QUINZE ANS DE FOUILLES À
L'ABBAYE DE VAUCLAIR
BILAN PROVISOIRE (1966-1981)
RENE
COURTOIS - GROUPE SOURCES
A tous les anciens et anciennes du Groupe Sources qui, courageusement, entreprirent cette aventure,
et à tous ceux et celles qui, tenacement, la poursuivent, dans le seul but de connaître et de se connaître.
En traçant un triangle dont
la base relie Reims à Soissons et la pointe se fixe à Laon, on détermine un
territoire au passé historique prestigieux.
Approximativement en son centre, là où se rejoignent les confins des
anciennes provinces d'Île-de-France, de Champagne et de Picardie, s'inscrit le
Laonnois. Parallèle à l'Aisne dont elle
est séparée par le célèbre Chemin des Dames, la vallée de l'Ailette présente,
au nord du plateau de Craonne, une sorte d'hémicycle boisé aux pentes raides et
aux sources nombreuses. C'est là, au
bas de ce superbe paysage forestier, qu'émergent des frondaisons les vestiges
meurtris de l'ancienne abbaye cistercienne de Vauclair (n° 232) (1)[i].
A part les églises démantelées
à la Révolution, les autres bâtiments monastiques restèrent relativement
intacts jusqu'en 1914. A l'intérieur de
l'immense mur d'enceinte entièrement debout, ils abritaient les habitants d'un
véritable petit village appelé Vauclerc - La Vallée-Foulon (n° 228)
(2)[ii];
l'aile des convers passait même à juste titre pour l'une des plus belles et des
mieux conservées de toutes les abbayes françaises de l'ordre de Cîteaux (n° 229). Placés sous le feu de
l'artillerie pendant les années de la Grande Guerre, notamment lors de
l'offensive du général Nivelle en avril 1917, la plupart des bâtiments furent
profondément mutilés et même souvent détruits (n° 230).
Classées dans la zone rouge en
1918, les ruines laissées à l'abandon furent bientôt envahies par la végétation
(n° 231) et servirent à plusieurs reprises de
carrières de pierres (3)[iii].
A l'initiative conjuguée du
Père Anselme Dimier et du Comité départemental du Tourisme de l'Aisne, une
remise en valeur du site fut décidée en 1965.
Après les travaux de dégagement, les recherches archéologiques du Groupe
Sources commencèrent à Pâques 1966 (4)[iv]. Depuis lors, elles se poursuivent sans
interruption et constituent aujourd'hui en France la première tentative
d'investigation complète d'une enceinte monastique médiévale (n°233)
(5)[v]. Quinze ans.... le temps d'une première
ébauche de synthèse semble donc venu.
Avant d'entreprendre cette étude,
il paraît néanmoins essentiel d'en expliquer la nature. Au-delà de l'hommage qu'il veut rendre au
Père Anselme Dimier, ce travail est d'abord un bilan, c'est-à-dire une vue d'ensemble des principaux résultats
acquis par ces années de fouilles à Vauclair.
Il ne faut donc pas s'attendre à y trouver tout le luxe de détails
descriptifs d'une publication limitée à un sujet précis; indispensables, de
telles mises au point partielles ont été déjà publiées quand elles étaient
possibles et nécessaires (6)[vi]. Mais il est bon aussi de nouer parfois la
gerbe et de présenter l'ensemble des travaux achevés ou en cours.
Bilan provisoire cependant car les fouilles ne sont pas terminées. L'enceinte monastique dépend de la forêt domaniale
de Vauclair; elle appartient donc à l'État qui la gère par l'intermédiaire de
l'Office National des Forêts. Celui-ci
l'avait convertie partiellement en pépinières au nord et en peupleraies au sud;
il a donc fallu ordonner les recherches en fonction des espaces disponibles et
négocier divers arrangements avec l'Office qui a toujours fait preuve d'une
grande compréhension. Pratiquement,
tous les lieux réguliers, église, cloître et bâtiments adjacents, la porterie
et une grande partie de l'hôtellerie ont été mis au jour; les fouilles ont
aussi atteint les vestiges de l'infirmerie, du noviciat et d'une série
d'ateliers; elles se poursuivent autour du moulin. Mais il reste encore plusieurs zones inexplorées.
