Atmosphère

du Brésil

 

Crasto (Bahia)

 

 Ce film de 69 minutes est une heureuse découverte du Brésil méconnu, un tableau décrit avec délicatesse et objectivité. Si on y retrouve l'émerveillement de Salvador de Bahia et de Rio de Janeiro, la région du nordeste y est présente de bout en bout. Il y a les villes d'Aracaju, São Cristovão, Laranjeiras, Arapiraca, puis il y a le sertão de Bahia à Feira de Santana, Mangue Seco (la terre de Tieta) et le petit village de pêcheur nommé Crasto.

 

Premier commentaire

 

Salvador de Bahia.

Bahia de tous les saints.

Le berceau du Brésil.

La terre de tous les artistes.

Des qualificatifs innombrables pour désigner cette ville considérée comme un coin de paradis, cette terre bénie par DIEU, lui-même brésilien à en croire les habitants. Magique et envoûtante par son folklore et ses traditions, captivante par son architecture baroque et coloniale, ou par les façades des habitations formant un chapelet de couleurs pastel, Salvador de Bahia est un monde particulier au Brésil. Dans l'histoire, il semble que la baie a été découverte en 1501 aux alentours de la Toussaint, d'où son nom, Bahia de tous les saints, première capitale du Brésil où en 1558 arriva les premiers esclaves noirs pour travailler dans les champs de cannes à sucre. Aujourd'hui, simple capitale de l'État de Bahia, elle demeure néanmoins la ville incontournable.

 

*

 

Réalisé avec modestie, j'ai cependant réussi à construire un document différent sur le Brésil, différent des reportages généralement diffusés par les télévisions, dans les clubs de découverte, etc...

 

*

caméra, réalisation, montage

commentaire écrit et dit par

Christian JANSSEN

 

traducteur

Ocenilda Santana de Sousa

 

montage S-VHS sur Panasonic AG-7750

studio Roger Jamar à Heusy (Belgique)

 

mixage sonore sur JVC Professional

studio Avidec à Bierset (Belgique)

 

moyen technique de tournage

caméra vidéo Sony Handycam 8

 

Musique

Baden Powell, Mozart, Capoeira Senzola de Santos, Brasil Forró, Ruy Maurity, Roberto Carlos

 

Commentaires écrit et dit par

Christian JANSSEN

 

Les séquences du document

 

 

Salvador (Etat de Bahia):

· Bref présentation de la ville et de ses habitants et origine du nom donné à la ville

· Eglise et couvent Saint-François

· Le Pelourinho, le plus ancien quartier de la ville, là où le Brésil est né...

· Le Fort de Saint Marcelo, l’Elevador Lacerda, le Mercado Modelo

· Arrestation d’un enfant (voleur)

· L’église Notre Seigneur de Bonfim et ses alentours

· Réaction de deux brésiliens devant un merveilleux restaurant en ruine

· Phare de Barra, le Jardin d’Allah, la lagune d’Abaeté

 

Aracaju (capital de l’Etat du Sergipe):

· Présentation de l’Etat et de la ville, piétonnier et bâtiments publics

· Le marché populaire, le centre commerciale

· Analyse économique et sociale (pouvoir d’achat, pauvreté, contestation des intellectuels, présence policière, petit métier, etc...)

· Université de l’Etat

· Ile de Santa Luzia, la merveilleuse plage et les plates-formes pétrolière en pleine mer

· Ambiance d’une soirée anniversaire dans une famille de classe moyenne pauvre

 

São Cristovão (première capitale de l’Etat du Sergipe):

· Présentation de la ville historique comprenant de nombreuses édifices à l’architecture colonial et rococo, décors des nombreuses télénovellas (adaptations des romans de Jorge Amado)

· Interview d’un guide, d’une religieuse et d’un gardien d’église (handicapé)

· Visite d’un orphelinat pour fille et d’un musée où une chambre est consacrée à Lampio (un bandit du sertão, une sorte de Robin des Bois du Brésil)

· Un petit Christ perché sur une colline (référence au Christ Rédempteur de Rio de Janeiro)

· Bica, un centre thermal

· Petite Fazenda

 

Arapiraca (Etat d’Alagoas):

· Rapide commentaire sur l’Etat et sur la ville

· Rencontre d’une dame ayant bénévolement aider un prêtre belge à faire adopter des enfants en Belgique

· Rencontre surprise, message et discussion à bâton rompu avec le prêtre belge, le padré José.

 

Rio de Janeiro:

· Commentaire sur l’origine du nom donné à la ville

· Rapide présentation du quartier des banques (Rio Branco), le Théâtre Municipal

· Le stade Maracanã et son musée

· Sambodrome (stade du carnaval)

· Aqueduc de Carioca et la nouvelle Cathédrale en forme de cône cylindrique

· Le tramway et le quartier de Santa Teresa (le plus pittoresque de Rio)

· Favelas da Rocinha (et l’insécurité général de la ville)

· Copacabana, Corcovado (Christ rédempteur), Pain de Sucre, ville à la tombée de la nuit, etc...

 

Laranjeiras (Etat du Sergipe):

· Présentation de cette autre ville colonial, surnommée petite Rome à cause des 7 églises juchées sur les 7 collines avoisinantes

· Rapide visite d’un musée et constatation d’une pratique habituelle des hommes politiques brésiliens

 

Feira de Santana (Etat de Bahia):

· Description du désert (sertão), des paysans, des habitations, d’une petite fazenda

· Visite d’un abattoir en voie d’abandon

· Rencontre impromptue avec deux cavaliers

 

Mangue Seco (Etat de Bahia):

· Dunes de sable fin et blancs

· Présentation du village où fut tourné l’adaptation du roman Tieta d’Agreste de Jorge Amado

· Visite du Centre Espérance de Dieu créé par un prêtre autrichien blessé par balle dans une favelas de Rio de Janeiro et sauvé par Joanna, une femme du nordeste.

 

Crasto (à la limite de l’Etat du Sergipe et de Bahia, face à Mangue Seco):

· Petit village de pêcheur est en fête, kermesse. Atmosphère du dimanche à 5 heures du matin.

· Préparation des bateaux inscrits à la course, compétition et naufrage d’un équipage.

 

· Plages et baignades des brésiliens et des brésiliennes.

Scène quotidienne à São Cristovão (Sergipe)

Le coucou

Adoptée lors de sa jeune enfance, une jeune femme de la ville a l’habitude de se rendre à sa maison de campagne.  Là, un homme mystérieux lui fait parvenir un message par écrit que son père biologique habite dans la maison voisine, à 100 mètres à peine, juste de l’autre côté de la prairie séparant les deux habitations. Elle se met en quête de la vérité. Pendant ce temps, le vieil homme poursuit sa vie paisible et campagnarde, il scie du bois, prépare du feu, fait son ménage, profite d’un repos bien mérité dans son fauteuil en fumant sa pipe. Lorsque la femme se décide à aller frapper à la porte de ce père, celui-ci s’en est aller dans un repos éternel. Elle déposera le bouquet de fleur sur le seuil de la porte.

 

Court-métrage 16 mm de 16 minutes (1977)

 

Avec Marie-Elisabeth Dricot et Emile Fransolet

Extrait