Le peintre


Parution 3 août 2020 :



Œuvres plastiques Livre I



Catalogue

M.E.O.




Une exception (Indesign) qui confirme ma règle (Word) :


Pour répondre à d’éventuelles questions...

Livre I de mes œuvres plastiques

Quatre choses à en dire

(et charité bien ordonnée commence par soi-même)




1. Mes recoupements symboliques.
J'ai réalisé entièrement mon livre.
Il me fallut d'abord trouver le recul mental nécessaire me permettant de rassembler mes œuvres plastiques selon mes retours en arrière, mes vécus d'alors, mes actuels recoupements symboliques.
En deux ans (depuis 2018), j'ai fait différents assemblages, jusqu'à celui-ci.
Quant à mes textes et leur composition, c'était prêt depuis longtemps.

2. Informatique : Word et Indesign.
Pour mes autres livres où j'ai reproduit de mes tableaux (Intuition, etc), je travaillais en Word.
Puis, j'envoyais mes 2 fichiers en PDF (couverture + livre sans couverture) à mon imprimeur Pierre Picard.
Copy-Media imprimait alors exactement mes fichiers.
Mais le fichier de mon catalogue Livre I devenait tellement lourd en Word, que je ne pouvais plus le continuer.
Alors, j'en parlai à Gérard Adam qui me dit que le programme Indesign permet de tels poids de fichiers.
Mais moi je n'ai pas ce programme sur mon ordinateur. Gérard l'a installé sur le sien, car il met à présent les livres de M.E.O. en Indesign (sauf mes 14 livres déjà parus chez M.E.O. – ce catalogue est le 15
ème).
J’ai donc donné à Gérard une clef USB avec deux fichiers :
le fichier de mon livre terminé (tel qu'il est publié, en A4) avec des blancs à la place des images à reproduire, blancs sous lesquels j'avais écrit titres, techniques, années et dimensions
et le fichier avec les œuvres en JPG.
Tant d'images en JPG, c'est trop lourd insérées en Word. Ainsi, Gérard a tout mis en Indesign et inséré les images selon mes indications. Il a eu du travail, image par image, et je vérifiais si les reproductions étaient le mieux fidèles à mes œuvres. Pour les images, Gérard a donc fait le même travail de mise en Indesign que celui qu'il fait pour les albums du Musée de la Médecine qui ont aussi des images.

3. Imprimeur.
Mon imprimeur est excellent :
choix du papier et fidélité méticuleuse de reproduction des œuvres.

4. Photos des oeuvres.
Pour une impression méticuleuse, il faut évidemment que les photos soient bonnes.
Le photographe est Gérard, et Alain Breyer pour quelques tableaux.

(Pour mes mises en pages, j'ai l'œil plasticien.)

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Merci pour ce bel album.
Quelle bonne idée d’avoir gardé une trace de tout ce travail !
C’est un démenti à ceux qui prétendent « qui trop embrasse mal étreint ».
Je pense, au contraire, que, quand on est artiste, les différents moyens d’expression se renforcent.


Guy Stuckens
Mail de réception du Livre I, 11 août 2020

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Une recension :