Bilan archéologique enfin puisque nous nous bornerons à tout ce qu'a
livré l'interrogation du sol. Pour éclairer les découvertes, il faut certes
prendre appui sur les archives écrites dont l'étude commence à peine (7)[vii]. Mais le but poursuivi ici n'est pas de
retracer l'histoire événementielle ou architecturale de Vauclair; tout au plus
d'y contribuer par les recherches menées sur le terrain.
Trois thèmes majeurs se
dégagent de cette tentative de synthèse : que savons-nous du site avant
l'arrivée des moines cisterciens au début du XIIe siècle, bref, de Vauclair avant Vauclair ? Qu'ont
donné les fouilles de l'abbaye elle-même? Et qu'ont-elles révélé dans l'espace situé autour des lieux réguliers ?
I) VAUCLAIR AVANT VAUCLAIR.
Aucune structure préhistorique
n'a été mise au jour dans les secteurs fouillés jusqu'à présent à Vauclair.
Mais un matériel lithique d'une centaine de pièces, pointes de flèches et
grattoirs notamment, a été rassemblé au cours des recherches. Son étude est en cours. Un premier examen a montré qu'il s'agissait
surtout d'objets remontant au Néolithique. Tous proviennent exclusivement de la
zone proche du chemin qui passe devant l'abbaye. L'essentiel de ce matériel a
été exhumé de manière éparse dans les remblais des sépultures médiévales,
surtout dans l'abbatiale.
Les principales découvertes
concernent en fait deux périodes : celles de la Tène III et l'époque
gallo-romaine.
1) Période de la Tène III.
Les plus antiques fragments de
céramique trouvés à Vauclair sont ceux d'une grande urne de couleur noire avec
décor cordé dont les morceaux brisés ont été découverts sous un squelette dans
une sépulture médiévale de l'église. Ce genre de poterie peut être daté de 500
avant J.-C. (n° 234).
Les structures en place les
plus anciennes appartiennent à la Tène III, c'est-à-dire environ 50 avant J.-C.
Il s'agit de trois ensembles funéraires (n° 235). Le premier, une tombe et un foyer
d'incinération assez proche, a pu être étudié avec soin et a fait l'objet d'une
publication (8)[viii];
intact, le mobilier semble indiquer une sépulture d'enfant (n° 237). Trouvé dans le passage
du bâtiment des convers, le second comportait un important mobilier qui a été
détruit en même temps que la tombe au cours des travaux de dégagement menés à
Vauclair quelques mois avant le début des fouilles du Groupe Sources (9)[ix].
Devant le milieu de la façade orientale de ce bâtiment, non loin de la
précédente, la troisième sépulture était prise dans un réseau serré de fondations
médiévales; une partie seulement était intacte et a livré un beau collier avec
anneaux en verre, métal, os et ambre (n° 236).
2) Période gallo-romaine.
Depuis le chemin passant devant
l'abbaye jusqu'à l'extrémité est des lieux réguliers, les fouilles ont mis au
jour à -90/100 cm un niveau gallo-romain constant qui se présente comme une
couche épaisse de 30 à 40 cm, composée d'un sable brun sombre avec traces de
charbons de bois et tessons de poterie.
Il a livré onze structures en place dont le plan d'ensemble montre les
emplacements à l'intérieur du mur d'enceinte monastique. Il s'agit de cinq
fours de potiers, de deux fours bronziers, des vestiges de trois bas-fourneaux
de fer, d'un puits et d'un foyer (n° 238).
