Méditations

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221

Vœux d’un conseil municipal.

 

Que chacun se soumette aux autorités qui sont au-dessus de lui ; 

car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu ; 

et celles qui existent sont ordonnées de Dieu.

Romains 13.1

 

  Les archives de la ville de Mulhouse contiennent un intéressant document daté de janvier 1537 dont voici l’introduction :

              Nous, maire, petits et grands conseillers, nouveaux et anciens chefs de corporations, souhaitons à  chacun de nos concitoyens et parents, ecclésiastiques et gens du monde, nobles et ordinaires dans notre ville : Paix, grâce, miséricorde de Dieu notre Père céleste, et une connaissance pure de Jésus Christ, notre seul Sauveur.

Au cours de l’année écoulée, nous avons diligemment fait   annoncer et prêcher la doctrine saine, pure et claire à vous les habitants de notre ville. Par la grâce du Tout-puissant, la connaissance de Dieu s’en est trouvée richement accrue en même temps que le véritable amour chrétien qui est un fortifiant pour nous et tous les croyants, qui est également pour nos concitoyens les plus faibles une consolation dans la peine. Ainsi nous pouvons en ces temps difficiles, fâcheux et dangereux, nous réjouir avec vous dans notre sainte foi chrétienne. Celle-ci se fonde sur la pure parole de notre église ! Et c’est par elle que nous invoquons notre Père céleste en Jésus Christ à qui soit publiquement rendu l’hommage et le respect.

               Où trouver présentement des autorités civiles réellement dirigées par la Parole de Dieu ? Mais cette parole nous engage à être soumis aux autorités , quel que soit leur caractère. 

L’œil du monde ne voit pas plus loin que la vie. 

L’œil du chrétien voit jusqu’au fond de l’Eternité


220

Un encouragement pour les enfants de Dieu

De Dieu ne lâche pas la main.

Il n’a cessé de te la tendre.

Ne doute pas du lendemain,

Même s’il doit te faire attendre.

 

Il sait, pour toi, ce qui est bon,

Douter serait lui faire affront.

Rien n’est plus sûre que son amour ;

Et nul n’en peut faire le tour.

 

Je ne sais ce qu’il te réserve ;

Mais je sais que ce sera bien.

Car il te garde, il te préserve,

Et sait tout ce qui te convient.

 

L’an nouveau, te sera propice ;

En Jésus tu seras vainqueur,

Si tu fais de lui tes délices,

Si tu l’aimes de tout ton cœur !

 

Amen


219

Perdre la tête !

 

 

Ecoutez ceci, peuple insensé (…) ne me craindrez-vous pas dit l’Eternel.

Jérémie 5. 21, 22

 

Pourquoi un prisonnier chercherait-il à s’évader de prison la veille de sa mise en liberté ? C’est ce qu’un prote-parole d’une prison se demandait en répondant aux questions des journalistes : «  Voulez-vous bien me dire ce qui l’a poussé à s’évader la veille de sa mise en liberté ». Une fois arrêté, l’évadé aurait à répondre d’accusations qui pourraient le garder en prison jusqu’à 20 ans.

La plupart d’entre nous se poseraient des questions au sujet du manque de perspicacité de ce prisonnier, mais nous ne sommes peut-être pas conscients de notre propre myopie par rapport au péché. Nous ne voyons peut-être pas à quel point il est insensé d’échanger quelques instants de matérialisme, d’indépendance entêtée ou de plaisirs égoïstes pour des regrets qui vont durer toute une vie.

Jérémie vit ce qui était insensé. Dans le cinquième chapitre de sa prophétie, il nous rappelle combien nous devrions respecter la puissance de Dieu (v. 22) , et le fait que les plaisirs de courte durée engendrent des pertes à long terme (v. 28, 29). Le péché prospère grâce à l’illusion et ne tient pas comptent du résultat final(v. 31).

Père, pardonne-nous notre entêtement et notre aveuglement. Merci de pourvoir à notre pardon. Nous sommes conscients que sans Jésus-Christ nous serions sans espoir. Aide-nous à faire ce qui est sensé, aujourd’hui et demain.

 

Le péché met l’accent sur les désirs à court terme aux dépens des délices à long terme.

 


 218

« Ne te montre pas » !

 

M’aimes-tu ? (…) Pais mes brebis     Jean 21 :17

 

Le jeune Kurt, âgé de douze ans, ne manquait jamais une partie de la Petite Ligue de base-ball, mais il ne jouait pas souvent à cause de sa petite taille et de son manque de coordination. L’entraîneur ne le  laissait jouer plus que les deux tours de batte exigés par le règlements du jeu. Même avec la participation de Kurt, l’équipe  gagna plusieurs parties et se qualifia pour les éliminatoires.

Après la dernière pratique qui précédait la partie décisive, l’entraîneur prit Kurt à part et lui dit : « Kurt, ne vient pas samedi. Cela vaudra mieux pour l’équipe si tu n’y es pas ». Ce jour-là, un jeune garçon de 12 ans complètement découragé quitta le terrain.

L’apôtre Pierre aussi sentit l’aiguillon du désespoir. Il avait renié le Seigneur à trois reprises et avait juré qu’il ne faisait pas partie de ses disciples. Après la résurrection de Christ, il se peut que Pierre ait pensé que le Maître ne voudrait plus de lui dans son équipe. Cependant , pour le Seigneur Jésus, gagner des hommes est plus important que gagner des parties. Imaginez la joie de Pierre, par conséquent, quand Christ réapparut à ses disciples et lui confia le mandat de « paître » ses brebis. Pierre savait qu’il avait été pardonné, et il servit Christ jusqu’au jour de sa mort.

Vous aussi vous avez peut-être manqué à vos engagements envers Christ, et vous pensez qu’il ne voudra pas de vous dans son équipe. Souvenez-vous de Pierre. Jésus ne dit jamais à un enfant repentant : « Ne viens pas ! » Il nous donne toujours une autre chance de vivre pour lui.

 

En vertu de la grâce de Dieu, l’échec n’est jamais final.

 


217

Je ne fais que passer

 

Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde.

Jean 17.18

 

Un vieux cantique anglais dit : « Ce monde n’est pas le mien, je ne fais qu’y passer ». Puisque Dieu nous a promis une nouvelle terre (2 Pierre 3.13), il n’est pas faux de dire que nous, chrétiens, ne faisons que passer sur terre, en route vers notre habitation éternelle.

Dans son  livre When  God  Whispers  Your  Name( Quand Dieu vous chuchote votre nom), Max Lucado écrit : « La pire catastrophe qui puisse nous arriver (…), c’est de nous sentir chez nous sur cette terre ». Il continue en parlant d’un poisson qui suffoque sur la plage. Comme le poisson n’est pas fait pour la plage, il ne peut être heureux que si on le remet dans son véritable élément : l’eau.

De le même façon, parce que nous ne sommes pas faits pour ce monde imparfait, nous ne serons heureux que le jour où nous nous trouverons dans notre véritable élément : le ciel. Lucado ajoute : « Ici, ce n’est pas le ciel : ne vous attendez donc pas à ce que ce le soit ».

Malgré le fait que ce monde ne soit pas notre habitation définitive, nous devons faire plus que simplement passer.

L’esprit Saint est venu à la Pentecôte (Actes 2) pour agir puissamment en nous et par nous, croyants, pour influencer notre société. Jésus a prié : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » ( jean 17.18). Nous devrons servir les autres, comme Jésus l’a fait. Connaître Dieu et le servir ici-bas, c’est là la bonne préparation pour la vie dans notre vraie patrie.

 

Plus on désire le ciel, moins on désire ce monde.

 


216

Le Lait

 

La sagesse est avec ceux qui se laissent conseiller.

Proverbes 13.10

Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux.

Esaïe 5.21

 

On n’a encore rien trouvé de mieux que cet aliment pour permettre à un bébé de se développer. Y a-t-il manque de lait maternel, aussitôt le biberon remplacera le sein, car on ne peut pas laisser le nouveau-né sans nourriture. D’ailleurs l’enfant sait bien l’exprimer, lui qui ne laissera aucun repos à ses parents jusqu’à ce que son repas lui soit donné.

La lait étant la nourriture de l’enfant représente dans la Bible ce qu’est la Parole pour l’enfant de Dieu : un aliment complet favorable à son développement spirituel, une nourriture sans laquelle aucun progrès n’est possible. « Désirez ardemment, comme des enfants nouveaux-nés, le pur lait de la Parole, afin que vous croissiez par lui à salut, si toutefois vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2. 2-3).

De l’état d ’enfance spirituelle, cette riche nourriture nous fera passer à l’état adulte, où l’âme se nourrira encore de Christ, mais de façon plus complète, par tout l’enseignement des Ecritures.

La paresse des uns (Hébreux 5. 12-14), l’esprit sectaire des autres (1 Corinthiens 3. 1-6) sont de sérieuses entraves au développement de nos âmes. Il en résulte un fâcheux recul, alors que nous devrions au contraire « croître dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pierre 3. 18). Appliquons-nous avec persévérance à la lecture de la Parole de Dieu (1 Timothée 4. 13,16).

 

Le chrétien n’est pas appelé seulement à étancher sa soif auprès du christ,      mais à devenir, à son tour, une source à laquelle d’autres pourront boire.

 


215

Le général Hoche et le chouan.

 

Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font.

Luc 23. 34

Tu es Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux… grand en bonté.

Néhémie 9. 17

  Après avoir réprimé le soulèvement de la Vendée,  le général Hoche se trouvait un soir à Rennes, en 1796, lorsqu’un paysan chouan tira sur lui, sans l’atteindre, un coup de pistolet. Le général demanda à entendre lui-même son agresseur qui lui dit regretter son acte, et il le fit relâcher.. De plus, ému par sa grande pauvreté, il lui remit sa propre bourse, contenant vingt-cinq louis d’or.

Nous admirons ce geste magnanime, vraiment peu ordinaire. Mais il est sans commune mesure avec le pardon que Dieu offre aux hommes criminels, responsables de la mort de son fils.

Le chouan royaliste avait des motifs pour haïr le général républicain, tandis que le Seigneur Jésus-Christ pouvait dire de ses meurtriers : « Ils m’ont haï sans cause ».

On comprend quelle a pu être la confusion du criminel traité de cette manière et sa reconnaissance envers l’homme noble et généreux qui non seulement ne se vengeait pas, mais lui faisait un cadeau royal. Pensons alors à la grandeur de la grâce divine. Non seulement Dieu pardonne à des hommes coupables du rejet et du meurtre de son fils, mais il en fait ses enfants, ses héritiers et il les associe à la gloire de ce Fils.

 

En Jésus nous l’appelons Père ;

Lui nous nomme ses chers enfants ;

Et de sa grâce journalière

Nous éprouvons les soins touchants.

 


214

L’assurance du salut

 

Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du fils de Dieu.

1 jean 5.13

 

Beaucoup de chrétiens n’ont ni la joie ni l’assurance de leur salut parce qu’ils ne prennent  pas Dieu au mot. Ils n’acceptent pas au pied de la lettre ce qu’il dit, mais se fient à leurs sentiments personnels au lieu de se fier aux Ecritures.

H. A. Irondise, enseignant de la Bible, relate une expérience personnelle qui nous aide à comprendre qu’il est important de croire en la Parole de Dieu. Après qu’il eut lu à une femme quelques passages sur la foi en Christ, celle-ci a dit : « Eh bien, j’essaie de croire ».

« Essayer de croire qui ? lui demanda Irondise. C’est Dieu qui parle dans sa parole. Etes-vous en train de dire que vous essayez de la croire ? »

Aussitôt, elle vit la lumière et s’exclama : « Oh ! je ne réalisais pas ce que je disais. Oui, je crois ce que Dieu déclare ». Et son cœur trouva enfin du repos.

Si vous croyez au Seigneur Jésus, cessez de vous inquiéter au sujet de votre salut. Dieu a fait sa part. Croyez ce que dit la Bible et déclarez comme vôtre la vie nouvelle qu’il vous a donné par la foi en Christ.

Jean 1.12 promet ceci : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».

Prenez Dieu au mot. Alors, vous aurez aussi l’assurance de votre salut.

 

Le sang de christ nous sauve ; la parole de Dieu nous en donne l’assurance.

 


213

Comparaisons

 

Jésus a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, évangélistes, pasteurs ou docteurs… en vue de l’édification du corps de Christ jusqu'à ce que nous soyons parvenus à la connaissance du Fils de Dieu, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous croissions en celui qui est le chef, Christ

Ephésiens 4, 11-15

 

Nous ne pouvons guère nous empêcher de faire des comparaisons. Tout dépend à travers quelles lunettes nous les faisons. L’envie et la jalousie sont le fruit de comparaisons qui nous font voir l’autre, comme étant plus favorisé que nous-mêmes.

A défaut de grandeur d’âme, la sagesse la plus élémentaire nous invite à considérer d’abord nos propres avantages.

Un dicton indien rapporte cette pensée : Je pleurais parce que j’avais perdu mes chaussures, quand j’ai rencontré un homme qui n’avait plus de pieds.

L’ ingratitude est la lèpre qui nous ronge tandis que la reconnaissance donne un regain de joie de vivre, comme David, psaume 8 : « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles. Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui, Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

Ou bien dans un autre psaume : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. »

L’unique mesure à laquelle nous sommes appelés à nous comparer est la stature de Christ ; toute autre comparaison devient dérisoire. Rien de tel pour nous garder dans l’humilité et nous convier à la perspective la plus enviable : devenir disciple de Jésus.

 

L’homme est né libre, et pourtant il est dans les fers.

J. J. Rousseau


212

Les ombres ne peuvent vous faire mal.

 

Quand je marche dans la vallée de l’ ombre de la mort, je ne crains aucun mal.

Psaume 23.4

 

               Même si la mort nous inspire des craintes et des appréhensions, elle ne peut ni blesser ni détruire l’enfant de Dieu.

               Dans un de ses livres, Billy Graham rapporte une expérience de Donald Grey Barnhouse, un des plus grands enseignants de la Bible de la première moitié du xxe siècle. Sa première femme mourut du cancer. Il se retrouva seul avec trois enfants de moins de  12 ans. Le jour des funérailles, Barnhaouse et sa famille se rendaient au service lorsqu gros camion les dépassa, projetant une ombre très nette sur leur voiture.

 

               Se tournant vers sa fille la plus âgée, qui fixait tristement la fenêtre, Barnhouse lui demanda : « Dis-moi, ma chérie,  préférerais-tu te faire écraser par ce camion ou par son ombre ». Regardant son père curieusement, elle répondit : « par son ombre, je suppose. Une ombre ne peut nous faire du mal ». S’adressant alors à tous ses enfants, il dit : « Votre mère n’a pas été écrasée par la mort, mais pas l’ombre de la mort. Il n’y a rien à craindre ».

               Charles Haddon spurgeon a dit : « La mort, dans son essence a été enlevée, et il ne reste que son ombre… Personne n’a peur d’une ombre, car une ombre ne peut jamais bloquer le chemin, même pour un instant. L’ombre d’un chien ne peut pas mordre ; l’ombre d’une épée ne peut pas tuer » .

               Christ a lui-même enlevé toute la force de la puissance destructrice de la mort en mourant sur la croix et en payant pour nos péchés, puis il est ressuscité des morts. Le fait de mettre notre confiance en Jésus n’enlève peut-être pas l’ombre de la mort, mais n’oubliez pas que les ombres ne peuvent nous faire mal.

 

Pour la chrétien, la mort est la dernière ombre avant l’aube du ciel.


211

Un livre différent de tous les autres.

 

Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre.

2 Timothée 3.16-17

 

               La façon dont la Bible a été composée est déjà un miracle. Les premières pages datent d’environ 34 siècles, les dernières de près de 1900 ans. Elle réunit une quarantaine d’écrivains aussi différents que possible par leur origine, leur culture, leur profession ou leur situation sociale. La plupart ne se connaissaient pas entre eux. Et pourtant, quelle unité !