‘L’auteure écrit en page 4 de couverture: "Ce catalogue rassemble des oeuvres de diverses périodes: des symbolistes, des abstraites, des paysages imaginés, des oeuvres d’après nature  (portraits…)"  Mais elle nous dit encore: "Ces périodes ne se succèdent pas chronologiquement. Elles s’entremêlent, ont des récurrences. (…) D’ailleurs, ces définitions sont à revoir – j’en ai déjà parlé ailleurs. Mon appellation de périodes n’est pas un cloisonnement: il s’agit de divers aspects de ma créativité à la fois inquiète et curieuse."
Elle a bien raison. On aurait grand tort, en ce qui concerne du moins un peintre ou un écrivain doué d’une personnalité forte, de considérer les périodes comme un absolu, alors qu’elles ne sont que les reflets d’une époque sur une individualité: si celle-ci est assez forte, elle s’en détachera et s’en libérera dès que ce sera nécessaire. Ceci est d’importance. Quand elle nous parle plus loin de son inquiétude et de sa curiosité, c’est à mettre en rapport avec ce que nous venons de dire. Curiosité: une notion inconnue à ceux qui sont d’emblée satisfaits d’eux-mêmes (et de leur époque!). Mais c’est précisément la source de l’inquiétude: un risque à courir, que de quitter les rivages rassurants du présent pour explorer l’avenir et le passé (autrement qu’en restant frileusement à l’abri de son propre présent). Baudelaire ne disait-il pas: "Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel qu’importe?, Plonger au fond  de l’inconnu, pour y trouver du nouveau."?
Dans cette perspective, les parentés, les influences se posent en d’autres termes: il ne s’agit pas tellement de Maîtres, mais plutôt de parents, de frères, dont les traces, en cette brousse infinie, recoupent les nôtres? Et s’il faut en citer, en ce qui concerne M.T., William Blake, ses peintures, et ses Chants de l’Innocence et de l’Expérience, qui sont à la base d’une expérience pleinement originale, d’un monde à peine sorti des mains de son créateur, ou encore Thoreau, qui a la même audace pour renouveler les problématiques en remettant tout à plat. Et si elle se réfère elle-même à Puvis de Chavannes, c’est, me semble-t-il, le privilège d’une paix chèrement payée, au terme d’une démarche qui n’a rien de confortable.
Dans les oeuvres symbolistes et abstraites, nous noterons la prédominance des bleus et des jaunes, en rappelant, à la suite de Michel Pastoureau, que le bleu est d’utilisation relativement récente en peinture – au Moyen-Age, les artistes utilisaient plutôt la couleur dorée pour leurs fonds. Mais, dans les paysagistes qui ont suivi, au Bas Moyen-Age et à  la période classique, le bleu dans les paysages était réservé aux lointains. Ici, bien souvent, ils se partagent le tableau. On notera aussi le retour fréquent du thème du cercle – mais c’est un cercle-tourbillon, une sorte d’origine du monde, plutôt que l’image de la perfection statique. Et, à côté du cercle, une verticale affirmée – que nous retrouverons dans le reste de l’oeuvre: cette cavalière fièrement campée au milieu du tableau – un peu comme la Cavalière Elsa de Mac Orlan, dans un tout autre contexte – mais venue là en ferme affirmation et comme annonçant la figure de la paix, que nous trouverons, sur la couverture du livre, calmement assise sur une sphère de pierre, entre pierres et arbres creux, et comme rassemblant en sa méditation plusieurs éléments du monde.
Dans la suite du livre, les couleurs vont se diversifier, les cadres vont se peupler, tantôt de foules non point nécessairement anxieuses, mais bien souvent fraternelles et occupées à des tâches heureuses et pacifiques, une sorte de Moyen-Age intimiste et proche de nous, rassurant, ou encore de scènes tirées de l’Evangile. Les arbres y ont souvent leur place, de même que les anges, mais ceux-ci mêlés à la foule qui les intègre au milieu d’elle.
Et puis, surtout, surtout, il y a ces enfants, ces enfants porte-joie et source d’une tranquille assurance, au milieu de ces nombreux dessins de visages aux regards acérés, aigus, en quête de l’autre, avec une prédominance marquée pour les yeux, le regard.
Voilà, je n’espère pas bien sûr avoir réussi à inventorier routes les richesses de ces oeuvres ouvertes sur le monde aussi bien que sur soi-même. Puissé-je du moins vous avoir donné le goût et l’envie d’y aller voir par vous-même – car il s’agit en définitive d’un monde fraternel et accueillant.”

Joseph Bodson
areaw/activités/compte-rendus
26 septembre 2020



Ma réponse.
Mes œuvres écrites et peintes ne m'ont pas laissé et ne me laissent pas un "temps plein" pour lire et regarder toutes celles des autres. Ainsi, j'avoue ne pas connaître
Thoreau ni Michel Pastoureau ni la Cavalière Elsa de Mac Orlan. Par contre, mon tableau La pêche est inspiré de Puvis de Chavannes. Quant à William Blake, lui et moi devons appartenir à une même famille symboliste (je viens de découvrir ses tableaux sur Internet), d'autant plus que nous sommes l'un et l'autre écrivain ET plasticien. Je n'ai jamais vu d'expositions de ses œuvres et n'en ai vu reproduites que deux ou trois il y a longtemps (elles m'avaient frappée) ; et je n'ai pas de livre de ses reproductions. C'est une de mes nombreuses lacunes.

“il ne s’agit pas tellement de Maîtres, mais plutôt de parents, de frères, dont les traces, en cette brousse infinie, recoupent les nôtres”, dit Joseph Bodson. Oui, ce que je peins et ce que j'écris vient de mon vital et profond cheminement. Je puise en moi-même. Si maître il y a, il s'appelle méditation = ma vision et ma pensée.

“L'écriture de Thomassettie se nourrit de ses propres métamorphoses.”, disait Michel Joiret dans Le
Non-Dit 82.
 J'ajoute : l'écriture et la peinture.


“Comme je sais que les artistes sont parfois amenés à se justifier, à répondre à des remarques et des questions (parfois les plus inattendues),  je n’ai pas été surpris par ton texte "Pour répondre..." ”, me répondit Guy Stuckens à qui j'avais envoyé le texte reproduit ici en haut de page.









NOUVELLE PARUTION (octobre 2010)

Éditions M.E.O.

