.Qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé?. |
-Baptêmes?
Qu'est-ce
qui empêche que je ne sois baptisé? C'est une question qui fut posée, il y a fort
longtemps, par le ministre des finances de Candace, reine d'Ethiopie, à
Philippe, évangéliste. S'étant assuré de la sincérité de sa foi
Philippe le baptisa sur le champ. La question de cet homme démontrait
un vif désir d'être baptisé mais encore un grand sérieux: il était
conscient que plusieurs obstacles peuvent empêcher le baptême. Vous êtes-vous jamais posé la même question:
Qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé? Voici trois raisons, parmi d'autres, qui
pourraient s'opposer à votre baptême. 1)
Vous pensez être déjà baptisé
Cependant vous n'avez gardé aucun souvenir du
plus personnel et du plus solennel de tous les engagements! Et pour
cause, quel âge aviez-vous alors? D'après l'Ecriture le baptême ne
peut jamais précéder la foi, il la suit. L'ordre divin est: Croyez et
soyez baptisés. Le commandement inverse n'aurait aucun sens. Seuls les
croyants en Jésus-Christ peuvent être baptisés en son nom. Le seul
fait d'être aspergé d'eau ou plongé dans l'eau en prononçant
quelques formules n'est pas le baptême!
Mais, dites-vous, si ceux qui font baptiser
l'enfant ont la foi... D'abord il est peu probable qu'ils l'aient,
puisqu'ils n'ont pas cherché à savoir ce que la Bible enseigne sur le
baptême, ensuite même de vrais chrétiens ne peuvent croire à la
place de leurs enfants. Le baptême sans la foi du baptisé n'est pas le
baptême.
2)
Vous avez une mauvaise conscience envers Dieu
La définition même du baptême, telle qu'on la
lit dans l'Ecriture, est: L'engagement
d'une bonne conscience envers Dieu, qui nous sauve par la résurrection
de Jésus-Christ.
Il se peut que vous ayez une relative bonne
conscience envers les hommes mais elle n'est pas pour autant pure vis-à-vis
de Dieu. Tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons
rendre compte. Il connaît nos motivations et nos pensées. Devant Lui
toute notre justice est comme un vêtement souillé. Un coeur qui n'a
pas été purifié d'une mauvaise conscience est donc un empêchement au
baptême.
La nécessité d'être lavé de ses péchés pour
entrer dans le peuple de Dieu étant généralement admise, une grande
erreur consiste à voir dans le baptême un moyen de purification.
Cependant l'apôtre Pierre déclare explicitement: Le
baptême n'est pas la purification des souillures du corps. Le baptême est au contraire le signe extérieur
visible que l'on a déjà été purifié. Dieu n'accepte qu'un seul
moyen de purification: le sang de Jésus-Christ. Pourquoi? Parce que Jésus
ayant vécu une vie absolument sans faute, sans péché, sa condamnation
à mort représente par la même l'injustice suprême. Et cette
injustice il l'a acceptée dans le but de pouvoir porter nos péchés.
Son sacrifice lui donne le droit de racheter, du point de vue de la
justice, qui il veut. C'est pas la foi, par la confiance, dans la réalité
et dans la valeur de cette transaction que nos consciences peuvent
devenir pures devant Dieu. Ainsi sans la mort et la résurrection de Jésus-Christ
le baptême n'est qu'une cérémonie vide de sens. Si le baptisé se
laisse immerger dans les eaux, et s'il en ressort, c'est pour témoigner
devant tous qu'il a l'assurance d'être mort avec Christ pour
ressusciter avec lui. Est-ce là ce que vous avez voulu montrer le jour
de votre baptême?
3)
Vous n'avez pas cru de tout votre coeur
A la question qu'est-ce qui empêche que je ne
sois baptisé? Philippe répondit: Si
tu crois de tout ton coeur cela est possible. Cela implique que le baptême ne peut être
administré valablement à celui que ne croit pas de tout son coeur. Que
faut-il croire? Que Jésus est le Fils de Dieu. Cette confession de foi
suffit. Bon, dites-vous, je le crois aussi. Mais le croyez-vous de tout votre coeur? Il
serait plus juste de dire que vous l'admettez parce que l'Eglise
l'enseigne. La foi qu'exige le baptême n'est pas une adhésion facile
à un ensemble de dogmes. Il s'agit de la foi qui sauve. Cette foi là
ne doit rien à l'auto-suggestion, elles est un don de Dieu. Eh bien, répondez-vous,
que Dieu me donne cette foi, et qu'il ne me reproche rien. Effectivement, Dieu est prêt à vous la donner
simplement et sans reproches, il suffit de la vouloir. Lorsque Philippe
rencontra le ministre de la reine Candace, ce dernier était en train de
lire un passage de la Bible. Cet homme cherchait Dieu. Dieu se laisse
trouver par ceux qui le cherchent.
Tout joyeux de son salut, il poursuivit sa route,
répandant au loin l'Evangile de la grâce.
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