LA FERTE (firmitas : forteresse, fermeté)

Les armes se lisent : "de gueules à la tour d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée de sable posée au flanc senestre de l'écu, un dextrochère d'argent paré d'une manche monacale du même mouvant d'une fenêtre de la tour, empoignant une crosse d'or".

Heraldus dit : "de gueules à une tour d'argent mouvante à senestre, maçonnée, crénelée de 5 pièces, portillée et ajourée de sable; au dextrochère d'argent paré d'une manche monacale du même mouvant d'une fenêtre de la tour, tenant une crosse d'évêque d'or".

La Ferté-sur-Grosne en Saône et Loire (à 12 km de Chalon-sur-Saône), est la première des quatre filles de Cîteaux.

Les neuf cents ans des abbayes cisterciennes y furent fêtés en 1998. L'abbaye, dédiée à la vierge le 20 mai 1113, fut une puissance temporelle importante suivant la règle de Saint-Benoît. Une église puis un monastère furent rapidement érigés au XIIe siècle.
Pendant les guerres de religion, l'abbaye fut prise par l'amiral de Coligny (converti à la Réforme), il fut assassiné sur ordre de Catherine de Médicis lors du massacre de la Saint-Barthélémy.

En 1570, les Réformés incendièrent le monastère et l'église; ils furent reconstruits par l'abbé de Bourgogne en 1590. Au XVIIIe siècle, l'abbé Claude Petit entreprit les dernières réparations. A la Révolution, le monastère fut vendu comme bien national. Il reste le palais abbatial qui peut être visité. Le cellier des moines est transformé en salle de réceptions et en chambres d'hôtes.

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