Iconographie

 Images de la Société

 

On trouvera sur cette page des images marquant tel ou tel moment de la vie de l'oeuvre de Mère Barat, la Société du Sacré Coeur de Jésus.

Note: En cliquant sur les images, on fait apparaître une version grand format.

 

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Pierre de fondation de l'école de Tour

Année 1853
7 août

Son Em. F.N.M Morlot, cardinal prêtre
titulaire [de l'église]
Saints Nérée et Achillée

Archevêque de Tours

a béni cette première pierre
et l'a posée en fondation
de cette église
dédiée à St Martin
érigée pour
les religieuses du Sacré Coeur de Jésus

 

Mère Valérie de Bosredont, supérieure du couvent
de Marmoutier

Rév. Mère Madeleine Sophie Barat, supérieure générale
de toute la congrégation

On fête cette année les 1700 ans de la naissance de St Martin de Tours. Comme évêque de Tours, il choisit non pas de vivre dans un palais épiscopal mais bien dans un grand monstère (marmoutier en vieux français) avec 80 moines. 

Le monastère de Marmoutier, fondé par St Martin, existe toujours. Certes, il a connu les vissicitudes du temps: au moment de la Révolution française, les moines ont été dispersés, les mobiliers vendus et l'abbaye transformée en hôpital militaire pour les armées de l'ouest. Il accueillera jusqu'à 4000 malades et blessés.

En 1847, le domaine est racheté par la Congrégation du Sacré-cœur qui entreprend la restauration du site et des bâtiments ainsi que la construction d'un pensionnat. Madeleine-Sophie Barat fait de Marmoutier un pensionnat de jeunes filles pour leur apporter éducation et instruction afin d'en faire "des femmes debout". 

En juillet 2001, les dernières sœurs présentes à Marmoutier ont quitté l'institution scolaire. L'Esprit de la Société du Sacré Coeur est cependant toujours vivant et anime les laïcs qui poursuivent l’œuvre d’éducation fondée par Ste Madeleine Sophie.

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A l'occasion du centenaire de la maison du Sacré-Cœur de Lindthout (près de Bruxelles, Belgique), on a feuilleté le "journal du Pensionnat", rédigé par une aînée d'alors. A la date du dimanche 24 mai 1925, on y lit, dans le style du temps:

"Dans la salle d'étude, à gauche de Mater, magnifiquement ornée de lilas, de lampes rouges allumées, une statue de notre chère fondatrice attend son auréole !  Dans la chapelle, au-dessus de la gloire du Sacré-Cœur, le cadre de notre Bienheureuse Mère garde encore un voile qui en cache l'image chérie. Mais les fleurs sont là, nombreuses, et leur joie s'ajoute encore à la nôtre. Que nous voudrions devancer le décret du Pape pour pouvoir déjà chanter: "Sainte Madeleine-Sophie" ! Mais ne vient-il pas de proclamer la sainteté de notre Mère ? Oui, enfin, Rome a entendu ces paroles bénies, ce matin vers 10h30, 11 heures peut-être. Puisque Rome a parlé, enfants du Sacré-Cœur, enfants de Lindthout, crions, chantons notre bonheur dans un Te Deum. Ah !  Qu'il est beau, ce Te Deum…". Et le récit continue, de ces fêtes étalées sur plusieurs jours, avec le concours d'un organiste dominicain pour la messe pontificale, musique de l'Abbé Verhelst, aumônier et compositeur, allocution du Nonce Apostolique et "dialogue".

(Au Sacré-Cœur, le mot "dialogue" avait un sens très particulier. Il s'agissait d'un jeu scénique accompagnant de profondes réflexions sur un thème spirituel ou moral, ici retraçant la vie de la sainte et son entrée dans la gloire du Ciel.)

Non loin de là, la maison du Sacré-Cœur de Jette fêtait aussi dignement la Canonisation de la fondatrice:

 

Fête à Jette

L'Ange du Sacré-Cœur conduisant au ciel les religieuses, les anciennes élèves, les enfants mortes au cours de leur éducation.

Fête à Jette
Les anciennes élèves du Sacré-Cœur
fondatrices de congrégations religieuses

Des personnages représentant les nombreux pays du monde où les maisons du Sacré-Cœur vivent dans le sillage de la Sainte ! Fête à Jette

 

Notre Dame des Sept Douleurs

 

L'Addolorata (Notre Dame des sept douleurs)

Après la fête de la croix glorieuse, le 14 septembre le calendrier sanctoral célèbre le 15 septembre la fête de Notre Dame des VII Douleurs, dévotion chère à Sainte Madeleine-Sophie, comme elle l'était aux martyrs anglais du XVI° siècle (Our Lady of Tyburn).

