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BRANCHE 4J - BORDEAUX et
SAINT-DOMINGUE - 15e et 16e Générations.
12/2002
1. Arnaud BERQUIN, littérateur (1747-1791)
Il naquit à Bordeaux (33) le 25/09/1747 et
baptisé le même jour à la paroisse Saint-André, du sieur Jean BERQUIN,
négociant à Bordeaux et de son épouse Thérèse MANSENCAL dont la famille
comptait des magistrats du parlement de Toulouse. La paroisse de résidence de
ses parents était la paroisse Saint-Eloi.
Son frère Jean fut baptisé à la même paroisse
le 26/05/1745.
(Suivant les registres paroissiaux et
diverses sources).
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Société d’Études de la Province de Cambrai - recueil 21 –
Armorial du Nord, Familles et Institutions, première série, Lille, novembre 1926).
BERQUIN (Arnaud), Littérateur.
Il naquit à Bordeaux, le 25 septembre 1747, et y fut baptisé le même jour
paroisse saint-André.
Il était fils d’un
négociant, Jean BERQUIN, et sa mère, Thérèse MANSENCAL, était issue d’une
famille où l’on comptait des magistrats du parlement de Toulouse.
Il possédait une petite maison à Langoiran, à 24 km au sud de Bordeaux.
Il débuta dans la littérature par des « Idylles
» (1775) et des « Romances » (1776), qui devinrent immédiatement populaires et
dont les éditions comptent parmi les plus somptueusement illustrées du XVIIIe
siècle. Il traduisit et imita les ouvrages allemands de WEISS et
publia « L’Ami des Enfants », titre qui a servi à le désigner lui-même.
Les 24 volumes parus au cours des années 1782 et 1783 reçurent en 1784 le prix
de l’Académie française destiné aux livres les plus utiles; A « L’Ami des
Enfants », il fit succéder : « Les Lectures pour Enfants », « L’Ami des Adolescents
» (1784), « L’Introduction familière à la Connaissance de la Nature » (1790 -
traduction libre de l’ouvrage de Miss TRIMMER), « Le Livre de Famille » (1791),
ouvrages d’une morale attachante et étude des premières passions humaines.
Au début de la Révolution Française, il avait
été proposé par la section St-Joseph pour être le précepteur du fils de Louis
XVI, ne fut pas choisi et s’en réjouit. Il fut un des premiers rédacteurs du «
Moniteur » et, devant la marée des journaux révolutionnaires, il eut, avec
GROUVELLE et GUINGUENÉ, l’idée de fonder « La Feuille Villageoise »,
susceptible de neutraliser le poison que d’autres s’efforçaient de répandre. Il
fut dénoncé comme Girondin, parce qu’il recevait chez lui les députés ses
compatriotes, fut dès lors considéré comme suspect et les enfants, dit-on, se
détournaient de lui. Il mourut dans l’amertume de cette disgrâce le 21 décembre
1791.
Sans être un pédagogue marquant, BERQUIN a
exercé une influence sérieuse sur l’éducation de la jeunesse et son travail lui
a valu plus de reconnaissance que de gloire. Il avait de grandes qualités de
coeur et d’esprit, une plume facile, une sensibilité vraie quoique entachée des
fadeurs à la mode.
(s) M.
PREVOST.
[Réf : Actes de l’Académie de Bordeaux, 1863,
pp. 111-112. - Archives historiques de la Gironde, XXX, 226-227. - Société
archéologique de Bordeaux, XXX, 159. - Buisson, Dictionnaire (et nouveau
Dictionnaire) de pédagogie].
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« NOUVEAU LAROUSSE ILLUSTRÉ » en 7 volumes , vers 1900.
BERQUINADE n.f. Ouvrage écrit spécialement
pour la jeunesse, et ressemblant, par le fond et par la forme, aux oeuvres de
BERQUIN. Se dit en mauvaise part d’une oeuvre sans vigueur, remplie de
sentiments fades et développés d’une façon insipide.
BERQUINISME n.m. Défaut de la manière de
BERQUIN, style fade, sentimentalisme puéril.
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2. Pierre Louis BERQUIN-DUVALLON littérateur (1769- )
BERQUIN-DUVALLON.
Il était neveu ou, suivant d’autres
sources cousin, d’Arnaud BERQUIN et né à Saint-Domingue en 1769. Les
désastres de la colonie l’obligèrent à chercher un asile sur le continent
américain. Il s’établit en Louisiane, alors sous régime espagnol.
A son arrivée à La Nouvelle-Orléans, ses esclaves furent emprisonnés par les
Espagnols qui craignaient que l'esprit révolutionnaire n'influence leurs
propres esclaves.
Après une résidence de plusieurs années, publia une « Vue de la Colonie Espagnole du Mississipi ou des provinces de Louisiane et Floride Occidentale en l’an 1802 » (1803), où il se montre hostile aux idées révolutionnaires, opposé à l’émancipation des indigènes. Il est encore l’auteur de « Recueil de poésies d’un colon de St-Domingue » (1802), « Aurélien et Astérie ou les malheurs des préjugés » (1805), « Aventure Coloniale » (publiée anonyme), « Lettre d’un colon de St-Domingue à un journaliste français » (1814), « Aspasie » (tragédie en 5 actes - Paris : Lebour 1804), « Mélusine » (roman), de diverses odes de circonstance, etc.
