Robert baron de Saint-Symphorien,
seigneur de Coisy (1)
a) les barons de Saint-Symphorien
b) les comtes de Robersart
c) les Robert, seigneur de Wadelincourt.
Nous nous limiterons à la généalogie des barons de Saint-Symphorien.
1) l'ancienneté de la famille remonte à Thierry, décédé en 1130, bienfaiteur de l'abbaye Saint-Aubert. Il eut un fils:
2) Anseau, chevalier, grand prévôt de Cambrai en 1171. Dont un fils :
3) Raoul de Robersart, chevalier de Ribecourt en 1203. Dont un fils :
4) Thierry de Robersart, chevalier, seigneur de Ribaucourt qui épousa Agnès de Cuvillers, dite de Hennin. Dont au moins un fils :
5) Armand de Robertsart, né vers 1239. Dont au moins un fils :
6) Simon de Robertsart, chevalier. Il eut trois fils :
1°) Robert dit le Borgne
2°) Jean de Robersart
3°) Louis de Robertsart, chevalier, est mentionné dans des chartes de l'abbaye
de Saint-Aubert en 1373, 1376 et 1387. Il était l'époux de Marguerite d'Osy.
7) Robert, dit le Borgne, seigneur de Robertsart, capitaine, fut fait prisonnier par les Sarrasins et dut, pour payer sa rançon, vendre et aliéner la terre de Robertsart dont il tirait son nom. Il a épousé Marie, vicomtesse de Blaton, dame de l'Escaille. Marie est inhumée avec son mari à l'abbaye de Crépin en Hainaut. Ils eurent au moins un fils :
8) Bertrand Robert, seigneur de L'Escaille, gentilhomme de la chambre d'Aubert, duc de Bavière et d'Ostrevant. Bertrand prit les armes de sa mère Marie, vicomtesse de Blaton (voir les armes de Robert de Saint-Symhorien). Il ne retint que le nom de Robert pour n'avoir pas succédé à la terre de Robersart. Bertrand épousa Anne-Marie de Plutenghien, dont au moins un fils :
9) Bertrand Robert, chevalier, seigneur de l'Escaille, époux de Marie de Gommegnies.
Ils eurent quatre enfants, dont :
1°) Martine, Louise, Françoise, Catherine, Jeanne qui épousa François Brassart, fils de Jean Brassart, mayeur de Mons.
2°) Martin Robert
D'après un livre de généalogie de Bouvette, il existait quatre quartiers des Brassart et quatre quartiers des Robert sur un manteau de cheminée dans une maison située en face de l'ancien hôtel (refuge) de l'abbaye de Maroilles à Mons au n° 47 de la rue de la Coupe.
10) Martin Robert, dit le grand Martin, écuyer, seigneur de l'Escaille. Il épousa, en premières noces, Marie Sauvage et, en secondes noces en 1458, Jeanne Gouvion.
Du premier lit est issu :
Jean Robert qui vendit la terre de l'Escaille et qui fut échevin de Mons en
1496 et 1497. Il épousa Jeanne de Manderlues et ensuite Amelberghe le Dieu,
dame de Fromentin.
Du second lit naquit :
Eloy Robert, seigneur de Fromentin, chevalier et chambellan du duc de Bourgogne
pour ses hauts faits lors de la bataille contre les Liégeois en septembre 1468,
capitaine d'une compagnie d'armes et d'arbalétriers. Il épousa Yolande Caudelier
en premières noces et, en secondes noces, Antoinette du Pret veuve de Martin
Blef, échevin de Mons.
Il eut quatre enfants du premier lit : Jean, François dit de Robersart, échevin
de la ville de Mons en 1556; son épouse était Tollins, dame de Sainte-Waudru,
Amelberghe et Jolande.
11) Jean Robert I, époux de Jeanne Sizaire, dont au moins un fils :
12) Jean Robert II, écuyer, décédé le 15 septembre 1635. Epoux , en 1558, de Anne Hallet, décédée le 14 avril 1616. Un fils :
13) Jean Robert III, seigneur de l'Escoiffe, Schoy, Longchamps et Walpoix, décédé le 31 décembre 1657. Il épousa en 1616 Marie de Buisseret, décédée le 26 décembre 1656 et inhumée à la collégiale Sainte-Waudru à Mons. Jean était le cousin germain de Petit, neveu de l'archevêque de Buisseret. Il eut six enfants : Charles; Jean, ce seigneur fut lieutenant de la compagnie des francs-hommes du pays de Luxembourg, anobli par lettre patente du roi Charles II du 2 juillet 1674; Ambroise, échevin de Mons en 1670 et 1671; Nicolas-Joseph, greffier de la Cour à Mons en 1691, et deux filles Marie-Madeleine et Marie.