Les cinq fours de potiers appartiennent tous à un
même type à double alandier appelé aussi horizontal-draught
kilns. Assez archaïques, ils ne possèdent
pas de sole mais une chambre unique où la cuisson s'opérait sur une plate-forme
exhaussée à la base et sur laquelle étaient déposés les éléments à cuire (n° 239). Ce genre de fours semble
assez rare en France; il est plus commun en Angleterre (10)[x]. Une publication détaillée a déjà été
consacrée aux deux premiers, les mieux conservés (11)[xi]. Les restes des trois autres, détruits en
partie par les constructions médiévales, furent mis au jour vers la porterie et
l'hôtellerie. Ils sont du même type que
les deux premiers et leur production semble identique.
Ces fours produisaient
surtout des marmites, des gobelets carénés, des bouteilles, tèles, couvercles,
assiettes et formes à fromage. Il s'agissait d'une céramique commune, de
fabrication locale encore fortement influencée par la tradition indigène et
rappelant certaines formes de la Tène bien qu'à dater de la fin du premier
siècle après J.-C. Voici la conclusion générale de l'étude consacrée à ces
fours : "L'examen de la céramique...fournit une indication presque
certaine sur le genre d'établissement que desservait cet atelier... . Les
formes à fromage, par exemple, pourraient indiquer l'installation d'un
établissement agricole à Vauclair. Les autres types de vases, essentiellement à
usage domestique, complètent cette impression. Les marmites, écuelles,
assiettes devaient être d'une utilisation courante et servir aux besoins
journaliers des occupants" (12)[xii].
Les deux fours bronziers gallo-romains ont été trouvés, l'un sous la
façade occidentale du colombier, l'autre vers l'hôtellerie.
Les vestiges découverts sous
les fondations du colombier étaient assez bien conservés. Il s'agit d'une sorte de cuvette allongée,
orientée nord-sud, mesurant 1,50 m de long sur 30 m de large et une profondeur
d'environ 25 cm. Le fond et les parois
sont en terre cuite rouge. Au centre du flanc oriental débouche un petit
conduit, lui aussi en terre cuite rouge, incliné en pente douce et reliant la
cuvette à un petit fourneau vertical dont une partie restait en place... sous
la première assise des soubassements du colombier. De nombreuses traces de
coulées de bronze ont été-relevées dans les débris de ce fourneau.
Une seconde forme artisanale
de travail bronzier se trouvait dans une lentille de sol, intacte au milieu
d'un bâtiment de l'hôtellerie.
Différente de la première, elle se présente comme une fosse de 2,40 m de
long sur 1,90 m de large et creusée jusqu'à 1,80 m de profondeur (n° 241).
Le bas-fourneau proprement dit était au fond de cette fosse, sur une
infrastructure composée de plusieurs gros moellons plats servant d'assise. Une
partie était écroulée sur ces moellons, mais l'autre, une base circulaire
d'environ 25 cm de diamètre, subsistait en place. Beaucoup de déchets bronziers, filets de coulée durcis notamment,
furent découverts dans les remblais, mêlés à des charbons de bois.
Dans le secteur situé entre
le colombier et la porterie, les recherches ont livré les restes de trois bas-fourneaux de fer. Rappelons brièvement qu'à cette époque ils
consistent en un petit fourneau de terre cuite, de forme plus ou moins
circulaire et mesurant 40 à 50 cm de
hauteur. On y plaçait des couches
alternées de minerai et de charbons de bois.
Perpendiculairement à la paroi, la base comporte une petite ouverture
ronde avec tuyère en terre cuite par laquelle on activait la combustion, sans
doute à l'aide d'un soufflet. Ces
bas-fourneaux étaient placés à côté d'une fosse où se déversaient les scories.
A Vauclair même, ont été trouvés une fosse entourée d'alignements de moellons
et un champ de scories de fer, des fragments de bas-fourneaux proprement dits,
des tuyères et une série de traces de pieux en bois qui les entouraient.
