Iconographie

 Vie de Mère Barat 

 

On trouvera sur cette page des images marquant tel ou tel moment de la vie de Mère Barat.

Note: En cliquant sur les images, on fait apparaître une version grand format.

 

 

Baptême de Ste Madeleine Sophie

Première communion de Ste Madeleine Sophie

 

baptistère de St Thibaut à Joigny12 décembre 1779. Il y a 225 ans naissait Ste Madeleine Sophie Barat. Née prématurément, elle fut baptisée rapidement, dans l'église St Thibaut de Joigny. Les vitraux ci-dessus ornent le baptistère de l'église St Thibaut et rappellent le baptême et la première communion de Ste Madeleine Sophie.

 

 

 

 

Sacré Coeur de la famille Barat

Devant ce tableau d'époque, à Joigny, l'adolescente Sophie Barat priait en famille pour que son frère Louis, emprisonné à Paris, échappe à l'échafaud.

La fête du Sacré-Cœur de Jésus  a été le soleil de sa vie, la source de toute son énergie. Madeleine-Sophie Barat nous fait part de son expérience:

"Il récompense quelque petit que soit le don.
Il rend ce qu'on lui donne.
Quelle leçon d'humilité il donne.
Le Seigneur ne bénit pas ce qu'on fait à son idée!" (1807)

  

Voici une broderie du Sacré-Cœur, réalisée par Ste Madeleine Sophie à Paris à l'âge de 18 ans et envoyée à sa mère à Joigny.

Un long regard sur cette broderie nous fait découvrir la richesse des symboles réunis: la croix, le serpent, la pomme, le coeur de Jésus transpercé par la lance, le coeur de Marie transpercé par le glaive de douleur, la rose de la charité, le lys de la pureté, le pélican donnant son coeur en nourriture à ses petits, l’hysope et le vinaigre, la lance.

Dès son adolescence, Sophie a contemplé longuement le Cœur de Jésus, source de tout amour. Elle formulera plus tard cette douce obligation dans la Règle proposée aux religieuses :

"Que le Cœur de Jésus (soit) pour elles comme un livre ouvert… qu'elles n'aient qu'un regard à jeter sur le cœur de Jésus pour se conformer et s'unir à ses dispositions intérieures…" 

C'est encore aujourd'hui son souhait pour tous ceux qui veulent suivre Jésus.

 

Vierge de la société

21 novembre, dans le calendrier des saints, fête de la Présentation de Marie. Cette fête rappelle que, selon la tradition, Marie de Nazareth a été présentée au Temple par ses pieux parents pour y recevoir son éducation. L'historicité du fait est douteuse, mais la fête insiste sur la consécration à Dieu faite par Marie dès l'éveil de sa conscience.

C'est en cette fête, devant ce tableau, que Sophie Barat et trois compagnes se sont consacrées à Dieu, sans rien savoir de ce que l'avenir leur réservait. La consécration a eu lieu à Paris, le 21 novembre 1800, date considérée comme celle de la naissance de la Société du Sacré-Coeur.

Ce tableau est une copie d'un original qui peut être visité au musée de Budapest. Il est témoin, depuis 200 ans, de l'élection de chaque Supérieure Générale. Comme Marie a veillé sur la croissance de Jésus, elle veille aussi sur la vie spirituelle de la Société consacrée au Coeur de Jésus.

 

Mater Admirabilis

20 octobre, fête de Mater Admirabilis. Dans les écoles du Sacré-Cœur existait une tradition qui place Marie adolescente au Temple. Elle y aurait vécu comme toute élève de Sacré-Cœur au XIX° siècle, filant la laine, étudiant, apprenant à prier.

En 1844, une jeune artiste-peintre française accompagnait la Mère Barat dans un de ses voyages à Rome. Elle se préparait à entrer au Sacré-Cœur. Elle obtint la permission de peindre dans un des couloirs du monastère une fresque de Marie adolescente. La technique de la fresque exige un talent particulier. Pauline Perdrau s'attela avec courage à ce travail dur et délicat. La peinture du visage lui demanda un travail ininterrompu de 13 heures . Quand l'œuvre fut achevée, ce fut la consternation:  les couleurs étaient trop vives. La fresque fut cachée derrière un rideau, attendant une couche de chaux. Mais, peu de jours après, la fresque apparut dans sa beauté, révélant la grâce de Marie.

Deux ans plus tard, le 20 octobre 1846, le Pape Saint Pie IX, en visite à la Trinité-des –Monts, s'écria devant "la Madone du Lys" : "C'est vraiment la Mère Admirable". C'est sous ce nom qu'elle trouva sa place dans toutes les maisons du Sacré-Cœur.

Récemment, une ancienne élève du Sacré-Cœur d'Obayashi au Japon, non baptisée, venue prier Ste Madeleine-Sophie et lui recommander sa fille, s'exclamait en la voyant dans un couloir :"Oh, Mater Admirabilis!" avec un ton de familiarité affectueuse.

A Rome, non seulement des anciennes du Sacré-Cœur viennent la prier, mais aussi des saints comme Jean Bosco ou Thérèse de Lisieux… Pendant le Concile Vatican II, de nombreux évêques du monde entier appréciaient la possibilité de célébrer l'Eucharistie devant son image, et de lui recommander la jeunesse de leur diocèse.

Sainte Madeleine-Sophie, qui avait assisté à la création de la fresque, aimait prier Mater Admirabilis. Nous pouvons la rejoindre dans cette prière pour la jeunesse en quête de paix intérieure, de vie spirituelle.

 

 

Ces deux petits tableaux figuraient en retable sur l'autel de la chapelle dédiée à Ste Madeleine Sophie à Bruxelles construite en 1934. Ils représentent les deux pôles de sa vie: d'une part, la prière, de l'autre son amour des enfants.

Ste Mad. Sophie en prière

Le premier rappelle une grâce dont elle-même n'avait pas conscience, étant perdue en Dieu lors d'un long moment d'adoration: une lumière jaillissait du tabernacle de la Villa Lante à Rome et la couvrait tout entière.

Ste Mad. Sophie avec des enfants

Le second rappelle que dans ses vieux jours, elle, qui ne voyageait plus, aimait rencontrer les enfants pensionnaires et les encourager à vivre dans l'amour de Dieu. L'allure académique du tableau ne rend pas compte de l'amour dont les enfants l'entouraient.


Last update: 2006-10-31