En 1837, visitant le bâtiment de la Villa Lante - sur le Janicule, proche du Vatican - Mère Barat y vit une statuette de Notre-Dame des VII Douleurs qui emporta sa décision d'acheter la maison.

Peu après, en 1839, éclatait une crise interne grave qui faillit emporter la Société du Sacré-Cœur. La sainte puisait sa force en ces années difficiles auprès de la Mère des Douleurs, "debout" au pied de la croix.

Cette fête est connue aussi sous le nom de "Compassion de Marie" et nous invite à puiser notre compassion envers nos frères dans le Cœur de Marie, souffrant avec son fils, comme Elle est proche de chacun de ses enfants souffrants.

Voici l'interprétation qu'en a faite le peintre Gaillardi, se conformant au goût de l'époque. On y remarquera la sérénité de Marie.

 

Mater Admirabilis

20 octobre, fête de Mater Admirabilis. Dans les écoles du Sacré-Cœur existait une tradition qui place Marie adolescente au Temple. Elle y aurait vécu comme toute élève de Sacré-Cœur au XIX° siècle, filant la laine, étudiant, apprenant à prier.

En 1844, une jeune artiste-peintre française accompagnait la Mère Barat dans un de ses voyages à Rome. Elle se préparait à entrer au Sacré-Cœur. Elle obtint la permission de peindre dans un des couloirs du monastère une fresque de Marie adolescente. La technique de la fresque exige un talent particulier. Pauline Perdrau s'attela avec courage à ce travail dur et délicat. La peinture du visage lui demanda un travail ininterrompu de 13 heures . Quand l'œuvre fut achevée, ce fut la consternation:  les couleurs étaient trop vives. La fresque fut cachée derrière un rideau, attendant une couche de chaux. Mais, peu de jours après, la fresque apparut dans sa beauté, révélant la grâce de Marie.

Deux ans plus tard, le 20 octobre 1846, le Pape Saint Pie IX, en visite à la Trinité-des –Monts, s'écria devant "la Madone du Lys" : "C'est vraiment la Mère Admirable". C'est sous ce nom qu'elle trouva sa place dans toutes les maisons du Sacré-Cœur.

Récemment, une ancienne élève du Sacré-Cœur d'Obayashi au Japon, non baptisée, venue prier Ste Madeleine-Sophie et lui recommander sa fille, s'exclamait en la voyant dans un couloir :"Oh, Mater Admirabilis!" avec un ton de familiarité affectueuse.

A Rome, non seulement des anciennes du Sacré-Cœur viennent la prier, mais aussi des saints comme Jean Bosco ou Thérèse de Lisieux… Pendant le Concile Vatican II, de nombreux évêques du monde entier appréciaient la possibilité de célébrer l'Eucharistie devant son image, et de lui recommander la jeunesse de leur diocèse.

Sainte Madeleine-Sophie, qui avait assisté à la création de la fresque, aimait prier Mater Admirabilis. Nous pouvons la rejoindre dans cette prière pour la jeunesse en quête de paix intérieure, de vie spirituelle.

Autres représentations de Mater Admirabilis: cliquez ici

 

 

Vierge de la société du Sacré Coeur

21 novembre, dans le calendrier des saints, fête de la Présentation de Marie. Cette fête rappelle que, selon la tradition, Marie de Nazareth a été présentée au Temple par ses pieux parents pour y recevoir son éducation. L'historicité du fait est douteuse, mais la fête insiste sur la consécration à Dieu faite par Marie dès l'éveil de sa conscience.

C'est en cette fête, devant ce tableau, que Sophie Barat et trois compagnes se sont consacrées à Dieu, sans rien savoir de ce que l'avenir leur réservait. La consécration a eu lieu à Paris, le 21 novembre 1800, date considérée comme celle de la naissance de la Société du Sacré-Coeur.

Ce tableau est une copie de l'original qui peut être visité au musée de Budapest. Il est témoin, depuis 200 ans, de l'élection de chaque Supérieure Générale. Comme Marie a veillé sur la croissance de Jésus, elle veille aussi sur la vie spirituelle de la Société consacrée au Coeur de Jésus.

 


Last update: 2019-01-03