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Mon symbolisme et ma vision compositrice sont autodidactes et relèvent de mon cheminement spirituel. J'ai toujours su d'instinct comment composer, équilibrer lignes et formes, valeurs et couleurs. Mais, à 20 ans, j'ai appris comment regarder les objets composant des « natures mortes » afin de les peindre et les dessiner simplement et justement. En 1966, au cours de peinture du dimanche matin à l'Académie de Saint-Josse (Bruxelles), Pierre Dulieu conseillait de cligner des yeux afin de mieux voir le ton local, l'ombre et la lumière des objets à peindre : fruits, légumes, bouteilles, pains, etc. De lui, j'ai donc appris à ne pas me perdre dans les détails – l'erreur des débutants. La même année, à la même académie, au cours du soir de dessin, Marcel Verhofstadt apprenait aussi à bien voir ; « dessiner, c'est bien regarder », disait-il. La ligne d'un vase, celle d'un verre, celles d'un drapé. À la page 15 de mon récit : La Source raphaëlle, je leur rends hommage. Ensuite, je fréquentai l'Académie de Bruxelles en tant qu'élève libre, c'est-à-dire afin de bénéficier de modèles. Je n’ai donc pas appris le portrait.* C'est en peignant que je suis devenue peintre. Dans mon atelier, les personnages de mes compositions, je les ai peints tantôt d’après miroir, tantôt d’après croquis (ou d’après photos quand la pose était anatomiquement trop pénible à garder !), tantôt d'après nature, tantôt d’imagination. Idem pour les arbres (sauf que je ne les ai jamais photographiés). Quant aux éléments (terre, pierre, montagnes, mer, cascades, nuages…), dans la mesure où je les ai (en vacances notamment) peints et dessinés d’après nature, et où, de ce fait et aussi grâce à mon animiste empathie, je les ai intériorisés, il m’a été aisé de les imaginer. Peignant la vague, j’étais la vague – comme je l’ai déjà confié dans d'autres de mes écrits. Mais ne serait-ce pas ce que vivent la plupart des plasticiens dits «figuratifs» ? Quant aux dessins au trait continu (par exemple, ci-dessous, Appel de la mer et Points cardinaux), ils sont semi-automatiques. 9 septembre 2008 * 20 janvier 2013. Hier soir, la RTB3-TV a passé un document de 1974 qui m'a fort intéressée, et émue. J'étais, en effet, présente lors du tournage à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, voici donc 39 ans. Deux jeunes peintres avaient été interviewées sur un tableau philosophique de Magritte, tandis qu'un modèle, Claude, en tenait et montrait la reproduction. J'avais alors terminé un portrait de celui-ci (de profil) sur un fond que j'avais imaginé, et dans lequel une calèche 19ème siècle aurait pu passer (tableau reproduit ci-dessous). À l'époque, René Magritte ne m'interpellait pas (à vrai dire, je ne le connaissais guère, et les deux ou trois reproductions que j'avais vues de lui ne me parlaient pas). J'avais beaucoup de tendresse pour les modèles, car les peindre ou les dessiner crée des liens (voir page 43 de Moments d'une Psyché). Dans ce film, on voit Claude avec les vêtements de sa pose récente (donc ceux de mon portrait)... Claude Huile, 1974, 60 x 45 cm. 23
janvier 2013. J'ai
toujours aimé les profils. En témoigne (entre autres) le portrait que
je fis en 1964 (dix ans plus tôt) d'un enfant (page 65 de Moments d'une Psyché). Je l'avais fait s'asseoir sur une chaise dont l'arrondi du dossier vu de profil, allait bien avec mon idée. Pour revenir au profil de Claude, j'étais alors influencée par Piero della Francesca dont j'avais admiré deux portraits de profil au Musée des Offices. Émerveillant voyage à Florence au tout début du printemps 1973, où j'avais acheté des livres de reproductions. Ces livres, je les regardais avec passion. J'aimais les fonds d'azur sur lesquels se profilaient ces visages, azur rosissant légèrement en descendant vers l'horizon, et en dessous de celui-ci, les fins paysages. Au point que, dans un de mes portraits de profil (et dans d'autres de face), je ferais un fond clair azuré (voir page 66 de Moments...) N. B. : Dans Moments..., je n'ai pas reproduit de tableaux réalisés à l'académie, mais uniquement des tableaux faits à la maison. Lacune réparée ici, avec le profil de Claude. 