Des témoignages authentiques


Le colportage n'est pas forcément démodé.

Il y a 18 ans environ, dans le cadre de voyages, je demeurais en Guyane française en Amérique du sud (dans le nord du Brésil). J’errais seul dans le monde, dans les ténèbres, esclave du péché, très loin de la présence de Dieu. Pour arriver en Guyane, je partis de France pour le Canada, je traversai les USA, l’Amérique centrale et une partie de l’Amérique du sud. Ce voyage était surtout la manifestation d’une « recherche spirituelle »; depuis plusieurs années je cherchais dans les philosophies orientales: Hindouisme, Bouddhisme, Zen. Mais je n’arrivais pas à étancher ma soif de Dieu, à me libérer du péché qui me gardait esclave.

En Guyane, je travaillais à la construction de la base spatiale (pour la fusée Ariane). A cette époque, il n’y avait pas beaucoup de logements à Kourou. J’habitais dans des bungalows de chantier en pleine forêt amazonienne. Il n’y avait pas de TV et le soir, après le travail, je lisais ou j’écoutais à la radio « The Voice of America » sur les ondes courtes pour parfaire mon anglais. En dehors des infos, cette radio américaine passait des messages évangéliques, des témoignages et des prédications sur la Parole de Dieu. Vivant une vie de païen, loin de la présence de Dieu, je ne prêtais pas, au début, beaucoup d’attention à ces messages radio, mais petit à petit la Parole me touchait et j’écoutais avec plus d’intérêt, car ils révélaient exactement ma condition de dépravation.

Entre-temps, au Brésil, je rencontrai une autochtone, appelée Grâce, qui plus tard allait devenir mon épouse. Elle n’était pas encore chrétienne non plus mais son frère faisait des études théologiques pour être pasteur. Il me parlait de la Parole de Dieu; j’ai même assisté à l’époque à un culte évangélique, mais mon cœur était encore endurci; je n’acceptai pas encore le sacrifice de Jésus-Christ pour le pardon de mes péchés. 

De retour en Guyane, un soir avant Noël, saison des pluies tropicales, j’entendis frapper à la porte, j’ouvris et vis un homme très grand avec une longue barbe blanche qui devait avoir +ou- 65 ans. Je fus impressionné. Il me dit qu’il vendait des calendriers et, comme il y avait beaucoup de moustiques, je l’ai invité à entrer. Il parlait très mal le français; c’était un missionnaire hollandais qui travaillait à l’évangélisation des tribus indiennes dans la forêt. Il lut avec moi quelques passages de la Bible puis, me faisant prendre conscience de la gravité de ma vie de pécheur et de la colère de Dieu envers mes péchés, il m’invita à accepter le Seigneur Jésus-Christ comme mon Sauveur. Je fus touché de sa visite et lui achetai une Bible en lui promettant de la lire. Et c’est ce que je fis, commençant par la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Au fur et à mesure que je lisais la Parole de Dieu, ma vie se transformait radicalement. Je ressentais le besoin de me purifier; je commençai par arrêter de fumer, de « faire la fête », de boire des alcools forts; petit à petit je me libérai des péchés dont je n’arrivais pas à me débarrasser auparavant. Je me sentais heureux, satisfait de recevoir la Parole et de me sentir près de Dieu.

Je terminai la lecture de la Bible, et j’avais le cœur tellement touché, que je n’avais qu’un seul désir, celui de rencontrer une assemblée pour pouvoir louer le Seigneur. J’acceptai le Seigneur Jésus-Christ comme mon Seigneur et Sauveur et je fus baptisé. Je ne fus pas entièrement libéré de tous mes péchés tout de suite, la chair est faible, mais par la grâce de Dieu, je demeure dans Sa Parole; j’ai eu l’occasion de lire à nouveau plusieurs fois la Bible entièrement et à chaque lecture, le Seigneur me sanctifie d’avantage pour faire Sa volonté et m’éloigner de toute iniquité.

Je dois sincèrement remercier le travail d’évangéliste qui a été effectué par les différents acteurs qui ont contribué à me faire connaître le Seigneur. Je glorifie et je loue le Seigneur de ce qu’il m’a tiré des ténèbres pour m’amener à son admirable lumière.

Thos Gilbert

septembre 2000