L’ordre chevaleresque de Saint Antoine en Barbefosse

Préambule

Des membres de notre cercle ont connu l'existence de l'armorial de Saint-Antoine-en-Barbefosse lors d'un symposium d'Héraldique organisé par l'Association francophone des Universités du Troisième âge de Belgique.  Celui-ci eut lieu à Namur le 23 septembre 1995 aux facultés universitaires Notre-Dame de la Paix.  Parmi les conférenciers présents, Monsieur le professeur Chaussier (Univ. de Lille 1) présenta l'Ordre des chevaliers de Saint-Antoine-en-Hainaut (XIVe - XVe s.) et Monsieur Gonzague Van Innis, l'armorial de l'Ordre de Saint-Antoine.

Le cercle Heraldus, n’entend pas se substituer aux historiens, cela n’est ni dans ses compétences, ni dans ses souhaits. Ce que vous pourrez lire et regarder est le travail d’amateurs d’héraldique voulant rendre accessible à tous l’armorial de l’ordre hainuyer.

Ce travail a fait l'objet d'un tirage papier, en nombre très limité, dont un exemplaire a été déposé à la Bibliothèque royale de Belgique sous le  n° de dépôt légal D 2010/11.715/2

Histoire de l’Ordre

La vie de saint Antoine - Sa popularité dans le Moyen Orient

Antoine est né à Coman près de Heracléopolis en l'an 256.  Ayant entendu des passages de l’évangile de Matthieu (19:21 et 6:34) il donna son héritage aux pauvres. Poussé par son désir de perfection, il se retira dans le désert de Thébaïde en Haute Egypte où il vécut de façon ascétique.
Cependant sa réputation de sainteté s'étendit au loin et ses disciples vinrent à lui pour mener son genre de vie. Il quitta ses disciples pour s'installer dans une caverne au pied du Mont Colzim pendant trente ans, puis revint auprès de ses frères. Il se rendit à Alexandrie afin d'appuyer l'Evêque Athanase dans sa lutte contre les Ariens et se lia d'amitié avec lui.  Athanase, après la mort de l'Ermite survenue en 356 environ, s'attacha à rédiger sa biographie.
Cette vie d'Antoine connut un immense succès dans tout le monde chrétien et contribua, d'une façon très importante, au développement du monachisme. Saint Antoine Le Grand devint le Père des Moines d'Occident.
Saint Antoine avait demandé à ses disciples de l'ensevelir dans un lieu secret. Néanmoins sa tombe fut découverte vers 560 (aussi 529 pour une autre source) et ses restes portés à Alexandrie. On signale la présence de reliques à Constantinople en 653.

Des reliques de saint Antoine arrivent en France

Diverse sources font état de la venue en France de ces reliques ramenées de Constantinople. La date la plus précoce de leur arrivée est 980, les autres dates tournent autour de 1050 à 1070. […]. En 1050, revenant d’un pèlerinage à Jérusalem, le baron Jocelin originaire du Dauphiné obtint à Constantinople une relique de Saint Antoine le Grand. Il la ramena en France. Elle fut déposée vers 1070 dans la chapelle paroissiale de la Motte-Saint-Didier, non loin du château du sire Jocelin. Ce village deviendra le bourg Saint-Antoine de Viennois dans l'Isère. Jocelin voulut construire une grande église digne du saint ermite, ce qui fut réalisé après sa mort. Les bénédictins de Montmajour (à Arles) furent choisis en 1088 pour achever la construction de l'église, fonder un prieuré, assurer le service paroissial et la garde des reliques.