               Ce qui met la Bible à part de tous les autres livres, c’est sa source même et sa nature. Nous sommes devant la Parole de Dieu adressée à l’homme. Cette parole est divinement inspirée, c’est-à-dire que Dieu lui-même a communiqué ses pensées aux hommes pieux qu ‘il a choisis pour l’écrire. Ce n’est pas le rédacteur qui a adapté la pensée de Dieu, compte tenu de son caractère et de son éducation : ce sont des « paroles enseignées par l’Esprit » (1 Corinthiens 2.13).

               La Bible n’est pas l’émanation ou la propriété d’un peuple ou d’une religion : Elle propose son message à tous les humains responsables, quels  que soient leur âge, leur degré d’instruction, leur position dans le monde, ect…

               Etant le créateur de tous, Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2.4).

               Que personne donc ne s’excuse en disant : je ne sais pas si Dieu veut me sauver. Ce verset répond, il le veut. Mais vous, le voulez-vous ?

 

Qui est Dieu, sinon celui qui nous fait poser la question ?

André Frossard


210

Une bible bien huilée !

 

Ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements.

Psaume 119.10

Lorsqu’on demanda au président de la Société biblique américaine comment empêcher une Bible reliée en cuir de devenir raide et de se fendiller, il donna cette intéressante réponse : « il y a une huile qui convient particulièrement bien pour les Bibles en cuir. En fait, elle gardera votre Bible en bonne condition. Cette huile ne se vend pas, mais elle se trouve dans la paume de la main humaine ».

               Le cuir de votre Bible est-il souple, indiquant par là que vous lisez régulièrement ?

               La parole de  Dieu a plusieurs fonctions. Elle sert de lampe (Psaume 119.105), de miroir (Jacques 1. 22-25), de marteau (Jérémie 23.29) et d’épée (Ephésiens 6.17) . Elle est également du lait pour la nourriture spirituelle (1 Pierre 2.2).

               Tout  comme nous maintenons notre vie physique en mangeant de la nourriture, de même nous nourrissons notre vie spirituelle par la lecture de la parole de Dieu et l’obéissance. C’est une parie essentielle d’un régime spirituel. Si nous négligeons le livre de Dieu, nous devenons des chrétiens faibles et anémiques. N’oublions pas que la parole de Dieu est « vivante et efficace », et qu ‘ elle peut nous transformer (Hébreux 4.12).

               Nous devons faire attention de ne pas nous éloigner des commandements de Dieu. Prenons chaque jour le temps de lire le récit inspiré qu’il nous a donné. Jetons un coup d’œil à notre Bible. Est-elle « bien huilée » ?

 

Trop de gens mettent leur Bible sur une étagère 

au lieu de la mettre dans leur cœur.


209

Mon quatrième mari.

 

Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.
                                                               2 Corinthiens 4 : 16b

J’ai été mariée à trois hommes différents et je vis maintenant avec mon quatrième. Ils se ressemblent tous beaucoup, sauf que mon quatrième a l’air plus âgé que mon premier et qu’il a quelques cheveux gris. C’est étrange à dire, mais tous les quatre avaient la même disposition, et je les ai tous aimés.

Non, mes trois premiers maris ne sont pas morts, et je n’ai pas non plus divorcé. Vous ne comprenez pas ?

C’est que la science nous dit que nous avons un nouveau corps tous les sept ans. Les cellules de notre corps s’usent dans le processus du métabolisme, et il en résulte un changement complet de nos tissus tous les sept ans. Le corps change peut-être, mais l’âme et l’esprit restent les mêmes. Par conséquent, en 22 ans de mariage, j’ai eu quatre hommes, mais c’est toujours la  même personne.

Le jour vient où ce corps, l’ « homme extérieur », sera mis de côté pour toujours et nous recevrons un nouveau corps spirituel qui ne périra jamais et ne vieillira jamais. Ce sera notre nouveau domicile céleste (Philippiens 3. 20-21). Nous changerons notre corps naturel pour un corps spirituel. Nous conserverons notre individualité et notre personnalité, mais nous aurons une toute nouvelle demeure que nous n’aurons jamais à quitter.

    Oh, que Jésus puisse venir aujourd’hui mettre fin à nos gémissement dans ces maisons de terre !

 

La vie présente n’est que l’enfance de notre immortalité

Goethe


208

Des hypocrites

 

Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, 

pour être vus.

Matthieu 6.1a

 

               Dans un de ses livres, Peggy Noonan fait remarquer que les apparences sont trompeuses. « Les gens n’ont jamais l’air de ce qu’ils sont », a-t-elle écrit. Au sujet d’un homme d’affaires sans scrupules, elle a écrit que si on pouvait le voir tel qu’il est réellement, « Il serait assis là à la table avec une épée entre les dents ». Extérieurement il avait l’air d’un honnête citoyen, mais il était profondément hypocrite.

               Jésus a qualifié les chefs religieux de son époque d’hypocrites (Mt. 23 :13-15). Il voulait dire qu’ils étaient des comédiens. Dans les théâtres de l ‘antiquité, chaque comédien jouait plusieurs rôles. Pour changer d’identité, il devait simplement porter un masque différent. Les chefs religieux changeaient de masques. Ils se livraient à une performance pour susciter les applaudissements de la communauté, mais ils ne se souciaient pas de ce qu’ils étaient intérieurement.

               Jésus nous dit de ne pas ressembler aux hypocrites, qui accomplissent leurs « tâches » religieuses pour être vus des autres (Mt. 6 :1-6). Il a dit « Quand tu fait l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite »(v. 3).

               Dieu n’est pas impressionné par les masques que nous portons pour mériter l’approbation des autres. Il réserve plutôt ses éloges à ceux qui l’adorent et se donnent par amour aux autres.

 

Une vie fausse ne va jamais de pair avec une foi véritable.


207

La soumission, qu’en dit la Bible ?

 

Que chacun se soumette aux autorités qui sont au dessus de lui, car il n’existe pas d’autorité, si ce n’est de par Dieu.

Romains 13.1

Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes

Actes 5.29

 

               La soumission aux autorités est demandée aux chrétiens (1 Pierre 2.13-17) et ceci sans autre restriction que l’obéissance à Dieu qui est prioritaire. Les autorités concernées exercent les pouvoirs judiciaires ou administratifs de la vie sociale et professionnelle.

               Deux attitude de soumission : d’une part la conviction que ces autorités sont établies par Dieu lui-même (voir ci-dessus Romains 13.1), d’autre part le désir de faire la volonté du Seigneur.

               Alors que l’on parle si souvent des droits de la femme, de son indépendance et de son égalité avec l’homme, il est important de considérer ce que la parole de Dieu nous enseigne à ce sujet. L’homme qui doit au Seigneur l’obéissance, doit à son épouse affection et honneur ; la femme chrétienne de son côté doit à son mari la soumission en reconnaissant en lui l’autorité que Dieu lui-même a placé au-dessus d’elle.

               Les jeunes doivent aussi être soumis à leurs parents et à leurs éducateurs ; gardés de cet esprit de contestation si fréquent de nos jours ! (Ephésiens 6.1 et 1 Pierre 5.5).

               Les conditions sociales peuvent changer, mais les exhortations de la parole de Dieu ne varient pas. Elles ont aujourd’hui la valeur qu ’elle avaient il y a vingt siècles. Si nous aimons le Seigneur, nous les respecterons.

 

Si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est un  acte horrible.

Proverbe 28.9


206

Message d’en haut

 

« Mes voies divergent

Elles sont différentes,

Parfois elles conduisent

Au travers des mers,

Mers de difficultés, de tristesses,

D’angoisse spirituelle.

Parfois au travers du désert,

De la sécheresse, du dépouillement,

De la tentation.

Parfois au travers de sombres vallées

Du doute et du désespoir

De la défaite apparente.

 

Mais il y a toujours

De verts pâturages,

Des endroits paisibles

Où je nourris

Vivifie et restaure,

Renouvelle et rafraîchis

Ton esprit.

 

Quel que soit l’endroit,

Où que ce soit que tu te trouves,

Souviens-toi, mon enfant, que je suis avec toi

Pour te garder, pour te guider,

Pour éclairer ta route,

Pour te conduire sur des chemins de justice

Pour ton bien

Et pour l’amour de mon Nom »

 

Une conversion, c’est un homme qui se redresse et décide de ce laisser emporter désormais dans une rafale de confiance.


205

Fidèle à ses promesses.

 

Retenons fermement la profession  de notre espérance, car celui qui a fait promesse est fidèle

Hébreux 10.23

 

               Supposons qu’un homme riche vous remette un mot disant : « Dans le futur , à un moment que j’ai choisi, vous recevrez 50.000 frs que j’ai mis de coté pour vous ». Même si vous vous impatientiez en attendant l’argent, vous vous attendriez avec confiance à le recevoir un jour. Toutefois, si ce même homme disait : « Si tout va bien, il se peut que je vous donne 50.000 frs », vous vous attendriez à recevoir l’argent seulement s’il ne faisait pas faillite, ne changeait pas d’idée, n’oubliait pas sa promesse, ou ne mourait pas.

               Dans le premier cas, la certitude est plus grande. Or, nous pouvons être assurés que Dieu agit ainsi à notre égard. Il fixe les dates d’accomplissement de ses nombreuses promesses selon sa volonté souveraine et en accord avec la connaissance parfaite qu’il a de ce qui vaut mieux pour nous. Puis, il les couronne des richesses infinies de son caractère. Il ne change jamais d’idée. Il n’oublie jamais sa parole. Il ne mourra jamais. On pourrait croire que Dieu retarde l’accomplissement d’une promesse, mais soyons encouragés du fait que chacune de ses promesses est aussi ferme que sa parole.

               La plupart d’entre nous sont à un moment ou à un autre arrivés au bout de leurs ressources et ont alors découvert qu’au bon moment, et de la bonne façon, Dieu répondait à leur besoin. Il n’avait été ni lent ni en retard.

               Alors, ne vous découragez pas, Chrétiens. Continuez à réclamer les promesses de Dieu, car il est fidèle à ses promesses

Vos perspectives sont aussi brillantes que les promesses de Dieu.


204

Nos besoins les plus profonds.

 

Anne pria et dit : « Mon âme se réjouit en l’Eternel »

1 Samuel 2.1

 

               Essayez de dire à un jeune de 15 ans de se réjouir « en famille » avec ses parents un vendredi soir. Demandez-lui pourquoi il n’est pas heureux de jouer à des jeux de société avec sa petite sœur, quand ses amis vont tous à la partie de balle de l’école.

               Sa frustration pourrait bien ressembler à ce qu ‘Anne, la stérile, ressentit quand son mari bien intentionné lui demanda : « Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ? » (1 Samuel 1.8). Il ne comprenait pas ses besoins. Il ne se rendait pas compte qu’elle luttait avec quelque chose de plus grand que son incapacité d’avoir un enfant. Cela suffisait déjà amplement à l’attrister, mais il y avait plus encore.

               Tout comme le jeune de 15 ans désire être accepté par ses amis, Anne avait un besoin profond d’être assurée de l’approbation de Dieu. A cette époque, une femme juive qui était stérile se sentait déshonorée par Dieu, parce qu’elle pensait qu’il refusait qu’elle participe à l’accomplissement de sa promesse du Messie. Elle aurait volontiers consacré son enfant au service de Dieu, si seulement elle avait pu être assurée que Dieu ne l’avait pas rejetée. Sa prière fut finalement exaucée, et le chapitre 2 reflète sa joie débordante.

               Nous pouvons apprendre de cette femme pieuse. Les relations humaines sont importantes, mais notre besoin le plus critique, c’est de savoir que nous avons l’approbation de Dieu, car il est le seul à pouvoir satisfaire nos besoins les plus profonds.

 

Quand il ne nous restera plus que Dieu, 

nous saurons que Dieu suffit.


203

Regardez au Seigneur !

 

          Pourquoi t’abats-tu, mon âme, (…) ? Espère en Dieu, car  je le louerai encore (…).

                                                        Psaume 42 : 12

 

Nous passons tous par des moments où nous broyons du noir, où nous sommes déprimés et nous sombrons dans la tristesse. Le psalmiste David ne faisait pas exception à la règle. En parlant de sa propre expérience, il s’est écrié : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu » (Ps. 42.11). Voilà un bon conseil pour quiconque doit faire face au découragement.

Dans le livre des Actes des Apôtres nous est rapporté un moment de la vie de l’apôtre Paul où il était à bord d’un navire qui allait à Rome. Une tempête fit rage et menaça d’engloutir le navire et tous ses passagers.

Toutefois, une nuit, un ange du Seigneur vint et assura l’apôtre que personne ne périrait. Paul crut ce message et dit à ses compagnons de voyage : « C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a dit » (Ac. 27.25). Comme l’auteur du psaume 42, Paul espéra en Dieu.

Même si vous pouvez être craintif ou découragé, vous pouvez trouver des raisons d’être joyeux si vous regardez au Père céleste. Rappelez-vous ce que David a donné comme conseil : « Espère en Dieu ». Puis, dites avec l’apôtre Paul : « J’ai cette confiance en Dieu ».

La prochaine fois que vous serez ’’déprimé’’, n’oubliez pas de regarder au Seigneur 

 

               Lorsque vous ne savez comment vous en sortir 

regardez au Seigneur             


202

Contentement

 

J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve.

Philippiens 4.11

La piété avec le contentement est un grand gain.

1 Timothée 6.6

 

Ce n’est pas là un mot qui court les conversations de notre époque. De tous côtés s’élèvent plutôt les revendications dans toutes les professions, dans toutes les situations de fortune.

Nous ne portons ici aucun jugement sur la légitimité de ces réclamations. Mais elles attestent que, malgré l’incontestable relèvement du niveau de vie, dans nos pays d’Europe au moins, peu de personnes sont satisfaites de leur sort. Chacun compare à son voisin et, en général, s’estime lésé. Dans l’immense majorité des cas, vous constaterez qu’à la racine des mécontentements, il y a plus de jalousies que de véritables besoins. D’autre part, on est victime de l’illusion tragique que le bonheur est dans les choses dont on peut disposer : confort, distractions, voyages…

Et l’on oublie le bonheur de la vie simple, dans le contentement de ce que l’on a et la confiance en Dieu qui donne généreusement (Jacques 1.5). Sans doute, il y a des épreuves, la maladies, et certains sont pauvres sans qu’on puisse leur reprocher paresse ou alcoolisme par exemple.

Mais l’homme qui écrivait : « J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve » était cet apôtre vieilli en usé au service du Maître, qui avait beaucoup souffert, qui était prisonnier… « Je sais être abaissé, dit-il encore, je sais aussi être dans l’abondance… Je puis toutes choses en celui qui me fortifie

 

Ce que vous voulez, ce n’est pas toujours ce qu’il vous faut. Ce qu’il vous faut est moins souvent encore ce que vous voulez

Alexandre Vinet

 


201

Appréciez votre père

 

Chacun de vous respectera… son père.
                                                      Lévitique 19.3

        Etre père n’est pas facile. Malgré tous ses efforts, le père entend souvent plus de critiques que de louanges. Un père peut travailler fort pour subvenir aux besoins de sa famille, mais être harassé parce qu’il n’a pas d’argent requis pour acheter le jouet électronique dernier cri. Il peut donner de bons conseils à ses enfants, mais être rejeté sous prétexte qu’il n’est pas courant de ce qui se passe aujourd’hui. Il peut s’intéresser aux amis de son adolescent, mais être accusé d’indiscrétion. Il a leur bien à cœur, mais ils ne l’apprécient pas.

               Il n’y a pas tellement longtemps, un garçon rendait grâce à la table familiale. Il se trompa et dit : « Cher papa, nous te remercions pour cette nourriture ». Tout le monde se mit à rire, sauf papa, qui fut profondément ému. « Je travaille fort pour pourvoir aux besoins de la famille », expliqua-t-il. « ces derniers temps, j’avais l’impression qu’on me tenait pour acquis. Cela fait longtemps que quelqu’un m’a dit ‘merci’, même en se trompant ».

               Un fils d’âge adulte dit à son père : « Pendant plusieurs années, je t’ai résisté. J’étais certain que tu étais dans l’erreur pour plusieurs choses. Ce n’est que tout récemment que j’ai commencé à voir toutes les bonnes choses que tu as faites. Je veux simplement que tu saches que je comprends ». Son père, qu’il croyait être un dur, fondit en larmes.

