Le nom de genre latin signifie petite grenouille (ranoncula) : certaines espèces de renoncules vivent en effet dans les endroits marécageux comme les grenouilles. Elle est mieux connue sous le nom commun de bouton d'or.

• Description :
  Plante vivace très commune de la familles des renonculacées. Les feuilles basilaires ont un long pétiole et sont profondément palmatilobées (les lobes eux-mêmes sont découpés en trois segments dentés). Les feuilles supérieures sont dépourvues de pétioles, et profondément découpées en segments étroits. La plus haute des renoncules communes à une tige ramifiée et velue, de 15 à 100 cm de haut.
  Les fleurs sont jaune vif (parfois blanches), en cymes terminales. Elle fleurit d'avril à octobre.
  Les fruits sont constitués d'une masse de petites noix, munies d'un bec.
  
  
• Habitat :
  Elle aime les sols calcaires chauds, et on la trouve dans les pelouses sèches et mi-sèches, au bord des chemins, jusqu'à 2500 m. Elle est commune et souvent même très abondante dans la majeure partie de l'Europe, excepté l'extrême sud.
  
  
• Caractéristiques - Propriétés - Utilisations :
  La renoncule contient de l'anémonine et de la proto-anémonine, ainsi que de la saponine. Toute la famille présente une plus ou moins forte toxicité.

Phytothérapie : Les renoncules sont toutes dangereuses, surtout au début de leur végétation. Elles ont été employées comme purgatives, vomitives, résolutives. Mességué n'utilise que la renoncule bulbeuse (bouton d'or) et seulement par macération longue de fleurs et feuilles, en bains de pieds et mains, contre les rhumatismes, la sciatique, les névralgies, le lumbago, et l'impuissance.

Homéopathie : Le remède est préparé à partir de la plante entière fleurie. Indiquée pour le zona (au niveau du thorax ou de œil, avec douleurs brûlantes), herpès (douleurs du même type), varicelle. Dans ces indications dermatologiques, les lésions sont des vésicules teintées de bleu foncé, brûlantes et prurigineuses. Engelures douloureuses des doigts, névralgies intercostales, névralgies au-dessus de l'orbite, séquelles de pneumonie ou pleurésie. Aggravation des symptômes par changement de temps, le froid, l'humidité, l'effleurement, le mouvement (en particulier l'inspiration).

Langage des fleurs : "Vous êtes une ingrate", "Heureux d'aimer".

Symbolique : La fleur est en relation avec le premier chakra, maître de fontaine des chakras énergétique alimentant les autres chakras. C'est aussi en lui que repose la force du serpent mystique, c'est-à-dire l'énergie primordiale. L'ouverture de ce chakra permet de diffuser l'énergie cosmotellurique dans tout le corps.

Le réséda jaune fait partie des plantes tinctoriales.

• Description :
  Fleur bisannuelle ou vivace de la famille des Résédacées. La tige est dressée, cannelée et plutôt à poils raides, très feuillue et ramifiée, de 75 cm de haut et plus. Les feuilles sont basiliaires et pennatiséquées, formant une rosette se fanant vite. Les feuilles de la tige sont également pennatilobées minces et aux bords très ondulants.
  Les petites fleurs jaune-vert se présentent en grappes denses et coniques. Le réséda fleurit de juin à septembre.
  Contrairement aux résédas odorants (Reseda odorata) que l'on trouve dans les jardins, ces fleurs ne dégagent pratiquement pas d'odeur.
  
  
• Habitat :
  On trouve le réséda jaune dans les terrains vagues et de cultures, dans les rocailles, surtout sur sol calcaire, jusqu'à 2000 m. Cette plante n'est pas très commune, mais on la rencontre en Europe méridionale et occidentale, et vers le nord jusqu'à la Grande-Bretagne et au sud de la Suède. On le trouve également en Inde.
  
  
• Caractéristiques - Propriétés - Utilisations :
  Le réséda jaune contient de l'huile de moutarde.
  On l'appelle également la gaude.

Teinture : Toutes les parties de la plante contiennent des cristaux de colorant jaune, la lutéoline (C20H14O8). Son emploi dans la teinture textile est très ancien : en Grèce dès l'Antiquité et depuis longtemps en Europe du Nord. Colorant solide et pur, la gaude est considéré comme la teinture jaune européenne par excellence. Au XVIIe siècle, la gaude représenta la principale source d'approvisionnement pour le colorant jaune, dont le mélange avec la garance (rouge) ou l'indigo (bleu) permet d'obtenir les teintes orange et verte. C'est au XIXe siècle qu'elle disparaît de la palette des teinturiers et des imprimeurs avec l'introduction du quercitron, chêne d'Amérique du Nord. La gaude était cultivée en grandes quantités en France et en Angleterre.

Phytothérapie : Cette plante était utilisée autrefois comme dépuratif et sudorifique.

Parfumerie : C'est le réséda odorant (Reseda odorata) qui est utilisé. On le retrouve dans de nombreux parfums, dont : Private Collection (Estée Lauder, F), Trussardi Action (Trussardi, F), Dune pour Homme (Dior, H), , L'Eau d'Issey pour Homme (Issey Miyake, H), Dalimix (Salvador Dali).

Retour

Suite