Grand salon gothique ou salle Notre-Dame
Plafond à caissons
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A10 Restauration 1866 |
De gueules à l’inscription anno 1458 surmonté de Edificatum date de la décision de début des travaux de construction de l’hôtel de ville de Mons. Le projet fut, paraît-il, confié à Matheus de Layens un des trois architecte qui, quelques décennies plus tôt, avait participé à l’édification de l’Hôtel de Ville de Louvain.
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Ecu réel : de sinople
à 3 chevrons d’argent D’après DOUXCHAMPS : “d’argent à la fasce de gueules accompagnée de 3 merlettes de sable rangées en chef ” |
Il s’agit d’une famille
chapitrale de Mons au 14e siècle. Chevalier, il passe pour être le premier
grand bailli de Hainaut en 1323; en réalité il l’a été de 1328 à 1333
comme bailli ou, selon certains, grand bailli. Un acte de 1325 lui donne
le titre de seigneur de Villers. (Réf. JENNEPIN, Histoire de la ville
de Maubeuge, T.1, cercle archéologique de Mons, p. 127). L’affirmation, selon François de VINCHANT (XVIIe siècle), et de BOUSSU (XVIIIe siècle), de la nomination en 1323 de Robert de MANCHICOURT comme premier grand bailli, en grande pompe, en présence de Guillaume 1er comte de Hainaut est fausse car il se trouvait en Hollande à cette date. En réalité, de 1321 à 1324, le bailli était Thierri du CHASTELER et il se trouvait en 1323 en Hollande avec le comte Guillaume. Robert de MANCHICOURT a occupé cette fonction à dater de 1328 jusque 1333. (Réf. Cercle archéologique de Mons, 7e série, 1er bulletin). Thierri du CHASTELER portait : “D’or à la bande de gueules avec brisure en chef d’un lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules.” La famille du CHASTELER,ou de CHASTEAU, est originaire des seigneurs d’Havré de la première race, apparentée aux de MONS, ces derniers alliés des d’AVESNES. (Réf. Cercle archéologique T.23). |
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Ecu réel : de sable à 10 losanges d’argent accolées, aboutées et posées 3, 3, 3, 1 |
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Ecu réel : d’azur plain |
Bailli de 1341 à 1344. |
F2. BUVRAGES (1348),
Jean de |
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Ecu réel : d’azur au lion d’argent, à la filière de gueules |
Jean de Cerfontaine, seigneur de Buvrages (ou Beuvrage). Bailli de Hainaut de 1348 à 1352. |
B2. LIGNE, Sire de
(1355) |
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Ecu réel : d’or à la bande de gueules |
E3. VILLE (1362),
Gérard de |
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Ecu réel :d’or à 5 cotices de gueules |
Sire de VILE ou VILLE, sire d’AUDREGNIES. Bailli de Hainaut de 1362 à 1364. |
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Ecu réel : parti emmanchés d'or et de sable |
Bailli de Hainaut de 1364 à 1365. |
C3. DESCLAIBES (1365)
ou DESCLAIRES, Jean de |
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Ecu réel : de gueules à 3 lions d’argent |
Jean d’ESCLAIBES ou de CLEBES, bailli de Hainaut de 1365 à 1366. |
B3. POUILLE (1366),
Jean de le POELE ou de le |
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Ecu réel : d’azur plain |
Fils bâtard de Guillaume II. |
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Ecu réel :bandé d’or et de gueules. |
Gilles de RUMONT, de RUYMONT
ou de REUMONT est issu d’un cadet des seigneurs de Roisin et de Florence
de LALAING. La fille de Gilles, Jeanne de RUYMONT ou de RUMONT, a épousé Guillaume de KIEVRAIN, dit des PRETS, seigneur de Bois de Lessines et de Lestrivie. Bailli de Hainaut de 1369 à 1377 (Réf. Monographie du village de Ciply - T.36, p.87 du cercle archéologique de Mons). |