Apparition du mal des ardents et création de l’ordre des Antonins

Peu après, vers 1089, certaines contrées de France et d'autres pays furent frappées d'une grave et pénible maladie connue sous le nom du "mal des ardents". L'issue de cette maladie était le plus souvent mortelle.
Les malades n'espérant plus rien de la médecine de l'époque cherchèrent leur salut dans la religion. Ils recoururent notamment à l'intercession du saint ermite Antoine. Après quelques guérisons considérées comme miraculeuses, les pèlerinages à l'église de la Motte-Saint-Didier se multiplièrent. C’est sans doute vers cette époque que la maladie reçut le nom de « feu Saint Antoine ».  Vers 1093, des pèlerins en remerciement d’une guérison considéré comme miraculeuse, construisirent un hôpital à proximité de l’église. Ces pèlerins se constituèrent en une confrérie séculière hospitalière les frères de l’Aumône».  La même année (1095), le pape Urbain II reconnut cet institut hospitalier au Concile de Clermont et leur accorda divers privilèges. (1)
En 1218, le pape Honorius III transforma la confrérie séculière des Frères de l'Aumône devenus les Antonins, en communauté religieuse soumise à la règle de Saint Augustin. Chaque frère fut invité à prononcer les trois voeux monastiques.
Le 2 avril 1247, Innocent IV assimila de facto les Antonins aux congrégations de chanoines réguliers de Saint Augustin.
Dans une bulle du 18 mai 1297, Boniface VIII constituait comme suit l'Ordre de Saint Antoine.
Le prieuré de la Motte-Saint-Didier fut érigé en abbaye chef d'Ordre. L'Ordre s'étendit rapidement à toute la France et aux pays limitrophes.

Le mal des ardents

Le « mal des ardents » se répand en Europe comme nous le disions ci-dessus. Il sévissait dans nos régions. Sigebert de Gembloux (1030-1112) en parle en ces termes : «Le mal commençait par une tâche noire ; cette tâche s’étendait rapidement causant une ardeur insupportable, desséchait la peau, pourrissait les chairs et les muscles qui se détachaient des parties osseuses et tombaient par lambeaux. Feu dévorant, il brûlait petit à petit et enfin consumait ses victimes sans qu’on put apporter de soulagement à leurs souffrances. Plusieurs éprouvaient ses plus cruelles atteintes dans l’espace d’une nuit ; s’ils ne mourraient pas au bout de quelques heures».

On sait que ce mal est dû à l’ergotamine, alcaloïde de l’ergot de seigle. Ce parasite de la « céréale des pauvres » se développe particulièrement lors de saisons pluvieuses.

Création de l’Ordre de Saint Antoine en Barbefosse

Des chevaliers hainuyers « miraculeusement » sauvés des Turcs lors du siège de l’île de Rhodes en 1352 (2) grâce à l’intercession de Saint Antoine, décidèrent, en guise de remerciement, de « fonder entre eux une fraternité et un dévot ordre ». Ils envoyèrent un délégué auprès du pape pour avoir licence de construire une chapelle en Hainaut dédiée à Saint Antoine, y déposer les reliques qui leurs avaient été offertes à Constantinople, y faire dire la messe. (3)  Le pape accéda à cette demande et approuva l’ordre chevaleresque.

En quête d’un endroit où construire une chapelle, ils trouvèrent une oreille favorable auprès du seigneur d’Havré. En l’an 1349 et 1382 lors d’épidémies du "mal des ardents" (ou de peste ?) survenues en Hainaut, les pèlerins affluèrent vers l’oratoire érigé en l’honneur de Saint Antoine. Des guérisons en grand nombre firent le renom du lieu.