Moments d'une Psyché

Beaux-arts

Moments d'une Psyché

Couverture, 3 tableaux de l'auteur :
1ère page : "Le Grand Festin", 1986
4ème page : en haut : Le retour, 1995
en bas : Autoportrait, 1976

ISBN 978-2-930333-36-6


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Critiques


Inédit-249

Paul Van Melle – "Inédit nouveau" N°249



*


(...) Monique Thomassettie nous offre « Moments d’une Psyché », où sont reproduits des dessins de l’auteur, ainsi que (en noir et blanc) quelques tableaux pour lesquels ces dessins ont servi de base. Des moments d’écriture, ainsi qu’un interview par Salvatore Gucciardo pour la regrettée revue « Remue-Méninges », ponctuent l’ouvrage, donnant un éclairage sur le fonctionnement artistique de l’auteur : « Mon thème astrologique révèle deux trigones. Ceux-ci expliquent-ils mes deux arts ? Ce qui est certain, c'est qu'un impérieux besoin d'expression m'anime, et cela depuis mon enfance. Ma peinture et mon écriture sont des formes différentes d'une même aspiration, d'une même tension, d'un même désir spirituel et gourmand (« le bon goût ») de découvrir, de recréer ou de créer un sens, une harmonie, un équilibre qui me comblent. Qui me comblent dans la mesure où ma forme (peinte ou écrite) est artistique ».

Gilpro – "Le Non-Dit" N° 91






M
on symbolisme et ma vision compositrice sont autodidactes et relèvent de mon cheminement spirituel.
J'ai toujours su d'instinct comment composer, équilibrer lignes et formes, valeurs et couleurs.
Mais, à 20 ans, j'ai appris comment regarder les objets composant des « natures mortes » afin de les peindre et les dessiner simplement et justement.
En 1966, au cours de peinture du dimanche matin à l'Académie de Saint-Josse (Bruxelles), Pierre Dulieu conseillait de cligner des yeux afin de mieux voir le ton local, l'ombre et la lumière des objets à peindre : fruits, légumes, bouteilles, pains, etc. De lui, j'ai donc appris à ne pas me perdre dans les détails – l'erreur des débutants.
La même année, à la même académie, au cours du soir de dessin, Marcel Verhofstadt apprenait aussi à bien voir ; « dessiner, c'est bien regarder », disait-il. La ligne d'un vase, celle d'un verre, celles d'un drapé.
À la page 15 de mon récit : La Source raphaëlle, je leur rends hommage.
Ensuite, je fréquentai l'Académie de Bruxelles en tant qu'élève libre, c'est-à-dire afin de bénéficier de modèles. Je n’ai donc pas appris le portrait.*
C'est en peignant que je suis devenue peintre.
Dans mon atelier, les personnages de mes compositions, je les ai peints tantôt d’après miroir, tantôt d’après croquis (ou d’après photos quand la pose était anatomiquement trop pénible à garder !), tantôt d'après nature, tantôt d’imagination.
Idem pour les arbres (sauf que je ne les ai jamais photographiés). Quant aux éléments (terre, pierre, montagnes, mer, cascades, nuages…), dans la mesure où je les ai (en vacances notamment) peints et dessinés d’après nature, et où, de ce fait et aussi grâce à mon animiste empathie, je les ai intériorisés, il m’a été aisé de les imaginer. Peignant la vague, j’étais la vague – 
comme je l’ai déjà confié dans d'autres de mes écrits.
Mais ne serait-ce pas ce que vivent la plupart des plasticiens dits «figuratifs» ?
Quant aux dessins au trait continu (par exemple, ci-dessous, Appel de la mer et Points cardinaux), ils sont semi-automatiques.
9 septembre 2008


* 20 janvier 2013. Hier soir, la RTB3-TV a passé un document de 1974 qui m'a fort intéressée, et émue. J'étais, en effet, présente lors du tournage à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, voici donc 39 ans. Deux jeunes peintres avaient été interviewées sur un tableau philosophique de Magritte, tandis qu'un modèle, Claude, en tenait et montrait la reproduction. J'avais alors terminé un portrait de celui-ci (de profil) sur un fond que j'avais imaginé, et dans lequel une calèche 19ème siècle aurait pu passer (tableau reproduit ci-dessous). À l'époque, René Magritte ne m'interpellait pas (à vrai dire, je ne le connaissais guère, et les deux ou trois reproductions que j'avais vues de lui ne me parlaient pas). J'avais beaucoup de tendresse pour les modèles, car les peindre ou les dessiner crée des liens (voir page 43 de Moments d'une Psyché). Dans ce film, on voit Claude avec les vêtements de sa pose récente (donc ceux de mon portrait)...


Claude

Claude

Huile, 1974, 60 x 45 cm.