26 janvier 2013. Tant que j'y suis, voici un autre portrait réalisé à l'acad. Cette fois, j'avais choisi de le faire de face, et sur une plus grande toile. Je n'arrive pas à me rappeler le prénom de ce jeune modèle, qu'elle me pardonne ; s'il me revient, je le dirai ici. Peint également en 1974. Jeune femme Huile, 1974, 87 x 65 cm. Et puis, en 1975, je suis tombée sur la tête. Chute de vélo, petite commotion, courte amnésie. Amnésie qui m'a permis, par la suite, d'écrire sur la mémoire. Notamment dans mon conte Au tendre matin d'une éternité (pages 46 – 47) Mon site ayant ses limites quant au nombre d'images, je ne puis tout mettre en ligne, mes tableaux de 1975, 1976, etc. Autre portrait fait à l'Académie : Jeune femme sénégalaise Huile, 1973 * Mes publications (depuis 1989) sont entièrement réalisées par moi : forme et fond, inspiration et travail (écriture et œuvres plastiques, et leur ordre), structure ou architecture Chez M.E.O. et à M o n é v e i L, "mise en page" et "composition" en plus (format A5, etc) : art et artisanat ! * Voici un extrait de l'interview écrite (22–23 octobre 2003) parue dans la revue "Remue-Méninges" N° 29. Le peintre cosmique Salvatore Gucciardo m'avait proposé quelques questions. Je lui en sais gré. L'adresse de son site figure dans mes liens, à Contacts. À Extraits est reproduite ma lettre du 29 janvier 2003, parue dans le N° 28 de la même revue, à propos du beau livre consacré à l’art pictural de Salvatore, analysé par la critique Anita Nardon. Salvatore Gucciardo : Ton écriture et ta peinture sont-elles une même expression, un complément, ou deux langages différents ? Monique Thomassettie : Exprimant le même univers, ma peinture et mon écriture inévitablement se rejoignent. Elles sont donc une même expression. S'il m'est arrivé et s'il m'arrive encore parfois d'écrire à partir d'un de mes tableaux, ce n'est pas pour le "compléter", c'est pour formuler ce que je vivais et me racontais secrètement en le peignant. Je me laisse aller à ces confidences lorsqu'elles ont une place précise dans le cours de mes écrits qui me les rappellent soudain. Oui, ma peinture et mon écriture sont une : c'est moi ! Je suis peintre dans mon écriture. Je suis écrivain dans ma peinture. S. G. : Si Monique Thomassettie devait choisir la plume ou le pinceau, quel serait son choix ? M. T. : Depuis 1997**, mon énergie créatrice passe dans ma seule écriture, quelques dessins mis à part qui sont d'ailleurs, comme le disait déjà Cocteau, des écrits. En 1994, je chantais : La matière m'habite / Plume et pinceau croisent leur fer / pour imposer la forme à mes dociles doigts * La plume m'a ravie (1994, encore) : En son intarissable vol / elle m'emporte * * Triptyque, pages 34 et 18 ** N. B., 3 juillet 2010 : 1997... En fait, j'ai encore un peu peint au cours des trois années suivantes : 1998, 3 tableaux et un "mandala" inachevé ; 1999, 4 tableaux ; 2000, deux tableaux. Les six derniers (1999 et 2000) exprimant un incontestable passage. * 19 décembre 2008 : Dans LE SOIR en ligne, je découvre ce jour une réponse de Pierre Alechinsky sur le même sujet écriture-peinture : "... les mots, on va les chercher dans les dictionnaires et on les assemble. Par contre, une ligne que vous tracez, toute fraîche, vous pouvez être sûr qu'elle vous appartient". Mais l'écriture, cher Pierre A., est aussi une ligne, car elle est chemin... Un chemin formé de mots, comme est formée de points une ligne... Ligne moins droite que zigzagante dans l'ivresse d'un cheminement qui nous appartient. Ligne spiralée, car chaque spire est répétition : rien n'est jamais acquis, on recommence sans fin, et ce recommencement nous appartient. Tout est ligne ! N'est-ce pas le cas de le dire ici, au coin de mon âme mise en... ligne ! M. T. * Est-il nécessaire de préciser que mes tableaux et leur titre sont intrinsèquement liés. Preuve de ce que je suis écrivain à part entière. Tout part de mon impérieuse sensibilité, de mon éprouvé. M. T. | |||
* " C'est du beau travail. Du cousu main. Du cousu cœur. " Stéphane Rey, 1992 |
"Le
recueillement est sans doute le mot qui définit le mieux la peinture
de cette jeune femme extrêmement sensible (…) Les couleurs sont
sourdes, ponctuées parfois d'éclats plus vifs mais jamais violents.
