La thérapeutique appliquée par Vie Libre

Tout buveur peut guérir 

L'action thérapeutique commence avant les soins, quand il faut prendre contact avec le malade, à condition qu'il soit demandeur et seulement à cette condition.

C'est souvent sur un appel de la famille, d'un professionnel de la santé ou d'un travailleur social que la relation va s'établir.

Un buveur guéri, souvent accompagné de son conjoint ou d'un abstinent volontaire, va alors commencer à établir avec le malade des liens privilégiés, basés sur le témoignage du buveur guéri.

Une petite équipe de base accueillera le malade et sa famille. C'est là que se dessineront les solutions à adopter : proposition de rencontrer un médecin, de consulter un centre spécialisé qui orienteront vers un traitement, soit ambulatoire ( à la maison sans hospitalisation), ou vers une structure hospitalière spécialisée. Dans tous les cas, c'est le malade lui-même qui décide de la forme de son traitement conseillé par le médecin.  

 

Pendant les soins, l'action se poursuit par une aide au malade et à sa famille. Aide sociale pour rétablir une situation souvent dégradée : dettes, couverture sociale, logement quand cela est possible et c'est de plus en plus difficile, relation avec l'employeur si besoin, etc ... Visite régulière au malade et à sa famille avec pour but de rétablir une atmosphère familiale favorable au dialogue et pour préparer le retour du malade auprès des siens.

 

Le retour au domicile et à la vie sociale est toujours un moment délicat car le malade s'il était hospitalisé en milieu protégé, se retrouve maintenant seul et libre face à ses problèmes.

C'est après les soins (parfois après une post-cure) que les bénéfices d'une bonne collaboration entre malade, famille, soignants et anciens buveurs vont apparaître.

Par la participation aux réunions des équipes de base, en accueillant à son tour d'autres malades, en s'investissant dans le mouvement, le nouvel abstinent va découvrir ses possibilités à vivre sans la contrainte de l'alcool avec sa famille et ses amis.   Il va progressivement retourner vers la société dont il s'était exclu, lui et sa famille. Il va retrouver la joie de vivre sans contrainte.

 

 réunion, informations publiques diverses, gestion de la section, loisirs, etc... amènent à prendre des responsabilités. C'est la phase de réinsertion puis de promotion sociale à laquelle Vie Libre invite tous ses adhérents, buveurs guéris, abstinents volontaires ou sympathisants.