NEVELS en SEIZOENEN in TUIN en NATUUR

POEZIE - EIGEN WERK 11

In het Frans vertaalde eigen gedichten

 

*

 

Les arbres meurent debout.

 

hiver 2003

 


Il y a encore des oiseaux parmi tes branches
et le vent caresse ton sommet dépouillé.
Tu es si majestueux et droit, pourtant
le combat est bien terminé.
Ni argenté, ni futur,
peu à peu tout est sapé ;
comment se peut-il que tu aies
lentement dépéri?

Tu étais beau dans tes atours printaniers
mais plus encore je t'aimais
en hiver, quand tout était grisâtre et dépouillé
et toi, fière pin argenté
dans notre jardin, de blanc ou de glace, ta robe hivernale
avec de-ci de-là et de temps en temps
une étincelle un rayon de soleil.
De la sorte tu aidas d'un espoir vainquant d'hiver.
Je n'ai pas compté tes années ni
ta taille, hauteur de huit peut-être et à peine
jeune de vingt ans, tu semblais si solide
et sûr de toi.
Ne t'ai-je pas suffisamment embrassé ? ou
trop peu remercié, ou étais-tu déjà las
de te tenir debout,
qu'importe.


Ces derniers mois, ton argent devint
brun, maintenant ne reste qu'une cime dépouillée.
Mais même ta silhouette morte
continue à me charmer.
Je veux te remercier des années
de joies offertes.
Bien que tu ne sois humain
tu vivais dans le coeur de notre jardin.

08.06.04 ria.b

été 2004

 



 

 

Deux ans plus tard….

 

Je te rencontre partout
dans le silence de cette maison,
sur des chemins non frayés
dans mon cœur,
se trouve maintenant ta demeure.

Ce dernier anniversaire,
ton regard clair,
la photo sur la cheminée,
tu me regardes plein d’amour
et moi, moi je te regarde.


02.02.2002

Un bouton par-ci,
une carte par-là, tu es
encore toujours proche,
ta voix douce
- comme si tu étais là –
il ne se passe pas un jour.

Des textes et des prières
pleins de ferveur
écrits en toute simplicité.
Maman chérie, montre nous
le chemin pour vivre comme toi?

Etre serviable et humble
t’a rendue, dans chaque phase, grande.
Tu aimais tellement la vie,
mais ne craignait pas la mort.


Immense était ta confiance,
pendant cette nuit noire
tu as également trouvé un chemin
qui s’appelle “résignation”
et la paix, qui t’attend.

Cette photo, avec ton aimable sourire,
c’est ainsi que je vous rencontre souvent.
La gloire d’un jour printanier,
donnez-nous maintenant aussi
votre bénédiction maternelle.

(extrait: pensées et sentiments
printemps 04 – rb.)

suite

…lorsque je me promène dans le jardin et
regarde papillon, fleur et abeille
il semble que tu es là,
cela me rends reconnaissante
et très heureuse !

24.08.2004



été 1950 - merci chers parent

 



 

 

hier


dans le jardin des
souvenirs,
jouant dans la lumière,
joie qui
colle à la peau, comme
lors d'un jour d'été brûlant.


j'étais à nouveau enfant et
me promenais à ta main
- si tangible -
, en ce lieu tranquille
auquel tu tenais tellement,
j'en suis certaine,
tu étais auprès de nous.

nous, les enfants
ensembles, comme d'antan,
année après année
et coup sur coup.
tu aurais 95 ans,
comme toujours
remémoré et aimé


mais me voilà plus âgée
et apte à mieux comprendre,
le courage de ta vie,
brillant comme un cristal pur
en honnêteté
foi et dont de soi.


ta tâche était terminée,
les soucis et la souffrance
la joie et la peine
mais aussi être “ensemble
avec maman”
être si profondément heureux.


je ne me retourne pas, mais
emporte dans mes bagages
le superbe de ta vie,
de ta
noble personnalité;

merci papa et au revoir !

campine - 22.08.2004 rb.

 





 

 

Maintenant que
les grandes choses disparaissent

les petites prennent
de l'importance...

un peu de soleil sur les ridaux,
...une pomme,
une tranche de pain frais

Bien des choses superflues
démolissent notre vie.

Il suffit de si-peut pour
un peut de bonheur simple."

 

extrait du journal de mamam



 

 

 


 

 

 

 

Aujourd'hui

Rien n'est aujourd'hui ce qu'était hier, plus vives sont les couleurs,
plus exquises encore les odeurs, qui m'étourdissent.

L
es promesses poussent telles des fruits murs,
la semence est prête à germer

et fait chanter mon coeur de gratitude !

ria - été 2003

 

 


 


 



 

 

 


 

 

 

 

Saisons

Je regarde avec émerveillement chaque saison,
les senteurs et couleurs, la pluie et le vent

Emplie de bonheur tel un enfant, par le jardin
qui s' éveille, par le soleil qui choit et réchauffe.

Reconnaissante aussi pour l'herbe verte, les fleurs, les oiseaux,
un arbre qui prospère, pour toute plante.

Et bien que j'aime l'automne en sa mélancolie
quand l'hiver se pare de neige et de glace,
...notre jardin devient un petit paradis.

Et chaque glissement d'année
apporte travail et repos et béatitude!

Car. comme tout est porté et se renouvelle
constamment en un ritme infini,
ainsi, Seigneur, Vous porter la Création
dans Votre main.

Hiver 1999 - ria b.

 

 

 

 


 

 

 

 

Les ombres s'allongent
plus court les jours.

Le soleil luit fragilement,

un merle,
sans chant, voltige esseulé
parmi les haies

 

 

ria b. - 10.09.03

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

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