Demandez... et vous recevrez

 

On trouvera ici le souvenir de grâces obtenues par l'intercession de Ste Madeleine Sophie depuis plus de 100 ans ! Ces récits ont été mis par écrit dans les lettres autographes de remerciement des bénéficiaires ou dans le "journal des pèlerinages". De 1905 à 1960 environ, des pèlerinages se faisaient le premier dimanche du mois, à Jette, près de Bruxelles. Certaines grâces ont aussi été rapportées dans des témoignages divers.

Témoignage d'Ana, 2009

Témoignage oral de DH, le 10 février 2009

Témoignage oral de JM, le 4 février 2004

Témoignage de 1999: Des Sœurs et une Sainte que je ne connaissais pas

Récit d’une pèlerine à la Châsse, 1° octobre 1961

Une famille protégée par notre Bienheureuse Mère, 1923

Guérison de Sr Aldegonde, en 1918

Lettre autographe de Léonie P. Jette, le 13 février 1905

 

Témoignage d'Ana, 2009

Merci, Sainte Madeleine Sophie!
Quand je suis venue à Bruxelles, le 25 mars 2008, - c'était notre première rencontre face à face, je ne puis expliquer ce sentiment, mais voir vos mains me donnait l'assurance de votre travail, de vos sentiments, de votre force, de votre prière. Très proche de vous, avec l'aide de Soeur Madeleine Sophie Siret, je vous ai demandé ce petit cadeau, comme je l'appelle, c'est-à-dire de rencontrer celui qui fonderait avec moi une famille.
J'ai été baptisée en 1978 à la paroisse de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, et dès l'âge de quatre ans, je suis entrée au Sacré-Cœur où je suis restée jusqu'à mes 18 ans, à la fin de mes études secondaires. L'école et la grande famille du Sacré-Cœur ont été et restent ma seconde famille. J'ai passé des moments très durs, comme à la mort de mon petit frère à l'âge de cinq ans et dans la famille du Sacré-Cœur j'ai trouvé la sérénité et la paix. Vraiment, le Sacré-Cœur est ma seconde famille.
A mon retour de Bruxelles, mon chemin croisa celui de Diego dont les premières paroles furent "Tout mon désir dans la vie est de fonder une famille". J'avais demandé à Sainte Madeleine Sophie de me donner un signe qu'il était pour moi cette personne spéciale, et les paroles entendues me l'avaient donné. Diego a été baptisé dans la même paroisse que moi; il vit tout près d'une autre école du Sacré-Cœur dans un quartier très populaire; il vit aussi très proche de l'endroit où j'ai fait du volontariat dans une école dirigée par une rscj, Sœur Magdalena Kissner, une école pour handicapés mentaux.
Depuis le 1° mais 2008, nous élaborons le projet de notre vie commune; le 29 août, nous nous sommes engagés devant Dieu dans la paroisse de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Nous avons décidé de nous marier le 20 octobre pour la cérémonie civile et le 24 octobre en présence de Dieu.
En 2010, nous projetons de visiter Sainte Madeleine Sophie pour la remercier.
Sainte Madeleine Sophie, je n'ai pas assez de mots pour vous remercier!...

Ana

 

Témoignage oral de DH, le 10 février 2009

Je suis une grand-mère comblée! Sainte Madeleine Sophie y est pour quelque chose et mon affection depuis la petite enfance pour Mère H., qui fut ma maîtresse d’études, la directrice d’école tellement appréciée par l’ancienne de L que je suis, comme ma maman l’était aussi !

Mon fils, marié, ancien élève de L également, est établi au Canada avec son épouse. Ils sont venus pour un bref séjour en Belgique début de l’année 2006.   Bien sûr, je les ai entraînés dans une visite à Mère H. Les nouvelles échangées étaient bonnes, mais une ombre au tableau: le couple marié depuis 5 ans, attendait vainement un enfant. Mère H, dont la prière confiée à l'intercession de Ste Madeleine-Sophie, avait déjà obtenu des naissances longuement attendues, n'hésite pas "Ceci est une intention à confier à la sainte. Tout de suite, nous commençons la neuvaine de confiance" Sa foi emporte la nôtre et nous nous unissons à la prière. Ceux qui avaient quitté le Canada avec leur tristesse y sont retournés priant leur neuvaine à l’unisson avec Mère H, la communauté et moi! L'enfant de la prière confiante fut annoncée par les jeunes parents, revenus en hâte à Bruxelles pour les funérailles de maman, à Bruxelles, le 27avril 2006. Abbygaëlle est née le 8 janvier 2007 (à Montréal, 22h heures locales = 9 janvier à 04h à Bruxelles) ;  le 9 à 9h du matin j’annonçais la merveilleuse nouvelle à Mère H qui débordait de joie malgré une « légère fatigue » me dit-elle ; en soirée, Mère H retournait à Dieu, ayant rempli sa mission de priante!