D4. VILLE (1386),
Guillaume de |
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Ecu réel : d’or à 5 cotices de gueules |
Bailli de Hainaut de 1386 à 1389. |
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Ecu réel : écartelé;
aux I et IV, d’argent à 3 fasces de gueules (qui est CROY); aux II et
III, d’argent à 3 doloires de gueules, les 2 en chef adossées (qui est
RENTY). En abîme, un écusson écartelé; aux 1 et 4, losangé de gueules
et d’or (qui est CRAON); aux 2 et 3, d’or au lion de sable armé
et lampassé de gueules (qui est Flandre) |
Troisème fils de Jean,
sire de CROY et d’ARAINES et de Marguerite de CRAON, il reçut en partage
les seigneuries de Tours-sur-Marne et Chimay, celle-ci transformée en
comté par Charles le Téméraire. Il fut successivement chevalier, conseiller et chambellan de Pilippe le Bon duc de Bourgogne, chevalier de la Toison d’or, gouverneur de Namur en 1430, premier grand bailli de Hainaut portant ce titre officiellement depuis janvier 1434 (et non 1433), chef des troupes bourguignonnes qui se portèrent au secours de Charles VII, roi de France, en 1436. Ambassadeur de Charles VII en 1456 et 1460, gouverneur et châtelain d’Attre en 1465. Il meurt à Valenciennes en 1472. Son épouse était Marie de LALAING, dame de QUIEVRAIN et d’ECAUSSINES, fille de Simon de LALAING, seigneur de QUIEVRAIN et d’ECAUSSINES et de Jeanne de BARBENÇON. |
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Guillaume de CROY, surnommé
le sage, seigneur de Chièvres, de Rotselaer, de Bierbeke, pair de Hainaut,
chambellan et sénéchal héréditaire de Brabant, naquit en 1458. Il se
rendit célèbre sous le nom de “Seigneur de Chièvres ”. Il fut fait
chevalier à Aix-la-Chapelle par Maximilien, roi des Romains, après la
cérémonie de son couronnement le 9 avril 1486. Guillaume est le 3e fils
de Philippe 1er de CROY, chambellan de Louis XI, roi de France et Philippe
le Bon, duc de Bourgogne. Sa mère était Jacqueline de Luxembourg, dame
de Bar-sur-Aube. |
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Ecu réel :d’or au lion de gueules |
Jâques ou Jacques de GAVRES,
sire de Frezin, d’Inchy, d’Ollignies et Mussaing, fils de Godefroid
de GAVRES, sire de Quinquempoix, et Marie de GHISTELLES. Chevalier de la Toison d’or en 1516. Chambellan de Charles Quint, grand bailli de Hainaut de 1504 à 1537, il en assurait déjà l’intérim depuis 1500. Son épouse était Antoinette, dame héritière d’Inchy et de Pas. Il décéda le 5 août 1537 et fut enterré aux Escoliers de Mons. (Réf. : Dictionnaire général héraldique des familles nobles du royaume de Belgique par Goethals F.V.) |
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François-Philippe de MELUN
était le 5e fils de Guillaume de MELUN, prince d’Espinoy, et d’Ernestine
d’ARENBERG. Il fut marquis de Richebourg, comte de Beausart, colonel
d’un régiment de la cavalerie, général des armées du roi d’Espagne,
capitaine de ses gardes du corps, dits archers, gouverneur de Valenciennes
en 1677, de Gueldre en 1679, premier commissaire au renouvellement du
magistrat de Gand, le 21 mai 1682. Il fut aussi gouverneur et grand
bailli de Hainaut du 6 mai 1688 jusqu’à sa mort survenue le 7 février
1690. |
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dEcu réel : d’argent
à 3 fasces de gueules |
Ferdinand-Gaston-Lamoral,
sixième duc de CROY, fut comte du Roeulx, prince du Saint-Empire, baron
de Beaurain, de Langhen et d’Assen. Il fut aussi chevalier dans l’ordre
