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1. Senseï Shimohara Yoshio. |
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Kobe 18/10/1942 - Bruxelles 01/01/2005 Shimohara Sensei, l'un des tous premiers piliers du karaté en Belgique, nous a hélas quitté ce premier janvier après avoir livré, avec un courage plus qu'exemplaire, un ultime combat contre une longue maladie. Né à Kobe, Shimohara Sensei acheva de brillantes études à la très prestigieuse Université Nationale des Beaux-Arts et de Musique Geijutsu de Tokyo - Tôkyô Geijutsu Daigaku - où il pratiqua également le karaté sous la tutelle du jeune Sensei Ochi Hideo. Shimohara Sensei fut d'ailleurs capitaine du club universitaire de karaté à la fin de ses études. Tout au long de son existence, Shimohara Sensei cumula prix, hautes distinctions et expositions internationales - dont bon nombre au Japon - mais ce qui marqua indubitablement un tournant dans sa vie, fut une bourse d'étude de cinq ans accordée par l'Etat Belge, et dont il bénéficia dès 1968, année où il arriva à Bruxelles; période qui coïncide avec la venue du ô combien regretté Sensei Miyazaki Satoshi (1938 - 1993) en Belgique. Rappelons qu'à cette époque, la communauté japonaise en Belgique n'était représentée que par quelques individus. C'est donc tout naturellement que ces deux hommes se rencontrèrent pour partager et enseigner une passion commune : le karaté ; Shimohara Sensei assistant Miyazaki Sensei, bien que la chose ne fut jamais officielle, le premier étant venu chez nous pour perfectionner sa maîtrise dans l'art de la toile. S'étant éloigné des dojos pendant plusieurs années, Shimohara Sensei revêtit à nouveau le karaté-gi vers le milieu des années nonante, au plus grand bénéfice des débutants envers qui il faisait preuve d'une patience de bénédictin, sans toutefois transiger sur aucun détail technique. Tous ceux qui assistèrent aux entraînements fédéraux du lundi purent ainsi l'observer dans le cadre des cours club de Sawada Sensei, et peuvent en attester. Shimohara
Sensei, homme foncièrement bon, artiste immensément talentueux, et karaté-ka
de la vieille école, dans le sens le plus noble du terme, n'est plus,
mais il reste à jamais présent dans nos cœurs et nos mémoires. Weideman David |