(s) M..PREVOST, comme ci-dessus.
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TAK 4J
- BORDEAUX - SAINT-DOMINGUE - 15e et 16e
Generaties.
12/2002
(VERTALINGEN)
1. Arnaud
BERQUIN, Schrijver (1747-1791)
Hij was
geboren te Bordeaux (33) op 25/09/1747 en dezelfde dag gedoopt op de parochie
Saint-André, zoon van de Heer Jean BERQUIN, handelaar te Bordeaux, en van zijn vrouw
Thérèse MANSENCAL, waarvan de familie magistraten in het Parlement van Toulouse
bevatte.
De
woon-parochie van zijn ouders was Saint-Eloi.
Zijn
broeder Jean werd in dezelfde parochie gedoopt op 26/05/1745.
(Overeenkomstig
de kerkelijke registers en diverse bronnen).
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Société d’Études de la Province de Cambrai - recueil 21 –
Armorial du Nord, Familles et Institutions, première série, Lille, novembre 1926).
BERQUIN
(Arnaud), Schrijver.
...
Hij bezat
een klein huisje te Langoiran, op 24 km zuidwaarts van Bordeaux.
Hij begon
in de litteratuur door « Idylles » (1775) en « Romances » (1776), die
onmiddellijk populair werden en waarvan de edities tot de meest luxueus
geïllustreerde van de XVIIIe eeuw behoren. Hij vertaalde en imiteerde de
Duitse boeken van WEISS en publiceerde « L’Ami des Enfants » waarvan de titel
diende om hemzelf aan te wijzen. De 24 boekdelen die rond de jaren 1782
en 1783 verschenen, kregen in 1784 de prijs toegewijd aan de meest nuttige
boeken.
Op « L’Ami
des Enfants », volgden : « Les Lectures pour Enfants », « L’Ami des Adolescents
» (1784), « L’Introduction familière à la Connaissance de la Nature » (1790 –
vrije vertaling van het werk van Miss TRIMMER), « Le Livre de Famille » (1791),
alle werken met een antrekkelijkke moraal en studie van de eerste menselijke
hartstochten.
In het
begin van de Franse Revolutie werd hij door de afdeling St-Joseph voorgesteld
om onderwijzer te worden van de zoon van Louis XVI, werd echter niet gekozen
waarvoor hij zich verheugde.
Hij werd
een van de eerste redacteurs van de « Moniteur », en , vóór de vloed van de
revolutionaire dagbladen, stichtte hij met GROUVELLE et GUINGUENÉ « La Feuille
Villageoise », om het vergift te neutraliseren dat anderen poogden te
verspreiden. Hij werd als Girondin verklikt, omdat hij zijn landgenoten
afgevaardigden bij hem ontving ; hij werd sindsdien als verdacht
beschouwd, en er werd gezegd dat de kinderen zich van hem afkeerden.
Hij stierf
in de bitterheid van deze ongenade op 21 december 1791.
Zonder een
merkelijk pedagoog geweest te zijn, heeft BERQUIN een belangrijke invloed gehad
op de opvoeding van de jeugd, en zijn werken brachten hem meer erkentelijkheid
dan glorie. Hij had grote harts- en geest- kwaliteiten, een gemakkelijke
pen, en een ware gevoeligheid alhoewel door de toen heersende flauwheid
bevlekt..
(s)
M. PREVOST.
[Réf : Actes de l’académie de Bordeaux,
1863, pp. 111-112. - Archives historiques de la Gironde, XXX, 226-227. -
Société
archéologique de Bordeaux, XXX, 159. - Buisson,
Dictionnaire (et nouveau Dictionnaire) de pédagogie].
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« NOUVEAU LAROUSSE ILLUSTRÉ » en 7 volumes , vers 1900.
BERQUINADE n.f. Werk speciaal voor de jeugd geschreven, en gelijkaardig,
met grond en vorm, aan de werken van BERQUIN. Wordt pejoratief gezegd van
een werk zonder kracht, vol van flauwe gevoelens en opgesteld op een vervelende
wijze.
BERQUINISME n.m. Gebrek naar de wijze van
BERQUIN, flauwe stijl, kinderachtige gevoeligheid.
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2. Pierre Louis BERQUIN-DUVALLON Schrijver.(1769- )
BERQUIN
DUVALLON.
Hij was neef of
“kozijn” van Arnaud BERQUIN en in 1979 te Saint-Domingue geboren. De ramp
van de kolonie verplichtte hem asiel te vinden op het Amerikaans
continent. Hij vestigde zich in Louisiane en, na enkele jaren verblijf,
publiceerde een « Vue de la Colonie Espagnole du Mississipi ou des provinces de
Louisiane et Floride Occidentale en l’an 1802 » (1803), waarin hij zich
vijandig stelt aan de revolutionaire ideeën, en tegen de emancipatie van de
inlanders.
Hij is nog auteur van « Recueil de
poésies d’un colon de St-Domingue » (1802), « Aurélien et Astérie ou les
malheurs des préjugés » (1805), « Aventure Coloniale » (anoniem gepubliceerd),
« Lettre
d’un colon de St-Domingue à un journaliste
français » (1814), « Aspasie » (tragedie in 5 akten - Paris : Lebour 1804), «
Mélusine » (roman), van diverses oden, enz.
(s) M. PREVOST,
zie hierboven.
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