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Extrait de « LEHR Ernest, L’ALSACE NOBLE, Paris 1868, (3 Vol) »
La famille de BERQUEN est d’ancienne noblesse flamande.
Un de ses membres, Louis de BERQUEN [ou de BERKEN, ou Louis BERQUIN], né à Bruges vers 1450, est célèbre pour avoir très jeune encore inventé [ou amélioré] la taille du diamant à Paris où son père, vieux gentilhomme, l’avait envoyé pour faire des études. Le bruit de ses succès, dans un art jusqu’alors inconnu, parvint jusqu’à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui confia au jeune joaillier trois diamants de prix pour les tailler, et fut si satisfait de son travail qu’il lui fit don de 3,000 ducats (1476). L’un de ces diamants fut donné par le duc Charles au roi Louis XI, l’autre au pape Sixte IV ; il portait lui-même le troisième, lorsqu’il fut tué devant Nancy.
A la fin du XVIe siècle, la famille
de Berquen quitta Bruges pour se fixer à Calais qu’elle habita jusqu’à
la fin du dix-septième. Plusieurs de ses membres exercèrent
la profession de joaillier. L’un d’eux, François GOGIBUS de BERQUEN,
ayant été pris par les Espagnols en défendant la brèche
de la citadelle de Calais (1596), et se voyant ruiné par la guerre,
passa dans les Indes, s’y livra au commerce des pierreries, et y réussit
si bien , qu’en 1620, il fit présent au roi Philippe IV d’une perle
magnifique, ce qui valut à son fils une charge de conseiller. Depuis
le même époque, on peut suivre sans interruption la filiation
de la famille de Berquen, dont les descendants se fixèrent en Alsace.
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Sources diverses :
Robert de BERQUEN, descendant de
Louis, orfèvre à Calais et Paris, publia notamment :
« Liste des gardes de l’orfèvrerie
de Paris, avec plusieurs pièces sur cet art », Paris 1615.
« Les Merveilles de Indes Orientales
et Occidentales, ou nouveau traité des pierres précieuses
et des perles, dédié à Mademoiselle » Paris,
1661 ou 1669 ? (réédition ?).
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Extraits de « Les Merveilles
des Indes... »,
Chapitre I , p.12, « Du Diamant ».
« ...Enfin, cette dureté (du
diamant) a servi de symbole aux anciens, d’une justice sévère
& inflexible, & de la certitude des destinées, lesquels
ont dépeint les juges des enfers avec le coeur et la poictrine de
Diamant ; pour faire entendre qu’ils estoient inexorables : & dit que
les clous qui arresteroient le destin en estoient aussi, pour faire concevoir
qu’il estoit stable & irrévocable.
Les Hébreux sont les premiers Auteurs
de cette fauce opinion, que le Diamant à cause de sa dureté
ne peut être dompté ou cassé par quelque violence que
ce soit : & c’est la raison que Montanus dit, que dans leurs Homisiaires
il est raconté , d’un qui avoit acheté à Rome un Diamant
à condition qu’il l’esprouveroit sur l’enclume : Que l’espreuve
en ayant été faiteà grands coups de marteau, &
le Diamant résisté à cet effort, qu’il en paya volontiers
le prix, par ce qui’l fut asseuré par cette espreuve que c’en estoit
un véritable. D’autres plus ridicules qu’eux ont tenu, qu’en mettant
un Diamant dans du sang de bouc tout chaud, qu’il s’amolira & se taillera
ensuite facilement. Et encore un certain Auteur dit, qu’aux Indes ils le
taillent avec la poudre d’esmeril, comme si la poudre de cette pierre ,
qui est plus tendre de beaucoup que le Diamant pouvoit agircontre luy.
Louis de BERQUEN l’un de mes ayeuls a
désabusé le monde de cela. C’est luy qui le premier a trouvé
l’invention en mil quatre cent soixante seize de les tailler avec la poudre
du Diamant mesme : & en voicy l’hystoire à peu près,
qui ne sera pas comme je croy désagréable, tant elle est
à propos sur ce sujet.
Auparavant qu’on eut jamais pensé
de pouvoir tailler les diamans, lassé qu’on estoit d’avoir usé
de plusieurs manières pour en venir à bout, on fut contraint
de les mettre en ouvre tels qu’on les rencontre dans les Indes; c’est à
sçavoir des pointes naïves qui se trouvent au fond des torrens
quand les eauës se sont retirées, & dansles pierres à
fuzil, tout à fait bruts, sans ordre & sans grace, sinon quleques
faces au hazard, irregulieres & mal polies, tels enfin que la nature
les produit, et qu’il le voyet encore aujourd’huy sur les vieilles Chasses
& Reliquaires de nos Eglises ; Le Ciel doüa ce Louis de Berquen
qui estoit natif de Bruges, comme un autre Bezellée, qui est cet
esprit singulier ou génie, pour trouver de luy mesme l’invention
& en venir heureusement à bout. Son pere qui le destinoit à
toute autre occupation l’envoya à cette Université de Paris
pour y apprendre les lettres humaines. Mais comme son esprit estoit de
la trempe de ces autres esprits meditatifs, que la force de l’imagination
emporte bien avant, il n’y fit aucun progrez ; tout au contraire il consomme
tout son temps en mille et mille gentillesses et inventions entierement
esloignées de l’application que doit avoir necesairement un Escolier.
Le pere averty le rappelle en sa maison,
et le voyant occupé en des macchines et des preparatifs tellement
... »
Chapitre XIV, « De la Perle », p. 73.