Le 30 octobre 1389, le pape Clément VII autorisa Gérard III d'Enghien à ériger une église dédiée à Saint Antoine le Confesseur.  L’oratoire fut remplacé par une chapelle plus vaste dans une combe dénommée Barbefosse, toponyme associant le surnom du fondateur Gérard III d’Enghien seigneur du lieu dit « la barbe d’Havrecq », à la configuration du site.  En 1400, Gérard d'Enghien (qui a donné son nom à la tour coiffée du bulbe du château d'Havré) et Marguerite de Marbaix firent reconstruire la chapelle.  Marguerite de Bourgogne, en 1418, fit présent des verrières. Pour assurer le culte et les soins aux malades, sans doute après 1404, le responsable de la fraternité s’avisa de l’intérêt qu’il y avait d’obtenir une aide et reconnaissance de l’ordre des Antonins. Ceux-ci faisant état d’une clause figurant dans les privilèges accordés à l’ordre qui sauvegardait les droits des églises et des hôpitaux de Saint Antoine (de l’ordre des Antonins) refusèrent. Le 24 août 1415, après un accord conclu avec l'abbé général des antonins, le prieuré, l'église et l'hôpital de St Antoine-en-Barbefosse furent confiés aux chanoines réguliers de l'Ordre. Ce lieu devint l'un des plus prestigieux du Hainaut.  Ce ne fût pas seulement à cause du prestige de l'Ordre mais peut-être encore plus comme lieu de pélerinage.

Albert de Bavière, comte de Hainaut, Hollande et Zélande, qui désirait perpétuer le souvenir de la cessation de ce fléau de 1382, institua dans le comté, l'Ordre des chevaliers de Saint-Antoine.  Le siège de l'ordre s'établit dans la chapelle qui possédait une nef et un choeur, il ne reste aujourd'hui que le choeur.  Les sires d'Antoing, de Ligne, d'Havré, de Longueval furent les premiers membres sous les ordres d'un "grand-maître" qui était comte de Hainaut.  Plusieurs y désignèrent le lieu de leur sépulture.
Après Albert de Bavière, les protecteurs de l'Ordre, parfois qualifiés indûment de "grands-maîtres", furent son fils Guillaume VI dit d'Ostrevent (1404) puis Jacqueline de Bavière (1417), la fille de celui-ci, dont les pouvoirs furent usurpés par son oncle Jean de Bavière, prince-évêque de Liège, auquel succéda enfin en 1423, le dernir protecteur connu : Jacques de Castre, roi de Jérusalem.

Organisation de l'Ordre

Les charte, modération, serments et iuramenta de l'Ordre l'organisent d'une manière détaillée.  Ainsi dès les origines (1352?) le roy et les officiers sont élus par les confrères.  L'abbé général des Antonins conserva cependant jusqu'à la fin du XVe siècle, un certain droit de regard sur le gouvernement de la confrérie.  Dès 1382, le protecteur de l'Ordre semble jouir d'une réelle autorité sur le roy, les officiers et les chevaliers.  Cependant la "Modération" (charte) de 1420 rappelle clairement que le pouvoir suprême de l'Ordre (devenu le "Noble et Dévôt Ordre de Saint Antoine" à finalité purement honorifique et religieuse) appartient à son convent, c'est-à-dire à l'ensemble des dames et chevaliers comme à l'origine

Les divers statuts mettent en évidence plsuieurs constantes.  Ils rappellent l'idéal chevaleresque traditionnel.  L'Ordre n'est accessible qu'aux membres de la noblesse et aux docteurs d'universités réputées.  Des tarifs très précis fixent les droits d'entrée en fonction du rang occupé dans la hiérarchie nobiliaire de l'époque.  Les statuts prévoient le serment de fidélité aux constitutions.  Les obligations religieuses des dames et chevaliers sont précisées, ainsi que leurs privilèges religieux.  Les insignes de l'Ordre sont minutieusement décrits.  Dames et chevaliers portaient une corde à noeuds d'ermite d'or à laquelle pendait une clochette d'or ou d'argent selon le rang nobiliaire.  A une certaine époque, ils usèrent d'un autr insigne : une ceintur d'ermite à laquelle pendait un bâton à crosse et uen clochette d'or.  La chepelle de Saint-Antoine-en-Barbefosse est érigée en église capitulaire de la confrérie.  Les confrères et consoeurs ont le privilège d'y pendre leur portrait et un panonceau portant leurs armoiries.  Enfin en complément aux statuts figure le rituel liturgique d'admission des dames et chevaliers (XVe s) qui se réduit aux prières, bénédictions et remise du collier de l'Ordre.  Il n'y a aucune trace de l'adoubement chevaleresque traditionnel.

