Le style néoclassique civil et religieux

Les valeurs que l'on demandait à l'architecture d'exprimer, au 19ème siècle, étaient celles qui comportaient tris acteurs dominants : l'Etat, l'Eglise et la bourgeoisie, qui détenaient respectivement les pouvoirs politique, spirituel et économique.  Il était normal, dans ce contexte, que les styles de cour, comme le baroque et le rococo, ne fussent plus utilisés : ils illustraient un mode de vie définiivement aboli, en même tmps qu'avaient disparu les princes et prélats dont ils servaient le prestige.

Un style qui convenait bien aux pouvoirs publics était le "Néoclassique" avec ses différentes variantes (Empire, Palladien, Napoléon III), mais qui s'est surtout appuyé sur les grands monuments de l'Antiquité classique.  De grands ouvrages ont été réalisés à cette époque tels : le palais des académies (1823), le palais royal (1825), le théâtre royal de Liège (1833).  Ce style marqua aussi de son empreinte plusieurs hôtels de ville, théâtres, gares, palais de justice.

Cette architecture, assez répandues dans les bâtiments publics, le fut plus rarement dans les églises, du moins, dans sa monumentalité.  Souvent assimilée, dans nos contrées, au paganisme, elle fut répudiée après 1865.

Nous pouvons citer quelques exemples remarquables d'église de cette époque, ainsi :

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