A la mi-décembre 2007, le couple repasse en Belgique et vient à la Châsse de la rue de l'Abondance remercier la sainte.

Dans leur cœur, ils souhaitaient un petit frère pour Abygaëlle, mais n'en avaient pas fait l'objet de leur prière. Et voilà qu'à la suite de cette visite un petit garçon leur est donné, pour leur surprise et grande joie. Daniel-Henri, né le 31 août, a été baptisé le 14 décembre 2008.

Merci, Sainte Madeleine-Sophie! 

Témoignage oral de JM, le 4 février 2004

Qui est cette Sainte pour moi? Quelqu'un qui est présent dans ma vie depuis toujours, puisque j'ai fréquenté le Sacré-Cœur dès le plus jeune âge.  Maman, ayant elle-même été "enfant de nos maisons" m'a toujours parlé de Sainte Madeleine Sophie et cette adorable éducatrice de 1e primaire qu'était Mère M. nous parlait d'elle avec amour et admiration. 

Les années passent, Sainte Madeleine Sophie chemine avec moi : je prie régulièrement à certaines intentions et je m'adresse à elle.  Je me marie et je suis rapidement enceinte.  Après 5 mois de grossesse, j’ai une terrible hémorragie.  Le verdict tombe : le fruit que je porte est mort !  Le chirurgien veut parler à mon mari.  Je m'y oppose : "Ma vie, c'est ma vie, je peux la prendre en mains moi-même ; je suis capable d'entendre ce qu'il y a à entendre."  Au premier rendez-vous après ma sortie de clinique, j’apporte un livre de gynécologie que je connais par ma sœur C. infirmière.  A la fin du livre, un chapitre concerne les problèmes de stérilité, malformations et autres …  Je lui tends le livre : "Vous aviez quelque chose à dire à mon mari ?  Le moment est venu de nous le dire, mais à nous deux.  Je veux connaître l'ennemi à affronter pour pouvoir assumer.  On ne peut pas se battre dans le vide, sans connaître l'ennemi, sans savoir quoi."  Habitué à pratiquer la langue de bois, il est ennuyé.  Toutefois, il prend le livre, le feuillette et m'explique : "Vous avez une malformation qui a fait l'objet de ma thèse de doctorat, je la connais particulièrement bien.  On m'envoie des cas comme le vôtre de toute la Belgique.  J'en ai suivi huit : je dois vous dire qu'aucune des huit femmes n'a eu d'enfant parce que cette malformation est une cause majeure de stérilité."  Dans un premier temps, je suis effondrée.  Nous désirons six enfants et voilà que tous nos rêves s'effondrent.  Je suis catastrophée.  Le médecin me permet de faire encore un essai ou deux, après quoi, il nous conseille de "penser à l'adoption" ! 

Je me dis : "Ce n'est pas possible, je ne me sens pas assez généreuse pour élever l'enfant d’une autre."  Je suis choquée.  Je téléphone à maman qui me dit : "Ecoute, ma chérie, ça, c'est une intention pour notre Sainte Mère."  Elle va La voir à Bruxelles d’où elle rapporte une carte postale de Notre Sainte Mère dans sa Châsse et me dit : "Ecoute, voilà : mets-la sur ta table de nuit et prie tous les soirs.  Moi aussi, je prierai."  Comme mon mari n'est pas croyant, je mets cette carte postale sur ma table de nuit et je lui dis : "Moi, je vais prier tous les soirs.  Si tu veux, tu peux prier avec moi."  Il me répond : "Tu sais bien que je ne crois pas mais je ne veux pas t'empêcher de le faire." Trois mois plus tard, je suis enceinte.  Le gynécologue me rappelle d’emblée :

- "Madame, vous savez qu’il y a peu de chance que cette grossesse aboutisse …"

- "Non, je sais que ce sera un petit garçon et qu'il naîtra par césarienne." lui dis-je.

- "Mais enfin, Madame, vous vous faites des idées !"

- "Non, non, je ne me fais pas d’idées, c'est l'impression que j'ai, point.

Il y a de grosses émotions au 7e mois.  Je suis mise au repos.  Puis O. naît par césarienne et à terme, bonne taille, bon poids, parfait en tout point.  Le médecin, abasourdi, parle d'une chance folle.

