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5. Ecole d'arbitrage. |
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L’école JKA Francophone organisait une
journée de cours de perfectionnement qui était accessible aux coachs. En
effet, si les arbitres doivent connaître parfaitement les règlements, il
est indispensable que les coachs ou les accompagnateurs aient cette
connaissance. Cela éviterait bien des désagréments lors des
championnats.
L’accent fut placé sur l’harmonisation des critères de cotation, et les réactions furent nombreuses. A plusieurs reprises, des compétiteurs ont exécuté un kata et le verdict des arbitres et des coachs étaient quelque fois différents. Le motif de cette divergence de vue était dû au fait que les critères d’appréciation n’étaient pas suffisamment connus ou tout simplement ignorés de certains coachs. Tous ont pu constater la difficulté d’arbitrer quand 2 pratiquants sont du même niveau et que le match nul est interdit. Cet exercice a ouvert un débat très utile et nous avons pu nous rendre compte que les coachs avaient des avis différents entre eux. Les arbitres aussi avaient des avis contradictoires. Le travail de Raymond Honoré dû s’orienter sur 2 axes : 1° axe : encore et toujours le règlement et ses critères; 2° axe : la connaissance des détails des katas. Tous furent frappés de la complexité du règlement, par le fait que même la parfaite connaissance de celui-ci n’est pas suffisante, qu’en plus il faut avoir l’expérience de la compétition, il faut savoir « sentir » les choses. Le second aspect fut étudié en profondeur, et un exercice particulièrement approprié illustra le non respect des détails. Il s’agissait de corriger « en direct », mouvement par mouvement et individuellement, chaque participant au cours. Et c’est là que l’on pu se rendre compte que même des champions ne respectent pas toujours le kata à la lettre. Ce même constat toucha les arbitres et les coachs, ce qui n’est que logique : la perfection n’est pas de ce monde. Le but du cours fut atteint, les connaissances de chacun ont été augmentées et le message a été transmis aux arbitres et aux coachs.
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