de la Toison d’Or, grand d’Espagne, pair et pannetier et également lieutenant-
général des armées du roi d’Espagne, gouverneur capitaine- général des
armées en 1706 et conseiller d’Etat et de guerre. Il fut grand bailli de Hainaut de 1698 à 1709. Il épouse Anne-Antoinette de BERGHES, soeur de Georges-Louis, évêque et prince de Liège et fille d’Eugène de BERGHES, comte de Grimberge, Thissel, baron d’Arquennes, seigneur de Buggenhout, etc. Son père était Charles-Eugène, cinquième duc de CROY de la branche du Roeulx qui fut général en chef des armées impériales en 1693 et généralissime des armées du tsar en 1697. Pendant le siège de Ath du 16 mai au 16 juin par les troupes françaises, les assiégés étaient sous les ordres du prince Ferdinand- Gaston-Lamoral. (Réf. : - Nobilaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne par Vergiano, Tome III - Hainaut, terre de batailles T.1 par Jean GODET) |
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Léopold-Philippe-Charles-Joseph,
ducd’ARENBERG, était le fils de Philippe- Charles-François et de Marie-Henriette
de CARETTO SAVONA Y GRANA. Duc d’ARENBERG, d’Arschot et de CROY, prince
du Saint-Empire et de Rebecque, marquis de Montcornet, comte de Lalaing,
etc. Il soutint très bien la grande réputation que ses ancêtres s’étaient
acquise. Il naquit le 14 octobre 1690, et était encore au berceau lorsqu’il reçut le collier de l’ordre de la Toison d’Or du roi Charles II. Il fit fort jeune sa première campagne sous le prince Eugène de Savoye, et s’acquit l’estime et l’amitié de ce fameux général. Il se trouva aux sièges de Lille en 1708, et de Tournay, en 1709, et fut blessé le 11 septembre de la même année à la sanglante bataille de Malplaquet. Depuis, il se signale dans toutes les occasions, et entre autres à la fameuse bataille de Belgrade le 16 août 1717, où deux cent mille Turcs furent défaits et où plus de vingt mille infidèles restèrent sur le champ de bataille. L’empereur Charles VI, qui connaissait le mérite et la fidélité du duc (cette fidélité était une espèce de succession qu’il tenait de ses aïeux, dont aucun n’avait jamais porté les armes contre la maison d’Autriche), l’honora d’une bienveillance particulière, et le fit colonel-propriétaire d’un régiment d’infanterie allemande, capitaine des trabans de sa garde, gouverneur, capitaine-général, grand bailli et officier-souverain du pays et comté de Hainaut, conseiller intime d’état actuel, conseiller d’état d’épée aux Pays- Bas, feld-maréchal de ses armées, en 1737, et commandant en chef de ses troupes aux Pays-Bas. Il commanda, en 1743, les troupes autrichiennes sur le Mein; fut blessé d’un coup de fusil à la poitrine le 27 juin de la même année à la bataille de Dettingen, donnée contre les Français; commanda les mêmes troupes en Flandre, en 1744. Il meurt au château d’Héverlé, près de Louvain, le 4 mars 1754. Il avait épousé, à Bruxelles, le 29 mars 1711, Marie-Françoise PIGNATELLI, née le 4 juin 1696, reçue dame de l’ordre de la croix étoilée, morte en 1766, fille de Nicolas PIGNATELLI, duc de Bisaccia et de Marie-Claire-Angélique d’EGMONT. (Réf. : Nobilaire des Pays-Bas et du comte de Bourgogne par Vergiano – Tome III p. 1232) |
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Louis-Pierre-Englebert d’ARENBERG était le 2e fils de Charles- Léopold, duc d’ARENBERG et de Louise-Marguerite de la MARCK. Louis-Pierre-Englebert, prince héréditaire
d’ARENBERG, naquit le 3 août 1750. Il fut surnommé l’Aveugle parce que,
jeune encore, il perdit la vue au cours d’une chasse. |
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