Un peu plus de deux ans après, je me retrouve enceinte.  L'enfant conçu n'a aucun espace pour se développer comme pour la toute 1e grossesse, donc aucune chance …!  Mais cela, c'était sans compter sur Notre Sainte Mère d'une part, et sur le caractère combatif de V.  Elle a une soif de vivre extraordinaire, elle est battante ; pour elle, rien n'est impossible.  V. naît à terme, par césarienne, mais elle a manqué de place : son visage est laid avec le nez tout aplati sur une des joues.  Je pleure toutes les larmes de mon corps.  Tranquillisez-vous, tout s'est arrangé avec le temps, elle est superbe à présent.  Elle a encore un autre problème, à première vue, bien plus grave encore : elle a les pieds mal implantés au bout des jambes.  "Aussi le manque de place" m’affirme le pédiatre "mais, avec le temps et les traitements, ça devrait s'arranger!"  Je cours les orthopédistes, on lui met des attelles en métal, en plâtre, en cuir.  C’est l'horreur pour elle pendant deux ans : elle a les jambes harnachées, tantôt comme ceci, tantôt comme cela…  C’est d’autant plus pénible qu’il n’y a guère d’évolution.  V. commence à vouloir marcher, sans y arriver puisqu'elle a les pieds en dedans et qu’elle tombe dans ses propres pieds.  Notre cher pédiatre, le Dr V., nous conseille de changer notre fusil d'épaule et de consulter un autre orthopédiste, le Dr C.  Je vais donc chez ce médecin qui préconise de bonnes vieilles méthodes, à la différence des médecins plus jeunes que j’avais consultés.  "Je vous conseille un remède de grand-mère, c'est ce qui réussit le mieux.  Vous allez lui acheter des petites bottines bien solides et vous lui mettrez la bottine droite au pied gauche et inversement.  Vous ferez cela jusqu'à ce qu'elle marche correctement.  Vous verrez : les pieds vont se redresser."  Et, effectivement, au bout de six mois, les pieds de V. sont impeccables et trois mois après, elle commence à faire de la danse classique, son rêve.  Elle n’a qu'un peu plus de deux ans et demi !

Je fais confiance à Notre Sainte Mère, puisque je me sens protégée par elle.  De fait, elle m'a exaucée.  Maman a continué à prier Sainte Madeleine Sophie avec une confiance constante.  A son instar et poussée par son exemple, je prie toujours notre Sainte Mère, moi aussi.

La place des saints dans notre relation à Dieu?  Suite à cela, j'ai davantage tendance à prier Notre Sainte Mère qu'à prier Notre Seigneur, finalement.  Je m'adresse à Notre-Seigneur par le biais de Notre Sainte Mère, je fais le petit crochet, je ne vais pas si souvent en direct vers Notre-Seigneur.  Je prie aussi beaucoup la Sainte Vierge.  Je ne sais pas si c'est bien, je ne vais peut-être pas suffisamment tout droit, … c'est Notre Seigneur qui en jugera.  En tout cas, cela a été efficace par Notre Sainte Mère.  Quand je vois qu'elle a obtenu des grâces pour moi auprès de Notre Seigneur, je me dis que c'est peut-être la meilleure voie finalement pour arriver à Dieu.

Pourquoi Dieu permet-Il la conservation inhabituelle de ce corps?  Cela fait partie des signes que nous recevons de la présence de Dieu à travers des événements exceptionnels, comme sa conservation, comme le miracle de mes deux enfants.  On ne doit pas jouer les aveugles devant ces signes que Dieu envoie de son existence.  On doit les reconnaître et témoigner de l'existence de Dieu.

Si mon témoignage peut aider des gens, par Notre Sainte Mère, à découvrir la foi, je ne demande pas mieux; ce serait merveilleux que mes aventures, mes mésaventures et mes bonheurs servent.

J'ai une dette envers Notre Sainte Mère.  Elle a été tellement bonne pour moi, elle m'a privilégiée dans quelque chose de très important de ma vie.  J'ai une dette infinie, pour toujours, envers elle et donc mon témoignage, évidemment, c'est une façon de la remercier.

 Témoignage de 1999: Des Sœurs et une Sainte que je ne connaissais pas.

C'était le 22 décembre1991. Je recevais en Italie un coup de téléphone me rappelant d'urgence: les médecins n'avaient aucun espoir de sauver ma fille, veuve et mère de deux enfants. L'opération n'avait pu avoir lieu et ses jours étaient comptés.

