UFK Info                              N° 6    -    JUIN 2003


Précédente          Sommaire          Suivante

3. Ecole d'arbitrage 2003.              

 

Carnières, le 10/05/03.

 

     

 

Actuel responsable de l’arbitrage, Raymond Honoré jugeait qu’il était opportun de relancer les cours d’arbitrage, tant pour former de nouveaux candidats que pour affiner la formation d’arbitres confirmés . Le cours, dirigé par Raymond Honoré 6° Dan JKA et secondé par Jean-Jacques Delvenne 2° Dan JKA, secrétaire arbitrage, et Thierry Coupin  4° Dan JKA, commença par un état des lieux, mais aussi par la définition de ce qu’est un arbitre. Quels sont ses droits et ses devoirs, quel règlement doit-il connaître, JKA ,BAKF, ESKA,FMK ? Il y en a autant qu’il n’y a de fédérations.

Parfois une compétition est gérée suivant le règlement ESKA-BAKF, une semaine plus tard un autre championnat lui sera régit par le règlement JKA. Ce qui implique qu’une action peut être autorisée lors d’un championnat et la semaine suivante la même action peut être interdite !

Première évidence, disait Raymond, l’arbitre n’a pas un statut enviable, bénévole, prenant sur sa vie de famille pour que des compétitions puissent se dérouler, il sera  toujours critiqué, parfois insulté, rarement agressé.

Face à cela une constatation s’impose, quand un arbitre a une attitude claire et qu’il connaît bien son sujet, les problèmes sont rares ; il faut également faire face aux parents, qui, et c’est parfaitement légitime pensent que leur enfant est le plus doué des karatékas.

Là où le bas blesse comme le disait Thierry, il y a des insultes qui passent mal, mais elles émanent généralement de personnes n’ayant jamais endossé un karaté-gi…

Il y a aussi des critiqueurs nés qui fuient toutes responsabilités et qui, bien évidemment refusent de s’investir en suivant les cours d’arbitrage…

Il est envisagé de demander aux coachs de club de suivre au moins un cours d’arbitrage, tout simplement pour que ceux-ci puissent au mieux guider leurs élèves, en connaissant le règlement. Il est arrivé lors d’un championnat qu’un coach ne retire pas les boucles d’oreille d’une jeune fille, il y avait donc risque de blessure.

De même certains coachs ont une grande expérience de la compétition, ils pourraient en faire profiter de jeunes arbitres, l’échange irait dans les deux sens.

Raymond continua le cours sur les divers points du règlement ayant changé, en rappelant, tel ou tel aspect d’une action pouvant être créditée d’un ippon, les techniques interdites, les termes adéquats, la bonne gestuelle, l’importance de la clarté du langage.

Le cours de l’après-midi fut axé sur la mise en pratique et les nouveaux candidats présents lors de ce cours purent mesurer la difficulté qu’il y a à arbitrer.

Comme on le signalait dans l’UFK Info 5, une invitation est lancée aux karatékas désireux de se lancer dans l’arbitrage, le règlement a été assoupli et l’on peut désormais être arbitre lors d’une compétition, au tournoi suivant coach, et au championnat suivant participant. Pour suivre les cours de l’école d’arbitrage il faut être 1er Kyu, alors que pour être arbitre le 1er Dan JKA est indispensable.

Un calendrier sera mis sur pied afin qu’une formation continue des arbitres soit installée et Raymond termina le cours en remerciant vivement ses arbitres pour leur disponibilité, et leur investissement personnel.

 

Précédente          Sommaire          Suivante