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BRANCHE 2  -  8e - 12e Générations.                                                                                                         12/2002
 
Louis de BERQUEN   et   Robert de BERQUEN

Extrait de  « LEHR Ernest, L’ALSACE NOBLE, Paris 1868, (3 Vol) »

BERQUEN.
ARMES :   GIRONNÉ de gueules et d’argent, l’écu timbré d’un casque de tournoi, couronné d’or, et orné de lambrequins aux couleurs de l’écu. CIMIER : un lion bondissant, coupé de gueules et d’argent.

La famille de BERQUEN est d’ancienne noblesse flamande.

Un de ses membres, Louis de BERQUEN [ou de BERKEN, ou Louis BERQUIN], né à Bruges vers 1450, est célèbre pour avoir très jeune encore inventé [ou amélioré] la taille du diamant à Paris où son père, vieux gentilhomme, l’avait envoyé pour faire des études. Le bruit de ses succès, dans un art jusqu’alors inconnu, parvint jusqu’à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui confia au jeune joaillier trois diamants de prix pour les tailler, et fut si satisfait de son travail qu’il lui fit don de 3,000 ducats (1476). L’un de ces diamants fut donné par le duc Charles au roi Louis XI, l’autre au pape Sixte IV ; il portait lui-même le troisième, lorsqu’il fut tué devant Nancy.

A la fin du XVIe siècle, la famille de Berquen quitta Bruges pour se fixer à Calais qu’elle habita jusqu’à la fin du dix-septième. Plusieurs de ses membres exercèrent la profession de joaillier. L’un d’eux, François GOGIBUS de BERQUEN, ayant été pris par les Espagnols en défendant la brèche de la citadelle de Calais (1596), et se voyant ruiné par la guerre, passa dans les Indes, s’y livra au commerce des pierreries, et y réussit si bien , qu’en 1620, il fit présent au roi Philippe IV d’une perle magnifique, ce qui valut à son fils une charge de conseiller. Depuis le même époque, on peut suivre sans interruption la filiation de la famille de Berquen, dont les descendants se fixèrent en Alsace.
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 Sources diverses :
 
Robert de BERQUEN, descendant de Louis, orfèvre à Calais et Paris, publia notamment :
« Liste des gardes de l’orfèvrerie de Paris, avec plusieurs pièces sur cet art », Paris 1615.
« Les Merveilles de Indes Orientales et Occidentales, ou nouveau traité des pierres précieuses et des perles, dédié à Mademoiselle » Paris, 1661 ou 1669 ? (réédition ?).
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Extraits de « Les Merveilles des Indes... »,

Chapitre I , p.12, « Du Diamant ».