Tout est mesure dans cette peinture lisse où passe parfois l'ombre
portée d'un ange sur un mur de jardin." Anita Nardon, 1989 | Interrogation Huile, 1984, 70 x 80 cm. | "Ce
sont aussi des sentiments mystiques qui inspirent Monique Thomassettie,
mais au niveau de la famille, du couple et du cloître, dans la
perspective inaugurée par le tendre Puvis de Chavannes." Paul Caso, 1989 |
La pêche Huile, 1985, 150 x 110 cm. |
... On peut difficilement parler de "périodes" dans l'œuvre picturale de Monique Thomassettie. Il s'agit plutôt de "veines" ou de "tendances" qui se chevauchent dans le temps. Mais toutes sont caractérisées par une symbolique à la fois personnelle et ouverte sur l'universel... |
Procession passée Huile, 1987, 120 x 100 cm. |
... On
y trouve des compositions de personnages, de facture
tantôt réaliste et tantôt plus libre et stylisée, dont les
attitudes,
la gestuelle, les expressions, les
relations, les couleurs, les environnements, suggèrent une émotion,
éveillent à une méditation et, à travers elles, ouvrent une fissure
vers d'autres niveaux de connaissance… | "Le grand Festin" Huile, 1986-87, 120 x 100 cm. |
La poursuite Huile, 1988, 120 x 100 cm. | "Mysticisme
et symbolisme se conjuguent dans l'œuvre de Monique Thomassettie. (…)
Chez elle, la pensée domine et détermine la construction, toujours
rigoureuse et équilibrée." Arts Antiques Auctions, 1992 |
… Des visages, tantôt hiératiques, tantôt expressionnistes, dont le jeu des regards, souvent
tournés vers l'intérieur, suggère et suscite la vision d'un autre monde, à la fois juxtaposé au nôtre, issu de lui et lui donnant sens… |
Pèlerins Huile, 1994, 80 x 70 cm. | Dieux Huile, 1993, 90 x 70 cm. |
… Des paysages imaginaires où les éléments de la nature jouent le même rôle de catalyseurs d'émotions et de méditation, avec parfois encore des personnages intégrés, mais plus comme éléments constitutifs d'un ensemble que comme individualités, avec toujours cette liaison à cet "Invisible qui nous garde" auquel, en 1997, elle dédicace son recueil "Triptyque". |
Cascade Acrylique, 1991, 60 x 70 cm. | Vagues Huile, 1991, 100 x 73 cm. |
Vague Huile, 1990, 76 x 56 cm. | "Pays de nulle part, son nouvel univers pictural
est fait de montagnes, de mers, d'infini et de nuages, il baigne dans
le bleu particulier des pays de forêts, peut-être ce 'bleu d'Ardenne'
dont parlait Carlo Bronne. Musique, poésie et mystère sous-tendent
cette œuvre tournée vers la lumière et l'amour universel." Anita Nardon, 1992 |
"Poursuivant
depuis quelques années une sorte de voyage initiatique intérieur,
Monique Thomassettie baigne dans une atmosphère de spiritualité qui lui
permet d'affronter avec sang-froid le spectacle menaçant du ciel et de
la mer, la profondeur ténébreuse et mouvante des orages, l'assaut des
vagues, le déferlement des eaux, les feux sur la lande (…) Elle
poursuit donc, avec assurance et talent, son étonnante œuvre
prophétique." Stéphane Rey, 1993 | L'aube Huile, 1990, 73 x 92 cm. |
... Régulièrement, l'artiste éprouve le besoin de se replonger dans la nature. Il ne s'agit pas d'exercices, mais d'un ressourcement, qui à la fois l'apaise et l'inspire. Elle n'a cure des modes et des manières, se contentant d'être en symbiose avec ce que ses yeux voient et que ses doigts prolongés du pinceau impriment sur la toile; longuement contemplée, peinte ou dessinée "sur le motif", la nature peut ensuite se transmuer symboliquement... |
Véronique en Indienne, fragment de : La ligne d'horizon Tableau entier dans la rubrique 'Contes', 'L'écrivain' Huile, 1989, 134 x 92 cm. | ... Il en va de même pour les portraits, d'une facture tantôt classique, tantôt expressionniste et tantôt spontanément naïve, qui traduisent un besoin de contact avec l'humain sous tous ses aspects, corporel, psychique, social, spirituel... |
