Quelques nouvelles relatives à la présence discrète et active de la sainte à Bruxelles. Elles sont rares, le bien ne faisant pas de bruit…

Echos de Bruxelles Toussaint 2006

La réponse donnée à ce projet audacieux était imprévisible. B-City offrait un vaste éventail de conférences, d'ateliers, d'activités, de découvertes, de rencontres de prière. Sainte Madeleine-Sophie est entrée dans cette ronde des saints. A la rue de l'Abondance, chaque jour, les visiteurs, qui étaient aussi des pèlerins, se voyaient offrir la projection d'un montage dias de 15 minutes, d'un échange, d'une prière parfois prolongée.

La sainte partageait la vedette avec Sœur Josefa Menendez, religieuse du Sacré-Cœur, dépositaire dans les années 1920, d'un message d'amour et de miséricorde. Là aussi, projection d'un montage, des paroles du message sur fond de vues de Terre Sainte, rencontre et feuillets multiples, porteurs d'espérance.

Le succès de cette porte ouverte a révélé l'intérêt vivant chez les chrétiens de Bruxelles et d'ailleurs. Le Seigneur en soit loué !

Une visite

Le 5 août dernier, au cours d'un périple européen sur les pas de Sainte Madeleine-Sophie, 29 professeurs d'écoles du Sacré-Cœur au Japon - du niveau fondamental au niveau universitaire- s'arrêtaient rue de l'Abondance. La plupart d'entre eux, devançant l'heure du rendez-vous fixé, étaient présents à l'eucharistie de la communauté. Au programme, près de la Châsse, un court exposé sur la spiritualité et la pédagogie de la sainte, un moment de prière préparé au Japon, une rencontre avec la communauté, la découverte de documents, et, bien sûr, technologie oblige, un tir nourri d'appareils photographiques. Beaucoup disaient :"On se sent à la maison!"

On se quitte avec beaucoup d'amitié et on songe déjà à une troisième rencontre de ce genre.

Le 25 mai est célébrée la fête de Sainte Madeleine Sophie Barat.
A Rome, un événement actuel donne un écho à son élan spirituel et son œuvre d'éducation.

Madeleine Sophie Barat invite toujours à la prière

Depuis l'été 2006, le couvent de la Trinité-des-Monts est devenu monastère de la Communauté Monastique de Jérusalem.

Propriété de l'Etat français depuis sa fondation en 1500, il avait été confié à Saint François de Paule, fondateur des Minimes. Ces ermites sont devenus cénobites, savants et artistes. C'est en 1828 que le Pape Léon XII avait demandé à Madeleine Sophie Barat d'entreprendre une œuvre éducatrice à la Trinité des Monts. Les Pieux Etablissements de Rome et Lorette, gestionnaires des bâtiments, ont décidé la restauration de la façade séculaire. Au cours de cette entreprise est né le projet de fondre de nouvelles cloches. Durant les troubles de la Révolution, les trois cloches avaient été saisies et fondues! Une seule avait été refaite et remise dans le clocher.

Une grosse cloche vient d'être fondue, mise sous le patronage de Saint François de Paule. Elle porte une maxime favorite de ce grand saint:"A qui aime Dieu, rien n'est impossible."

La cloche plus petite est dédiée à Sainte Madeleine Sophie et rappelle une importante inspiration de la sainte :"Pour une âme d'enfant, j'aurais fondé la Société."

Le 5 mars 2006 a eu lieu la bénédiction des deux nouvelles cloches. Au cours de cette célébration solennelle, chacun des participants a pu faire tinter la voix de bourdon de François de Paule et la voix plus légère de Madeleine Sophie Barat.

Dans leur clocher, elles attendent l'électrification et l'inauguration de la façade restaurée, si attendu du peuple romain.

Les religieuses du Sacré-Cœur quittent donc ce lieu après 178 années de présence priante et dévouée, mais la voix de Madeleine Sophie Barat continuera d'appeler à la prière.

 

 

Visites venues de loin

Le 11 janvier 2006, un groupe d'une douzaine d'adolescentes de Brisbane, Australie, venait prier sainte Madeleine Sophie à Bruxelles, avec deux de leurs professeurs. Cette école du Sacré-Cœur, Stuartholme, étant jumelée avec celle de Jette, Monsieur Christian Verstrepen, directeur du Secondaire, avait procuré des logements dans les familles des élèves de Jette et accompagnait le groupe, ainsi qu'un professeur.

Le 21 janvier 2006, un groupe de professeurs de l'école secondaire du Sacré-Cœur de Séoul, Corée, avec la Directrice, Sœur Kim Yeong Ja, faisait une escale-éclair à Bruxelles.

Ce voyage, facilité par une participation financière de l'école, a privilégié des étapes aux lieux où avait vécu Sainte Madeleine Sophie, Joigny, Paris, Amiens, Bruxelles, Rome. Dans notre école de Wonhyo-ro, plus de 60% des enseignants sont baptisés, et tous, croyants ou non, sont inspirés par la philosophie éducatrice de la Mère Barat.

Ces deux visites ont montré que l'esprit de l'éducation selon sainte Madeleine Sophie et la solidarité entre les écoles du Sacré-Cœur restent d'actualité.

A quand un prochain groupe scolaire venu de régions plus proches?

P.S. Cette solidarité, en envoi de personnel et secours financier, est vécue, par exemple, entre certaines de nos écoles en Europe, et d'autres, en Afrique Centrale.