23 janvier 2013. J'ai toujours aimé les profils. En témoigne (entre autres) le portrait que je fis en 1964 (dix ans plus tôt) d'un enfant (page 65 de Moments d'une Psyché). Je l'avais fait s'asseoir sur une chaise dont l'arrondi du dossier vu de profil, allait bien avec mon idée.
Pour revenir au profil de Claude, j'étais alors influencée par Piero della Francesca dont j'avais admiré deux portraits de profil au Musée des Offices. Émerveillant voyage à Florence au tout début du printemps 1973, où j'avais acheté des livres de reproductions. Ces livres, je les regardais avec passion. J'aimais les fonds d'azur sur lesquels se profilaient ces visages, azur rosissant légèrement en descendant vers l'horizon, et en dessous de celui-ci, les fins paysages. Au point que, dans un de mes portraits de profil (et dans d'autres de face), je ferais un fond clair azuré (voir page 66 de Moments...)
N. B. : Dans Moments..., je n'ai pas reproduit de tableaux réalisés à l'académie, mais uniquement des tableaux faits à la maison. Lacune réparée ici, avec le profil de Claude.


26 janvier 2013. Tant que j'y suis, voici un autre portrait réalisé à l'acad. Cette fois, j'avais choisi de le faire de face, et sur une plus grande toile. Je n'arrive pas à me rappeler le prénom de ce jeune modèle, qu'elle me pardonne ; s'il me revient, je le dirai ici. Peint également en 1974.



Portrait d'académie


Jeune femme

Huile, 1974, 87 x 65 cm.



Et puis, en 1975, je suis tombée sur la tête.
Chute de vélo, petite commotion, courte amnésie.

Amnésie qui m'a permis, par la suite, d'écrire sur la mémoire.

Notamment dans mon conte Au tendre matin d'une éternité
(pages 46 – 47)

Mon site ayant ses limites quant au nombre d'images,
je ne puis tout mettre en ligne, mes tableaux de 1975, 1976, etc.





Autre portrait fait à l'Académie :


Jeune femme sénégalaise

Jeune femme sénégalaise

Huile, 1973




*



Mes publications (depuis 1989) sont entièrement réalisées par moi :
forme et fond, inspiration et travail (écriture et œuvres plastiques, et leur ordre),
structure ou architecture

Chez M.E.O. et à M o n é v e i L,
"mise en page" et "composition" en plus
(format A5, etc) : art et artisanat !



*




Voici un extrait
de l'interview écrite (22–23 octobre 2003) parue dans la revue "Remue-Méninges" N° 29. Le peintre cosmique Salvatore Gucciardo m'avait proposé quelques questions. Je lui en sais gré. L'adresse de son site figure dans mes liens, à Contacts. À Extraits est reproduite ma lettre du 29 janvier 2003, parue dans le N° 28 de la même revue, à propos du beau livre consacré à l’art pictural de Salvatore, analysé par la critique Anita Nardon.


Salvatore Gucciardo : Ton écriture et ta peinture sont-elles une même expression, un complément, ou deux langages différents ?
Monique Thomassettie : Exprimant le même univers, ma peinture et mon écriture inévitablement se rejoignent. Elles sont donc une même expression. S'il m'est arrivé et s'il m'arrive encore parfois d'écrire à partir d'un de mes tableaux, ce n'est pas pour le "compléter", c'est pour formuler ce que je vivais et me racontais secrètement en le peignant. Je me laisse aller à ces confidences lorsqu'elles ont une place précise dans le cours de mes écrits qui me les rappellent soudain. Oui, ma peinture et mon écriture sont une : c'est moi ! Je suis peintre dans mon écriture. Je suis écrivain dans ma peinture.
S. G. : Si Monique Thomassettie devait choisir la plume ou le pinceau, quel serait son choix ?
M. T. : Depuis 1997**, mon énergie créatrice passe dans ma seule écriture, quelques dessins mis à part qui sont d'ailleurs, comme le disait déjà Cocteau, des écrits. En 1994, je chantais :
La matière m'habite / Plume et pinceau croisent leur fer /
pour imposer la forme à mes dociles doigts *
La plume m'a ravie (1994, encore) :
En son intarissable vol / elle m'emporte *

* Triptyque, pages 34 et 18
** N. B., 3 juillet 2010 : 1997... En fait, j'ai encore un peu peint au cours des trois années suivantes : 1998, 3 tableaux et un "mandala" inachevé ; 1999, 4 tableaux ; 2000, deux tableaux. Les six derniers (1999 et 2000) exprimant un incontestable passage.

*

19 décembre 2008 : Dans LE SOIR en ligne, je découvre ce jour une réponse de Pierre Alechinsky sur le même sujet écriture-peinture : "... les mots, on va les chercher dans les dictionnaires et on les assemble. Par contre, une ligne que vous tracez, toute fraîche, vous pouvez être sûr qu'elle vous appartient".
Mais l'écriture, cher Pierre A., est aussi une ligne, car elle est chemin... Un chemin formé de mots, comme est formée de points une ligne... Ligne moins droite que zigzagante dans l'ivresse d'un cheminement qui nous appartient. Ligne spiralée, car chaque spire est répétition : rien n'est jamais acquis, on recommence sans fin, et ce recommencement nous appartient. Tout est ligne ! N'est-ce pas le cas de le dire ici, au coin de mon âme mise en... ligne ! M. T.


