Iconographie

 Mater Admirabilis 


Pauline Perdrau - 1896

Après la fresque de la Trinité des Monts, Sr Pauline Perdrau a continué à peindre des représentations de Mater Admirabilis durant toute sa vie.

On trouvera ci-dessous quelques uns de ces tableaux, réunis par Sr Margaret Phelan, rscj, Directrice des Archives générales de la Société.

 

separator

Fresque originale de Mater Admirabilis par la jeune Pauline Perdrau - 1844. La fresque se trouve sur le mur latéral de la chapelle au-dessus du cloître:

separator

 

En 1860, Pauline Perdrau peint cette Mater Admirabilis pour l'Ecole du Sacré Coeur de Granada, antérieurement à Bourges. 

Les teintes sont plus pastel, le voile bleuté est devenu entièrement crème et l'admirable Mère a perdu le teint rose de ses joues. Son visage exprime la sérénité de celle qui est la servante de Seigneur mais qui a entendu qu'un glaive lui percerait le coeur.

separator

 

Ce tableau qui se trouve à l'école San Julian de Malte provient d'Avignon. Il date de 1865. 

Très semblable au précédent, il présente une Mère qui a posé son riche livre de prière en maroquin rouge décoré d'or pour méditer sur les merveilles que le Seigneur a fait pour elle.

separator

La même année 1865, Pauline Perdrau peint un tableau quasi-identique au précédent pour les Etats-Unis. Il a voyagé à Cincinatti (OH) et à St Michel (LA) et se trouve maintenant à St Charles (MO).

separator

L'année suivante, en 1866, elle répond à une demande de Grand Coteau. Son livre de prière posé sur son ouvrage est encore plus luxueux et son repose-pied bleu est orné d'une jolie frise.

Mater Admirabilis n'est plus la jeune fille qui a accueilli l'ange. Elle est la Mère de celui qui est "bien plus que Salomon" (Mt 12,42). 

Curieusement, son auréole est devenue pourpre...

separator

Ce tableau de Padoue revient en quelques sortes aux sources. La Sainte Mère de notre Rédempteur, l'Etoile de la mer est guidée dans sa méditation par une seule étoile, tandis qu'elle a rangé sa maison et surtout la pelote de laine qui était sortie de son panier.

Le paysage à l'arrière est plus développé. la Mère de Dieu est devenue Mère de l'Eglise et s'ouvre au monde entier.

separator

 

En 1883, Pauline Perdrau ajoute des petits oiseaux - plutôt deux tourterelles et deux moineaux que des perdreaux à une Mater Admirabilis qui se trouve à Godella en Espagne.

La Mère Admirable devient un grand Signe dans la Ciel, avec la tête couronnée de 12 étoiles (Ap 12,1)

separator

 

Enfin, les bureaux des Archives Générales de la Société conservent une Mater Admirabilis peinte par Sr Pauline en 1883, précédemment à Turin, oeuvre toute en sobriété, où même l'ouvrage a quitté le panier.

separator

 

Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » 
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
(Jn 19, 26-27)

Cette cette mère-là que Pauline Perdrau peint en 1883 à l'êge de 68 ans dans ce tableau intitulé "Mater chez saint Jean", dont l'origina est perdu.

L'ouvrage a avancé, le lys apporté par l'ange a disparu, fané depuis longtemps, mais le paysage a laissé place à un bâtiment. 
Oui, l'Eglise se construit et Mater veille dessus comme sur son propre Fils.
Et maintenant c'est la croix du ressuscité que l'on voit au fond, par le rideau écarté, qui est fleurie...

 


Last update: 2016-02-19