L'air du temps.Images du passé.Envoyez vos souvenirs et sensations d'antan pour publication sur le Net à
Pour ceux qui veulent connaître la vie du mineur. Jeux divers... et de printemps aussi dans la cour de récréation Le vent décoiffait lentement le marronnier de la cour. Les gants à sept doigts se dépouillaient. Les feuilles cuivrées tombaient unes à unes sur la cendrée rouge et laissaient apercevoir les rondeurs hérissées des bogues. L'heure H a sonné, la guerre va commencer. La balle de caoutchouc dans la paume et les doigts en griffe, on vise. Et on vise. On ajuste et on espère décrocher un pompon vert. A chacun son tour comme avant de passer dans la petite cabane du curé Henri. Parfois, la balle reste coincée sous l'aisselle de l'arbre. Fini... à moins que... à moins que Michel n'ait sa vieille balle de tennis au poil grisonnant et ras dans le fond de sa case. Même période, même temps venteux à souhait, c'est le temps des avions en papier. Avions ou fusée. Au choix. Pour ma part, je préfère, encore aujourd'hui avec mes petits-fils, l'élégance des avions qui seuls, savent dessiner dans les airs des hélices élégantes mais éphémères. ---------------- Les froidures venant, les jeux de courses arrivent. Faut se réchauffer. ---------------- Les neiges ont fondu. Le sol spongieux a pompé le trop-plein du ciel. C'est à celui qui arrivera le premier à la sortie du serpent. ------------------ Le joli mois de mai s'avance, les beaux jours reviennent. On sort la collège de la saison passée, la balle blanche qui ressemble à celle des Casaert, des Van Nuffelen et des Delire mais plus légère. Celle des gamins. Faut qu'il fasse sec pour jouer sinon elle devient dure comme la tête de Jean M., comme du caillou. On s'aligne, chacun avec un numéro d'ordre. Le preum' livre. Le second recasse, suivi du troisième. 'Tention, la balle a failli rebondir sous la ligne. A failli.
J’avais une dizaine d’années. J’allais jouer au foot derrière la maison de Carl BAUCHAU, l'ancien directeur de charbonnages. Au « bon temps », càd au printemps, nous étions une dizaine de gosses à taper le cuir, plutôt le plastique. C’était l’époque des premiers ballons de cette matière. Tellement légers qu’ils flottaient dans les airs. Les écuries ont été transformées en habitations. Le parc, à droite de l’immeuble, a reçu sa petite villa et les gamins n’y vont certainement plus, tout occupés à triturer leur ePad. Jacques S. Au bout de ce fond, la rue de la Cave, je passais par un sentier situé à côté de la première maison de droite qui me menait après une demi heure de marche vers les Trois-Ponts de Soleilmont, où je jouais dans les étangs à la pêche aux grenouilles, tritons, salamandres. Je m'y revois encore, j'avais 12 - 13 ans. Je suis allé pas plus tard qu'il y a 15 jours, à Ransart à la rue Trichot, puis rue Tantenne, et rue Genaige. Je n'y ai pas reconnu grand chose à part le carrefour des rues Genaige et Tantenne, une vieille maison où a habité mon cousin VANHALEWIJKE Raoul. (Van Halewijck) Je ne sais pas ce qu'il est devenu et comme j'aimerais le retrouver. Il avait trois enfants 2 garçons (Emile et Raoul) et une fille (Marie Christine,ou Christine, ou Christelle). Ils doivent avoir entre 50 et 60 ans. S'il me lit qu'il m'envoye un mail à l'adresse en début de page, j'ai hâte de lui parler. Michel Courteville Et puis, il y a eu le champ d'aviation qui a tout balayé sur son passage: l'église avec sa cave pour le Patro, le magnifique presbytère, le petit magasin de Maria la Flamande qui vendait des bonbons et des sucettes à un franc, mon école primaire où madame MAES donnait cours aux six années en même temps. Au début, le champ d'aviation, situé sur Gosselies et Ransart, rivalisait avec l'aéroport du Touquet. Il offrait des baptèmes de l'air et des petits voyages à Lourdes pour deux fois rien.
Côté Gosselies aussi, il a balayé la guinguette située presque en face du château du vicomte LE HARDY de BEAULIEU, la belle ferme de Haute-Bise, occupée par les TIRTIAUX, là où l'air était si pur qu'il était comparable à celui de la Suisse. Et aussi la petite chapelle où les amoureux se donnaient rendez-vous, etc. F. DEVILLERS Voici d'abord une photo du centenaire Pierre Larmoyeux (1795 - 4 mars-1895). Deux photos de '' l'Homme à la Baignoire'' dont j'ignore le nom (1924-1927) *** et qui est le centre de mon plus ancien souvenir (on me l'a raconté). Un jour, mon grand-père, Emile Devillez, toujours à l'affût d'une bonne blague se serait rendu à vers l'entrée du Fonteny et aurait renversé la baignoire. *** Valentin LEPAGE (1872-1935)
F. DEVILLERS
J'ai bien connu Ransart, comme étant un voisin immédiat. En effet, j'ai habité à Jumet-Hamendes (Mouchette) de 1951 à 1971. La première carte postale, c'est en partant de chez moi, rue Louis Lambert, vers Ransart. J'habitais à droite par où se dirige le tram. ____________________________________________________________
____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Tout au fond à droite vers Ransart, à gauche vers l'aéroport, au centre Station essence et garage (???) juste après une quincaillerie où on vendait des bouteilles de gaz (ouille, ouille, mes épaules de 17 ans). ____________________________________________________________ Michel COURTEVILLE
------------------------------------------------ Ma première dent arrachée, c'est chez le dentiste Brichard rue de Masses-Diarbois, à côté du marchand de vélos HEUSGHEM que l'évènement s'est produit. A droite, le magasin BAUTHIER où l'on trouvait tentures, voiles et voilages tenu par Martha DECLERCQ. En face, j'allais me faire raccourcir les cheveux dans une des petites maisons en face, chez Yvon GENOT. Etrange, cette odeur caractéristique du salon de coiffure. Les hommes venaient se faire raser au coupe-chou, je m'en rappelle, assis à côté de mon pèpère qui m'accompagnait. A côté, la Coopérative, le magasin à la porte orange où ma mère recevait des bons qu'elle échangeait contre des tasses. Ces fameuses tasses bleues et blanches que l'on retrouvait dans la moitié des ménages de la région. J'oubliais la maison du docteur CHATELAIN, à droite sur la photo de 1913. Devant, le garde-champêtre MORIAS??? Cela se passait début des années 50. Jean-Marie F. -------------------------------------------------------------- FRIGOLIT Premier concours dont je me rappelle. ---------------------------------------------------- Lorsqu'une petite cuillère tombait, ma grand-mère disait: petite cueillère, petite visite, grande cueillère, grande visite. Les voisins de Ransart colportaient ces méchancetés sur ses habitants. Ransart était appelé, le pays des grands arbres. ---------------------------------------------------
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