Témoignage de Philippe Francken
Docteur en physique
(Apporté lors du culte télévisé, RTBF, du 24 octobre 1999.)
Chers amis,
Chers frères et sœurs,
Je voudrais témoigner aujourd’hui de l’œuvre que notre Seigneur a accomplie dans ma vie, afin que son Nom soit glorifié.
Il y a 14 ans, je commençais ma thèse de Doctorat en physique.
A cette époque, tout m’éloignait de Dieu, à commencer par mon éducation athée, un environnement universitaire ouvertement hostile à toute idée de religion, et l’immense orgueil intellectuel qui me faisait croire en la toute-puissance de la raison humaine. Les choses me semblaient
évidentes : Dieu n’existait pas, et la vie ne m’offrait que la perspective de jouir des éphémères joies de ce monde; mais au fond de moi, j’étais perdu et sans espérance.
Et pourtant, il n’y a pas de limite à la puissance de Dieu, et nous le savons selon Sa parole, le Seigneur ne perdra aucun de ceux qui lui ont été donnés. C’est ainsi qu’au sein de cette Université majoritairement athée, je rencontrai un Chrétien. Je sais aujourd’hui que Dieu, dans sa miséricorde, avait choisi de placer ce témoin sur ma route en vue de mon salut. Cet ami m’annonça l’Evangile, et je me souviens combien ses propos m’ont marqué, car jamais auparavant je n’avais entendu quelqu’un parler avec tant de sincérité des choses de Dieu. Ce qu’il me disait était tellement différent de toutes mes idées préconçues du christianisme : car ce n’était pas une religion qu’il me prêchait, mais une personne, Jésus-Christ ressuscité, et vivant en lui.
J’acquis en ces jours là une conviction: même si je ne pouvais pas croire que Dieu existe, il était devenu clair pour moi que si il existait, il ne devait pas y avoir de vérité plus importante que celle-là; et que s’il nous avait tant aimés, on ne pouvait pas être croyant sans lui consacrer pleinement sa vie.
Et cependant, je n’étais pas prêt à cette époque à croire en Dieu, et surtout pas à lui consacrer ma vie !
C’est ainsi que neuf années passèrent, au cours desquelles je pensai encore ne pas avoir besoin de Dieu. Jusqu’au jour où il plût à l’Eternel de parler à mon cœur, et de me faire comprendre avec force que je ne pouvais plus d’avantage temporiser avec Lui.
Le moment était venu de faire un choix, car comme le dit
l’Ecriture :
"Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs" (Hébreux
4:7)
Ce jour-là, la semence de vie qui avait été plantée en moi des années auparavant avait enfin germé, et je donnai mon cœur au Seigneur. Béni soit son nom.
Dans les premiers temps, j’eus du mal à pleinement comprendre ce qui m’arrivait, tant j’étais ignorant des choses de Dieu. Mais je vis trois signes à la transformation qui s’était produite en moi: une aversion profonde pour le péché, le besoin de prier, et une soif inextinguible de la parole de Dieu. Je me mis alors à lire la Bible, et le Saint-Esprit me convainquit puissamment que ce que je lisais ne pouvait être une œuvre purement humaine, mais était réellement la Parole du Dieu vivant. Alors se réalisa pour moi la prophétie
d’Esaïe :
"En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre.
Et délivrés de l’obscurité et des ténèbres,
Les yeux des aveugles verront." (Esaïe 29:18)
Christ avait changé ma vie; j’étais passé des ténèbres à la lumière, et de mort que j’étais à Dieu, j’avais hérité maintenant du pardon et de la vie éternelle. Au demeurant, ma vision du monde se trouvait bouleversée. En tant que scientifique, j’avais toujours eu à cœur de comprendre le comment des choses; mais j’avais depuis longtemps renoncé à me poser la question du pourquoi.
Dans ma jeunesse, j’avais espéré trouver la réponse dans la philosophie.
Maintenant, la parole de Dieu donnait enfin à mes questions une réponse d’une stupéfiante clarté !
Pour conclure, je voudrais dire ceci : On m’a parfois demandé pourquoi, parmi toutes les religions, j’avais choisi la religion
chrétienne. Mais c’est une question mal posée, car je n’ai jamais fait ce choix-là. C’est l’Eternel qui m’a choisi, ainsi qu’il est écrit, s’agissant de l’amour de
Dieu :
"Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés" (1 Jean
4:10).©
Apocalypse 1:8
Moi, je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur Dieu,
celui qui est, et qui était, et qui vient, le Tout-puissant.
Apocalypse 21:6
Et il me dit, C'est fait. Moi, je suis l'alpha et l'oméga,
le commencement et la fin.
A celui qui a soif, je donnerai, moi, gratuitement,
de la fontaine de l'eau de la vie.
Apocalypse 22:13
Moi, je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier,
le commencement et la fin.