               Il est peut-être temps que nous commencions à démontrer du respect à notre père. Faites quelque chose de spécial pour votre père aujourd’hui. Faites-lui savoir que vous l’appréciez vraiment.

 

Le meilleur héritage qu’un père puisse laisser à ses enfants, c’est un exemple chrétien.


200

Quel genre d’homme êtes-vous ?

 

Pour toi, homme de Dieu (…) recherche la justice, la piété, la foi, la patience, la douceur.

                                                        1 Timothée 6.11

 

En 1970, il y avait 67 pour cent des femmes américaines qui disaient que les hommes étaient « fondamentalement bons, doux et attentionnés ». Mais en 1990, le pourcentage est tombé à 51 pour cent.

Qu’on fasse confiance ou non aux statistiques, on peut apprendre une leçon importante à partir de cette perception  négative des hommes aux Etat-Unis. Cela devrait nous rappeler à tous – surtout aux hommes – qu’il est important de se soucier du genre de personnes que nous sommes. Et si nous disons que nous sommes disciples de Jésus-Christ, nous avons une raison de plus de vivre comme nous le devrions.

Jésus nous a donné l’exemple de la façon dont un vrai homme devrait se comporter : avec beaucoup de bonté, de douceur et de dévouement. Il avait compassion des malades (Mc. 1.40-42), était doux envers ceux qui avaient des besoins spirituels (Mt. 11.28-30), aimaient les enfants (Mc. 10.13-16), se sacrifiait pour les perdus (Mc 10.45), et était sensible aux besoins des autres (Jn. 19.25-27).

Quel genre d’homme êtes-vous ?

 

Rien n’est aussi fort que la douceur, rien n’est aussi doux que la force.


199

Force intérieure.

 

           Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force.

Esaïe 40 : 31

Qu’est-ce qui soutient  les croyants en Christ quand ils entendent des nouvelles affligeantes ou quand ils font face à d’énormes pressions ?  C’est une force intérieure, la force qui vient de Dieu. David en parlait en ces termes : « L’Eternel est le soutien de ma vie » (Ps. 27.1).

Une étude faite par le Collège de Boston atteste cette vérité. Une inondation frappa Toccoa  Falls, en Géorgie, en 1977, faisant 39 victimes et causant 1,5 millions de dollars de dégâts. Les chercheurs comparèrent les survivants de ce collège biblique à ceux qui connurent de telles catastrophes dans quatre autres Etats.

Le rapport disait : « Somme toutes, les gens de Toccoa Falls s’en sont assez bien tirés. Ils étaient en meilleure  santé mentale que ceux d’autres communautés qui n’ont pas été frappées aussi durement. Leur solide engagement religieux leur donnait une compréhension de ce qui était arrivé ».

L’auteur Leslie B. Flynn résume le tout ainsi : « En d’autres mots, la force intérieure de leur foi chrétienne permit aux survivants de Toccoa de mieux réagir que ceux qui avaient subi des calamités semblables ».

Vous êtes-vous affaibli ces derniers temps sous la pressions ? Saisissez-les paroles d’Esaïe et confiez-vous en l’Eternel (40.31). Il vous donnera le calme et renouvellera vos forces. Criez à lui ; il  vous donnera la force intérieure dont vous avez besoin.

 

Avec Jésus en nous , 

nous pouvons surmonter toute difficulté extérieure.


 198

Un modèle pour les parents

 

              Et vous pères… élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.

                                                        Ephésiens 6.4

 

Un homme discutait avec son fils. Il essayait de lui dire ce que devrait être un chrétien et ce qu’il devrait faire. Quand il eut fini de parler, son fils le regarda et lui posa un question renversante : « Papa, demanda le garçon, ai-je déjà vu un chrétien ? » Quel commentaire révélateur sur la vie de ce père !

   Que ressentirions-nous si nos enfants nous répondaient de la même façon ? Le Psaume 78 nous apporte de l’aide pour nous assurer que cela ne se produise pas. Il établit un modèle pour les parents, une méthode que nous pouvons utiliser pour nous assurer que nos enfants connaissent les choses de Dieu et se rendent compte que nous faisons partie du peuple de Dieu. Selon Asaph, nous pouvons le faire en disant « à la génération future les louanges de l’Eternel ». Lorsque nous les enseignerons à nos enfants, ils verront par nos paroles et notre témoignage que nous sommes chrétiens.

    En parlant des lignes de conduites de Dieu pour la vie, Moïse a dit : « Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (De. 6.7).

 Par nos paroles et notre exemple personnel, nous devons guider nos enfants. De cette façon, nous pourrons leur montrer et leur dire ce que signifie être chrétien.

 

Les enfants n’écoutent peut-être pas toujours les conseil, mais il voient constamment notre exemple.


197

La discipline personnelle

 

Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti.

1 Corinthiens 9.27

               Une femme un peu trop grosse, mécontente de ce qu’elle voyait dans le miroir, pria : « Seigneur, pourquoi ne m’enlèves-tu pas le désir de manger ? »Mais elle entendit la réponse suivante dans son cœur : « Mais que te restera-t-il à faire ensuite ? »

Cette femme apprit que Dieu ne veut pas qu’il soit facile à ses enfants de développer un caractère et de vaincre leurs faiblesses. Il  a ordonné notre monde de sorte que nous devions nous discipliner nous-mêmes dans chaque domaine de la vie. Si nous voulons perdre du poids, nous devons nous discipliner par un régime et de l’exercice. Si notre objectif est la maturité spirituelle, nous devons cultiver notre vie spirituelle par une lecture régulière de la Bible, l’obéissance, la prière, l’assistance aux réunions de l’Eglise ainsi que par des conversations et des activités valables.

Un jeune garçon du nom de Matthieu me demanda de prier pour lui, parce qu’il remettait toujours ses devoirs à plus tard et qu’il ne les faisait finalement pas. Il me dit qu’il passait la plus grande partie de ses soirées à manger des friandises et à regarder la télévision. Je lui suggérai ceci : « Demande à Dieu de t’aider et commence ensuite à te discipliner toi-même. » Ce n’est que de cette façon qu’il pouvait devenir de plus en plus ce que Dieu voulait qu’il soit.

Paul a comparé la vie chrétienne à celle d’un athlète qui s’entraîne de manière à remporter la couronne. Cet entraînement ne sera pas terminé tant que nous ne serons pas au ciel. Cela veut dire que nous devons compter  sur l’aide de Dieu, mais nous devons également faire notre part, la part difficile de la discipline personnelle

 

La discipline personnelle fait les meilleurs disciples

 


196

Occasions manquées

 

          Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous.

                                                                   Galates 6.10

 

               Un opportuniste est quelqu’un qui tire profit de chaque occasion afin d’atteindre un but, en se souciant habituellement très peu des principes moraux. Un chrétien ne doit jamais faire partie de ces gens, car il doit être fidèle, honnête et loyal à Jésus-Christ.

Il devrait cependant toujours chercher des moyens de servir le Seigneur, d’annoncer l’Evangile et de faire du bien aux autres. Lorsqu’on manque une occasion, elle est perdue pour toujours. Elle ne laisse qu’un souvenir rempli de regrets.

Harold L . Fickett, fils, parla d’un riche homme d’affaires qui, sur son lit de mort, était rempli d’amers remords. Lorsque son pasteur vint le voir, il lui ouvrit son cœur et lui fit connaître le fardeau qu’il traînait. Dix ans auparavant, on lui avait offert l’occasion d’enseigner une classe de l’école du dimanche pour des garçons de neuf ans. Croyant qu’il n’en avait pas le temps, il refusa l’offre. Maintenant, toutefois, pleinement conscient que sa vie prendrait bientôt fin, il confessa au pasteur que son plus grand regret était d’avoir raté une si belle occasion  de servir le Seigneur en investissant sa vie dans celle de garçons de neuf ans. Il évaluait qu’au moins 100 garçons seraient passé par cette classe. « Mes investissements en actions et en obligations resteront sur cette terre quand je partirai, déclarait-il. Comme j’ai été insensé. »

Dieu vous a-t-il offert une occasion de le servir ? Saisissez-la pendant que vous le pouvez. Vos effort produiront des récompenses éternelles.

 

Les plus beau cadeaux de Dieu 

ne sont pas des choses mais des occasions.


 195

Quelque chose sur quoi s’appuyer

 

Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres.

                                                            Esaïe 5.20

 

               Si nous faisons de notre préférence personnelle le principe qui détermine ce qui est bien et ce qui est mal, nous finirons par détruire tout principe.

Si nous rejetons les principes moraux absolus de la Bible, tôt ou tard nous finirons par ne plus avoir de principes du tout, ou à tout le mieux par une frêle fondation d’inconsistances.

               En Inde, par exemple, bien des couples préfèrent les bébés de sexe masculin aux petites filles, et, par conséquent, ils utilisent l’amniocentèse pour connaître le sexe du bébé avant la naissance. Dans un bulletin  de juin 1989, Chuck Colson cite une étude faite à Bombay où il est question de 8000 avortements, 7999 étant des fœtus de sexe féminin. Les féministes du monde entier ont condamné ces avortements sélectifs en les qualifiant de « féticide féminin ».

 Et pourtant, ces mêmes féministes approuvent tout avortement pratiqué pour des raisons de convenance, de limitation de la natalité ou de pressions économiques.

               Bien que les absolus moraux de la Bible ne règlent pas automatiquement les situations complexes, ils n’en fournissent pas moins de solides vérités de base. Sans cela, notre problème est le même que celui qui prévalait aux jours d’Esaïe quand le peuple appelait « le mal bien, et le bien mal ».

               Quand on s’appuie sur des préférences personnelles, on finit par ne plus avoir d’appui de tout. Francis Schaeffer dit que c’est comme avoir « les deux pieds fermement ancrés en plein espace ». Avec le Bible comme appui, par contre, on s’appuie sur quelque chose d’Inébranlable.

 

La vérité de Dieu est toujours à la hauteur.

              


194

Pour les pécheurs seulement

 

Car tous ont péché et son privés de la gloire de Dieu

Romains 3.23

               Loué soit Dieu de ce qu’il n ‘a pas retiré son offre de pardon pour le péché ! Toutefois, cette bonne nouvelle n’est que pour les pécheurs.

               Bien des gens ne se voient pas comme des pécheurs qui ont besoin du salut. Ils ont des excuses comme celles-ci :

 

               ° Mes bonnes œuvres surpassent mes mauvaises.

°Je ne suis pas aussi mauvais que certaines personnes.

               °D’habitude, je suis une bonne personne.

                

               D’après eux, leurs manquements ne mettent pas en péril leur statut devant le Dieu Tout-Puissant.

               Imaginez un citoyen qui soit jugé pour plusieurs vols à l’étalage. Ce serait vain pour cette personne de plaider sa cause auprès de juge en disant : « N’oubliez pas que mes bonnes œuvres surpassent mes mauvaises œuvres ». « Je ne suis pas aussi mauvais que bien d’autres personnes ». « La plupart du temps je respecte les lois ».

               Le coupable doit être jugé selon l’offense, pas selon les bonnes œuvres antérieures. Pour que justice soit faite, quelqu’un doit payer, et il faut que ce soit le coupable. A moins qu’on ne permette à quelqu’un d’autre de subir le châtiment à sa place. Et c’est exactement ce que Christ a fait par amour pour les pécheurs, que nous sommes tous,  « car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3.23).

               Les faux raisonnements vous ont-ils gardé loin de Celui qui est mort et ressuscité pour vous ? Si tel est le cas, il attend que vous reconnaissiez votre besoin et que vous croyiez en lui.

 

Si vous dites : « Je ne suis pas pire que les autres », vous échouez l’épreuve suprême de la vie


193

Vous êtes important aux yeux de Jésus

 

Je suis le bon berger. 

Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent.
                    Jean 10.14

 

A l'ère de l'ordinateur, il est facile d'avoir l'impression que nous ne sommes qu'un numéro au lieu d'être une personne. On nous identifie par notre numéro d'assurance sociale plutôt que par notre nom. Nous recevons des prospectus par la poste adressés à "l'occupant". De telles méthodes impersonnelles peuvent amener certaines personnes à conclure : "Personne ne se soucie de moi." Mais ce n'est pas vrai. Jésus se soucie de vous. En fait, il connaît chaque personne par son nom.
         Nous n'avons pas à nous sentir comme cette jeune élève qui se crut ignorée lorsque Edward VII, le roi d'Angleterre de 1901 à 1910, visita une ville afin de poser la pierre angulaire d'un nouvel hôpital. Des milliers d'écoliers étaient présents afin de chanter pour lui. Après la cérémonie, le roi passa devant les jeunes surexcités. Lorsqu'il fut parti, une enseignante vit une des élèves qui pleurait. Elle lui demanda : "Pourquoi pleures-tu ? N'as-tu pas vu le roi ?" "Oui, répondit la jeune fille en sanglotant, mais le roi ne m'a pas vue."
         Le roi Edward ne pouvait pas remarquer chaque enfant dans cette foule. Jésus, toutefois, accorde une attention individuelle à chacun de nous. Il est le bon berger qui "appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent" (Jn. 10.3).
             Pensez-y un peu : Jésus sait qui vous êtes ! Vous êtes important pour lui. En l'adorant, dites-lui que vous l'aimez. Ensuite, dans votre communion fraternelle avec les autres croyants, faites-leur réaliser qu'il sont importants pour Jésus.

Si l’homme n’est pas fait pour Dieu, 

pourquoi n’est-il heureux qu’en Dieu ?


 192

  Des chrétiens salés.

 

   Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel.

Colossiens 4.6

 

  Si on faisait évaporer une tonne d’eau provenant du Pacifique, on en retirerait approximativement 39 kilo de sel. Une tonne d’eau de l’ Atlantique donnerait pour sa part 41 kilo. La même quantité provenant de la mer morte donnerait presque 250 kilo de sel.

Comme ces statistiques le démontrent, les étendues d’eau de la terre varient grandement dans leur degré de salinité. Il est de même des chrétiens. Jésus a dit que nous étions « le sel de la terre »(Mt. 5.13). Mais nous avons tous des niveaux différents de « salinité ». Regardons quelques passages bibliques pour voir ce que signifie être « salé ».

 

               Le sel donne de la saveur (Job 6.6)

               Le sel indique une pureté dans les paroles (Col. 4.6)       

 Le sel symbolise une promesse tenue (No.18.19)

               Le sel parle de bonté (Mc. 9.50)

 

               Vérifiez maintenant votre salinité. 

Etes-vous la sorte de personne que les autres aiment côtoyer ? 

Votre conversation est-elle pure ? 

Gardez-vous vos promesses ? 

La bonté vous caractérise-t-elle ? 

Des incroyants vous regardent et vous écoutent. 

Que voient-ils et qu’entendent-ils

               Votre vie a peut-être besoin d’un peu plus de sel. Laissez-vous guider par la parole de Dieu. Comptez sur la puissance de l’Esprit. Etudier la vie de Jésus comme modèle. Si vous obéissez à christ, le monde verra ce que signifie être « assaisonné de sel » et certains voudrons goûter par eux-même.

 

Comme sel de la terre, les chrétiens devraient donner aux autres la soif de l’eau de la vie

 


191

Le plus tôt sera le mieux

 

Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse.

Ecclésiaste 12.3

 

Le vieux dicton « le plus tôt sera le mieux » est certainement vrai quand il s’agit d’atteindre les gens pour Christ. Plus ils entendent l’Evangile tôt dans leur vie, plus ils sont susceptibles d’accepter Jésus comme Sauveur.

Un prédicateur écossais du XIXe siècle, demanda à 253 amis chrétiens à quel âge ils s’étaient convertis.

 

Voici ce qu’il découvrit :

                Moins de 20 ans          138

               Entre 20 et 30 ans         85

               Entre 30 et 40 ans         22

               Entre 40 et 50 ans           4

               Entre 50 et 60 ans           3

               Entre 60 et 70 ans           1

               Plus de 70 ans                 0

 

Il est donc très important que nous présentions Christ à nos jeunes, et le plus tôt sera le mieux !