Mon évêque … et son vicaire général, … m'ont cherché un logement à Bruxelles pour les quelques jours que ma fille avait encore à vivre. C'est le soir du 23 décembre que l'avion de Rome me déposait à Bruxelles et Sœur … m'attendait à la rue de l'Abondance malgré l'heure tardive. L'accueil si chaleureux que je reçus chez les Sœurs me fut un vrai réconfort dans la grande souffrance que je vivais au chevet de ma fille mourante. Le jour de Noël, Sr Z. J. me proposa de me conduire à Jette où reposait le corps de Sainte Madeleine-Sophie, fondatrice du Sacré-Cœur. Et là, je ne sais ce qui s'est passé, mais je sentais en moi une force qui ne venait pas de moi. J'ai prié Sainte Madeleine-Sophie d'intercéder auprès de Dieu pour que ma fille, B M.H., puisse vivre encore quelques années pour ses deux fils ! Chose étrange, pendant neuf jours, ma fille resta entre la vie et la mort. Les religieuses du Sacré-Cœur s'unissaient à ma prière pour ma fille. Le neuvième jour, le grand danger de mort disparut. Mais durant tous ces jours, c'était comme si Sainte Madeleine-Sophie se tenait à mes côtés, me disant :N'aie pas peur ! Je suis là, et surtout le Seigneur est là !"

Et le plus beau, c'est que maintenant, huit années plus tard, ma fille vit toujours et est en mesure de tenir son ménage ! Merci, Sainte Madeleine-Sophie, pour la joie que vous me donnez ! Merci à mes très chères Sœurs du Sacré-Cœur !

Petite Sœur Ermite, Moresnet

 

1° octobre 1961  Récit d’une pèlerine à la Châsse

 

“Il y a 20 ans, j’étais au dernier degré d’une tuberculose, sans aucun espoir de guérison. J’habitais alors le quartier des Marolles et j’avais encore un enfant de quelques mois. Une nuit, je vis une religieuse dont le costume m’était inconnu, elle portait un bonnet fermé, tuyauté, et me dit “Je suis Madame Barat, ayez confiance, vous guérirez!” Elle raconte le fait à la Soeur de St Vincent de Paul qui la soignait, comme s’il s’agissait d’une surexcitation produite par sa maladie. “Mais non, lui dit la soeur, je suis sûre que vous guérirez.” Trois jours après, en effet, elle était tout à fait guérie. La Soeur lui donne l’adresse de Mme Barat, en lui disant d’aller la voir. Elle vint en effet à Jette, et demanda à parler à Mme Barat. La portière, étonnée, lui dit qu’elle était morte depuis 1865 et propose de la conduire à la Châsse , ce qui fut accepté. Là, son étonnement fut si grand, “qu’elle n’avait plus rien à dire”. Elle revint encore plusieurs fois pendant la guerre, puis elle cessa. En 1961, des difficultés financières la ramenèrent à sa bienfaitrice. Elle lui confia son petit commerce menacé de faillite et ce ne fut pas en vain. Sa visite du 1er octobre était une visite de reconnaissance.

 

(Note: Ce témoignage a été enregistré par une religieuse responsable de l'accueil des visiteurs)

 

 

Une famille protégée par notre Bienheureuse Mère 1923

C'est la famille du laitier de Wetteren. Marie et Benoît, mariés depuis plusieurs années ne pouvaient élever aucun de leurs enfants, jusqu'au jour où Marie confia ses espérances à notre Beata. Celle-ci répondit à sa prière et maintenant cinq beaux enfants, consacrés à la B. Madeleine Sophie, entourent leurs parents. Tous sont convaincus que la Bse veille sans cesse sur eux, si bien que la mère ne se trouble nullement quand on vient un jour lui dire que son fils est tombé dans l'Escaut :"La Sainte le garde", répond-elle simplement. Et en effet, l'enfant qui pouvait se noyer en sort sans même attraper un rhume.
Une autre fois Charles glisse dans un fossé glacé et s'en tire de même disant :"Rien à craindre, je suis à la Bienheureuse Mère!" Tous portent sur eux une de ses reliques dans un scapulaire du Sacré-Coeur.
Notre Bienheureuse, si bonne, protège jusqu'aux bestiaux de ces braves gens. A la fin de la guerre, les vaches réquisitionnées par les Allemands furent emmenées vers la Hollande, l'Allemagne et souvent abandonnées dans les fermes frontières où les paysans des Flandres s'efforçaient de les retrouver. Benoît partit à la recherche des siennes, Zwarte et Mie. Il a confié le succès de la chose à sa grande protectrice du ciel. Au hasard, Benoît entre dans une cour de ferme; ô bonheur; il entend la voix de Zwarte qui mugit dans l'étable et reconnaît sa vache. Mais il faut prouver qu'elle est à lui! C'est l'accueil chaleureux de Zwarte à son maître qui en témoigne et Benoît repart avec sa bête à la recherche de Mie. Toujours protégé, il entre dans une autre ferme où il reconnaît son bien, et pour marquer son identité, Mie accueille avec bonheur sa compagne d'étable qu'elle lèche avec amitié. "Ainsi, dit Benoît, la Bienheureuse m'a rendu mes deux vaches, ce qui n'est pas arrivé à mes compagnons d'infortune! Elle est si puissante."
Benoît est si pénétré de cette puissance que lorsqu'il apprit l'arrivée à Wetteren de N.D. des Miracles, il demanda naïvement :"Est-elle aussi puissante que la Bse Mère Barat?"

