ORNANS ou ONNANS
Les armes se lisent : "de sable à la croix d'argent" Heraldus dit : Idem |
Du celte or = sur et nant = rivière. Venise de la Franche-Comté.
Ville placée sur une rivière dans le Doubs, à 19 km de
Besançon.
Abbaye de la Grâce-Dieu. Patrie de Nicolas et Antoine de Granvelle (Cardinal),
ministres de Charles-Quint et de Philippe II, de Pierre Vernier (1580-1637)
mathématicien qui donna son nom à un instrument de mesure, de
Gustave Courbet, peintre de l'école réaliste ("L'enterrement
à Ornans").
Fondée en 1204, sous la paternité de Saint-Thibaut,
abbé de Vaux-de-Cernay, l'abbaye connut une grande prospérité
jusqu'à la fin du XVe siècle. S'ensuivit une période de
décadence. En 1627, la mère Angélique demanda et obtint
la séparation de Cîteaux. Les moniales reçurent l'habit
du Saint-Sacrement (long manteau de drap blanc et scapulaire blanc orné
d'une croix rouge). L'abbé de Saint-Cyran propage les doctrines jansénistes.
Elles sont acceptées par les religieuses sauf de quelques unes qui restèrent
à Port-Royal à Paris et d'autres à Port-Royal-des-Champs.
Ces dernières furent dispersées en 1790 et l'abbaye détruite.
Port-Royal de Paris résiste jusqu'à la Révolution puis
les religieuses furent obligées de se séparer. Elles échoueront
à Lyon et à Besançon.
En 1911, les moniales reprennent l'habit cistercien avec le
R.P. Bernard Delauze, abbé des Dombes. En 1939, on fête le 8ème
centenaire de l'abbaye de la Grâce-Dieu.
En 1959, rupture des digues de l'étang qui occasionna de nombreux dégâts.