à Bruxelles le 29 juillet 1933, épouse du docteur Victor de RUETTE, né à Liège le 27 mars 1879, dont 6 enfants, il était le fils de Jules de RUETTE- SCHMIDT, zouave pontifical ;

d.Gabrielle Verbist, assistante, religieuse des dames du Sacré-Cœur de Jette Saint Pierre, née à Geel le le 25 juillet 1883, décédée en leur maison de La Ramée le 29 avril 1947, ancienne prisonnière politique 1914/1918, décorée de la croix civique de première classe ;

e. Léon Verbist, docteur en droit, industriel, né à Geel le 7 novembre 1884, époux d’Amanda Verstrepen, née à Boom le 22 octobre 1888, y décédée le 14 février 1941, dont quatre enfants ;

f. Mathilde Verbist, née à Geel le 7 mars 1889, épouse Léon de Peuter né à Herentals le 19 novembre 1886, conseiller provincial, lauréat au concours entre les collèges et athénées, avocat, juge de paix suppléant, membre de la chambre des députés, bourgmestre de la ville de Herentals. Fils d’Auguste de Peuter et d’Athalie van den Bol dernière du nom, fille de Joseph van den Bol volontaire de guerre1830 et petite fille de Jean van den Bol de Weerdt d’Anvers. Athalie van den Bol était la petite nièce de la comtesse de Hornes - de Weerdt, d’Adam de Weerdt – de Witte et de Marie Josèphe van den Bol, douairière le Grelle de Rameyen, etc… Léon de Peuter – Verbist n’a qu’un enfant : José, né à Herentals le 11 juin 1923, avocat, licensié en notariat ;

g. h. i. Gustave, Aloysa et Hortense sont morts en bas âge.



[i]. D'après un document dactylographié (image de 3 kbytes) qui était en possession de Claude Benoît Joseph Victor de Ruette (branche de Wilogne n° 11) ; ce document étant d’assez mauvaise qualité, de points d’interrogation ou observations en italique ont été ajoutés lors de la transcription de ce document, lorsqu’un doute pouvait être soulevé. Quelques légères divergences de dates apparaissent par ailleurs entre ce document et d’autres publiés sur le net comme le site de « The Ancient House of Percy ».

[ii]. Lire "Le chevalier des Touches" par Barbey d'Aurevilly : scènes vécues de la famille de Percy pendant les guerres vendéennes.
Le général de Percy représentait la famille en France lors de la rédaction du document dactylographié cité en note précédente et établissant la généalogie ici reprise..

[iii].  Le site du château d’Alnwick mérite une visite. Photo du château (image de 20kBytes).

[iv]. Lire "Le crépuscule de l’île des Saints" par l’abbé Wachtelaer.

[v].  Copie de l’acte de mariage du registre des mariages de l’église Sainte Gertrude à Louvain (Leuven).

 

[vi].  Voir bibliothèque de Louvain.

 

[vii].  J.B. Houwart, volume II page 8.

 

[viii]  Photo de Marie Dymphe Amélie Janssens (image de 3 kBytes) .