"… Cette femme a mis son âme dans ses peintures, cela se sent (…) Parmi les paysages de son âme, je découvre aussi et surtout l'amour (…) : le portrait de sa fille." Anne-Michèle Hamesse, SDF Journal, septembre 1995 "Monique Thomassettie (…) touche à l'essentiel de l'être, aux symboles, à l'émotion pure, cette poète peintre se fait aussi alchimiste précieuse quand ses rêves ressemblent à ses peintures et que les peintures deviennent rêves" Anne-Michèle Hamesse, La Revue générale, octobre 2003 | |
Jeux de pluie Huile, 1984, 150 x 110 cm. |
... Par flashes, enfin, surgit l'urgence d'une création automatique, abstraite,
jaillissement de couleurs et de formes, qui peut donner naissance à des œuvres autonomes ou s'intégrer dans une composition symboliste... |
Matin d'hiver Huile, 1985, 86 x 74 cm. | Apesanteur Huile, 1986, 48 x 63 cm. |
La mort-chenille Vu en rêve Huile, 70 x 80 cm., août 1990 | Tableau reproduit sur la couverture du roman de Gérard Adam "Mama-la-Mort et Monsieur X", paru aux éditions Luce Wilquin en 1994 Tableau qui avait suscité chez Gérard l'idée de ce roman – d'où le titre de celui-ci. Quand il me proposa de le mettre en couverture, son association de la mama ou la mère avec la mort m'avait rendue réticente. Depuis, j'ai mis les choses au point – Lire mon ouvrage : Un point de sonorité (2011) Voir rubrique L'écrivain, Poésie |
La Lettre esquissée Huile, 1994, 100 x 80 cm. |
"Quel que soit l'amour avec lequel elle les traite, ses personnages, réminiscences de rêves nocturnes ou éveillés, ne représentent pas des individus. Ou pas seulement! Par leur expression, leur attitude, les relations qui les unissent ou les opposent, ils tracent une universalité dont ils sont malgré eux porteurs. A l'insu peut-être de l'artiste, chacun offre d'elle un archétype, écartelée entre extase et souffrance, tantôt médium et tantôt ermite, condamnée au regard quand elle n'aspire qu'à la solitude." Gérard Adam, Pèlerinage aux Pays intérieurs, Le Snark, 1993 | En ce temps-ci, génocide et résurrection Huile, 1995, 120 x 100 cm. |
"Son
univers, attaché aux évocations figuratives et spirituelles, peut
s'exprimer en mots par le titre de ses œuvres où il est question
d'amour difficile, de guerre, de dieux et de Dieu, de colombes, de
pèlerins, de paroles d'or, d'anges et de pardon (…) | La fenêtre Huile, 1993, 65 x 100 cm. | On
a l'impression que règne là l'imminence d'une coulée, qui pourrait
noyer visages, décors, contemplation angélique, moments musicaux et
compagnons pèlerins, dans une étrange et silencieuse fusion. Il n'est nullement question d'une liquéfaction mais bien au contraire d'une unification qui pourrait faire se fondre, à plus ou moins long terme, de nombreuses œuvres très proches par l'inspiration et par la technique et qui retrouveraient ainsi une souche esthétique et spirituelle commune." Stéphane Rey, 2000 |
Appel de la mer Dessin, 1998 | Lever de Soleil Huile, 1991, 35 x 57 cm. | Points cardinaux * Dessin, 1998 |
Page Accueil : « Icare », huile, 1985 Dessin, 1999 Trois autoportraits devant le miroir, huiles : 1977, 1976 (fragment), 1984 (fragment) Boutons des rubriques : La bonne nouvelle, huile, 1985 (Accueil) La solitude de Dieu, huile, 1983 (L’écrivain) Peintre et ange gardien, huile, 1978 (Le peintre) Livres dans la ville, fragment, huile, 1996 (Extraits) Composition, fragment, huile, 1997 (« Mélange ») Visage marin, aquarelle et pastel, 1990 (Suite) Véronique à la flûte de Pan, huile, 1993 (Aria) Danseuses, fragment, huile, 1985 (Événements) Lumière, fragment, huile, 