14) Charles Robert, écuyer, seigneur de Guévelon, Fammelz, Escoiffe, Schoy, né à Mons le 21 janvier 1622 et décédé le 29 octobre 1689. Il était premier conseiller du Roi en sa Cour Souveraine à Mons en 1664 à la place Jean de la Houssière. Il épouse en 1661Marie-Maximilienne de Decker, dame de Choisy, fille de Baudouin, seigneur de Choisy. Elle décéda le 12 novembre 1732 à l'âge de 96 ans. Le couple eut six enfants, dont :
15) Jérôme, Alexis Robert,
seigneur de Choisy, Panchon, Saint-Symphorien, Dameries, Dudezelles, Escoiffe.
Né le 12 décembre 1666 et décédé le 3 octobre 1758, il était conseiller de la
Noble et Souveraine Cour à Mons ainsi que conseiller royal ordinaire à l'assemblée
des Etats. Il épouse le 13 janvier 1701 Marie, Barbe, Florence, Elisabeth de
Broide, dame de Gondecourt, Noyelles, Escobec, Beauffremez, fille de Henri,
seigneur d'Helemes et La Valutte et de Marie Fauconnier, décédée le 17 mars
1749.
Jérôme-Alexis Robert acheta le fief de Dudzelle à Saint-Symphorien en 1708 et
fit construire un château, dans l'actuel parc du dernier propriétaire Pierre
Maigret de Priches, situé rue Félix Maigret de Priches à Saint-Symphorien en
Hainaut(2).
Le château fait l'objet de nos jours d'une restauration méticuleuse
par ses propriétaires actuels. On peut notamment y admirer une cheminée
surmontée d'un grand manteau portant les armes des Robert de Saint-Symphorien.
Le parc du château redevient un bel écrin de verdure. Jérôme-Alexis
Robert donna, en 1708, trois cloches aux armoiries des Robert à l'église du
village.
Dans les archives des ducs de Croÿ on note une transaction effectuée le 13 juin
1713 entre Marie-Marguerite-Louise de Milledonck, épouse d'Alexandre Emmanuel
de Croÿ, et Jérôme Alexis Robert, seigneur de Choisy, concernant la propriété
touchant la seigneurie de Saint-Symphorien.
Le couple eut sept enfants, dont :
1°) Simon-Charles Robert, fondateur
de la branche actuelle des comte de Robertsart.
2°) Marie-Philippine, née à Mons le 27 février 1709, épouse d'Anastase, baron
de Leuze, seigneur d'Irchonwelz
3°) Marie-Maximilienne-Henriette, décédée le 4 décembre 1789, épousa en 1725
Antoine-Joseph de Blois, vicomte d'Arondeau, seigneur de Roucourt, etc.
4°) Léger-Charles-Maximilien Robert, fondateur de la branche des seigneurs de
Wadelincourt. Il épousa le 31 janvier 1736 Angélique-Françoise Saint-Genois,
née à Gand le 6 février 1704 et décédée le 8 juillet 1764, fille de Nicolas,
baron de Saint-Genois.