*

Est-il nécessaire de préciser que mes tableaux et leur titre sont intrinsèquement liés. Preuve de ce que je suis écrivain à part entière. Tout part de mon impérieuse sensibilité, de mon éprouvé. M. T. 

*


" C'est du beau travail. Du cousu main. Du cousu cœur. "

Stéphane Rey, 1992


"Le recueillement est sans doute le mot qui définit le mieux la peinture de cette jeune femme extrêmement sensible (…) Les couleurs sont sourdes, ponctuées parfois d'éclats plus vifs mais jamais violents. Tout est mesure dans cette peinture lisse où passe parfois l'ombre portée d'un ange sur un mur de jardin."
Anita Nardon, 1989
Interrogation

Interrogation


Huile, 1984, 70 x 80 cm.
"Ce sont aussi des sentiments mystiques qui inspirent Monique Thomassettie, mais au niveau de la famille, du couple et du cloître, dans la perspective inaugurée par le tendre Puvis de Chavannes."
Paul Caso, 1989



La pêche

La pêche


Huile, 1985, 150 x 110 cm.


... On peut difficilement parler de "périodes" dans l'œuvre picturale de Monique Thomassettie. Il s'agit plutôt de "veines" ou de "tendances" qui se chevauchent dans le temps. Mais toutes sont caractérisées par une symbolique à la fois personnelle et ouverte sur l'universel...


Procession passée

Procession passée


Huile, 1987, 120 x 100 cm.


... On y trouve des compositions de personnages, de facture tantôt réaliste et tantôt plus libre et stylisée, dont les attitudes, la gestuelle, les expressions, les relations, les couleurs, les environnements, suggèrent une émotion, éveillent à une méditation et, à travers elles, ouvrent une fissure vers d'autres niveaux de connaissance…

Le grand festin

"Le grand Festin"


Huile, 1986-87, 120 x 100 cm.



poursuite

La poursuite


Huile, 1988, 120 x 100 cm.

"Mysticisme et symbolisme se conjuguent dans l'œuvre de Monique Thomassettie. (…) Chez elle, la pensée domine et détermine la construction, toujours rigoureuse et équilibrée."
Arts Antiques Auctions, 1992



… Des visages, tantôt hiératiques, tantôt expressionnistes, dont le jeu des regards, souvent tournés
vers l'intérieur, suggère et suscite la vision d'un autre monde,
à la fois juxtaposé au nôtre, issu de lui et lui donnant sens…


Centurion

Pèlerins


Huile, 1994, 80 x 70 cm.
Les dieux s'humanisent

Dieux

Huile, 1993, 90 x 70 cm.


… Des paysages imaginaires où les éléments de la nature jouent le même rôle de catalyseurs d'émotions et de méditation, avec parfois encore des personnages intégrés, mais plus comme éléments constitutifs d'un ensemble que comme individualités, avec toujours cette liaison à cet "Invisible qui nous garde" auquel, en 1997, elle dédicace son recueil "Triptyque".


Cascade

Cascade


Acrylique, 1991, 60 x 70 cm.

Vagues

Vagues


Huile, 1991, 100 x 73 cm.

Vague

Vague

Huile, 1990, 76 x 56 cm.
"Pays de nulle part, son nouvel univers pictural est fait de montagnes, de mers, d'infini et de nuages, il baigne dans le bleu particulier des pays de forêts, peut-être ce 'bleu d'Ardenne' dont parlait Carlo Bronne. Musique, poésie et mystère sous-tendent cette œuvre tournée vers la lumière et l'amour universel."
Anita Nardon, 1992
"Poursuivant depuis quelques années une sorte de voyage initiatique intérieur, Monique Thomassettie baigne dans une atmosphère de spiritualité qui lui permet d'affronter avec sang-froid le spectacle menaçant du ciel et de la mer, la profondeur ténébreuse et mouvante des orages, l'assaut des vagues, le déferlement des eaux, les feux sur la lande (…) Elle poursuit donc, avec assurance et talent, son étonnante œuvre prophétique."
Stéphane Rey, 1993

L'aube

L'aube


Huile, 1990, 73 x 92 cm.


... Régulièrement, l'artiste éprouve le besoin de se replonger dans la nature. Il ne s'agit pas d'exercices, mais d'un ressourcement, qui à la fois l'apaise et l'inspire. Elle n'a cure des modes et des manières, se contentant d'être en symbiose avec ce que ses yeux voient et que ses doigts prolongés du pinceau impriment sur la toile; longuement contemplée, peinte ou dessinée "sur le motif", la nature peut ensuite se transmuer symboliquement...



Véronique en Indienne

Véronique en Indienne,

fragment de : La ligne d'horizon

Tableau entier dans la rubrique
'Contes', 'L'écrivain'


Huile, 1989, 134 x 92 cm.