« ...Enfin, cette dureté (du diamant) a servi de symbole aux anciens, d’une justice sévère & inflexible, & de la certitude des destinées, lesquels ont dépeint les juges des enfers avec le coeur et la poictrine de Diamant ; pour faire entendre qu’ils estoient inexorables : & dit que les clous qui arresteroient le destin en estoient aussi, pour faire concevoir qu’il estoit stable & irrévocable.
Les Hébreux sont les premiers Auteurs de cette fauce opinion, que le Diamant à cause de sa dureté ne peut être dompté ou cassé par quelque violence que ce soit : & c’est la raison que Montanus dit, que dans leurs Homisiaires il est raconté , d’un qui avoit acheté à Rome un Diamant à condition qu’il l’esprouveroit sur l’enclume : Que l’espreuve en ayant été faiteà grands coups de marteau, & le Diamant résisté à cet effort, qu’il en paya volontiers le prix, par ce qui’l fut asseuré par cette espreuve que c’en estoit un véritable. D’autres plus ridicules qu’eux ont tenu, qu’en mettant un Diamant dans du sang de bouc tout chaud, qu’il s’amolira & se taillera ensuite facilement. Et encore un certain Auteur dit, qu’aux Indes ils le taillent avec la poudre d’esmeril, comme si la poudre de cette pierre , qui est plus tendre de beaucoup que le Diamant pouvoit agircontre luy.
Louis de BERQUEN l’un de mes ayeuls a désabusé le monde de cela. C’est luy qui le premier a trouvé l’invention en mil quatre cent soixante seize de les tailler avec la poudre du Diamant mesme : & en voicy l’hystoire à peu près, qui ne sera pas comme je croy désagréable, tant elle est à propos sur ce sujet.
Auparavant qu’on eut jamais pensé de pouvoir tailler les diamans, lassé qu’on estoit d’avoir usé de plusieurs manières pour en venir à bout, on fut contraint de les mettre en ouvre tels qu’on les rencontre dans les Indes; c’est à sçavoir des pointes naïves qui se trouvent au fond des torrens quand les eauës se sont retirées, & dansles pierres à fuzil, tout à fait bruts, sans ordre & sans grace, sinon quleques faces au hazard, irregulieres & mal polies, tels enfin que la nature les produit, et qu’il le voyet encore aujourd’huy sur les vieilles Chasses & Reliquaires de nos Eglises ; Le Ciel doüa ce Louis de Berquen qui estoit natif de Bruges, comme un autre Bezellée, qui est cet esprit singulier ou génie, pour trouver de luy mesme l’invention & en venir heureusement à bout. Son pere qui le destinoit à toute autre occupation l’envoya à cette Université de Paris pour y apprendre les lettres humaines. Mais comme son esprit estoit de la trempe de ces autres esprits meditatifs, que la force de l’imagination emporte bien avant, il n’y fit aucun progrez ; tout au contraire il consomme tout son temps en mille et mille gentillesses et inventions entierement esloignées de l’application que doit avoir necesairement un Escolier.
Le pere averty le rappelle en sa maison, et le voyant occupé en des macchines et des preparatifs tellement ... »

Chapitre XIV, « De la Perle », p. 73.

« ... L’on pourroit dire que la Perle que le Roi d’Espagne avoit à son chapeau n’est pas appareillée, au contraire elle en doit être plus estimée, car elle est l’unique et sans pareille, elle fut rapportée à Madril en Espagne en 1620, & présentée au Roy d’aprésent Philipes IIII, reignant, par François GORGIBUS natif de la ville de Calais, lequel fut pris par un capitaine Espagnol en deffendant la bresche d la Citadelle de Calais en 1596, lequel voyant tout son bien & sa fortune perdu passa en Espagne , et delà aus Indes avec ledit Capitaine ; Et comme son oncle François De BERQUEN estoit marchant orfèvre audit Calais, & que l’ayant frequenté, il avoit quelque connoissance de la Pierrerie et des Perles, il se mit aus Indes dans le trafic des Emeraudes & Perles, & y a tellement réussi, qu’il a fait présent de ladite Perle au Roy, lequel lui donna en récompense ub-ne Charge de Conseiller dans la ville de Madril aux Indes, pour la faire exercer à son fils ; Laquelle Perle le Roy avoit à son Chapeau, avec le grand Diamant ce jour bien heureux que le Ciel a redonné la P, &  allié si étroitement les deux Couronnes de l’univers, laquelle est si extraordinairement grosse qu’elle peze cent vingt-six carats qui font sept gros de pois de marc, elle est en poire bien formée & bien tournée et de belle cauë ; C’est  uner merveille de a nature. ... »
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Extrait du « Journal des savants » - juin juillet 1890.

Qualités occultes attribuées à certaines pierres.

« Quant à l’émeraude, dit Robert de BERQUEN en 1669, elle conserve la chasteté et découvre l’adultère, ne pouvant du tout souffrir l’impudicité, autrement qu’elle se rompt soi-même en pièces, ainsi que le faisait entendre Agricola. ... Elle rend les personnes agréables, éloquentes et discrètes. »
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MUSÉE DU DIAMANT À BRUGES (BRUGGE).