Non loin des restes du four
de potier situé sous les fondations orientales de la porterie, les fouilles ont
également mis au jour un puits gallo-romain
très bien conservé. Un empierrement fort soigné, avec deux bases de gros
poteaux autour de l'orifice. D'une profondeur d'environ 4,50 m, ce puits
présente toutes les caractéristiques de l'époque gallo-romaine . une partie
supérieure où les parois circulaires sont faites en moellons assemblés sans
mortier et une partie inférieure rectangulaire où les parois sont composées
avec de petites poutrelles de chêne de 23 cm de hauteur. Assez étroit, ce puits
mesure 70 cm de diamètre dans sa partie circulaire et 60 cm dans sa section
rectangulaire. Un chaudron en bronze très bien conservé se trouvait dans les
remblais inférieurs avec des fragments de poteries gallo-romaines. Au sommet
des remblais qui encombraient la cavité, les fouilleurs ont découvert un bronze
de Néron. Il parait donc logique, après
examen des tessons et du chaudron, de dater ce puits du premier siècle après
J.-C. Sans doute s'agit-il de celui procurant l'eau au travail du potier dont
le four était à quelques mètres à peine.
Une partie d'un foyer gallo-romain demeurait par
ailleurs intacte entre une série de murs médiévaux, à l'ouest de la porterie, à
quelques mètres de la route passant devant l'abbaye : un moellon allongé placé
sur chant et une série de poteries disposées horizontalement entourant le
foyer. La densité des fondations médiévales n'a pas permis de découvrir s'il
s'agissait d'un foyer de plein air ou d'habitat (n° 240).
Restent, pour en terminer avec
la période gallo-romaine, deux problèmes à évoquer. Les vestiges de cette
époque découverts à Vauclair ne subsistent que dans les espaces laissés libres
par les profondes fondations médiévales ; une grande partie a donc dû
disparaître. Toujours est-il que toutes les structures mises au jour se
limitent à des industries à feu; hormis un foyer bien sommaire, les recherches
n'ont trouvé ni l'habitat ni les sépultures correspondant à cette occupation.
On sait que les ateliers à feu s'installaient généralement à proximité des
maisons mais en un lieu choisi en fonction des vents dominants pour éviter la
pollution. Il existe donc, dans un endroit très voisin, au nord de l'enclos
monastique, un habitat gallo-romain qui a dû logiquement se fixer auprès de la
petite rivière coulant à proximité du monastère.
Soulignons aussi que tous
les vestiges les plus antiques de Vauclair ont été découverts dans une zone
proche du chemin passant devant la porterie. Menées avec autant d'acribie,
toutes les fouilles dans des secteurs plus éloignés n'ont livré aucun mobilier.
Est-ce un argument suffisant pour mettre en exergue l'antiquité de cette voie?
Constatons que, descendant en ligne droite de la crête du Chemin des Dames, au
sud de l'abbaye, ce chemin remonte les pentes septentrionales de la vallée de
l'Ailette par un tracé rectiligne, évitant toute localité, c'est-à-dire de
façon bien différente des voies romaines. On peut légitimement supposer qu'il
s'agit d'une voie très ancienne, remontant sans doute à l'époque gauloise.
[i]
(1) Administrativement, les ruines actuelles de Vauclair
sont situées sur le territoire de la commune de Bouconville-Vauclair, canton de
Craonne, département de l'Aisne. Sur la
carte de l'I.G.N. au 1/25000e, Vauclair se trouve sur le feuille Craonne 1-2,
coordonnées Lambert 702 en ordonnée et 195 en abscisse. Sur le cadastre communal, l'abbaye occupe
les parcelles n" 16 et 17 de la section AO.
[ii]
(2) Sempiternelle question des visiteurs de
Vauclair : quelle est donc la graphie authentique du lieu puisque tant
d'anciennes plaques routières indiquent encore Vauclerc ? La seule valable est
celle qui traduit la dénomination donnée à ce site par les premiers
cisterciens, Vallis clara ou vallée
claire, et restituée officiellement en 1972-73 grâce à l'intervention du Père
Anselme Dimier : cf. Bulletin de la Société nationale des
antiquaires de France, 1973, p. 43-44.