1990 (Films) Point de rencontre, fragment, huile, 1988 (Contacts) Tableau du fond : Lever de Soleil, fragment, huile, 1991 – Voir le tableau entier à la rubrique : Le peintre Puis : Lever de Lune, huile, 1982 Page L'écrivain : Mandala imaginaire, crayons de couleur,1996 (Poésie) Mandala imaginaire, crayons de couleur, 1990 (Contes et Nouvelles) Mandala imaginaire, gouache, 1990 (Théâtre) Mandala imaginaire, crayons de couleur, 1996 (Romans) Mandala imaginaire, crayons de couleur, 1990 (Mélanges) Bouton en bas des pages pour remonter au début : L'échelle, fragment, huile, 1988 – Tableau entièrement reproduit en bas de la rubrique : Extraits |
Bruxelles, Parc du Cinquantenaire Dessin, 2 août 1990 | Portrait de M. D. Dessin, 1986 | Rome, Parc Villa Borghese Dessin, juin 1976 |
Expositions individuelles | ||
1980 | Bruxelles | Galerie La Forge |
1986 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1989 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1992 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1992 | Spa | Pavillon des Petits Jeux |
1993 | Bruxelles | Galerie Christiane Cloots |
1993 | Bruxelles | Fondation Isi Collin |
1997 | Bruxelles | Le Botanique : à l'occasion de la rencontre autour de Liliane Wouters, animée par Pietro Pizzuti |
1999 | Paris | Galerie des Éditions Caractères |
1999 | Bruxelles | Conservatoire Royal |
2000 | Anvers | Galerie "All art is quite useless" |
2001 | Braine-l'Alleud | Galerie La Régence |
2001 | Éghezée | Centre Culturel : dans le cadre de la manifestation "L'Écrin de l'Écrit" |
Salons d'ensemble | ||
1977 1978 | Siegen Siegen | École belge – dans le cadre de l'Année Rubens Bismarckhalle – dans le cadre de la Semaine Belgo-Allemande |
1985 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1987 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1990 | Bruxelles | Hôtel Hilton |
1991 | Luxembourg | Conservatoire |
1991 | Ostende | Musée d'Art Religieux |
1992 | Bruxelles | Galerie L'Escalier |
1992 | Bruxelles | Galerie La Louve – Grand-Place Dossier de presse sur les artistes, écrit par Monique Thomassettie qui les contacta dans ce but |
1992 | Bruxelles | Galerie L'Oasis |
1994 | Villers-la-Ville | Galerie du Goddiarch |
1995 | Villers-la-Ville | Galerie du Goddiarch |
1996 1996 | Bruxelles Bruxelles | Basilique de Koekelberg École Royale Militaire |
1998 | Bruxelles | Galerie Mode Est-Ouest – WTC Exposition collective organisée par Monique Thomassettie |
2001 | Paris | Ambassade de Bosnie-Herzégovine Exposition collective organisée par Monique Thomassettie |
2003 | Bruxelles | Maison du Livre : dans le cadre de la manifestation "Écrivains-plasticiens" |
Sur le peintre |
"Pèlerinage aux Pays Intérieurs, sur 26 tableaux de Monique Thomassettie", par Gérard Adam, Le Snark, Bruxelles, 1993 32 pages, 21 reproductions en couleurs, 5 reproductions N/B ISBN 2-87384-008-0 |
"50 Artistes de Belgique, n° 5", par Anita Nardon, Échancrure, Bruxelles, 1995 212 pages, 50 reproductions en couleurs, 100 reproductions N/B 1 en couleurs et 3 en N/B de Monique Thomassettie ISBN 2-9600084-0-5 |
"Dictionnaire PIRON des Artistes plasticiens de Belgique des XIX° et XX° siècles" Éditions Art in Belgium, Ohain-Lasne, 2003 ISBN 2-930338-11-3 |
"Deux Siècles de Signatures d'Artistes de Belgique" |
"Une allégorie de l'âme", par Nathalie Lescop-Boeswillwald : "À la découverte de Monique Thomassettie, peintre et écrivain" - 8 reproductions en couleurs "Les Amis de Thalie", revue littéraire et picturale – N° 59, mars 2009 La Valade, F - 87520 Veyrac Dans le recueil d'été 2009 fêtant les 15 ans d'anniversaire de la revue "Les Amis de Thalie", la reproduction d'un tableau de Monique Thomassettie : Livre d'or ouvert |