Un jour, quelqu’un a exprimé le besoin et l’ouverture spirituels des jeunes en ces termes :

 « Je ne suis pas trop jeune pour pécher, je ne suis pas trop jeune pour mourir , je ne suis pas trop petit pour commencer une vie de foi et de joie ».

Plus les gens acceptent le Seigneur tôt dans leur vie, plus ils leur reste de temps à vivre pour lui. Quand un enfant vient au Sauveur, il peut le servir pendant toute une vie.

Oui, quand il s’agit de faire connaître Christ aux autres, « le plus tôt sera le mieux ! ».

 

Sauver un enfant, c’est sauver toute une vie.


190

Votre témoignage personnel

 

      Va vers ta maison, vers les tiens, 

et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait.

Marc 5.19

 

Un  sceptique promit au prédicateur britannique Alexander Maclaren (1826-1910) d’assister aux réunions de son Eglise pendant les quatre dimanches au cours desquels Maclaren présenterait les principales doctrines du christianisme.

Le sceptique écouta avec attention les sermons du pasteur. Après le quatrième message, il demanda à devenir membre de l’Eglise, en disant qu’il avait reçu Christ comme Sauveur.

Maclaren était ravi et ne put s ‘empêcher de lui demander lequel des quatre message lui avait fait prendre cette décision. Le sceptique répondit : « Vos sermons, monsieur, ont été utiles, mais ce n’est pas ce qui me persuada finalement. » Il dit qu’un dimanche, après la réunion, au moment où il aidait une dame âgée à descendre les marches, celle-ci le regarda en face et lui dit : « Je me demande si vous connaissez mon Sauveur, Jésus-Christ. Il est tout pour moi. J’aimerais que vous le connaissiez également. » Le sceptique dit : « Quand j’arrivai chez moi ce jour-là, je m’agenouillai et j’acceptai Christ. »

Le témoignage de cette dame, comme les paroles de l’homme démoniaque dans le passage d’aujourd’hui, eut un grand impact pour Christ.

Dieu n’appelle pas tous ses enfants à être des prédicateurs ou des missionnaires. Mais il s’attend à ce que ceux qui le connaissent racontent ce qu’il a fait pour eux. Notre témoignage peut être aussi efficace et puissant que n’importe quel sermon.

 

Pour montrer aux autres ce que Christ  fera pour eux. 

Montrez-leur ce qu’Il a fait pour vous.


189

La lumière

 

La Lumière regarda vers la terre et aperçut l’Obscurité.

J’y descendrai, dit la Lumière.

 

La Paix regarda vers la terre et aperçut la Guerre.

Je vais y descendre, dit la Paix.

 

L’Amour regarda vers la terre et il y aperçut la Haine.

Je vais y descendre, dit l’Amour.

 

La Lumière vint et brilla.

L’Amour vint et apporta la vie.

Et la Parole devint chair et demeura parmi nous.

 

Des hommes regardèrent la Lumière et préférèrent les Ténèbres.

Des hommes regardèrent la Paix et préférèrent la Guerre.

Des hommes regardèrent l’Amour et préférèrent la Haine.

 

Mais quelques uns choisirent la Lumière, la Paix, l’Amour,

Ils s ’appelèrent CHRETIENS. 

 

C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière.


188

Prendre le risque

Rire, c’est risquer de paraître idiot

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

Tendre la main, c’est risquer de s’impliquer.

  Exposer ses sentiments, c’est risquer d’être rejeté.

  Faire part des ses rêves à la foule, c’est risquer le ridicule.

  Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

  Aller de l’avant malgré les probabilités contraires, c’est risquer l’échec.

 

Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer. Celui qui ne risque rien, n’a rien, n’est rien. Il peut éviter de souffrir et de pleurer , mais il ne peut pas apprendre, sentir, changer, grandir ou aimer. Seul est libre qui prend des risques

 

Anonyme de la fin du XXe siècle.

 

Il faut se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place, et le faire.


187

Quelle est votre taille ?

 

(…) croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (…)

2 Pierre 3.18

 

               Quand il s’agit de notre taille, les facteurs génétiques héréditaires établissent une limite. Peu importe l’alimentation et les exercices, nous cessons de croître à un moment donné. Quels que soient les efforts que nous déployons, quand cette limite est atteinte nous ne pouvons plus grandir (verticalement tout au moins, car beaucoup d’entre nous ont tendance à continuer de prendre de l’expansion horizontalement).

               Par contre, notre potentiel de croissance spirituelle est illimité. La « taille » que nous pouvons atteindre dépend de notre désir et de la mesure dans laquelle nous comptons sur les provisions de notre Père céleste. Nous ne sommes pas limités par le bagage génétique dont nous avons hérité de nos parents terrestres. Tout est possible.

               La maturité chrétienne ne s’acquiert pas brusquement. Notre « alimentation » doit être bonne et nous devons « exercer » notre foi régulièrement. Si nous ne nous  délectons pas de la parole de Dieu, nous ne pourrons pas croître. Si nous n’y obéissons pas, nous ne réaliserons jamais notre plein potentiel.

               Quelle est  votre taille et votre force aux yeux de Dieu ? Dans quelle mesure avez-vous grandi cette année ? Quoi que vous répondiez, vous pouvez encore grandir. N’oubliez pas le secret du contrôle de la croissance, et ensuite passez à l’action. Voici ce qu’ordonne la parole de Dieu : « (…) croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (…) » (2 Pierre 3.18).

 

Plus on s’approche de Christ, plus on lui ressemble.

 


Semaine du 5 au 10 juin 2000

Un modèle pour les parents

Et vous pères… élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.

                                                        Ephésiens 6.4

 

Un homme discutait avec son fils. Il essayait de lui dire ce que devrait être un chrétien et ce qu’il devrait faire. Quand il eut fini de parler, son fils le regarda et lui posa un question renversante : « Papa, demanda le garçon, ai-je déjà vu un chrétien ? » Quel commentaire révélateur sur la vie de ce père !

   Que ressentirions-nous si nos enfants nous répondaient de la même façon ? Le Psaume 78 nous apporte de l’aide pour nous assurer que cela ne se produise pas. Il établit un modèle pour les parents, une méthode que nous pouvons utiliser pour nous assurer que nos enfants connaissent les choses de Dieu et se rendent compte que nous faisons partie du peuple de Dieu. Selon Asaph, nous pouvons le faire en disant « à la génération future les louanges de l’Eternel ». Lorsque nous les enseignerons à nos enfants, ils verront par nos paroles et notre témoignage que nous sommes chrétiens.

    En parlant des lignes de conduites de Dieu pour la vie, Moïse a dit : « Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (De. 6.7).

 Par nos paroles et notre exemple personnel, nous devons guider nos enfants. De cette façon, nous pourrons leur montrer et leur dire ce que signifie être chrétien.

 

Les enfants n’écoutent peut-être pas toujours les conseil, mais il voient constamment notre exemple.


Semaine du 1 au 4 juin 2000

La discipline personnelle

 

Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti.

1 Corinthiens 9.27

 

               Une femme un peu trop grosse, mécontente de ce qu’elle voyait dans le miroir, pria : « Seigneur, pourquoi ne m’enlèves-tu pas le désir de manger ? »Mais elle entendit la réponse suivante dans son cœur : « Mais que te restera-t-il à faire ensuite ? »

Cette femme apprit que Dieu ne veut pas qu’il soit facile à ses enfants de développer un caractère et de vaincre leurs faiblesses. Il  a ordonné notre monde de sorte que nous devions nous discipliner nous-mêmes dans chaque domaine de la vie. Si nous voulons perdre du poids, nous devons nous discipliner par un régime et de l’exercice. Si notre objectif est la maturité spirituelle, nous devons cultiver notre vie spirituelle par une lecture régulière de la Bible, l’obéissance, la prière, l’assistance aux réunions de l’Eglise ainsi que par des conversations et des activités valables.

Un jeune garçon du nom de Matthieu me demanda de prier pour lui, parce qu’il remettait toujours ses devoirs à plus tard et qu’il ne les faisait finalement pas. Il me dit qu’il passait la plus grande partie de ses soirées à manger des friandises et à regarder la télévision. Je lui suggérai ceci : « Demande à Dieu de t’aider et commence ensuite à te discipliner toi-même. » Ce n’est que de cette façon qu’il pouvait devenir de plus en plus ce que Dieu voulait qu’il soit.

Paul a comparé la vie chrétienne à celle d’un athlète qui s’entraîne de manière à remporter la couronne. Cet entraînement ne sera pas terminé tant que nous ne serons pas au ciel. Cela veut dire que nous devons compter  sur l’aide de Dieu, mais nous devons également faire notre part, la part difficile de la discipline personnelle

 

La discipline personnelle fait les meilleurs disciples

 


Semaine du 28 au 31 mai 2000

Occasions manquées

 

Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous.

                                                                   Galates 6.10

               Un opportuniste est quelqu’un qui tire profit de chaque occasion afin d’atteindre un but, en se souciant habituellement très peu des principes moraux. Un chrétien ne doit jamais faire partie de ces gens, car il doit être fidèle, honnête et loyal à Jésus-Christ.

Il devrait cependant toujours chercher des moyens de servir le Seigneur, d’annoncer l’Evangile et de faire du bien aux autres. Lorsqu’on manque une occasion, elle est perdue pour toujours. Elle ne laisse qu’un souvenir rempli de regrets.

Harold L . Fickett, fils, parla d’un riche homme d’affaires qui, sur son lit de mort, était rempli d’amers remords. Lorsque son pasteur vint le voir, il lui ouvrit son cœur et lui fit connaître le fardeau qu’il traînait. Dix ans auparavant, on lui avait offert l’occasion d’enseigner une classe de l’école du dimanche pour des garçons de neuf ans. Croyant qu’il n’en avait pas le temps, il refusa l’offre. Maintenant, toutefois, pleinement conscient que sa vie prendrait bientôt fin, il confessa au pasteur que son plus grand regret était d’avoir raté une si belle occasion  de servir le Seigneur en investissant sa vie dans celle de garçons de neuf ans. Il évaluait qu’au moins 100 garçons seraient passé par cette classe. « Mes investissements en actions et en obligations resteront sur cette terre quand je partirai, déclarait-il. Comme j’ai été insensé. »

Dieu vous a-t-il offert une occasion de le servir ? Saisissez-la pendant que vous le pouvez. Vos effort produiront des récompenses éternelles.

 

Les plus beau cadeaux de Dieu ne sont pas des choses mais des occasions.

 


Semaine du 21 au 27 mai 2000

Vous êtes important

aux yeux de Jésus

 

Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent.
                    Jean 10.14

A l'ère de l'ordinateur, il est facile d'avoir l'impression que nous ne sommes qu'un numéro au lieu d'être une personne. On nous identifie par notre numéro d'assurance sociale plutôt que par notre nom. Nous recevons des prospectus par la poste adressés à "l'occupant". De telles méthodes impersonnelles peuvent amener certaines personnes à conclure : "Personne ne se soucie de moi." Mais ce n'est pas vrai. Jésus se soucie de vous. En fait, il connaît chaque personne par son nom.
         Nous n'avons pas à nous sentir comme cette jeune élève qui se crut ignorée lorsque Edward VII, le roi d'Angleterre de 1901 à 1910, visita une ville afin de poser la pierre angulaire d'un nouvel hôpital. Des milliers d'écoliers étaient présents afin de chanter pour lui. Après la cérémonie, le roi passa devant les jeunes surexcités. Lorsqu'il fut parti, une enseignante vit une des élèves qui pleurait. Elle lui demanda : "Pourquoi pleures-tu ? N'as-tu pas vu le roi ?" "Oui, répondit la jeune fille en sanglotant, mais le roi ne m'a pas vue."
         Le roi Edward ne pouvait pas remarquer chaque enfant dans cette foule. Jésus, toutefois, accorde une attention individuelle à chacun de nous. Il est le bon berger qui "appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent" (Jn. 10.3).
             Pensez-y un peu : Jésus sait qui vous êtes ! Vous êtes important pour lui. En l'adorant, dites-lui que vous l'aimez. Ensuite, dans votre communion fraternelle avec les autres croyants, faites-leur réaliser qu'il sont importants pour Jésus.

Si l’homme n’est pas fait pour Dieu, pourquoi n’est-il heureux qu’en Dieu ?


Semaine du 14 au 20 mai 2000

Des chrétiens salés.

Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, 

assaisonnée de sel.

Colossiens 4.6

 

Si on faisait évaporer une tonne d’eau provenant du Pacifique, on en retirerait approximativement 39 kilo de sel. Une tonne d’eau de l’ Atlantique donnerait pour sa part 41 kilo. La même quantité provenant de la mer morte donnerait presque 250 kilo de sel.

Comme ces statistiques le démontrent, les étendues d’eau de la terre varient grandement dans leur degré de salinité. Il est de même des chrétiens. Jésus a dit que nous étions « le sel de la terre »(Mt. 5.13). Mais nous avons tous des niveaux différents de « salinité ». Regardons quelques passages bibliques pour voir ce que signifie être « salé ».

 

      Le sel donne de la saveur (Job 6.6)

      Le sel indique une pureté dans les paroles (Col. 4.6)              Le sel symbolise une promesse tenue (No.18.19)

      Le sel parle de bonté (Mc. 9.50)

 

               Vérifiez maintenant votre salinité. Etes-vous la sorte de personne que les autres aiment côtoyer ? Votre conversation est-elle pure ? Gardez-vous vos promesses ? La bonté vous caractérise-t-elle ? Des incroyants vous regardent et vous écoutent. Que voient-ils et qu’entendent-ils

               Votre vie a peut-être besoin d’un peu plus de sel. Laissez-vous guider par la parole de Dieu. Comptez sur la puissance de l’Esprit. Etudier la vie de Jésus comme modèle. Si vous obéissez à christ, le monde verra ce que signifie être « assaisonné de sel » et certains voudrons goûter par eux-même.

 

Comme sel de la terre, les chrétiens devraient donner aux autres la soif de l’eau de la vie


Semaine du 7 au 13 mai 2000

Le plus tôt sera

le mieux

Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse.

Ecclésiaste 12.3

Le vieux dicton « le plus tôt sera le mieux » est certainement vrai quand il s’agit d’atteindre les gens pour Christ. Plus ils entendent l’Evangile tôt dans leur vie, plus ils sont susceptibles d’accepter Jésus comme Sauveur.

Un prédicateur écossais du XIXe siècle, demanda à 253 amis chrétiens à quel âge ils s’étaient convertis.

 

Voici ce qu’il découvrit :

               Moins de 20 ans          138

               Entre 20 et 30 ans         85

               Entre 30 et 40 ans         22

               Entre 40 et 50 ans           4

               Entre 50 et 60 ans           3

               Entre 60 et 70 ans           1

               Plus de 70 ans                 0

 

Il est donc très important que nous présentions Christ à nos jeunes, et le plus tôt sera le mieux !

Un jour, quelqu’un a exprimé le besoin et l’ouverture spirituels des jeunes en ces termes :

 « Je ne suis pas trop jeune pour pécher, je ne suis pas trop jeune pour mourir , je ne suis pas trop petit pour commencer une vie de foi et de joie ».

Plus les gens acceptent le Seigneur tôt dans leur vie, plus ils leur reste de temps à vivre pour lui. Quand un enfant vient au Sauveur, il peut le servir pendant toute une vie.

Oui, quand il s’agit de faire connaître Christ aux autres, « le plus tôt sera le mieux ! ».

 

Sauver un enfant, c’est sauver toute une vie.


Semaine du 1 au 6 mai 2000

Votre témoignage

personnel

Va vers ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait.

Marc 5.19

 

Un  sceptique promit au prédicateur britannique Alexander Maclaren (1826-1910) d’assister aux réunions de son Eglise pendant les quatre dimanches au cours desquels Maclaren présenterait les principales doctrines du christianisme.

Le sceptique écouta avec attention les sermons du pasteur. Après le quatrième message, il demanda à devenir membre de l’Eglise, en disant qu’il avait reçu Christ comme Sauveur.