[iii]
(3) En 1930 par exemple, à l'initiative des
Eaux et Forêts, une cinquantaine de chômeurs furent engagés à Vauclair pour démanteler
les vestiges éboulés depuis la Grande Guerre et utiliser les pierres récupérées
à la réfection des chemins forestiers.
On comprend d'autant plus mal ce saccage que le bâtiment des convers
était classé depuis 1911.
[iv]
(4) Rappelons une fois pour toutes que les
fouilles de Vauclair qui se poursuivent régulièrement depuis cette date sont
l'œuvre de ce groupe inter-universitaire.
Entièrement composé de bénévoles, il attache autant d'importance à
l'esprit de vie communautaire qu'à la rigueur des recherches
archéologiques. Adresse : Abbaye de
Vauclair, 02000 - Laon.
[v]
(5) On connaît les orientations de la recherche
archéologique contemporaine : une fouille limitée à quelques sondages ne peut
apporter de données suffisamment solides pour permettre à l'histoire de
progresser.
[vi]
(6) LITT (M.-E.), Deux fours de potiers
gallo-belges à l'abbaye de Vauclair, dans Revue du Nord, n° 202, juil.-sept.
1969, p. 413-453. - STAS (C.), Un ensemble funéraire de la Tène III dans le
site de l'abbaye de Vauclair.
Université de Liège, 1970 ; une partie de ce mémoire a été publiée ib.,
n° 211, oct.-déc. 1971, p. 579-618. - COURTOIS (R.), La première église cistercienne
de l'abbaye de Vauclair, dans Archéologie médiévale, 1972, t. II, p. 103-125. -
SAUTAI-DOSSIN (A..-V.), La céramique de la fin du Moyen-Age à Vauclair, ib.,
1975, t. V, p. 371-415. - GROUPE SOURCES, Un four tuilier à l'abbaye de
Vauclair, dans Cahiers archéologiques de Picardie, 1975, p. 69-76. - DUPLESSY
(J.) et GROUPE SOURCES, Un trésor monétaire à l'abbaye de Vauclair, ib., 1979,
p. 173-227. - Deux mémoires présentés l'un à l'Université de Louvain, l'autre à
celle de Gand, demeurent en outre inédits.
Le premier, de J. WAHL, est consacré à l'étude des pavements émaillés de
Vauclair et sera prochainement publié.
Le second, de M. Ch. LALEMAN, étudie toutes les constructions de la
seconde abbaye du XIIIe siècle à Vauclair et doit également être
publié.
[vii]
(7) Ainsi,
l'une des étudiantes du Groupe Sources, Ch. SPIESER, vient-elle de présenter à
l'Université de Strasbourg un mémoire consacré à un manuscrit de Vauclair, le Liber Usuum, datant du XIIe siècle.
il faut savoir qu'une grande partie de l'ancienne bibliothèque de Vauclair qui
comptait 6600 volumes en 1792 a été recueillie par la Bibliothèque municipale
de Laon; on y trouve plus d'une centaine de manuscrits des XIIe et
XIIIe siècles. Quant au
cartulaire de l'abbaye, de la même époque, il est à la Bibliothèque nationale à
Paris, ms latin n° 11073.
[viii] (8) STAS, op.
cit, note 6.
[ix]
(9) Qui fera jamais le bilan de tout ce que
beaucoup de bonnes volontés incompétentes ont fait comme dégâts irrémédiables
au patrimoine archéologique? Plus que
toute autre, c'est l'archéologie médiévale qui a pâti de tels agissements, sous
le couvert d'opérations de dégagement préalable jamais contrôlées par aucune
autorité qualifiée.
[x]
(10) Ce genre de constatation ne doit pas égarer
le lecteur : il est hautement probable que cette situation reflète tout
simplement l'avance que l'archéologie anglaise a toujours conservé sur la
recherche en France.
[xi] (11) LITT, op.
cit., note 6.
[xii] (12) LITT, op. cit., p. 452.