2.
Etymologie - toponymie du lieu
CAVREM ( 982
) ; CHIUVRAIN (1148) ; CHIEVRAIN (1179).
Puis, CAVREN, KIEVRAIN, KIEVRAING , KIEVERENG.
Si on veut tenir compte de la forme latine ou de la forme romane, on constate que l’étymologie est quasiment la même. Le radical principal reprend le latin capra qui signifie chevreuil ou qui devient en roman Kièvre ou kievireul. Si on considère le suffixe rain(g), on en conclut qu’il s’agit de l’enceinte où ces animaux apparaissent en grand nombre.
3 Armes des premiers seigneurs
Les armes de Quiévrain ou Quievray étaient "d’or au chef
bandé de six pièces d’argent
et de gueules".
D’autres sources donnent "d’or au chef bandé
de gueules et d’argent".
Donc on peut en conclure qu’il y a une certaine convergence, compte tenu
des erreurs découvertes à l’époque.
a)
Marguerite ou Mahaut de Quiévrain qui épouse en
1170 Othon I de Trazegnies, mort en terre Sainte en 1191
b)
Arnould qui épouse Marie de Warfusée. Il est cité
dans une charte de Baudouin VI, comte de Hainaut , datée de 1211 à
Mons et dans un acte de l’abbé Jean de Saint-Martin.
1)
Richard, seigneur de Quiévrain, intervint
en 1246 à un acte par lequel il promet de reconnaître pour seigneur
celui des fils de la comtesse Marguerite désigné par Louis IX
et l’évêque Othon.
2)
Nicolas succède comme seigneur de Quiévrain
, après la mort de son frère Richard vers 1249. Il figure, en
1244, avec d’autres chevaliers à un jugement rendu par Henri de
Luxembourg
par lequel sont adjugés au comte Thomas et Jeanne,
sa femme, les terres de Crevecoeur
et d’Arleux. Il épouse Julienne de Looz
, dame d’Amblise*
. Jean d’Avesnes
lui achète en 1270 le couvent de Saint-Landelin
de Crespin
ainsi qu’un fief au village de Tongre-Saint-Martin
. On le cite encore en 1271.
Nicolas eut deux filles, Marie de Quiévrain
et Isabeau, dame de Quiévrain. Cette dernière
épouse Godefroid d’Aspremont
. Cette alliance fit passer Quiévrain aux d'Aspremont. Godefroid d’Aspremont
devint seigneur de Quiévrain vers 1306 et eut quatre enfants : Henri,
Gobert, Godefroi et Mahaut d’Aspremont.
Gobert d’Aspremont
fut choisi en 1303 comme
témoin du testament de Jean II d’Avesnes
. Au début du XIVème siècle, le
village de Baisieux dépendait de la baronnie de Quiévrain
.
A la mort de Gobert, la seigneurie de Quiévrain revint à sa sœur Mahaut épouse de Simon de Lalaing ; c’est ainsi que la seigneurie passa des d’Aspremont aux Lalaing. Simon meurt en 1333 et son épouse prit le voile au monastère de Beaumont à Valenciennes .
Simon II de Lalaing
lui succède et épouse Jeanne de Ligne
et meurt en 1388 (fin du XIV ième siècle).
Un Georges de Quiévrain
, chevalier, fut tué à la bataille d’Azincourt
en 1415. Après la maison de Châtillon
de Blois
vinrent les Croÿ
et les Arenberg
(1595 ). Un Château situé près de l’église
fut détruit, partiellement, par le Roi de France
Henri II, on remarque encore actuellement les traces de
son emplacement.
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* Amblise signifie
bois du château ou du hameau entouré d’eau. Il se situe au
sud de Condé entre les villages de Quarouble, Vicq et Crespin , à
3 km de Quiévrain.
Armorial de Bellenville (folio 41ro n°9)
Armorial du Hérault Navarre n° 1237 (nouvelle revue héraldique
de Lyon - nouvelle série - tome 2 - n° 2)
Armorial du 15ème s. par Montjoie, roi d'armes de Rance copié
en 1463 par le roi d'armes Toison d'or
Demay - tome 1, page 179
De Raadt - tome III page 183 dit De Seyn
Le Carpentier : Histoire générale des Pays-Bas ou Histoire de
Cambray et du Cambraisis - Leiden 1664
Table héraldique de l'Epigraphie du Nord
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