5°) Charles-Pierre-Joseph Robert, nommé baron de Saint-Symphorien et de Gondecourt
par lettres du roi de France Louis XV, datées du camp de Hamal en Septembre
1747, seigneur de Dameries, capitaine au régiment royal de Louis XV, Châtelain
des ville et châtellerie d'Ath. Né à Mons le 27 mai 1703 et décédé à Lille le
4 avril 1756. Charles-Pierre-Joseph épouse, par contrat, le 6 février 1732 Marie-Louise
de Saint-Genois, fille de Nicolas-François, comte de Saint-Genois, et de Barbe-Thérèse
de Blois de Quartes. lls eurent sept enfants, dont :
16) Jean-François-Joseph Robert, baron de Saint-Symphorien, né à Tournai le 22 mars 1737 et décédé à Lille le 2 germinal an VII (qui équivaut au 22 mars 1798), ancien officier aux gardes Wallonnes en Espagne. Il épousa, le 7 janvier 1769, Henriette-Françoise de Buisseret, née à Lille le 21 avril 1734, fille de Jean-Etienne-Albert, seigneur de Hantes, d'Ugies ou Eugies et de Lanson, et de Agathe-Nicole Daretz de la Heede. Dont au moins :
17) François-Henri Robert, baron de Saint-Symphorien, né à Lille le 12 septembre 1752, décédé à Baudour le 5 septembre 1808, lieutenant au régiment de Touraine, ancien prévôt de la ville de Chimay. Son épouse est Philippine-Charlotte-Josèphe Gaillard de Fassignies, née à Mons le 7 mars 1759 et décédée à Baudour le 22 septembre 1835. La seigneurie de Saint-Symphorien resta aux Robert jusqu'à la révolution française. Ils eurent deux enfants :
1°) François-Joseph-Narcisse Robert, baron de Saint-Symphorien, né à Chimay le 24 novembre 1780, mort sans alliance à Grandmetz le 19 avril 1834; ancien officier sous l'empire.
2°) Philippe-Henri-Emmanuel-Marie Robert, baron de Saint-Symphorien, chef du nom et armes de sa famille, né à Chimay le 17 février 1790, bourgmestre de Baudour depuis 1813. Il épouse Charlotte-Joséphine-Philippine du Corron, née à Mons le 2 août 1791, morte au château du Mont Garni à Baudour, le 25 juillet 1859. Dont trois enfants :
1°) Charles-Jules-Henri Robert
2°) Zoé-Charlotte Robert, née à Baudour le 2 juin 1824 qui épouse le 29 avril 1857 Joseph-Albert-Théodore Bouillart, général major du corps d'Etat Major, né à Soignies le 26 novembre 1811 et décédé le 23 avril 1866.
3°) Philippine-Narcisse-Hortense Robert, née à Baudour le 29 juillet 1825. Elle épouse le 20 avril 1847 Charles-Joseph, baron Duvivier, lieutenant colonel, commandant de la garde civique à Mons, fils de Vincent-Marie Constantin, général, et de Marie-Thérèse Dethuin, né à Mons le 9 août 1812
18) Charles-Jules-Henri Robert, baron de Saint-Symphorien,
né à Mons le 20 mai 1818, marié le 21 janvier 1844 à Isabelle-Louise-Françoise-Charlotte
Duvivier, sœur de Charles-Joseph, baron Duvivier, née à Mons le 5 novembre 1823.
Charles-Jules-Henri a été bourgmestre de saint-Symphorien en 1852.
Le couple eut deux enfants :
1°) Elise-Charlotte-Thérèse-Marie Robert, née à Mons le 24 décembre 1844.
19) Henri-Emmanuel-Vincent-Marie Robert de Saint-Symphorien,
né à Ghlin le 6 février 1849.
Il eut deux filles :
1°) Josèphe Robert, épouse de Dieudonné Aubecq, décédée en 1875.
2°) Stéphane Robert, épouse de Antoine Libert, décédée en 1877.
Armes de la famille Robert, baron de Saint-Symphorien, seigneur de Choisy et Robertsart
Armes des Robert
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"De sable à 3 couleuvres (ou serpents) en pal d'or, languées de gueules, posées 2, 1 ; au chef d'azur, chargé de 3 colombes éployées d'argent, becquées de gueules, rangées en fasce" |
Couronne : de baron
Supports : 2 lions d'or contournés, armés et lampassés de gueules (3)et (4)
Armes des Robersart
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"Ecartelé, aux I et IV (Robert); aux II et III, de sinople au lion d'or armé et lampassé de gueules (qui est Robertsart)" |
Couronne : de comte
Supports : 2 lions d'or, armés et lampassés de gueules
Références
(1) Poplimont : la Belgique
héraldique- T.2-T.4-T.6-T.10.
(2) Gaspard Maigret de Priches – La famille Maigret, Maigret de Priches – 1958.
(3) J. Demullander : Saint-Symphorien "émeraude du Hainaut", p. 28. Ed. Debruxelles.