... Il en va de même pour les portraits, d'une facture tantôt classique, tantôt expressionniste et tantôt spontanément naïve, qui traduisent un besoin de contact avec l'humain sous tous ses aspects, corporel, psychique, social, spirituel...


"… Cette femme a mis son âme dans ses peintures, cela se sent (…)
Parmi les paysages de son âme, je découvre aussi et surtout l'amour (…) : le portrait de sa fille."

Anne-Michèle Hamesse, SDF Journal, septembre 1995

"Monique Thomassettie (…) touche à l'essentiel de l'être, aux symboles, à l'émotion pure,
cette poète peintre se fait aussi alchimiste précieuse quand ses rêves
ressemblent à ses peintures et que les peintures deviennent rêves"

Anne-Michèle Hamesse, La Revue générale, octobre 2003



Jeux de pluie

Jeux de pluie


Huile, 1984, 150 x 110 cm.



... Par flashes, enfin, surgit l'urgence d'une création automatique, abstraite, jaillissement de couleurs et de formes, qui peut donner naissance à des œuvres autonomes ou s'intégrer dans une composition symboliste...


Matin d'hiver

Matin d'hiver


Huile, 1985, 86 x 74 cm.
Apesanteur

Apesanteur


Huile, 1986, 48 x 63 cm.



mort-chenille

La mort-chenille
Vu en rêve


Huile, 70 x 80 cm., août 1990

Tableau reproduit sur la couverture du roman de Gérard Adam
"Mama-la-Mort et Monsieur X"
,
paru aux éditions Luce Wilquin en 1994


Tableau qui avait suscité chez Gérard l'idée de ce roman
– d'où le titre de celui-ci.
Quand il me proposa de le mettre en couverture, son association de la mama
ou la mère avec la mort m'avait rendue réticente.
Depuis, j'ai mis les choses au point – Lire mon ouvrage :

Un point de sonorité (2011)
Voir rubrique L'écrivain, Poésie





Lettre esquissée

La Lettre esquissée


Huile, 1994, 100 x 80 cm.




"Quel que soit l'amour avec lequel elle les traite, ses personnages, réminiscences de rêves nocturnes ou éveillés, ne représentent pas des individus. Ou pas seulement! Par leur expression, leur attitude, les relations qui les unissent ou les opposent, ils tracent une universalité dont ils sont malgré eux porteurs. A l'insu peut-être de l'artiste, chacun offre d'elle un archétype, écartelée entre extase et souffrance, tantôt médium et tantôt ermite, condamnée au regard quand elle n'aspire qu'à la solitude."
Gérard Adam, Pèlerinage aux Pays intérieurs, Le Snark, 1993

En ce temps-ci

En ce temps-ci,
génocide et résurrection


Huile, 1995, 120 x 100 cm.



"Son univers, attaché aux évocations figuratives et spirituelles, peut s'exprimer en mots par le titre de ses œuvres où il est question d'amour difficile, de guerre, de dieux et de Dieu, de colombes, de pèlerins, de paroles d'or, d'anges et de pardon (…)

Fenêtre

La fenêtre


Huile, 1993, 65 x 100 cm.
On a l'impression que règne là l'imminence d'une coulée, qui pourrait noyer visages, décors, contemplation angélique, moments musicaux et compagnons pèlerins, dans une étrange et silencieuse fusion.
Il n'est nullement question d'une liquéfaction mais bien au contraire d'une unification qui pourrait faire se fondre, à plus ou moins long terme, de nombreuses œuvres très proches par l'inspiration et par la technique et qui retrouveraient ainsi une souche esthétique et spirituelle commune."
Stéphane Rey, 2000





Appel de la mer1

Appel de la mer


Dessin, 1998
Lever de soleil

Lever de Soleil


Huile, 1991, 35 x 57 cm.
Points cardinaux

Points cardinaux
*


Dessin, 1998





* Points cardinaux est à l'origine du premier logo de "Mode Est-Ouest". Un dessin m'ayant été demandé pour être reproduit sur une invitation de cette ASBL, j'avais (parmi d'autres de mes dessins au trait) choisi celui-ci (fait donc auparavant – en écriture semi-automatique) afin, expliquai-je, d'ajouter le Sud et le Nord à l'Est et à l'Ouest. L'idée plut tellement à Spomenka Dzumhur, la présidente, qu'elle lui inspira un logo : elle dessina alors un carré, les quatre angles désignant les quatre points cardinaux. Lorsque, en 2007, furent réactivées les éditions de Mode Est-Ouest, il me fut demandé un nouveau logo ; je n'eus pas à en créer, parce que, parmi mes "mandalas" abstraits de 1990, l'un me sembla particulièrement bien répondre à l'image d'une rose des vents.
N. B. : "Mode Est-Ouest" devenant "M.E.O.", les trois nouvelles lettres restaient à définir. J'eus l'idée de : Monde Et Ouverture. Elle fut acceptée. Dès lors, le Et devint "Éditions". Soit : Monde Éditions Ouverture (voir adresse du site dans "Contacts").
P. S. : Mon Et faisait le lien : "Éditions" le fait aussi. Dans mon esprit, ce et signifiait que les deux noms ne sont pas nécessairement synonymes...