Des
œuvres plastiques de Monique Thomassettie ont été reproduites en
couverture de ses propres livres et de ceux d'autres auteurs : Gérard Adam, Tomislav Dretar, Dražen Katunarić, Renée Linkhorn et Judy Cochran, Admiral Mahić, Liliane Schraûwen, Michèle Tharin Des œuvres (plastiques, comme écrites) de Monique Thomassettie ont aussi (beaucoup !) inspiré ou influencé d'autres auteurs – jusqu'à des publicitaires... En 1999, Liliane Schraûwen apprécia tant mon tableau La danse, exposé avec d'autres de mes œuvres au Conservatoire de Bruxelles, que je lui en offris la photo en couleurs. Elle écrivit alors un poème sur ma composition, dans lequel apparaissent de mes propres images écrites et publiées précédemment (la violence en moins). Œuvres originales offertes à des éditeurs : – Nuage, aquarelle offerte à Luce Wilquin – Visage, aquarelle offerte à Caractères * Genèse du "Pèlerinage aux Pays Intérieurs sur 26 tableaux de Monique Thomassettie" par Gérard Adam Fin 1992 ou début 1993, je projetai de composer un catalogue avec mes paysages intérieurs et imaginaires. Je les aurais accompagnés de poèmes*. Lorsque j'exprimai à Gérard mon intention, il me proposa d'écrire, lui, une critique ou un essai à partir de mes toiles. Son idée me déconcerta d'abord, puis m'enthousiasma. J'avais choisi 25 tableaux et leur ordre. D'emblée, celui de la couverture s'était fait jour en mon esprit : L'Aube – 1990. Mais, comme j'avais expliqué à Gérard mon passage de la figure humaine à la nature, il me demanda d'ajouter une œuvre avec davantage de personnages. Je songeai aussitôt au "Grand Festin". "Le Grand Festin" a aussi une genèse, une histoire concrète que j'ai "romancée" en 1989 – dans mon Voyage ou Journal d'un peintre (pages 59-61). Ce tableau, je l'avais complèrement esquissé en 1986, non pas en couleurs mais bien en valeurs. En 1987, j'ajoutai de la matière (davantage de pâte) et des couleurs. Ainsi, je choisis l'ordre (dans une ligne chronologique témoignant de mon cheminement d'alors) des tableaux à reproduire, ainsi que celui pour la couverture. Pour limiter les frais, j'en choisis cinq à imprimer en noir et blanc. Gérard donna ce titre, car les pèlerins étaient récurrents dans mes œuvres : désir d'aller au-delà de soi-même... * Ces poèmes (que Gérard n'avait pas lus) seront dès lors publiés plus tard, en 1994, dans mon recueil : De Blancs Oiseaux boivent la Lumière suivi de : Nuit de Grand Vent. À son retour de Bosnie, il les découvrit donc publiés au "Non-Dit", ainsi qu'une partie de mes poèmes d'adolescence édités par la même occasion. En fait, avant son départ pour ce pays en guerre, je lui avais fait le cadeau de lui montrer le manuscrit de mes Blancs Oiseaux ; il en avait été touché. Quant à la publication de la moitié de mon recueil d'adolescence, je lui en fis la surprise, ne la décidant du reste qu'après son départ. J'allai rue Franklin photocopier des pages de mon cahier et je les insérai dans mon recueil déjà composé et à paraître. Chez "Véritas", une mercerie de la rue des Tongres, je cherchai une dentelle illustrative à phocopier pour la couverture (il me fallait de la dentelle) ; je choisis un motif répétitif de ce qui m'évoquait à la fois des ailes et des feuilles, le premier mot de mon premier poème étant : Une feuille... Mais c'est Martine, active collaboratrice du versant technique du "Non-Dit" à qui Michel a l'an passé rendu hommage dans le cadre de la célébration des 20 ans de sa revue, c'est elle qui eut 'in fine' la jolie idée de mettre mon titre en lettres cursives, ce qui allait bien avec les reproductions de manuscrits à l'intérieur. M. Th., mis en ligne le 30 août 2009 |