 

Cet antique ordre du XIVe siècle comptait parmi ses rangs les plus illustres seigneurs et les plus grandes dames à l'aube du XVe siècle comme outre le duc Albert de Bavière et Jacqueline de Bavière, Marguerite de Bourgogne, Jean IV de Brabant, Jeanne de Luxembourg, Jean de Heinsberg (prince-évêque de Liège) sans ublier des chevaliers et dames de la vieille noblesse médiévale tels les Assche, Berlaymont, Blois, Brederode, Crequy, Enghien, Havré, Hennin, Hornes, Lalaing, Ligne, Montfort, Trazegnies.  Si la majorité des dames et chevaliers étaient bien du Hainaut, une minorité importante venait de Hollande et de Zélande, de Gueldre, Brabant, Namur, des royaumes de France et d'Angleterre, et du Saint-Empire.

L'Ordre connut son apogée durant la première moitié du XVe siècle.  Pourtant Philippe le Bon devenu Comte de Hainaut en 1433 se désintéressa de cet ordre devenu trop pieux au profit de celui de la Toison d'Or.  La confrérie subsista cependant.  Ainsi au XVe siècle, les chanoinesses nobles de Sainte Waudru à Mons étaient souvent dames de l'Ordre. Le 16 mai 1494 une bulle de l'abbé général de Saint Antoine-en-Viennois réorganisait les relations et les roits et devoirs réciproques de l'Ordre antonin avec la Noble et Dévote Confrérie de Saint-Antoine-en-Barbefosse.  Au XVIe siècle, on ne trouve plus traces de l'Ordre. Le prieuré antonin subsista cependant à Barbefosse jusqu'au 6 décembre 1578.

Vocation militaire de l’ordre

Nous avons vu ci-dessus l’origine de l’ordre. Toutefois, il nous parait intéressant de voir comment s’impliquèrent par la suite les personnages les plus influents du comté de Hainaut et particulièrement dans le domaine militaire.
Différents auteurs fixent en 1382 la fondation (à des fins militaires), par le duc Albert de Bavière, de l’ordre chevaleresque de Saint Antoine destiné à porter secours à l’Ordre Teutonique. (4)

Expéditions menées par l’ordre

Le comte d’Ostrevant, futur Guillaume IV, reçu le commandement de l’expédition de Prusse. Faute de moyens financiers et d’enthousiasme des participants, l’expédition ne s’achemina vers son but qu'en 1386.  Faute d’alliés et jugeant ses forces insuffisantes, le comte d’Ostrevant revint au pays.

En 1390, le comte d’Ostrevant et les chevaliers de l’ordre rejoignirent Philippe d’Artois qui assiégeait en vain Tunis. Faute de prendre la ville, ils revinrent au pays.

En 1396, l’ordre fut sollicité par le duc de Bourgogne pour l’assister dans l’expédition de Nicopolis. Accaparé par les révoltes frisonnes, le comte dut (fort heureusement) décliner cette offre.

En 1398 et 1403, les chevaliers de l’ordre mènent des expéditions victorieuses en Frise.

Albert de Bavière décède en 1404.

En 1408, l’ordre participe, avec les Bourguignons, à une expédition visant à rétablir Jean de Bavière, frère de Guillaume IV (Jean sans Pitié), sur le trône épiscopal de Liège. Ils livrèrent un combat victorieux et sanglant contre les milices liégeoises à la bataille d’Othée.

En 1410, à la célèbre bataille de Tannenberg qui vit la défaite de l’ordre Teutonique, on trouve, semble-t–il, traces de présence de chevaliers de l’ordre.