M. Th., le 14 février 2010
N. B.: le 10 décembre 2010
P. S. : le 15 décembre 2011




Page Accueil :

« Icare », huile, 1985
Dessin, 1999

Trois autoportraits devant le miroir, huiles :
1977, 1976 (fragment), 1984 (fragment)

Boutons des rubriques :
La bonne nouvelle, huile, 1985 (Accueil)
La solitude de Dieu, huile, 1983 (L’écrivain)
Peintre et ange gardien, huile, 1978 (Le peintre)
Livres dans la ville, fragment, huile, 1996 (Extraits)
Composition, fragment, huile, 1997 (« Mélange »)
Visage marin, aquarelle et pastel, 1990 (Suite)
Véronique à la flûte de Pan, huile, 1993 (Aria)
Danseuses, fragment, huile, 1985 (Événements)
Lumière, fragment, huile, 1990 (Films)
Point de rencontre, fragment, huile, 1988 (Contacts)

Tableau du fond : Lever de Soleil, fragment, huile, 1991
– Voir le tableau entier à la rubrique : Le peintre
Puis : Lever de Lune, huile, 1982



Page L'écrivain :

Mandala imaginaire
, crayons de couleur,1996 (Poésie)
Mandala
imaginaire, crayons de couleur, 1990 (Contes et Nouvelles)
Mandala
imaginaire, gouache, 1990 (Théâtre)
Mandala
imaginaire, crayons de couleur, 1996 (Romans)
Mandala imaginaire, crayons de couleur, 1990 (Mélanges)



Bouton en bas des pages pour remonter au début :

L'échelle, fragment, huile, 1988
– Tableau entièrement reproduit en bas de la rubrique : Extraits






Cinquantenaire

Bruxelles, Parc du Cinquantenaire


Dessin, 2 août 1990
Monique D.

Portrait de M. D.


Dessin, 1986
Rome

Rome, Parc Villa Borghese


Dessin, juin 1976



Thomas Joiret1

Portrait de Thomas Joiret

Septembre 1994




Expositions individuelles

1980BruxellesGalerie La Forge
1986BruxellesGalerie L'Escalier
1989BruxellesGalerie L'Escalier
1992BruxellesGalerie L'Escalier
1992 SpaPavillon des Petits Jeux
1993BruxellesGalerie Christiane Cloots
1993 BruxellesFondation Isi Collin
1997BruxellesLe Botanique : à l'occasion de la rencontre autour de
Liliane Wouters,
animée par Pietro Pizzuti
1999ParisGalerie des Éditions Caractères
1999 BruxellesConservatoire Royal
2000AnversGalerie "All art is quite useless"
2001Braine-l'AlleudGalerie La Régence
2001 ÉghezéeCentre Culturel : dans le cadre de la manifestation
"L'Écrin de l'Écrit"



Salons d'ensemble

1977
1978
Siegen
Siegen
École belge – dans le cadre de l'Année Rubens
Bismarckhalle – 
dans le cadre de la Semaine Belgo-Allemande
1985BruxellesGalerie L'Escalier
1987BruxellesGalerie L'Escalier
1990BruxellesHôtel Hilton
1991LuxembourgConservatoire
1991 OstendeMusée d'Art Religieux
1992BruxellesGalerie L'Escalier
1992 BruxellesGalerie La Louve – Grand-Place
Dossier de presse sur les artistes,
écrit par Monique Thomassettie
qui les contacta dans ce but
1992 BruxellesGalerie L'Oasis
1994Villers-la-VilleGalerie du Goddiarch
1995Villers-la-VilleGalerie du Goddiarch
1996
1996
Bruxelles
Bruxelles
Basilique de Koekelberg
École Royale Militaire
1998BruxellesGalerie Mode Est-Ouest – WTC
Exposition collective organisée par Monique Thomassettie
2001ParisAmbassade de Bosnie-Herzégovine
Exposition collective organisée par Monique Thomassettie
2003BruxellesMaison du Livre : dans le cadre de la manifestation "Écrivains-plasticiens"







Sur le peintre


"Pèlerinage aux Pays Intérieurs, sur 26 tableaux de Monique Thomassettie
",
par Gérard Adam, Le Snark, Bruxelles, 1993
32 pages, 21 reproductions en couleurs, 5 reproductions N/B
ISBN 2-87384-008-0

"50 Artistes de Belgique
, n° 5", par Anita Nardon, Échancrure, Bruxelles, 1995
212 pages, 50 reproductions en couleurs, 100 reproductions N/B
1 en couleurs et 3 en N/B de Monique Thomassettie
ISBN 2-9600084-0-5

