Les armes se lisent : "parti, au 1, d'azur à une fleur de lis d'or ; au II, d'argent à un lion de gueules couronné, armé et lampassé de sable".
Heraldus dit : Idem
CLARTE-DIEU
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Les armes se lisent : "parti, au 1, d'azur à une fleur de lis d'or ; au II, d'argent à un lion de gueules couronné, armé et lampassé de sable". Heraldus dit : Idem |
L'abbaye s'implante non loin du village de Saint-Paterne-Racan (Vallée du Loir). Les restes de cette abbaye cistercienne se trouvent près de la route de la chapelle des Etrangers et sur la rive gauche de la rivière de L'Escotais. On peut y voir le bâtiment des convers (serviteurs des moines) muni d'un escalier extérieur accédant au dortoir. Le palais abbatial porte un fronton daté de 1713.
Cette abbaye fut fondée en 1239 grâce au don de
3000 écus fait par Pierre de Roches, évêque de Wington ou
Winchester, à l'ordre de Cîteaux.
Elle fut incendiée en 1364 pendant la guerre de Cent Ans puis reconstruite.
Il en subsiste de beaux vestiges dont un gisant conservé à New
York au musée des Cloîtres.
Attirées par le site, de nombreuses personnalités des villes voisines vinrent y construire des manoirs remarquables à découvrir lors de promenades. Le poète Racan Honorat de Bucil (1589-1670) vécut à Saint-Paterne et fut l'un des quarante premiers académiciens (Académie créée par Richelieu en 1634). Celui-ci fit construire un château par Gabriel, célèbre architecte. En 1804, Julie de Bonchard de Herettes épouse le physicien Charles; elle est surtout connue sous le nom d'Elvire, muse de Lamartine.
Cette commune est un pays de tuffeau où abondent les habitations troglodytes. Saint-Paterne était déjà habitée aux périodes néolithiques et gauloises; la première église est signalée en 834. Les ressources sont : la culture des champignons, la taille de la pierre, la chaudronnerie, les entreprises de réfrigération.