(Note: Ce témoignage a été enregistré par une religieuse responsable de l'accueil des visiteurs en 1923, deux ans avant la canonisation de Ste Madeleine Sophie)

Guérison de Sr Aldegonde, en 1918

 

Avant la guerre, l’aumônier des Soeurs du St Sauveur (Bavière) vint en pèlerinage à la châsse. A son retour, il fit tout ce qu’il put pour inspirer aux Soeurs du St S. une tendre dévotion à notre Bienheureuse Mère. Pendant la guerre, ces religieuses furent chargées d’un lazaret à Bruxelles et en profitèrent pour venir souvent prier à la châsse. Le 6 juin 1918 en descendant d’un tram l’une d’elles, Sr Aldegonde tomba si malheureusement qu’elle se démit la hanche dont les os s’enfoncèrent dans les chairs et produisirent des lésions internes très graves. Deux jours après l’accident plusieurs chirurgiens s’efforcèrent de remettre la hanche ce qui fut long et très douloureux. On immobilisa ensuite la jambe pendant un mois. Les docteurs étaient d’avis que, même si elle se remettait, elle ne pourrait jamais reprendre de service actif auprès des malades. “Sur ces entrefaites, dit-elle, me rappelant mes visites à la châsse, je voulus relire la vie de la Bienheureuse , ce que je fis avec grand intérêt. Pleine de confiance, je commençai une neuvaine et priai mes soeurs d’aller en pèlerinage à Jette et de me rapporter une relique de la Bse Mère Barat. Après la première neuvaine, j’en commençai une seconde n’étant pas encore délivrée de mes bandages. Lorsque ceux-ci furent enlevés, je ressentis une très grande douleur. Trois jours après la fin de la neuvaine, profitant d’un moment de solitude, j’essayai de me mettre debout sur la jambe malade, mais la douleur fut si vive que je ne pouvais ensuite m’asseoir dans mon lit où je restai trois jours complètement immobile. Le dimanche 11 février, je recommençai une 3° neuvaine avec grande ferveur et je dis à la Bse :”Je ne vous avais pas demandé de pouvoir mettre le pied par terre et de souffrir ensuite plus encore, mais bien de pouvoir marcher et même courir comme par le passé. Ou bien vous pouvez obtenir quelque chose du Bon Dieu ou bien vous ne pouvez rien et dans ce cas je ne vous prierai plus.” Or, le lundi 18 février je me levai au grand étonnement de toutes mes soeurs et je me promenai sans canne. Je ne ressentais plus aucune douleur. Deux jours après je me présentai devant le chirurgien qui resta muet de surprise, il avait dit aussi que tout travail actif était fini pour moi. Depuis ce jour je cours tout le long du jour sans ressentir la moindre douleur. Merci à la Mère Barat !  Bruxelles 18 février 1918.

                                                                        Schw. Mr Adelgunde

A remarquer encore, que j’ai promis la publication. 

(L’original en allemand est dans les archives de N. Bse Mère)

Lettre autographe de Léonie P. Jette, le 13 février 1905

"J'étais malade depuis plusieurs années. En 1902, je ne pouvais plus résister; j'allai donc à la policlinique de Bruxelles, rue des Eperonniers, n° 26 le Docteur G. déclara qu'une opération était absolument nécessaire. J'entrais donc dans le but de subir cette opération, mais le soir même de mon entrée en clinique, je revins chez moi en ne voulant pas être opérée; alors j'eus recours à la prière et n'obtins pas davantage. J'appris que les restes de la vénérée Mère Barat avaient été inhumés au Couvent des Dames du Sacré-Cœur à Jette. Je repris courage et j'invoquai cette Sainte Mère en faisant une neuvaine à la fin de laquelle j'allais mieux. Je refis une seconde neuvaine et j'obtins ma guérison complète. Je dois ajouter que je porte ses reliques." 

Léonie P. Rue des Flamands 17, Jette-Saint-Pierre.

 

 


Last update: 2012-02-18