"Dictionnaire PIRON des Artistes plasticiens de Belgique des XIX° et XX° siècles
"
Éditions Art in Belgium, Ohain-Lasne, 2003
ISBN 2-930338-11-3

"Deux Siècles de Signatures d'Artistes de Belgique"

"Une allégorie de l'âme"
, par Nathalie Lescop-Boeswillwald :
"À la découverte de Monique Thomassettie, peintre et écrivain" - 8 reproductions en couleurs
"Les Amis de Thalie", revue littéraire et picturale – N° 59, mars 2009
La Valade,  F - 87520 Veyrac

Dans le recueil d'été 2009 fêtant les 15 ans d'anniversaire de la revue "Les Amis de Thalie",
la reproduction d'un tableau de Monique Thomassettie : Livre d'or ouvert


Des œuvres plastiques de Monique Thomassettie ont été reproduites en couverture de ses propres livres
et de ceux d'autres auteurs : Gérard Adam, Tomislav Dretar, Dražen Katunarić, Renée Linkhorn et
Judy Cochran, Admiral Mahić, Liliane Schraûwen, Michèle Tharin

Des œuvres (plastiques, comme écrites) de Monique Thomassettie ont aussi (beaucoup !) inspiré
ou influencé d'autres auteurs – jusqu'à des publicitaires...

En 1999, Liliane Schraûwen apprécia tant mon tableau La danse, exposé avec d'autres de mes œuvres
au Conservatoire de Bruxelles, que je lui en offris la photo en couleurs. Elle écrivit alors un poème
sur ma composition, dans lequel apparaissent de mes propres images écrites et publiées précédemment
(la violence en moins).

Œuvres originales offertes à des éditeurs :
Nuage, aquarelle offerte à Luce Wilquin
Visage, aquarelle offerte à Caractères

*

Genèse
du "Pèlerinage aux Pays Intérieurs sur 26 tableaux de Monique Thomassettie" par Gérard Adam

Fin 1992 ou début 1993, je projetai de composer un catalogue avec mes paysages intérieurs et imaginaires.
Je les aurais accompagnés de poèmes*.
Lorsque j'exprimai à Gérard mon intention, il me proposa d'écrire, lui, une critique ou un essai à partir de mes toiles.
Son idée me déconcerta d'abord, puis m'enthousiasma.
J'avais choisi 25 tableaux et leur ordre.
D'emblée, celui de la couverture s'était fait jour en mon esprit : L'Aube – 1990.
Mais, comme j'avais expliqué à Gérard mon passage de la figure humaine à la nature, il me demanda d'ajouter une œuvre avec davantage de personnages. Je songeai aussitôt au "Grand Festin".
"Le Grand Festin" a aussi une genèse, une histoire concrète que j'ai "romancée" en 1989 – dans mon Voyage ou Journal d'un peintre (pages 59-61). Ce tableau, je l'avais complèrement esquissé en 1986, non pas en couleurs mais bien en valeurs. En 1987, j'ajoutai de la matière (davantage de pâte) et des couleurs.
Ainsi, je choisis l'ordre (dans une ligne chronologique témoignant de mon cheminement d'alors) des tableaux à reproduire, ainsi que celui pour la couverture. Pour limiter les frais, j'en choisis cinq à imprimer en noir et blanc.
Gérard donna ce titre, car les pèlerins étaient récurrents dans mes œuvres : désir d'aller au-delà de soi-même...


* Ces poèmes (que Gérard n'avait pas lus) seront dès lors publiés plus tard, en 1994, dans mon recueil :
De Blancs Oiseaux boivent la Lumière suivi de : Nuit de Grand Vent.
À son retour de Bosnie, il les découvrit donc publiés au "Non-Dit", ainsi qu'une partie de mes poèmes d'adolescence édités par la même occasion. En fait, avant son départ pour ce pays en guerre, je lui avais fait le cadeau de lui montrer le manuscrit de mes Blancs Oiseaux ; il en avait été touché. Quant à la publication de la moitié de mon recueil d'adolescence, je lui en fis la surprise, ne la décidant du reste qu'après son départ. J'allai rue Franklin photocopier des pages de mon cahier et je les insérai dans mon recueil déjà composé et à paraître. Chez "Véritas", une mercerie de la rue des Tongres, je cherchai une dentelle illustrative à phocopier pour la couverture (il me fallait de la dentelle) ; je choisis un motif répétitif de ce qui m'évoquait à la fois des ailes et des feuilles, le premier mot de mon premier poème étant : Une feuille... Mais c'est Martine, active collaboratrice du versant technique du "Non-Dit" à qui Michel a l'an passé rendu hommage dans le cadre de la célébration des 20 ans de sa revue, c'est elle qui eut 'in fine' la jolie idée de mettre mon titre en lettres cursives, ce qui allait bien avec les reproductions de manuscrits à l'intérieur.


M. Th., mis en ligne le 30 août 2009




Echelle
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