En 1415, quelques chevaliers participèrent à titre personnel à la bataille d’Azincourt où plus d’un y laissa la vie, notamment, Englebert d’Enghien.

Après ces événements, l’ordre à vocation militaire disparut et repris sa vocation première sous le nom de « Noble et Dévot Ordre chevaleresque de Saint Antoine »

Le manuscrit

Il existe deux exemplaires de l'armorial de l'Ordre de Saint Antoine faisant suite à l'histoire et aux statuts de l'Ordre.
L'armorial du ms Puissant N.11 (Bibliothèque de l'Université de Mons) se lit du folio 20r au folio 41r et celui du ms Goethals n.707 (Bibliothèque royale de Bruxelles) se trouve à partir du folio 39r jusqu'au folio 70v.  Ces deux armoriaux datent du milieu du 16è siècle et comprennent un recueil de 416 noms.  Les premières dates d’affiliations figurant dans l’armorial, et qui sont celles de Marguerite de Bourgogne, comtesse de Hainaut, et de sa fille Jacqueline de Bavière, future comtesse de Hainaut (son père Guillaume IV décédera en 1417), sont 1415-1416. L'armorial reproduit les armes des membres de l'Ordre incorporés depuis 1415 jusqu'en 1438.  Les armoiries sont en général bien dessinées, surtout dans le ms Puissant, et ont conservé un beau coloris.

Pour ce que nous pouvons savoir, l’ouvrage se trouvant à la bibliothèque de l’Université de Mons (Fonds Puissant) et que nous avons consulté, est une compilation de documents anciens retrouvés dans la chapelle de Saint Antoine.  L’étude de ces documents a été conduite de manière exhaustive par Monsieur Claude Chaussier (voir référence).

Nous avons dressé le tableau des blasons.

On compte 485 blasons. Toutefois, seulement 260 sont complets, 97 sont incomplets soit il manque un quartier, un émail, un métal.  Dans certains blasons « parti » il manque bien souvent la partie dextre. Il peut s’agir alors d’une femme non encore mariée, la partie dextre restant « en attente ».
Le tableau nous indique que 128 blasons sont muets soit totalement, soit avec une partition marquée.
77 noms ne sont pas indiqués, parfois le blason est entièrement dessiné ou incomplet ou encore muet.

Parmi les personnes citées dans l'armorial ont trouve Bourgogne, le prince-évêque de Liège, Jehan de Heinsberg, Jean IV de Brabant, la duchesse Jeanne de Luxembourg, Florent d'Arkel, Jehan de Grimberghe, seigneur d'Assche, qui fut conseiller du duc de Brabant.

On rencontre les Berlaymont, seigneurs de Floyon, et d'autre, qui sont seigneurs de Ville.  Les Blois sont représentés 4 fois : deux Louis et les bâtards Adrien et Jehan, les Borssele à 7 reprises : Jacques, Florent, comte d'Ostrevent, Florent de la Vere, messire de Borssele, madame de la Vere, Rasse, fils de Pierre et le bâtard de Borssele.

On retrouve également les personnes suivantes : 2 Brederode : Guillaume et sa femme; 3 membres de la famille de Cats : Jehan, Jacques et Liévin; Jean de Créquy; 5 Enghien : Louis, 2 Englebert,Marie et le bâtard Guillaume; Gilles de l'Esclatière et sa femme; 3 Gavre : Corneille, Florence et un autre non prénommé; madame de la Hamaide,; 3 Heetvelde : Marguerite, Gertrude et Jehan; 3 Hornes : monsieur, madame et Jehan; Guillaume de Lalaing et sa femme; Robert de Masminnes, devenu chevalier de la Toison d'Or en 1430; 3 Jauche-Mastaing; 4 Roisin : monsieur, Colart, Marguerite et Ernoul; 6 Sars : Bouchiquant, Jacques, monsieur, Gérard, une fille de Jehan et le petit Bruit; 3 Senzeilles : Thierry, Jenne et Jehan; 2 Trazegnies : Michaut et Gilles.

