BRONNEN: | Xl. François-Guillaume-Antoine, comte de Schellart, seigneur d´Obbendorf, Gusdorf, etc., puis de Pollerskirchen (qu´il acquit vers 1730, d´Eléonore-Christine, comtesse de Regal, née comtesse de Metternich), de Schreibelsdorf(qu´il vendit en 1751 en même temps que Pollerskirchen au baron François-Josse Goeldl de Tiefenau), de Heralec, qu´il ne posséda que temporairement parce que la dot de sa seçonde femme était hypothéquée sur cette terre, située comme les deux précédentes en Bohême, et de Budischkowitz en Moravie. Il restaura l´église d´Ober-Latein, paroisse de cette dernière seigneurie, et rebâtit la cure, ainsi que les bâtiments d´exploitation (WOLNY). Né Gurtzenich le 2 avril 1685, tenu sur les fonts par le comte François de Schellart (qui fut tué en duel à Prague), par Guillaume, comte de Oettingen-Wallerstein et par Suzanne-Hélène Bedarides, comtesse douairière de Schellart, il y mourut le 21 octobre 1762. C´était un dissipateur qui ne se ruina pas seulement lui-même, mais aussi les deux femmes qu´il épousa successivement et qui lui avaient apporté chacune de grands biens. Il circulait sur son compte des anecdotes qui ne le dépeignent pas sous des traits fort avantageux. Il prétendait par exemple que le curé de Gurtzenich avait d´ancienne date l´obligation de traiter le seigneur et les siens (cum appendicibus) à Pâques et à la Saint-Hubert. Le bon curé Putz, qui a soin d´annoter exactement dans les registres de la cure, pour l´utilité et l´édification de ses successeurs, toutes les épreuves qu´il eut à subir, dit en parlant des personnes du château qu´il avait eu à régaler dans ces occasions : "J´en ai eu un jour quinze à la maison, sans compter les chiens!" Le comte de Schellart eut, comme nous l´avons dit plus haut, deux femmes. La première qu´il épousa, après 1703, mais avant 1710 (WOLNY), fut Catherine de Lindenspur, fille de Georges-Frédéric, ministre résident de l´électeur de Mayence à Vienne, seigneur de Schrems, Kottinghermanns et Schwartzenau dans l´Autriche-Inférieure, et de Marguerite Schad de Mittelbiberach. Elle était alors veuve de Maximilien-Léopold, baron de Cantelmo, qui lui laissa en mourant en 1703, la seigneurie de Budischkowitz en Moravie; elle décéda en 1723 et institua pour ses héritiers sa fille du premier lit, Marie-Louise, baronne de Cantelmo, et son second mari, qui la même année vendit sa part de Budischkowitz à sa belle-fille pour la somme de 51,600 florins du Rhin (WOLNY,III,p. 138). Il épousa en secondes noces, le 13 julliet 1725, Maximilienne, baronne (qualifiée parfois comtesse, mais c´est son frère qui fut revêtu, le premier de sa famille, du titre comtal) de Deblin, fille de Maximilien-François II et de Marguerite Françoise de Gastheim. Elle vivait encore en 1772 à Gurtzenich. Nous ne pouvons attribuer avec certitude qu´un seul fils au comte François-Guillaume-Antoine, né de son second mariage : Bron: Extrait de l´Annuaire de la Noblesse de Belgique, 1885
4. Franz Wilhelm Anton Gf.Schellart v. Obbendorf, Frhr. zu Gürzenich, * 2.4.1685. Mitbesitzer von Gürzenich, Roelsdorf, Weichenhausen, Pollerskirchen, Scheibels dorf und der Herrschaft Budischkowïc. Er besaß auch Grundstücke zu Coslar und Gusdorf. !Verschwender ! + 21.10.1762. huwt I Anne Catharina, T.d. Georg Friedrich Frhr. von Lindenspir zu Schrems und Schwarzenau, Kurmainz. Ministerresident zu Wien, u.d. Margaretha Schad v. Mittelbibrach, Ww.d. Maxirnilianus Leopold v. Cantelmo, Erbin der Herrschaft Budischkovic in Böhrnen, + 23.12.1723. huwt II 13.7.1725 Maximiliane Josephine, T.d. Max Franz Frhr.v.Deblin, u.d. Marg. Franziska von Gastheim. 1772 ist sie Ww. Bron: Mappe 1072 Sammlung E.v.Oidtman
Franz Wilhelm Anton Graf Schellart von Obbendorf * Gürzenich 2. 4. 1685; ebd. 21. 10. 1762. Nach dein Tod seines Bruders wird er am 25. 6. 1745 mit Gürzenich belehnt (37), außerdem ist er Herr zu Rölsdorf. Gustorf, Pollerskirchen, Schreibelsdorf, Heralec in Böhmen und Budischkowitz in Mähren. Er wohnt bis zur Belehnung mit Gürzenich auf Pollerskirchen in Böhmen, wo er auch zwischenzeitlich residiert, das er ab 1751 verkauft, um seinen Aufenthalt endgültig in Gürzenich zu nehmen. Das Schloß, das unter seinen Vorgägern arg vernachlässigt worden war, läßt er renovieren. 88I zwischen 1703 und 1710 Anna Katharina von Lindenspür (s. d.); 88II 13. 7. 1725 Maximiliane Josefine von Deblin (s. d.): Bron: Lothar Müller-Westphal |