HISTOIRE DE L'ARTILLERIE A CHEVAL

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

 

En 1910, deux groupements d'artillerie à cheval (le premier et le deuxième groupement) sont formés.

Suite à l'arrêté royal N° 144 de mars 1910, les groupements d'artillerie à cheval sont respectivement transferrés du 2A et 4A à la deuxième et à la première division de cavalerie.

Suite à l'arrêté royal N° 216 du 25 juin 1910, les dénominations des unités changent. Dans la première division de cavalerie, le premier groupement d'artillerie à cheval est composé de la première et la deuxième batterie à cheval. Dans la deuxième division de cavalerie, le deuxième groupement d'artillerie à cheval est composé de la troisième et la quatrième batterie à cheval.

Le premier groupement d'artillerie à cheval est caserné à Louvain.

Durant la guerre, ce premier groupement se distingue :

- à la bataille des casques d'argent à Haelen le 12 août 1914
- lors du siège et des contre-attaques près d'Anvers
- pendant la bataille de l'Yser où il joue, entre autres, un rôle important dans la défense de Stuyvekenskerke (voir article Association Royale 'Les Amis du Patelin de Notre-Dame à Oud-Stuivekenskerke')
- lors de la reconquête d'un terrain-clé près de Reigersvliet le 6 mars 1918
- durant la prise de Maldegem, lors de l'offensive finale (opération qui lui vaut une citation ainsi que l'attribution de l'Ordre de Léopold).

Le deuxième groupement d'artillerie à cheval est caserné à Malines.

En 1913, la deuxième division de cavalerie, à laquelle appartient le deuxième groupement, est dissout. Le deuxième groupement continue à exister mais passe au 6A et s'appellera IV/6A. Le 12 octobre 1914, lors de la recréation de la deuxième division de cavalerie, IV/6A passe à cette division sous sa dénomination initiale 'deuxième groupement d'artillerie à cheval'.

Durant la guerre, le deuxième groupement est cité pour :

- ses actions lors du siège et des contre-attaques d'Anvers
- son appui efficace dans la tête de pont de Nieuport
- son attitude exemplaire durant la guerre des tranchées qui lui vaut la citation 'Yser'
- son rôle, lors de l'offensive finale, dans les succès à Passchendaele et près de Rumbeke où une action téméraire l'amène à quelques centaines de mètres de l'ennemi.