Notre travail

Nous avons reproduit par dessin exactement ce qui est visible dans l'armorial.
Etant donné notre incapacité à déchiffrer une écriture manuscrite du début du XVI ème siècle, nous avons repris la lecture qu’en a faite Monsieur Gonzague van Innis.
Nous sommes conscients que les blasons décrits pour les familles connues ne reflètent pas toujours la réalité.
Pour les autres, nous les avons dessinés tels que repris dans l'armorial sans pouvoir vérifier leur exactitude.

Crée en 2005

Notes
(1) Le pape Urbain II est né à Châtillon-sur-Marne en 1042.  Tout d'abord moins de Cluny, il fut élu pape en 1088.  En août 1095, à Puy-en-Velay, il lance la convocation du Concile de Clermont om il prêchera la première croisade.  en attendant que les préparatifs s'organisent, il entreprend la visite de toutes les abbayes clunisiennes de la région.  Il passa donc certainement à La Motte-Saint-Didier
(2) L'histoire n'a conservé aucune trace de ce siège de l'Ile à cette date
(3) Le culte de Saint Antoine devait être connu dans nos régions comme l'atteste l'existence de "pèlerinages" judiciaires tant à Saint-Gilles-de-Provence qu'à Saint-Antoine-de-Viennois (nouveau nom de La Motte-Saint-Didier)
(4) On peut penser que l'Ordre éponyme déjà existant avait uniquement comme objet le soin des malades et le culte du saint

Références des ouvrages et sites consultés

- Cauchies J.-M. : Une épidémie de peste à Mons.
- Chabannes J.    : Tous les saints du calendrier.
- Chaussier C. et van Innis G. : L’ordre des chevaliers de Saint-Antoine en Hainaut (XIVe-XVe s.)
- Colignon A.      : Dictionnaire des saints et cultes populaires.
- Decamps G.     : Les maladies contagieuses à Mons et dans le Hainaut.
- Devillers L.       : La chevalerie et le prieuré de Saint Antoine en Barbefosse.
- Froissart J.       : Chroniques – Table analytique des noms historiques (Baron Kevyn de Lettenhove)
- Hachez            : Compléments aux notes sur les chevaliers de Saint Antoine en Barbefosse en Havré
- Holweck F. G. A. : biographical dictionnary of the saints.
- Houdart           : Havré la chapelle de Saint Antoine en Barbefosse.
- Lemaire C.      : Ordre de Saint Antoine en Barbefosse..
- Matthieu          : Chapelle de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem à Mons
- Meunier L.      : Monographie historique de La Hamaide
- Petit K.           : La chevalerie et le Prieuré de Saint Antoine en Barbefosse.
- Piérard Ch.     : Saint Antoine en Barbefosse - Chapelle à Mons
- Poumon E.      : Ermitages en Hainaut.
- Havré, le duché, le village et le prieuré de de Saint Antoine en Barbefosse.
- Staquet W.     : Le culte de Saint Antoine en Barbefosse.
- Tondreau L.    : Saint Antoine en Barbefosse.
- Van Cauwenberghe : Les pèlerinages expiatoires et judiciaires dans le droit communal de la Belgique du  Moyen Age.
- Vinchant          : Annales du Hainaut
- Voragine J.      : La légende dorée
- Bulletin trimestriel des « Amis des calvaires et chapelles du Hainaut » – juin 1950
- Le pourceau de Saint Antoine
- Notices sur les archives des hospices de la ville de Mons.
- Sur les expéditions des comtes de Hainaut et de Hollande en Prusse.
http://curagiu.com/saintantoine.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Antoine
http://membres.lycos.fr/blehenvillage/confrerie
http://photos.dauphine.free.fr
http://www.etoileduvercors.com/st_antoine.html

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