Maclaren était ravi et ne put s ‘empêcher de lui demander lequel des quatre message lui avait fait prendre cette décision. Le sceptique répondit : « Vos sermons, monsieur, ont été utiles, mais ce n’est pas ce qui me persuada finalement. » Il dit qu’un dimanche, après la réunion, au moment où il aidait une dame âgée à descendre les marches, celle-ci le regarda en face et lui dit : « Je me demande si vous connaissez mon Sauveur, Jésus-Christ. Il est tout pour moi. J’aimerais que vous le connaissiez également. » Le sceptique dit : « Quand j’arrivai chez moi ce jour-là, je m’agenouillai et j’acceptai Christ. »

Le témoignage de cette dame, comme les paroles de l’homme démoniaque dans le passage d’aujourd’hui, eut un grand impact pour Christ.

Dieu n’appelle pas tous ses enfants à être des prédicateurs ou des missionnaires. Mais il s’attend à ce que ceux qui le connaissent racontent ce qu’il a fait pour eux. Notre témoignage peut être aussi efficace et puissant que n’importe quel sermon.

 

Pour montrer aux autres ce que Christ  fera pour eux. Montrez-leur ce qu’Il a fait pour vous.


Semaine du 23 au 29 avril 2000

Prendre le risque

Rire, c’est risquer de paraître idiot

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

  Tendre la main, c’est risquer de s’impliquer.

  Exposer ses sentiments, c’est risquer d’être rejeté.

  Faire part des ses rêves à la foule, c’est risquer le ridicule.

  Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

  Aller de l’avant malgré les probabilités contraires, c’est risquer l’échec.

  Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie, c’est de ne rien risquer. Celui qui ne risque rien, n’a rien, n’est rien. Il peut éviter de souffrir et de pleurer , mais il ne peut pas apprendre, sentir, changer, grandir ou aimer. Seul est libre qui prend des risques

 

Anonyme de la fin du XXe siècle.

 

Il faut se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place, et le faire.


Semaine du 16 au 22 avril

Comment faire de votre
enfant un " bon "
délinquant



Douze conseils de la police de Seattle, USA.

1* Dès l'enfance donnez-lui tout ce qu'il désire. Il grandira en pensant que le monde entier lui doit tout.
2* S'il dit des grossièretés, riez, il se croira très malin.
3* Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 21 ans, il " choisira lui même ".
4* Ne lui dites jamais : " c'est mal ". Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu'il sera arrêté pour vol d'autos, il sera persuadé que c'est la société qui le persécute.
5* Ramassez ce qu'il laisse traîner. Ainsi, il sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.
6* Laissez lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d'ordures.
7* Disputez-vous toujours avec lui. Quand votre ménage craque, il ne sera pas choqué.
8* Donnez-lui tout l'argent qu'il réclame. Qu'il n'ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu'il ait les mêmes difficultés que vous.
9* Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boissons, confort, sinon, il sera " frustré ".
10* Prenez toujours son parti. Les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit.
11* Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n'avez jamais rien pu en faire.
12* Préparez-vous à une vie de douleur, vous l'aurez.
(Du " Sheriff and police reporter ", Seattle, Washington,USA)

Le Seigneur nous dit dans Proverbe 6:23.

" Car le commandement est une lampe. L'enseignement une lumière. Et les réprimandes éducatives sont le chemin de la vie "


Semaine du 9 au 15 avril
Quelle est votre taille ?


(…) croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (…) 

2 Pierre 3.18


Quand il s'agit de notre taille, les facteurs génétiques héréditaires établissent une limite. Peu importe l'alimentation et les exercices, nous cessons de croître à un moment donné. Quels que soient les efforts que nous déployons, quand cette limite est atteinte nous ne pouvons plus grandir (verticalement tout au moins, car beaucoup d'entre nous ont tendance à continuer de prendre de l'expansion horizontalement).
Par contre, notre potentiel de croissance spirituelle est illimité. La " taille " que nous pouvons atteindre dépend de notre désir et de la mesure dans laquelle nous comptons sur les provisions de notre Père céleste. Nous ne sommes pas limités par le bagage génétique dont nous avons hérité de nos parents terrestres. Tout est possible.
La maturité chrétienne ne s'acquiert pas brusquement. Notre " alimentation " doit être bonne et nous devons " exercer " notre foi régulièrement. Si nous ne nous délectons pas de la parole de Dieu, nous ne pourrons pas croître. Si nous n'y obéissons pas, nous ne réaliserons jamais notre plein potentiel.
Quelle est votre taille et votre force aux yeux de Dieu ? Dans quelle mesure avez-vous grandi cette année ? Quoi que vous répondiez, vous pouvez encore grandir. N'oubliez pas le secret du contrôle de la croissance, et ensuite passez à l'action. Voici ce qu'ordonne la parole de Dieu : " (…) croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (…) " (2 Pierre 3.18).

Plus on s'approche de Christ, plus on lui ressemble.




semaine du 2 au 8 avril

Prendre le risque

Rire, c'est risquer de paraître idiot.

Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.

Tendre la main, c'est risquer de s'impliquer.

Exposer ses sentiments, c'est risquer d'être rejeté.

Faire part des ses rêves à la foule, c'est risquer le ridicule.

Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.

Aller de l'avant malgré les probabilités contraires, c'est risquer l'échec.

Mais il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie, c'est de ne rien risquer. Celui qui ne risque rien, n'a rien, n'est rien. Il peut éviter de souffrir et de pleurer , mais il ne peut pas apprendre, sentir, changer, grandir ou aimer. Seul est libre qui prend des risques

Anonyme de la fin du XXe siècle.

Il faut se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place, et le faire.



semaine du 26 au 1 avril
La lumière

La Lumière regarda vers la terre et aperçut l'Obscurité. 
J'y descendrai, dit la Lumière.

La Paix regarda vers la terre et aperçut la Guerre.
Je vais y descendre, dit la Paix.

L'Amour regarda vers la terre et il y aperçut la Haine.
Je vais y descendre, dit l'Amour.

La Lumière vint et brilla.
L'Amour vint et apporta la vie.
Et la Parole devint chair et demeura parmi nous.

Des hommes regardèrent la Lumière et préférèrent les Ténèbres.
Des hommes regardèrent la Paix et préférèrent la Guerre.
Des hommes regardèrent l'Amour et préférèrent la Haine.

Mais quelques uns choisirent la Lumière, la Paix, l'Amour,
Ils s 'appelèrent CHRETIENS. 



Semaine du 19 au 25 mars


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Votre témoignage
personnel


Va vers ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait.
Marc 5.19

Un sceptique promit au prédicateur britannique Alexander Maclaren (1826-1910) d'assister aux réunions de son Eglise pendant les quatre dimanches au cours desquels Maclaren présenterait les principales doctrines du christianisme.
Le sceptique écouta avec attention les sermons du pasteur. Après le quatrième message, il demanda à devenir membre de l'Eglise, en disant qu'il avait reçu Christ comme Sauveur.
Maclaren était ravi et ne put s 'empêcher de lui demander lequel des quatre message lui avait fait prendre cette décision. Le sceptique répondit : " Vos sermons, monsieur, ont été utiles, mais ce n'est pas ce qui me persuada finalement. " Il dit qu'un dimanche, après la réunion, au moment où il aidait une dame âgée à descendre les marches, celle-ci le regarda en face et lui dit : " Je me demande si vous connaissez mon Sauveur, Jésus-Christ. Il est tout pour moi. J'aimerais que vous le connaissiez également. " Le sceptique dit : " Quand j'arrivai chez moi ce jour-là, je m'agenouillai et j'acceptai Christ. "
Le témoignage de cette dame, comme les paroles de l'homme démoniaque dans le passage d'aujourd'hui, eut un grand impact pour Christ.
Dieu n'appelle pas tous ses enfants à être des prédicateurs ou des missionnaires. Mais il s'attend à ce que ceux qui le connaissent racontent ce qu'il a fait pour eux. Notre témoignage peut être aussi efficace et puissant que n'importe quel sermon.


Pour montrer aux autres ce que Christ fera pour eux. Montrez-leur ce qu'Il a fait pour vous.



Semaine du 12 au 18 mars
Le plus tôt sera
le mieux



Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse.
Ecclésiaste 12.3



Le vieux dicton " le plus tôt sera le mieux " est certainement vrai quand il s'agit d'atteindre les gens pour Christ. Plus ils entendent l'Evangile tôt dans leur vie, plus ils sont susceptibles d'accepter Jésus comme Sauveur.
Un prédicateur écossais du XIXe siècle, demanda à 253 amis chrétiens à quel âge ils s'étaient convertis.

Voici ce qu'il découvrit :
Moins de 20 ans 138
Entre 20 et 30 ans 85
Entre 30 et 40 ans 22
Entre 40 et 50 ans 4
Entre 50 et 60 ans 3
Entre 60 et 70 ans 1
Plus de 70 ans 0

Il est donc très important que nous présentions Christ à nos jeunes, et le plus tôt sera le mieux !
Un jour, quelqu'un a exprimé le besoin et l'ouverture spirituels des jeunes en ces termes :
" Je ne suis pas trop jeune pour pécher, je ne suis pas trop jeune pour mourir , je ne suis pas trop petit pour commencer une vie de foi et de joie ".
Plus les gens acceptent le Seigneur tôt dans leur vie, plus ils leur reste de temps à vivre pour lui. Quand un enfant vient au Sauveur, il peut le servir pendant toute une vie.
Oui, quand il s'agit de faire connaître Christ aux autres, " le plus tôt sera le mieux ! ".

Sauver un enfant, c'est sauver toute une vie.



Semaine du 5 au 11 Mars
Des chrétiens salés.


Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel.
Colossiens 4.6


Si on faisait évaporer une tonne d'eau provenant du Pacifique, on en retirerait approximativement 39 kilo de sel. Une tonne d'eau de l' Atlantique donnerait pour sa part 41 kilo. La même quantité provenant de la mer morte donnerait presque 250 kilo de sel.
Comme ces statistiques le démontrent, les étendues d'eau de la terre varient grandement dans leur degré de salinité. Il est de même des chrétiens. Jésus a dit que nous étions " le sel de la terre "(Mt. 5.13). Mais nous avons tous des niveaux différents de " salinité ". Regardons quelques passages bibliques pour voir ce que signifie être " salé ".

Le sel donne de la saveur (Job 6.6)
Le sel indique une pureté dans les paroles (Col. 4.6) Le sel symbolise une promesse tenue (No.18.19)
Le sel parle de bonté (Mc. 9.50)

Vérifiez maintenant votre salinité. Etes-vous la sorte de personne que les autres aiment côtoyer ? Votre conversation est-elle pure ? Gardez-vous vos promesses ? La bonté vous caractérise-t-elle ? Des incroyants vous regardent et vous écoutent. Que voient-ils et qu'entendent-ils
Votre vie a peut-être besoin d'un peu plus de sel. Laissez-vous guider par la parole de Dieu. Comptez sur la puissance de l'Esprit. Etudier la vie de Jésus comme modèle. Si vous obéissez à christ, le monde verra ce que signifie être " assaisonné de sel " et certains voudrons goûter par eux-même.

Comme sel de la terre, les chrétiens devraient donner aux autres la soif de l'eau de la vie


 Semaine du 27 février au 02 mars

Comment faire de votre enfant un  

"bon délinquant"

Douze conseils de la police de Seattle, USA.

 

1* Dès l’enfance donnez-lui tout ce qu’il désire. Il grandira en pensant que le monde entier lui doit tout.

2* S’il dit des grossièretés, riez, il se croira très malin.

3* Ne lui donnez aucune formation spirituelle. Quand il aura 21 ans, il « choisira lui même ».

4* Ne lui dites jamais : « c’est mal ». Il pourrait faire un complexe de culpabilité. Et plus tard, lorsqu’il sera arrêté pour vol d’autos, il sera persuadé que c’est la société qui le persécute.

5* Ramassez ce qu’il laisse traîner. Ainsi, il  sera sûr que ce sont toujours les autres qui sont responsables.

6* Laissez lui tout lire. Stérilisez sa vaisselle, mais laissez son esprit se nourrir d’ordures.

7* Disputez-vous toujours avec lui. Quand votre ménage craque, il ne sera pas choqué.

8* Donnez-lui tout l’argent qu’il réclame. Qu’il n’ait pas à le gagner. Il ferait beau voir qu’il ait les mêmes difficultés que vous.

9* Que tous ses désirs soient satisfaits : nourriture, boissons, confort, sinon, il sera « frustré ».

             10* Prenez  toujours son parti. Les professeurs, la police lui en veulent à ce pauvre petit.

             11* Quand il sera un vaurien, proclamez vite que vous n’avez jamais rien pu en faire.

             12* Préparez-vous à une vie de douleur, vous l’aurez.

(Du « Sheriff and police reporter », Seattle, Washington,USA)

 

Le Seigneur nous dit dans Proverbe 6:23.

 

« Car le commandement est une lampe. L’enseignement une lumière. Et les réprimandes éducatives sont le chemin de la vie »


 

Semaine du 1 au 6 Février 

Le Monde dans
lequel nous vivons


Ne t'irrite pas contre les méchants (…) .
Psaume 37.1


Plus le retour du Seigneur approche plus l'impiété s'accroît. Les principes qui ont prévalu pendant des décennies ne tiennent plus. Le crime, l'illégalité et le manque de respect semblent tous s'accroître.
Si c'est ainsi que vous voyez les choses ces derniers temps, le psalmiste a une bonne nouvelle pour vous. Il y a de l'espoir ! Il y a une manière positive d'envisager la vie.
Voici les recommandations de David pour affronter un monde marqué par " les méchants ", dont les jours se flétrissent comme le gazon dans le désert (Ps. 37.1, 2).

*Confiez-vous en Dieu (v.3). La seule autre possibilité, c'est de vous confier aux gens, et cela n'engendre que la déception 
*Pratiquez le bien (v.3). Plus vous pratiquez le bien, moins le mal à de chance de prévaloir.
*Faites de l'Eternel vos délices (v.4). Faites vos délices de Dieu et de sa volonté, car il promet de pourvoir à vos besoins.
*Recommandez votre sort à l'Eternel (v.5). Il bénira vos efforts.
*Gardez le silence devant l'Eternel (v.7). Il prévaudra. 

Plus nous faisons nos délices de Dieu, de sa Parole et de ses promesses, moins nous nous irritons contre les difficultés de ce monde. Bien sûr nous vivons dans un monde difficile, mais avec Dieu nous pouvons triompher de tout !


Semaine du 24 au 29 janvier
La logique de Satan



Et Satan répondit à l'Eternel : 

"Est-ce d'une manière désintéressée que Job craint Dieu ?"
Job 1.9 
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Que se passe-t-il quand on réécrit l'histoire des Trois petits cochons du point de vue du loup? Le professeur et auteur Jon Scieszka pensait que les enfants seraient fascinés par une telle révision. Il avait raison. Son livre La vraie histoire des trois petits cochons a rapidement fait l'objet de plusieurs impressions et a été un best-seller pour enfants.
Dans cette histoire, le loup prétend qu'il n'avait pas l'intention de manger du porc, mais qu'il a été victime de trois cochons égoïstes. Il était sorti dans l'unique intention d'emprunter une tasse de sucre pour faire un gâteau d'anniversaire pour sa grand-mère. Il avait éternué, et non soufflé, quand la maison de paille s'était écroulée.
Il est facile de ne pas se laisser tromper par le point de vue du loup dans ce conte pour enfants, parce qu'on le connaît si bien. Cependant, sommes-nous aussi habiles à ne pas nous laisser duper par la logique de Satan ? La conversation qu'il a eue avec Dieu au sujet de Job illustre bien ce point. Satan accusa Job d'avoir des motifs égoïstes pour servir Dieu. Et c'est là sa stratégie dans plusieurs domaines de notre vie. Il tente de nous convaincre que les mauvais motifs sont bons et que les bons motifs sont mauvais.
Seigneur, nous admettons que nous sommes souvent intrigués par les raisonnements de Satan, surtout quand ils nourrissent nos propres mauvais désirs. Aide-nous à voir dans le jeu de la logique de Satan et à être d'accord avec ton point de vue.


 

Semaine du 10 au 16 janvier 2000

A propos de ce sandwich.