« ... L’on pourroit dire que la Perle
que le Roi d’Espagne avoit à son chapeau n’est pas appareillée,
au contraire elle en doit être plus estimée, car elle est
l’unique et sans pareille, elle fut rapportée à Madril en
Espagne en 1620, & présentée au Roy d’aprésent
Philipes IIII, reignant, par François GORGIBUS natif de la ville
de Calais, lequel fut pris par un capitaine Espagnol en deffendant la bresche
d la Citadelle de Calais en 1596, lequel voyant tout son bien & sa
fortune perdu passa en Espagne , et delà aus Indes avec ledit Capitaine
; Et comme son oncle François De BERQUEN estoit marchant
orfèvre audit Calais, & que l’ayant frequenté, il avoit
quelque connoissance de la Pierrerie et des Perles, il se mit aus Indes
dans le trafic des Emeraudes & Perles, & y a tellement réussi,
qu’il a fait présent de ladite Perle au Roy, lequel lui donna en
récompense ub-ne Charge de Conseiller dans la ville de Madril aux
Indes, pour la faire exercer à son fils ; Laquelle Perle le Roy
avoit à son Chapeau, avec le grand Diamant ce jour bien heureux
que le Ciel a redonné la P, & allié si étroitement
les deux Couronnes de l’univers, laquelle est si extraordinairement grosse
qu’elle peze cent vingt-six carats qui font sept gros de pois de marc,
elle est en poire bien formée & bien tournée et de belle
cauë ; C’est uner merveille de a nature. ... »
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Extrait du « Journal des savants
» - juin juillet 1890.
Qualités occultes attribuées à certaines pierres.
« Quant à l’émeraude,
dit Robert de BERQUEN en 1669, elle conserve la chasteté
et découvre l’adultère, ne pouvant du tout souffrir l’impudicité,
autrement qu’elle se rompt soi-même en pièces, ainsi que le
faisait entendre Agricola. ... Elle rend les personnes agréables,
éloquentes et discrètes. »
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MUSÉE DU DIAMANT À BRUGES
(BRUGGE).
Ce Musée, "Diamantmuseum Brugge"
, Katelijnestraat 43, tél. 050/34.20.56 est ouvert tous les jours
de 10.30 à 17.30 et se réfère à Louis de BERQUEN
(Lodewijk van BERQUEM), et on peut notamment y voir un exemplaire de «
La Marveille des Indes ... »
Toutefois, d’après les archives
de la ville de BRUGES, l’existence de Louis de BERQUEN n’est pas historiquement
établiee.
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TAK 2 - 8e
- 12e Generaties.
12/2002
WAPEN : "GIRONNÉ de gueules et d’argent, l’écu timbré d’un casque de tournoi, couronné d’or, et orné de lambrequins aux couleurs de l’écu. CIMIER : un lion bondissant, coupé de gueules et d’argent."
De familie de BERQUEN is van oude Vlaamse adel.
Een van haar leden, Louis de BERQUEN [of de BERKEN, of Louis BERQUIN], geboren te Brugge rond 1450, is beroemd om nog zeer jong het diamantslijpen uitgevonden [of verbeterd] te hebben, in Parijs waar zijn vader, een oude edelman, hem gestuurd had om te gaan leren. De geruchten van zijn succes in een kunst tot toen onbekend, kwamen tot Karel de Stoute, hertog van Burgondië, die aan de jonge juwelier drie kostbare diamanten toevertrouwde om ze te slijpen. Hij werd zozeer tevreden van zijn werk dat hij hem 3.000 dukaten gaf (1476). Een van deze diamanten werd door hertog Karel aan de Koning LOUIS XI gegeven, en een ander aan de Paus Sixtus IV ; hijzelf droeg de derde toen hij vóór Nancy gedood werd.
De familie de Berquen verliet Brugge op
het einde van de XVIe eeuw, om zich te Calais te vestigen, waar zij tot
het einde van de XVIIe verbleef. Meerdere van haar leden oefenden
daar het beroep van juwelier. Een van hen, François GOGIBUS de BERQUEN,
werd door de Spaansen gevangen terwijl hij een bres in de burcht van Calais
verdedigde (1596), en, geruïneerd door de oorlog, ging over naar de
Indien en begon daar een handelen in edelstenen. Hij slaagde er zo
goed in dat hij in 1620 een prachtige parel aan Koning Philips IV mocht
schenken, waarvoor zijn zoon een ambt van raadsman verkreeg. Sinds
deze tijd kan men zonder onderbreking de filiatie van de familie de Berquen
volgen, waarvan de nakomelingen zich in Elsas vestigden.
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Verschillende bronnen :
Robert de BERQUEN ; nakomeling van Louis,
goudsmit de Calais en Parijs, publiceerde onder anderen :
“ Lijst van de wachters van de edelsmeden
van Parijs, met meerdere stukken betreffende deze kunst”, Parijs 1615,
“De wonders van de Oosterse en westerse
Indien, of nieuwe verhandeling van de edelstenen en van de parels, opgedragen
aan Mademoiselle”, Parijs 1661 of 1669 (nieuwe uitgave ?).
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Uittreksels uit « Les Merveilles des Indes Orientales et Occidentales .. »
Teksten in aloude franse taal, moeilijk
vertaalbaar.
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DIAMANTMUSEUM BRUGGE.
Dit museum , Katelijnestraat 43, tél. 050/34.20.56, is open alle dagen van 10.30 tot 17.30 uur, en verwijst naar Louis de BERQUEN (Lodewijk van BERQUEM), en men mag daar onder anderen een exemplaar bezichtigen van “La Merveille des Indes Orientales et Occidentales ...”
Overeenkomstig de archieven van de stad
Brugge, is echter het bestaan van Louis de BERQUEN niet historisch bewezen.
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