Tupignybar

LA BARONNIE OU SEIGNEURIE DE TUPIGNY

 1.         Situation géographique

Localité du département de l'Aisne (France), arrondissement de Vervins, commune de Wassigny sur la D 28 à environ 15 km au nord de Guise.

2.         Etymologie- toponymie de la localité

Tupinio, Turpigny, Tepegnui, Tupegny, Tupigny

3.         Armes des premiers seigneurs

 

D'après Rietstap qui cite cette famille comme étant originaire du Cambraisis  : "d'azur à un écusson d'argent en abîme"

 

 

Selon Navarre, mais contesté par De Raedt, les armes seraient : "d'azur à un écusson d'argent à une orle (oile) de coquilles"

 

 

Enfin, Poncelet décrit comme sceau des Tupigny : "Ecartelé, aux I et IV, d'argent à huit coquilles en orle; aux II et III, fascé de …. et de ….. de six pièces"

 

 

 

Dans le Grand Armorial de France, on cite un Tupigny de Picardie ayant comme armes : "d'azur à l'écusson d'argent à huit ou neuf coquilles du même en orle"

4.         Cri d'arme :  n'a pu être déterminé

5.         Généalogie succincte  des premiers seigneurs de la localité

Nous possédons peu de renseignements concernant cette famille.  Selon Navarre, Turpigny serait le sire de Carequuxis (il s'agit peut être de Créquy ?).  Dans le Grand Armorial de France, on cite un Turpigny comme étant originaire de Picardie .

Rietstap le décrit comme châtelain du château de Guise et "porte enseigne".

Un certain Dragonis de Tupinio est présent en 1185 lors de la rédaction d'une charte par laquelle Jacques d'Avesnes  exempte l'abbaye d'Haumont  de tout droit de péage dans les terres d'Avesnes pour le vin à usage religieux, à la condition de faire enseigner les belles-lettres aux enfants fréquentant l'école.  En 1186, Dragonis de Tupinio  est à nouveau cité dans un cartulaire de l'abbaye de Haumont (Hautmont).

En 1282, quittance de Watier, sire de Tupigny, de la somme de 80 livres de Flandre  que le comte de Flandre Guy de Dampierre  lui doit.  En 1287, Watier de Tupigny est cité comme étant prévôt de la ville de Guise

Un Watier de Tupigny participe au tournoi de Mons  en 1310.

Le fils de Jean d'Audenarde  épouse Alix de Soissons  en premières noces et, en deuxièmes noces, Mahaut de Crecqui  (Créquy  ?), veuve de Gérard de Picquigny , vidame d'Amiens .  La fille cadette de Jean d 'Audenarde et Mahaut de Créqui épouse un Wautier de Tupigny.

Au 13e siècle, Isabelle de Tupegny est chanoinesse et doyenne de Sainte-Waudru  à Mons .
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Bouchy de Lesdain L. : Héraldique des Provinces du Nord – 1999 –n° 844
Dictionnaire des communes de France – 30e édition – Berger-Levrault – 1967, p. 724
Dornon (Armand de Behaut de) : Annales du Cercle archéologique de Mons – T.XIX – pp.385-411 Tablettes du Hainaut – Vol. II
Douxchamps José : La Noblesse ancienne – Catalogue belge avec blasonnement – 1996 – p.178
Douxchamps José : Chanoinesses et chanoines nobles dans les Pays-Bas et la Principauté de Liège – 1996 –
p.148
Duvivier Ch. : Recherches sur le Hainaut ancien de VII au XIIe siècles
Morenas (H. Jonghe de) : Grand Armorial de France – T.6, p. 369
Poncelet : Sceaux et armoiries du Hainaut, p.537
Rietstap J.-B. : Armorial général – T.IV - p.949
Saint-Genois (comte Joseph de) : Monuments anciens pour servir d'histoire …

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