Ce Musée, "Diamantmuseum Brugge" , Katelijnestraat 43, tél. 050/34.20.56 est ouvert tous les jours de 10.30 à 17.30 et se réfère à Louis de BERQUEN (Lodewijk van BERQUEM), et on peut notamment y voir un exemplaire de « La Marveille des Indes ... »
 
Toutefois, d’après les archives de la ville de BRUGES, l’existence de Louis de BERQUEN n’est pas historiquement établiee.
 
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TAK 2  -  8e - 12e Generaties.                                                                                                         12/2002
 

Louis de BERQUEN   en   Robert de BERQUEN
 
 
Uittreksel van  « LEHR Ernest, L’ALSACE NOBLE, Paris 1868, (3 Vol) »  (vertaling)
BERQUEN.

WAPEN :   "GIRONNÉ de gueules et d’argent, l’écu timbré d’un casque de tournoi, couronné d’or, et orné de lambrequins aux couleurs de l’écu. CIMIER : un lion bondissant, coupé de gueules et d’argent."

De familie de BERQUEN is van oude Vlaamse adel.

Een van haar leden, Louis de BERQUEN [of de BERKEN, of Louis BERQUIN], geboren te Brugge rond 1450, is beroemd om nog zeer jong het diamantslijpen uitgevonden [of verbeterd] te hebben, in Parijs waar zijn vader, een oude edelman, hem gestuurd had om te gaan leren.  De geruchten van zijn succes in een kunst tot toen onbekend, kwamen tot Karel de Stoute, hertog van Burgondië, die aan de jonge juwelier drie kostbare diamanten toevertrouwde om ze te slijpen.  Hij werd zozeer tevreden van zijn werk dat hij hem 3.000 dukaten gaf (1476). Een van deze diamanten werd door hertog Karel aan de Koning LOUIS XI gegeven, en een ander aan de Paus Sixtus IV ; hijzelf droeg de derde toen hij vóór Nancy gedood werd.

De familie de Berquen verliet Brugge op het einde van de XVIe eeuw, om zich te Calais te vestigen, waar zij tot het einde van de XVIIe verbleef.  Meerdere van haar leden oefenden daar het beroep van juwelier. Een van hen, François GOGIBUS de BERQUEN, werd door de Spaansen gevangen terwijl hij een bres in de burcht van Calais verdedigde (1596), en, geruïneerd door de oorlog, ging over naar de Indien en begon daar een handelen in edelstenen.  Hij slaagde er zo goed in dat hij in 1620 een prachtige parel aan Koning Philips IV mocht schenken, waarvoor zijn zoon een ambt van raadsman verkreeg.  Sinds deze tijd kan men zonder onderbreking de filiatie van de familie de Berquen volgen, waarvan de nakomelingen zich in Elsas vestigden.
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Verschillende bronnen :

Robert de BERQUEN ; nakomeling van Louis, goudsmit de Calais en Parijs, publiceerde onder anderen :
“ Lijst van de wachters van de edelsmeden van Parijs, met meerdere stukken betreffende deze kunst”, Parijs 1615,
“De wonders van de Oosterse en westerse Indien, of nieuwe verhandeling van de edelstenen en van de parels, opgedragen aan Mademoiselle”, Parijs 1661 of 1669 (nieuwe uitgave ?).
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Uittreksels uit « Les Merveilles des Indes Orientales et Occidentales .. »

Teksten in aloude franse taal,  moeilijk vertaalbaar.
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DIAMANTMUSEUM BRUGGE.

Dit museum , Katelijnestraat 43, tél. 050/34.20.56, is open alle dagen van 10.30 tot 17.30 uur, en verwijst naar Louis de BERQUEN (Lodewijk van BERQUEM), en men mag daar onder anderen een exemplaar bezichtigen van “La Merveille des Indes Orientales et Occidentales ...”

Overeenkomstig de archieven van de stad Brugge, is echter het bestaan van Louis de BERQUEN niet historisch bewezen.
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