Le mal était doux à sa bouche, il le cachait sous sa langue (...) Mais sa nourriture se transformera dans ses entrailles.
Job 20.12,14a 
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Le professeur distrait entra dans sa classe de zoologie un sac en papier dans sa main et un pétillement dans les yeux. Son large sourire laissait voir le plaisir qu'il éprouvait à l'idée d'initier ses étudiants facilement dégoûtés à la dissection animale.
Selon son style professoral habituel, il annonça fièrement: "J'ai apporté une grenouille, toute fraîche de la mare, afin que nous puissions étudier ensemble son aspect extérieur et ensuite la disséquer."
Sur ses paroles, il ouvrit le sac et en sortit délicatement le contenu. Complètement perplexe, il constata que c'était un sandwich au jambon. "C'est étrange, dit-il. Je me rappelle clairement avoir mangé mon goûter."
Job 20 présente une personne qui reconnaît que le mal peut être doux à la bouche, tout en étant très mauvais pour celui qui y goûte. Même si Tsophar avait tort de supposer que Job souffrait à cause de son péché, le principe qu'il présentait était juste : celui qui se nourrit du mal se rendra compte tôt ou trad à quel point il est insensé.
Faisons-nous attention à ce que nous mangeons ? Ce dont nous nourrissons notre esprit est-il pur, vrai et honorable devant Dieu ? Ou nous nourrissons-nous des plaisirs du péché pour un temps ? Nous devrions nous assurer que notre vie ne se démarque pas par une distraction que nous regretterons par la suite.


Semaine du 03 au 09 janvier 2000

Laissez le chien à la maison

Revêtes-vous du Seigneur Jésus-Christ, 

et n'ayez pas soin de la chair.
Romains 13. 14a 
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Un jour, un chasseur acheta un chien qui devait l'aider à chasser des faisans, mais il découvrit que le chien n'avait d'intérêt que pour la chasse aux lapins. Alors, au lieu de chasser les faisans, le chasseur passait son temps à faire ce que son chien préférait. Finalement le chasseur décida qu'il valait mieux laisser le chien à la maison.
Cela me rappelle les propos de l'apôtre Paul en Romains 7: "Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais"(v. 15). Paul parlait du conflit entre ses vieilles tendances coupables et la nouvelles nature qu'il avait reçue à la nouvelle naissance. Si nous ne prenons pas la tentation au sérieux, nous ressemblons à l'homme de l'histoire d'aujourd'hui : nous finirons par faire ce que nous ne voulons pas faire et par ne pas faire ce que nous savons que nous devrions faire.
Le chasseur a résolu son problème en posant une action décisive. Il s'est équipé pour la chasse au faisan et y est parti sans le chien gênant. C'est ce que nous devons faire dans notre vie spirituelle. En commençant chaque journée, choisissons d'obéir à l'exhortations suivante : "Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises" (Ro. 13. 14).
Si nous cédons à Christ, si nous dépendons de sa force et si nous le plaçons en premier, nous serons en mesure de rejeter les impulsions mauvaises qui surgissent en nous. C'est comme cela qu'il faut "laisser le chien à la maison".


Semaine du 19 au 26 décembre

Peut-être aujourd'hui!


(...) Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même mamière que vous l'avez vu allant au ciel.
Actes 1. 11 
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A mesure qu'on approche du nouveau millénium, beaucoup de chrétiens parlent du "retour imminent de Christ" comme s'il devait se produire de leur vivant. Et il pourrait bien se produire, en effet !
A travers l'histoire, les gens ont prédit des jours, des mois et des années pour le retour de Christ. Le fondateur d'une secte a prédit que ce retour se produirait le 22 octobre 1886. Un autre a fixé à 1933 la fin de cette ère. Et un autre a prédit que Christ reviendrait en 2005, en disant que nous pouvons connaître l'imminence de son retour, mais non la date exacte.
Le sombre dossier de ces faux prophètes en a conduit beaucoup à se désintéresser complètement du sujet. Andrew Bonar raconte l'histoire d'un Ecossais qui aimait la vérité du retour de Jésus. Après avoir vécu à Edimbourg quelque temps et être retourné dans son village, ses voisins lui ont demandé comment il avait aimé les prédications d'Edimbourg. "Ils volent tous d'une seule aile, a-t-il dit. Ils prêchent la première venue de Jésus, mais pas son retour".
Nous passerons à coté de l'effet purificateur de la pensée du retour du Seigneur si nous évitons le sujet complètement ou si nous fixons une date (1 Jn. 3.02,3). Mais, si nous veillons et prions (Mc. 13.33), et si nous vivons une vie sainte (Lu. 21.34), nous serons toujours prêts.
Le message de la Bible est clair : Soyez prêts ! Jésus pourrait revenir à n'importe quel moment. Peut-être aujourd'hui !


Semaine du 12 au 18 décembre
La main


Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie
Psaume 145.16 
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La satisfaction ! Elle se trouve dans la main de Dieu. Si seulement il la laissait ouverte de sorte que nous puissions être comblés par toutes ses richesses. Mais elle semble si souvent fermée. En fait, elle semble parfois être une source de problèmes plutôt que de secours.
Si le chien de la famille pouvait parler, il énoncerait probablement une plainte semblable à l'égard de la main de son maître. Il n'apprécierait probablement pas le fait qu'elle serve à autre chose qu'à remplir son plat ou à lui gratter le dos.
Il ne dormirait pas la nuit à cause de ses inquiétudes, parce que cette main remplit de temps en temps une cuve d'eau et longeL'animal récalcitrant dans une solution savonneuse. Il y a également une autre source d'inconfort. Elle se manifeste au cours des épreuves de dressage à l'obéissance. La main se retire, et on entend alors un ordre militaire : "Assis !" Les secondes semblent alors des heures. Quelle cruauté ! Puis, enfin, la main revient. On entend alors : "Bon chien ! Viens ici. Tiens, mange ça !" C'est alors une main accueillante.
La discipline que notre chien apprend par l'attente et un inconfort temporaire, nous devons également l'apprendre par les difficultés. Derrière la main de Dieu, il y a un coeur aimant. Derrière ses actions, il y a un dessin, un ordre, de l'amour et une synchronisation parfaite. Celui qui maîtrise cette main souveraine, c'est celui qui est en train d'enseigner à ses enfants à se tourner vers lui, à espérer en lui, à lui faire confiance, à l'aimer et à trouver leur satisfaction en lui. Lui seul peut rassasier "à souhait tout ce qui a vie". 


Semaine du 15 au 21 novembre

Un chrétien sans église.



Veillons les uns sur les autres (...). 

N'abandonnons pas notre assemblée.
Hébreux 10:24-25 
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Nulle part dans la Bible est-t-il dit que pour être sauvé il faut que nous soyons membre d'une église. Toutefois, cela ne veut pas dire que le fait de s'assembler avec d'autres croyants dans une église locale n'est pas vital pour notre croissance spirituelle. En effet, se réunir régulièrement pour rendre un culte d'adoration et recevoir des instructions nous encourage à aimer les autres, à faire de bonnes oeuvres et à se rendre des comptes mutuellement (Hébreux 10 : 24-25).
Il y a quelques temps, j'ai lu un article qui comparait le chrétien sans église à :
-Un étudiant qui ne va pas à l'école.
-Un soldat sans armée.
-Un citoyen qui ne vote pas.
-Un marin sans bateau. 
-Un enfant sans famille.
-Un batteur sans orchestre.
-Un joueur à la balle sans équipe.
-Une abeille sans ruche.
-Un chercheur qui ne partage pas ses découvertes avec ses collègues.
Si vous avez négligé un des moyens que Dieu met à votre disposition pour grandir spirituellement, commencez à fréquenter fidèlement notre église. Ne soyez pas chrétiens sans église ; engagez-vous !
Sept jours sans Eglise affaiblit.


Semaine du 8 au 15 novembre

Vous souciez-vous des autres ?


Car je voudrais moi-même être anathème 

et séparé de Christ pour mes frères.
Romains 9.3 
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Cinq garçons mirent chacun un sou dans la boîte pour les offrandes missionnaires. Le premier y mit son sou et sourit. C'était un sou de fer blanc, symbolisant une attitude insouciante à l'égard des perdus. Le deuxième y mit son sou et regarda autour de lui, visiblement satifait de lui. C'était un sou de cuivre, le symbole d'un coeur orgueilleux. Le troisième y mit le sien à contre-coeur en se disant: "je suppose que je dois le faire, puisque les autres le font." C'était un sou de fer provenant d'un coeur froid.
Vint ensuite un garçon qui versa une larme et dit: "pauvres païens". C'était un sou d'argent donné avec miséricorde. Le cinquième garçon arriva le coeur brisé. "Seigneur Jésus, dit-il, je donne ceci pour ta cause et je prie que plusieurs viennent à croire en toi". C'était le sou d'or de la compation et de l'amour.
Comment réagissez-vous quand vous pensez à ceux qui périssent dans le monde, que ce soit les gens de votre quartier, de votre ville ou d'un lointain continent? Regardez l'exemple de Paul, qui pleurait pour le salut des Juifs, ses concitoyens. Il était en harmonie avec Christ, qui vit la foule et "fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger" (Mt. 9.36).
Si nous demeurons en communion avec notre Sauveur, nous devriendrons nous aussi semblables à Christ dans notre amour pour les perdus. Alors, ému par sa compassion, nous devriendrons des chrétiens qui se soucient des autres.

Lorsque le monde se désespère, le chrétien manifeste son souci des autres.



Semaine du 1 au 7 novembre

Poursuite du bonheur


Bienheureux celui dont la transgression 

( désobéissance à Dieu) 
est pardonnée.
Psaume 32. 1


Bienheureux l'homme dont la force est en Dieu.
Psaume 84. 5 
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Tout être humain est en quête du bonheur. Mais celui-ci ne se trouve pas n'importe où.
Le succès, la fortune ou la santé n'apportent pas le vrai bonheur. Les plaisirs que le monde offre peuvent temporairement aider à oublier les soucis, mais ils ne donnent pas satisfaction durable.
Pour être heureux, il nous faut d'abord savoir que nos péchés sont pardonnés (Psaume 32. 1). Jésus-Christ seul a ce pouvoir (Matthieu 9. 6). En lui nous avons le pardon des péchés, selon les richesses de la grâce de Dieu (Ephésiens 1. 7).
Pour être heureux, il faut aussi être délivré de la crainte de la mort, c'est-à-dire posséder la vie éternelle. Nous la recevons en croyant en Jésus, car "quiconque croit en lui a la vie éternelle" (Jean 3. 16).
Pour être heureux, il faut ensuite "marcher avec Dieu", c'est-à-dire obéir à sa Parole et maintenir avec lui des relations confiantes.
Etre heureux, ce n'est pas être dispensé de toute épreuve, mais c'est avoir Dieu avec soi. Paul était heureux dans sa prison parce que le Seigneur se tenait près de lui. Mais Jésus ne nous accompagnera pas dans le chemin de notre propre volonté : il pourra nous arrêter et nous ramener à lui, mais il n'y marchera pas avec nous.
Voulez-vous être heureux ? Cherchez le Dieu sauveur et quand vous l'aurez trouvé, vivez avec Lui et pour Lui.

Maintenant, je suis à la source du bonheur.
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Semaine du 25 au 31 octobre 

L'ennemi commun.

Que le soleil ne se couche pas sur votre colère, 
et ne donnez pas accès au diable.
Ephésiens 4: 26b,27 
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Je connaissais leur différend de longue date, mais je ne les avais jamais entendus se disputer comme cela auparavant. Là, dans les arbres devant la maison, les corbeaux et les geais bleus se disputaient encore. Leur guerre de mots et d'ailes avait atteint un point qui surpassait tout ce que j'avais jamais vu.
Puis, j'ai remarqué quelque chose que je ne m'attendais pas du tout à voir : une paire d'énormes ailes brunes battant en retraite sur une branche. Ce n'était pas un corbeau ! Le tapage ne correspondait donc pas à la prise de bec habituelle entre corbeaux et geais bleus. Ils avaient trouvé un ennemi commun : un hibou.
Leur aversion mutuelle avait cédé devant un conflit aux proportions plus grandes. Ils avaient combiné leurs forces pour affronter la menace.
Quel parallèle frappant de la nature avec une réalité spirituelle qu'il nous faut apprendre en tant que chrétiens ! Nous avons un ennemi commun, Satan, et c'est une raison suffisante pour nous faire oublier nos différends. Cette idée est présentée dans le quatrième chapitre d'Ephésiens, où Paul nous exhorte à renoncer à nos rancunes personnelles, à notre colère et à nos intérêts égocentriques. Lorsque nous cédons à ces impulsions charnelles, nous donnons " accès au diable " (v. 27). Et il n'y a rien que le diable aime davantage que de nous voir nous quereller les uns avec les autres - plutôt qu'avec lui.- 


Semaine du 27 au 3 octobre

Un chrétien sans église.


   Veillons les uns sur les autres (...). 

N'abandonnons pas notre assemblée.
Hébreux 10:24-25
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                Nulle part dans la Bible est-t-il dit que pour être sauvé il faut que nous soyons membre d'une église. Toutefois, cela ne veut pas dire que le fait de s'assembler avec d'autres croyants dans une église locale n'est pas vital pour notre croissance spirituelle. En effet, se réunir régulièrement pour rendre un culte d'adoration et recevoir des instructions nous encourage à aimer les autres, à faire de bonnes oeuvres et à se rendre des comptes mutuellement (Hébreux 10 : 24-25).
    Il y a quelques temps, j'ai lu un article qui comparait le chrétien sans église à :
-Un étudiant qui ne va pas à l'école.
-Un soldat sans armée.
-Un citoyen qui ne vote pas.
-Un marin sans bateau.
-Un enfant sans famille.
-Un batteur sans orchestre.
-Un joueur à la balle sans équipe.
-Une abeille sans ruche.
-Un chercheur qui ne partage pas ses découvertes avec ses collègues.
    Si vous avez négligé un des moyens que Dieu met à votre disposition pour grandir spirituellement, trouvez une église qui croit en la parole de Dieu et qui l'enseigne, et commencez à la fréquenter fidèlement. Ne soyez pas chrétiens sans église ; engagez-vous !


Semaine du 20 au 26 septembre

Attendre, c'est long.


    Oui, mon âme, confie-toi en Dieu! 

Car le lui vient mon espérance.
Psaume 62.5



                Nous vivons à l'ère de l'instantané. Nos repas se font au micro-ondes, nous retirons de l'argent aux guichets automatiques, et nous payons nos impôts par ordinateurs pour être remboursés plus rapidement. Nous sommes habitués à des résultats immédiats. C'est peut-être pour cela que souvent nous avons de la difficulté à attendre le temps du Seigneur et à le laisser régler nos problèmes.
    Le pasteur W.G. Coltman reçut un jour la visite d'un homme qui avait de graves problèmes conjugaux. Après avoir soigneusement examiné la situation, il lui dit : "Il y a deux voies qui se présentent à vous. L'une consiste à prendre les choses dans vos propres mains et à forcer les événements. Cela apportera une solution plus rapide, mais brisera aussi votre foyer. L'autre voie est celle que Dieu ordonne, c'est-à-dire, s'attendre à lui. Il se peut qu'il vous fasse attendre avant de régler votre problème. Votre patience sera peut-être durement éprouvée, mais au bout du compte vous aurez une solution permanente et satisfaisante".
    Il avait besoin d'entendre ces paroles et commença à faire confiance au Seigneur. En conséquence, sa foi fut fortifiée et il vit Dieu commencer à régler ses difficultés.
    Attendre exprime la dépendance envers Dieu et procure la tranquillité de l'âme. Alors, si vous faites face à des problèmes insurmontables, et que vous avez l'impression d'être sur le point de paniquer, rappelez-vous que notre Père céleste fait des "choses pour ceux qui se confient en lui" (Es. 64.4)

La patience est une vertu qui nous permet d'attendre longtemps


Semaine du 13 au 19 septembre

Humble et non faible.


    Heureux les humbles de coeur, car ils hériteront la terre.
Matthieu 5.5



                L a plupart des gens considèrent l'humilité comme de la faiblesse. Dans un monde dominé par les forts (dictateurs impitoyables, trafiquants de drogue insensibles, puissants chefs d'entreprises) nul ne veut être la femmelette dont tout le monde profite. Mais est-ce bien là le sens du mot humble ?
    Quand Jésus a dit : "heureux les humbles", il ne préconisait pas une molle acceptation de la vie ou une mentalité de chiffe molle. Il demandait à ses disciples de se soumettre à Dieu et d'être disposés à soumettre leur force à son contrôle.
    Réfléchissez-y de la manière suivante. Il y a une collaboration merveilleuse entre un cheval puissant et son cavalier. Un animal de grande taille et de force considérable, pesant sept ou huit fois plus qu'un homme, se soumet au contrôle de son maître. Il court, saute, tourne, danse et se tient immobile au moindre ordre de son cavalier. Voilà un exemple de force parfaitement soumise, et c'est ainsi qu'on définit le concept d'humilité chrétienne.
    Quand nous nous plaçons volontairement sous le contrôle de Dieu, nous suivons l'exemple de Jésus lui-même, qui, pendant qu'il était sur terre, a soumis sa puissance à la volonté du Père (Jn 14.31).
    Oui, l'humilité est une grande force. C'est la puissance de l'Esprit de Dieu qui s'exprime par nous quand nous lui cédons.


Semaine du 6 au 12 septembre

Sous la surface


    Moi, l'Eternel, j'éprouve le coeur, je sonde les reins.
Jérémie 17. 10
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                Un des endroits les plus fascinant à visiter dans l'Ouest américain est l'Observatoire national d'astronomie optique, situé sur le mont Kitt Peak dans les montagnes Quinlan en Arizona. Il renferme la collection la plus grande de télescopes optiques, qui vont de 91 cm jusqu'aux 401 cm du télescope Mayall, le troisième en grosseur aux Etats-Unis.
    L'ajout d'instruments électroniques et trempés spéciaux a contribué à ce que l'observatoire fasse des découvertes merveilleuses : des mesures spectroscopiques des galaxies les plus éloignées qu'on connaisse, la détection d'arcs lumineux près de groupes de galaxies très distantes, et des photos étonnantes de la surface du soleil.
    Les télescopes de Kitt Peak sont tellement puissants qu'on pourrait lire ce qui est écrit sur une pièce de un franc de l'autre côté de l'océan Atlantique ! Toutefois, aussi étonnant que puissent être ces télescopes, ils ont la limitation suivante : ils ne peuvent voir que la surface. Ils sont incapables de voir l'intérieur du soleil ou l'intérieur du franc.
    Notre Dieu omniscient n'a pas cette limitation, lui. Il voit sous la surface de nos vies jusque dans nos coeurs (Jé. 17. 10). Cela peut être affolant si nous sommes désobéissants envers lui. Cependant, il voit également notre amour pour lui et le désir de notre coeur de lui plaire. Dans la lutte que nous menons pour vivre pour lui dans un monde hostile, nous pouvons être consolés en sachant qu'il voit sous la surface.
Savoir que Dieu voit dans notre coeur engendre à la fois la conviction et la consolation.


Semaine du 1 au 5 septembre


Plus qu'un simple emploi


    (...) Faites tout pour la gloire de Dieu.
1 Corinthiens 10. 31
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                George Herbert était un poète anglais très doué du XVIIe siècle. A une certaine période de sa vie, il n'était pas sûr de vouloir faire la volonté de Dieu. En effet, l'idée d'être pasteur d'une Eglise ne lui plaisait pas tellement, même s'il avait l'impression que Dieu le dirigeait vers cette vocation. Il hésitait parce qu'il sentait qu'il devrait renoncer à trop de choses.
    Après quelque temps de rébellion, il s'est rendu compte que le fait de se soumettre à la seigneurie de Christ affranchit de l'esclavage de l'égocentrisme, et ouvre la porte à la vraie liberté.
Il s'est également rendu compte que servir le Sauveur n'implique pas normalement un martyre héroïque.
    Servir Christ, c'est plutôt accomplir des tâches bien insignifiantes pour la gloire de Dieu dans une attitude de soumission et d'adoration.
    Beaucoup d'enfants de Dieu sont troublés parce qu'ils ne peuvent se consacrer à ce qu'on appelle "le ministère à temps plein". Mais, quelle que soit notre vocation ( comptable, fermier, infirmier, ménagère, ou autre), nous devons tous reconnaître qu'il nous faut toujours travailler comme pour le Seigneur. En Colossiens 3.23, il est écrit: "Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes.
    Tout travail aura davantage de valeur si nous le faisons consciemment comme pour le Seigneur.
Tous les chrétiens travaillent pour le même employeur.


 

Semaine du 21 au 27 juin

Les limites de la grâce.


    Cela arriva uniquement (..) 

à cause de tous les péchés commis par Manassé.
2 Rois 24.3
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                L a grâce de Dieu est bien suffisante pour le pire des pécheurs. Même Manassé, le roi de Juda qui avait conduit son peuple dans une vile idolâtrie, la sorcellerie trompeuse et les sacrifices cruels d'enfants, fut entièrement pardonné quand il se repentit. Voilà la bonne nouvelle de la grâce. Cependant, en conduisant le peuple dans le péché, Manassé a amorcé une vague de méchanceté en Israël que Dieu ne voulut point pardonner(v . 4).
    Le peuple mit un terme à sa mauvaise conduite pendant le règne du bon roi Josias, mais il revint à ses mauvaises voies dès que ce dernier mourut. Par conséquent, le jugement de Dieu sur Israël par la conquête de Nebucadnetzar remonte au péché de Manassé. Dieu n'a pas pardonné ce péché parce que le peuple ne s'est jamais vraiment repenti.
    Le même principe s'applique sur le plan personnel. Un homme qui triche avec sa femme ou blesse sa fille sera pardonné quand il se repentira, mais cela ne va pas nécessairement le rétablir dans sa famille et changer les vies de ses fils ou de ses filles qui suivent son exemple. Dieu peut aussi permettre que la tragédie marque sa vie afin de démontrer la nature terrible du péché.
    Nous devrions proclamer la bonne nouvelle de la grâce illimitée de Dieu. Nous devrions également avertir les gens que la grâce n'élimine pas automatiquement les effets du péché sur notre famille, nos amis, notre communauté.
    N'adoptons pas une attitude légère à l'égard du péché.


Semaine du 01 au 06 juin 1999


Un vide qui a la forme de Dieu.



Demandez, et l'on vous donnera; cherchez, et vous trouverez.
Matthieu 7.7
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                Blaise Pascal, le physicien, mathématicien et philosophe français (1623-1662) a dit : "Il y a dans le coeur de chaque homme un vide qui a la forme de Dieu et qui ne peut être comblé que par son fils Jésus-Christ".
Il y a bien des raisons qui nous poussent à vouloir combler ce vide intérieur :
* Nous avons peur de Dieu et nous voulons l'apaiser.
* Nous voulons sa faveur afin qu'il nous bénisse.
* Nous sommes curieux au sujet de Dieu et de son monde.
* Nous cherchons un sens et un but à la vie.
Bien que plusieurs d'entre nous aient connu Dieu en empruntant ces voies, il veut que nous le connaissions pour qui il est, notre créateur et notre rédempteur. Même après l'avoir trouvé, nous avons tendance à nous éloigner de lui parce que nos désirs ne sont pas conformes aux siens. Et alors nous tentons de remplir ce vide intérieur avec d'autres dieux.
Tel fut le cas d'Israël, qui glissa dans l'indifférence et choisit l'idolâtrie. Cependant, Dieu dit aux enfants d'Israël que s'ils le cherchaient de tout leur coeur et de toutes leur âme, ils le trouveraient (De. 4.29).
Cherchez-vous Dieu? Recevez Jésus comme votre Sauveur. Peut-être vous êtes-vous éloignés de Dieu et avez-vous à nouveau soif d'intimité avec lui. Confessez vos péchés et tournez-vous à nouveau vers Jésus. Lisez et étudiez sa Parole. Recommencez à prier. Faites le bien. Dieu remplira le vide en forme de Dieu en vous avec sa personne si vous le cherchez vraiment.
                       


Semaine du 24 au 30 mai


Une vision complète.


Il n'avait ni beauté, ni éclat (...)
Esaïe 53.2
Tes yeux verront le roi dans sa magnificence.
Esaïe 33.17
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                Bien des gens reconnaissent l'humanité de Jésus, mais refusent d'accepter sa divinité. Ils me rappellent la jeune femme qui était fiancée à Mozart avant qu'il ne devienne célèbre. Impressionnée par des hommes plus beaux, elle se désintéressa de lui parce qu'il était si petit de taille. Elle renonça donc à lui pour quelqu'un de plus grand et de plus attirant. Mais quand le monde commença à louer Mozart pour ses oeuvres musicales remarquables, elle regretta sa décision. " Je ne savais rien de la grandeur de son génie, dit-elle. Je ne le voyais que comme un petit homme.
On se demande pourquoi les Juifs, qui connaissaient les Ecritures, ne virent pas la vraie grandeur de Jésus. Peut-être cherchaient-ils le beau Roi décrit dans Esaïe 33.17. Ils ne comprenaient pas qu'avant que le Messie vienne dans toute sa glorieuse beauté, il devait premièrement venir en tant qu'homme de douleur tel que décrit dans Esaïe 53.
Certains des contemporains de Jésus ont dit de lui qu'il avait "un esprit impur" (Marc 3.30). D'autres ont tenté de le précipiter en bas d'une montagne (Luc 4.29). La plupart des pairs de Jésus le voyaient comme un homme (Marc 6.3) et refusaient de l'accepter comme Dieu.
Jésus pour vous n'est-il qu'un simple homme, ou le connaissez-vous comme Sauveur et Seigneur? Votre destinée dépend d'une vision complète de Christ.


Semaine du 17 au 23 mai


Le Livre.


   
La parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du coeur.
Hébreux 4. 12

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                L'évangéliste John Wesley à écrit : " Je suis une créature éphémère, passant dans la vie comme une hirondelle dans le ciel. Je suis un esprit venu de Dieu et retournant à Dieu, apparaissant un instant avant de basculer dans l'éternité immuable. Je ne veux connaître qu'une chose : le chemin du ciel. Dieu a bien voulu me donner ce chemin, c'est pourquoi il descendit sur la terre. C'est écrit dans un livre. Donnez-moi le livre de Dieu ! Il contient tout ce que j'ai besoin de savoir. Que je sois l'homme de ce seul livre ! "
Lorsque le pasteur Martin Niemöller fut arrêté par les nazis auxquels il n'avait pas craint de s'opposer ouvertement, on le dépouilla de tout ce qu'il avait sur lui et, en particulier, on s'empressa de lui enlever sa Bible. Alors il s'écria : " Je ne peux pas vivre sans ma Bible " ! Il était prêt à endurer toutes les vexations, à supporter pendant des années les outrages et les souffrances des camps de concentration, mais il lui fallait sa Bible.
Hitler disait de lui : "C'est mon prisonnier particulier ". Mais
Martin Niemöller ne lui a jamais fait aucune concession ; il était le serviteur de Jésus-Christ. La tourmente de la guerre a balayé comme un fétu de paille le persécuteur et ses agents, mais la parole de Dieu demeure éternellement.
Cette Parole, la connaissez-vous ? L'avez-vous crue ? Fait-elle autorité dans votre vie ?
Ne lisez pas la Bible pour apprendre seulement, mais pour agir.


Semaine du 03 au 09 mai

La conscience.

  
La définition du dictionnaire de la conscience est: le sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes ; sens du bien et du mal. Avoir bonne, mauvaise conscience, n'avoir rien ou avoir quelque chose à se reprocher, ne pas se sentir ou se sentir responsable de quelque chose.
    La conscience nous offre deux possibilités une pour la pensée du bien, l'autre pour la pensée du mal. Les dernières informations nous interpellent et nous portons tous un jugement sur les faits. Les guerres, les génocides racistes, les agressions verbales ou physiques dans les écoles nous remettent en question.
    Je plaind la jeunesse qui ne connaît pas le Seigneur et dont la conscience est mise à rude épreuve suite aux différentes tragédies. Une mode vestimentaire bien sombre clous, chaînes et boucles un peu partout, des musiques dites " gothique" (quel bien beau mot pour parler de musique satanique) tirant leur origine de mouvement nazie, des jeux vidéo ou tuer est le seul but, des dessins animés ou le monde du malin est imploré, etc...
    Adolf Hitler, fondateur de la doctrine raciste du nazisme disait : " Les 10 commandements ont perdu leur valeur. La conscience est une invention juive. Je délivrerai les hommes des tortures humiliantes et malpropres de la conscience. Au lieu de cette doctrine d'un rédempteur divin, qui à notre place offre sa douleur et sa mort, nous proclamons la doctrine d'un nouveau Führer qui au nom de tous agit et qui délivre la masse des croyants du poids du libre arbitre."
    Prions pour ce monde et sa jeunesse.
                   
                    Annie Cools


Semaine du 26 au 03 mars

Les mots qui séparent.

   
Des frères sont plus intraitables qu'une ville forte, et leurs querelles sont comme les verrous d'un palais.
Proverbes 18.19


                Un mari se demande pourquoi sa femme n'accepte pas ses excuses. Il est frustré et en colère parce qu'elle refuse de le croire quand il promet de changer. Il a beau faire, il n'arrive pas à trouver les mots qui vont vaincre la colère, les blessures et le désespoir de sa femme.
        Quant à elle, le mal est fait. Elle ne peut oublier les promesses brisées. Elle ne pardonnera pas les critiques, les blagues cruelles et les commentaires acérés faits devant ses amis. Elle est désillusionnée, déçue, et elle se sent trahie par celui qui un jour a promis de l'aimer et de la chérir pour toujours.
    Le passage d'aujourd'hui parle de la valeur d'une femme (v.22)et comprend aussi des proverbes qui parlent de mots, d'amitié et de regagner quelqu'un qu'on a offensé. Bien que ces proverbes ne soient pas reliés entre eux, il est néanmoins approprié qu'un proverbe sur le mariage apparaisse avec un autre qui parle des mots. En effet, ce qui convient le mieux aux mariages, ce sont des conversations honnêtes, amicales et affectueuses. Par contre, il sont ébranlés, se flétrissent et s'éteignent quand les mots échangés tournent à l'amertume.
    Seigneur, nous confessons nos paroles de colère, paroles qui ont exprimé l'égocentrisme destructeur de notre propre coeur. Nous avons souvent blessé l'esprit de ceux qui avaient besoin de notre amour. Nous le regrettons et nous te demandons de nous aider à faire tout ce que nous pouvons pour regagner ceux que nous avons blessés


Semaine du 12 au 19 avril

Court-circuit spirituel
   
Si vous m'aimez, gardez mes commandements; et moi je prierai le père, et il vous donnera un autre consolateur, pour être avec vous éternellement, l'Esprit de vérité
Jean 14. 15-16


                L'électricité qui alimente une grande partie de l'Etat du Kentucky aux USA est produite par une centrale qui une nuit tomba en panne. Toute cette partie de l'Etat fut plongée dans l'obscurité. Les ingénieurs inspectèrent d'abord les turbines, mais ne trouvèrent rien qui n'allait pas. On chercha pendant plusieurs heures les causes de la panne, jusqu'à ce qu'un technicien, inspectant les câbles reliant les alternateurs aux transformateurs, découvre le responsable : un serpent qui avait rampé jusque sur les câbles et s'était électrocuté en passant de l'un à l'autre. Son corps avait fait un court-circuit, ce qui avait causé la panne.
    Quelque chose de semblable peut se produire dans notre vie spirituelle. Pour une raison ou une autre, la puissance que le Saint-Esprit devrait produire dans notre vie cesse d'agir. Il faut alors chercher la cause de la "panne". Le serpent ancien (le diable) peut s'être manifesté. Nous savons bien que les entorses à la vérité, la colère, le vol, les méchantes paroles, la rancune, les disputes, les calomnies et bien d'autres obstacles peuvent bloquer la puissance du Saint-Esprit en nous.
    Soyons sur nos gardes afin qu'aucun de ces péchés ne s'introduise dans notre vie et ne cause un court-circuit. Si nous honorons le Saint-Esprit au lieu de l'attrister, sa puissance nous communiquera l'énergie spirituelle dont nous avons besoin afin de vivre à la gloire de Dieu.


Semaine du 04 au 11 avril

Sauvé par l’agneau.

(Jésus) a porté lui-même nos péchés en son corps (...). 1 Pierre 2:24

Un touriste qui avait visité une église en Norvège a dit avoir été étonné de voir un agneau sculpté au haut de la tour. Il a appris que lorsqu’on construisait l’église, un ouvrier était tombé d’un échafaudage. Ses compagnons de travail étaient vite descendus mais, à leur grand étonnement, leur ami était vivant et seulement légèrement blessé.

Comment avait-t-il survécu ? Un troupeau de moutons passait sous la tour à cet instant, et il avait atterri sur un agneau. L’agneau avait absorbé le choc de sa chute et en était mort, mais l’homme était sain et sauf. Pour se rappeler cet événement miraculeux, quelqu’ un avait sculpté un agneau sur la tour, à la hauteur exacte de laquelle l’ouvrier était tombé.

Jean-Baptiste a décrit Jésus comme "L’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde" (Jn. 1: 29). Pierre a dit que Jésus a porté tout le poids de nos péchés (1 Pi 2: 24). Et l’apôtre Paul s’est exprimé ainsi : " Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu " (2 Co 5: 21) . Nous avons tous péché, mais sur la croix Jésus a subi le châtiment pour nos péchés en son corps. Il offre maintemant la vie éternelle à tous ceux qui placent leur foi en lui (Jn 3: 1-16).

Avez-vous été sauvé par l’Agneau ?


Semaine du 14 au 21 mars

La colère de l'homme

Laisse la colère, abandonne la fureur; ne t'irrite pas, 

ce serait mal faire.
                Psaume 37. 8


                    Que faut-il pour que vous vous mettiez en colère ? Les conducteurs discourtois, les enfants imparfaits, les gens hautains et arrogants font-ils monter votre tension ? Si c'est le cas, vous compromettez votre santé. Le Dr Redford B. Williams, du Centre médical de Duke University a dit: "Ceux qui entretiennent de l'hostilité et de la colère envers les autres sont cinq fois plus susceptibles de mourir d'une maladie cardiaque." Le psalmiste connaissait les dangers inhérents à la colère quand il écrivit: "ne t'irrite pas (littéralement rager), ce serait mal faire."
    La colère n'est pas seulement nuisible, elle est également vaine. Jacques a écrit: "(...) Que tout homme soit (...) Lent à se mettre en colère; car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu" (1. 19, 20). Nos efforts, quand ils sont faits sous l'influence de la colère, son auto- destructeurs. Ils nous éloignent, au lieu de nous approcher, de l'objectif chrétien qui consiste à être juste. Plutôt que de changer nos circonstances ou les attitudes des autres, la colère est davantage susceptible d'engendrer une querelle (Pr 29. 22).
    Alors, quelle est la solution ? David a dit: "Garde le silence devant l'Eternel, et espère en lui" (Ps 37.7). Etant donné que notre colère est souvent engendrée par l'impatience et la frustration à l'égard des autres, nous devons compter sur la souveraineté de Dieu et développer une nouvelle attitude envers ceux qui nous irritent. Lorsque nous les placerons, avec nos circonstances, dans les mains de dieu, nous aurons franchi la première étape pour vaincre la colère.


Semaine du 07 au 13 mars

Le diable et l'église*

Le diable se rendait au culte. Il était en avance.


    "Où vas-tu par-là ?", lui demanda-t-on.
    "Au temple, où j'ai à faire. Pourquoi n'irais-je pas me défendre là où l'on m'attaque ?"
    "Te défendre ! Mais comment t'y prends-tu pour te défendre dans une église où le monde est contre toi ?"
    "Pauvre novice ! J'ai mille moyens pour réussir. Dés le matin, par exemple, je m'arrange pour qu'il arrive un imprévu, oh ! Pas grand chose : des invités qui s'annoncent pour midi, un petit rhume qu'on décidera de tuer en restant bien au chaud... je me suis aperçu que c'était bien plus facile encore : un lacet qui casse juste au moment de partir, un bouton qui manque, et ça y est, on n'ira pas au culte ! Et même si l'on y va dans ces conditions, je suis tranquille, on est de telle humeur qu'on n'en profite plus du tout.
    Dans l'église, je fais en sorte que le moment de recueillement qui marque le but du culte soit impossible ; c'est facile ! Je me suis aperçu qu'il suffisait que deux ou trois personnes bavardent pour que l'ensemble de la communauté présente n'arrive pas à faire silence pendant le jeu de l'orgue électronique ! Je m'arrange pour faire arriver le plus de monde possible en retard et j'en tire double profit : ces gens-là ont manqué le début du culte, et ils ont dérangé les autres pendant les 15 premières minutes, c'est toujours ça de gagné. Il y a ceux qui me prennent au dépourvu et qui entrent là pour la première fois : comme je désire qu'ils ne reviennent pas, j'ai mis au point tout un dispositif de contre-attaque : personne ne les accueille, personne ne leur serre la main à la sortie ; j'ai remarqué que cela suffisait pour qu'on ne les revoie plus.
    Un enfant qui ferme une porte bruyamment, un parapluie qui tombe suffisent d'ordinaire à faire tourner la tête à une bonne partie de l'assistance.
   Je fais aussi immédiatement occuper les dernières places aux premiers arrivés, afin que les retardataires soient forcés de rester debout à la porte ou de traverser tout le temple, c'est pour moi un double profit, car l'auditoire est distrait et eux-mêmes, pour éviter chaque fois la honte de déranger, ne reviennent plus que lorsqu'ils peuvent arriver à l'heure. Je leur escamote ainsi deux à trois cultes par mois.
    Et puis j'ai mille tours dans mon sac ; il suffit d'avoir un peu de patience ! Un jeune plein d'enthousiasme... ça me fait mal sur le moment, mais qu'il se marie, et je n'aurai même plus besoin d'intervenir, on ne le verra pratiquement plus.
    Et puis, si tu pouvais lire dans tous les coeurs pendant les prières ou le sermon, et même pendant le chant : l'un pense à sa maison, au repas de midi, l'autre à sa promenade, quelques-uns même à leur rancune. Belle dévotion ! ...
    Mais je n'en finirais pas s'il fallait tout dire. Ainsi tu vois que j'ai raison d'aller au culte et que j'y peux encore faire de brillantes affaires. Dans les lieux où l'on prétend s'amuser, mes affaires se font toutes seules, j'ai moins besoin d'y concentrer mon attention. Mais au temple, c'est autre chose, il faut que j'y sois". Ainsi raisonnait le diable, tout en cheminant.

                *D'après Radio-Evangile


Semaine du 02 mars au 09 mars

C'est ça la substitution !


    Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple.
                    Lévitique 16. 15


                    Un jour, à chaque année, au grand jour des expiations, le souverain sacrificateur d'Israël offrait un sacrifice spécial pour les péchés de toute la nation. Ce sacrifice avait pour but d'empêcher la colère de Dieu de s'abattre sur eux tous. On choisissait un bouc sans défaut et on l'égorgeait. Il mourait à la place du peuple afin que celui-ci puisse vivre.
    Naturellement, ce sacrifice ne pouvait enlever les péchés. Il annonçait Jésus-Christ, l'Agneau de Dieu, qui mourrait une fois pour toutes comme le parfait substitut.
    Pour illustrer le principe de la substitution, George SWeeting, le président honoraire du Moody Bible Institute, parla d'une série de tornades qui causèrent de grands dommages en Ohio et en Pennsylvanie. Près de 100 personnes perdirent la vie ; Avant la tempête, un homme du nom de David Kostka arbitrait une partie de base-ball à Wheathand en Pennsylvanie. Lorsqu'il vit l'entonnoir sombre se diriger vers le terrain de base-ball, il se précipita dans les gradins et saisit sa nièce. Il la poussa dans un fossé et la couvrit de son corps. Puis la tornade frappa. Lorsque la jeune fille releva la tête, son oncle n'était plus là. Dans cette tempête mortelle, il avait donné sa vie pour la sauver.
    D'une façon semblable, Christ fit la même chose pour nous. Il subit la colère de Dieu afin que nous puissions y échapper. C'est ce que signifie les mots victime expiatoire dans 1 Jean 2.2. Par son sacrifice sur la croix, Christ a payé la peine de nos péchés, et Dieu regarde maintenant avec faveur tous ceux qui ont mis leur confiance en Jésus. C'est ça la substitution !


Semaine du 22 février au 01 mars

Homme, d'où viens-tu ?

    Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu.
      Hébreux 11. 3

Les vrais hommes de science sont nombreux aujourd'hui à ne plus prendre au sérieux la théorie de l'évolution. Cela n'empêche pas celle-ci de continuer à être enseignée dans nos écoles avec aussi peu de preuves que de bonne foi.
    D'où provient cet acharnement à contredire l'enseignement biblique de la Création, si simple à accepter?
    Essentiellement du fait que l'acte créateur implique le Dieu créateur, lequel a par conséquent le droit de demander des comptes à sa créature.
    Or l'évolution est une hypothèse, non un fait ; Ce qui par contre est un fait vérifiable par chacun, c'est que les plantes et les êtres vivants se reproduisent selon des lois constantes. Qui a établi celles-ci ? N'y a-t-il pas avant l'homme et au-dessus de lui une Intelligence dans le grand livre de la nature. C'est par lui que Dieu nous parle d'abord.
    Et puis, Dieu nous a donné cet autre livre, la Bible, qui commence par ce récit, simple et grandiose, de la création de l'univers. Qui est plus qualifié pour en parler que le Créateur lui-même ? Qui l'est moins que la créature, assez prétentieuse pourtant pour donner son avis sur un fait dont elle ne pouvait, et pour cause, être témoin ?
    Croyons Dieu et acceptons tout simplement les déclarations de sa Parole.


Semaine du 15 au 21 février


Exhortez-vous

    Lorsqu'il (Barnabas) eut vu la grâce de Dieu,

il s'en réjouit, et il les exhorta tous (...)
                    Actes 11.23


Chaque chrétien devrait exhorter les autres. En fait, cela devrait être une de nos caractéristiques distinctives. Mais qu'entend-on par exhorter.
    On en trouve un bon exemple dans le disciple appelé Barnabas, dont le nom signifie "Fils d'exhortation". Il fut éclipsé par le grand apôtre Paul, mais il n'en joua pas moins un rôle important tant dans la vie de l'apôtre que dans l'Eglise primitive.
    Actes 4.36 et 37 nous révèle que c'était un homme généreux, prêt à se départir de ses biens pour aider d'autres chrétiens. C'était Barnabas, celui qui exhorte, qui donna son amitié au nouveau chrétien, Saul de tarse, quand les apôtres le traitaient encore comme suspect à cause de la réputation qu'il s'était méritée après avoir persécuté l'Eglise (Ac. 9.26, 27). En outre, bien qu'il eut été chrétien depuis plus longtemps que Paul, Barnabas était prêt à occuper une position subordonnée (Ac. 13).
    Ce sont là quelques-unes des qualités de celui qui exhorte: la générosité dans l'oeuvre du Seigneur, la volonté de donner son amitié à un étranger, la joie quand Dieu manifeste sa grâce aux autres, et l'humilité qui est prête à laisser quelqu'un d'autre jouer un rôle plus important.
    Que la vie et l'exemple de Barnabas nous servent de leçon. Exhortez-vous les uns les autres !


Semaine du 8 au 14 février

Une annonce avec des additions.


    Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises.
                    Romains 13.14


L'annonce qui occupait toute une page du National Géographic était simple, directe, et on ne peut plus claire. Ceux qui la lisaient savaient que l'auteur se souciait de leur bien-être. La page ressemblait à ceci :

Une série complète d'instructions
pour le fumeur novice.


Ne fumez pas.


Association américaine des maladies du coeur
NOUS LUTTONS POUR VOTRE VIE.

    Dieu aussi place des "annonces". Romains 13.9 en est un bon exemple. Il contient plusieurs commandements qui sont destinés à nous garder spirituellement forts et sains.
    Il y a toutefois une différence vitale au sujet de la publicité de Dieu. Ses instructions sont accompagnées de l'offre du pardon par la mort de Jésus sur la croix, et de la garantie de la puissance de son Esprit pour accomplir la justice de la loi (Romains. 8.4). Notre part consiste à croire Jésus. Ces additions aux annonces de Dieu les rendent véritablement efficaces.


Semaine du 1 au 7 février

Vous êtes important aux yeux de Jésus


   Je suis le bon berger. Je connais mes brebis,

et mes brebis me connaissent.
                    Jean 10.14


                    A l'ère de l'ordinateur, il est facile d'avoir l'impression que nous ne sommes qu'un numéro au lieu d'être une personne. On nous identifie par notre numéro d'assurance sociale plutôt que par notre nom. Nous recevons des prospectus par la poste adressés à "l'occupant". De telles méthodes impersonnelles peuvent amener certaines personnes à conclure : "Personne ne se soucie de moi." Mais ce n'est pas vrai. Jésus se soucie de vous. En fait, il connaît chaque personne par son nom.
    Nous n'avons pas à nous sentir comme cette jeune élève qui se crut ignorée lorsque Edward VII, le roi d'Angleterre de 1901 à 1910, visita une ville afin de poser la pierre angulaire d'un nouvel hôpital. Des milliers d'écoliers étaient présents afin de chanter pour lui. Après la cérémonie, le roi passa devant les jeunes surexcités. Lorsqu'il fut parti, une enseignante vit une des élèves qui pleurait. Elle lui demanda : "Pourquoi pleures-tu ? N'as-tu pas vu le roi ?" "Oui, répondit la jeune fille en sanglotant, mais le roi ne m'a pas vue."
    Le roi Edward ne pouvait pas remarquer chaque enfant dans cette foule. Jésus, toutefois, accorde une attention individuelle à chacun de nous. Il est le bon berger qui "appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent" (Jn. 10.3).
    Pensez-y un peu : Jésus sait qui vous êtes ! Vous êtes important pour lui. En l'adorant, dites-lui que vous l'aimez. Ensuite, dans votre communion fraternelle avec les autres croyants, faites-leur réaliser qu'il sont importants pour Jésus.


Semaine du 25 au 31 janvier

Il l'a écrit

Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite.
                    1 Jean 1.4


Deux jours après le cessez-le-feu du 27 avril 1996 au Liban, un journaliste demanda au Premier ministre d'Israël en quoi le nouvel accord différait de celui qu'on avait signé il y a quelques années. Voici ce qu'il répondit : "Celui-ci est écrit, tandis que le précédent était verbal et conclu au téléphone. L'écrit a une valeur différente."
Les paroles peuvent être oubliées, ou changées quand on les transmet. Les écrits, eux, ne peuvent pas être facilement oubliés ou changés.
Dans l'Ancien Testament, quand Dieu s'adressait au peuple d'Israël, il demandait à ses prophètes d'écrire ce qu'il leur disait (De 5.22 ; Jn 36.2 ; Ha 2.2). C'est parce qu'il ne voulait pas que ses paroles soient oubliées ou mal interprétées.
De même, quand Jésus vivait sur terre, c'est de façon audible que Dieu a exprimé son approbation à l'égard de son Fils (Mt 17.5). Mais Jean, qui fut témoin de la transfiguration et qui entendit la voix de Dieu venant du ciel, ne se contenta pas de la rapporter aux autres : sous l'inspiration de l'Esprit de dieu, il écrivit un livre (l'évangile selon Jean) et trois lettres (1,2 et 3 Jean) pour que tous ses lecteurs fassent la différence entre la vérité et l'erreur, croient en Christ et soient remplis de joie (1 Jean 1.4).Lorsque nous lisons la parole de Dieu, nous aussi nous pouvons entendre Dieu parler. Nous pouvons être instruits de sa grandeur, de sa gloire et de sa bonté. Trouvez-vous que cela est vrai ?



Tiré de "© Notre pain quotidien volume 8"